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![Capture écran du formulaire en ligne de demande de RSA]({{image}})
-A l’heure où la pauvreté et les inégalités en France ne cessent d’augmenter et que 5,3 millions de personnes vivent avec moins de 965€ par mois1, le taux de personnes éligibles à une prestation sociale qui ne font pas la demande pour en bénéficier ne diminue pas. Ce "non-recours" est particulièrement élevé pour le revenu de solidarité active (RSA) pour des personnes sans activité. Il est de 34% d’après la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES)2 alors qu’il était de 36% en 20103.
+À l’heure où la pauvreté et les inégalités en France ne cessent d’augmenter et que 5,3 millions de personnes vivent avec moins de 965€ par mois1, le taux de personnes éligibles à une prestation sociale qui ne font pas la demande pour en bénéficier ne diminue pas. Ce "non-recours" est particulièrement élevé pour le revenu de solidarité active (RSA) pour des personnes sans activité. Il est de 34% d’après la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES)2 alors qu’il était de 36% en 20103.
En 2017, la demande pour la mise en place du service en ligne pour effectuer les démarches pour bénéficier du RSA a été validée par la CNIL4. Ce téléservice, poussé par le gouvernement de François Hollande depuis 2012, devait permettre de tendre vers une résorption de non-recours. Pourquoi et comment l’État français a échoué dans la réduction du taux de non recours ? Est-ce que cet échec était prévisible ? Quels enseignements pouvons-nous en tirer ?