From e1cb2bb83b96058dd939b54c646b9bf14f9c258a Mon Sep 17 00:00:00 2001 From: emmapetk <158276992+emmapetk@users.noreply.github.com> Date: Wed, 3 Apr 2024 12:11:39 +0200 Subject: [PATCH] encore des annotations --- README.md | 31 +++++++++++++++++++++++++------ 1 file changed, 25 insertions(+), 6 deletions(-) diff --git a/README.md b/README.md index d577549..0e1757f 100644 --- a/README.md +++ b/README.md @@ -24,11 +24,11 @@ J'ai l'honneur d'être Musicien, et de plus, Somnambule. Cette dernière qualit D'après des raisonnements si flatteurs, je me suis déterminé à écrire mon jugement sur les Peintures et Sculptures [5;603] du Salon, d'autant plus volontiers que j'ai été aussi chargé de cette commission par la Société des *Enfants de l'harmonie*[^11]. Je laisse aux Peintres à juger de la distribution plus ou moins heureuse des lumières, de la justesse des contours, du groupement et balancement des figures, des tons plus ou moins argentins , et je m'attacherai uniquement à l'esprit des choses; car il faut aussi que quelqu'un se charge de cette partie essentielle. J'examinerai enfin ce qu' un Artiste n'examinerait peut-être pas. Par exemple, en observant [la statue](https://salons.musee-orsay.fr/index/notice/44042) de Blaise Pascal[^12], méditant avec une attention bien caractérisée, je remarquerai que ce pieux Philosophe, mort à 33 ans, est représenté trop âgé par M. Pajou[^13] : il y a même une singulière méprise. Ce grand Géomètre a fait des expériences sur la pesanteur de l'air -au haut d'une montagne nommée le Puy du Dôme. Le Sculpteur a gravé sur un tableau un puits avec un tiphon. Il paraît clair qu'il a pris une montagne pour un puits. Voilà une de ces observations qui peuvent échapper aux critiques Artistes, et que je relèverai en glanant après eux. (J'ai vu avec plaisir , hors du Salon, [la Psyché abandonnée](https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010092504) du même Aut-[6;604] eur.) Le [Maréchal de Vauban](https://salons.musee-orsay.fr/index/notice/44049), par M. Bridan[^14], est principalement caractérisé par son nom qui est au bas ; mais sans être mauvais, ni même médiocre, il n'attire pas fortement l'attention publique. [Jean La Fontaine](https://salons.musee-orsay.fr/index/notice/44069), par M. Julien[^15], est plongé dans une douce méditation. Ces figures sont exécutées en marbre. Les quatre nouvelles commandées pour cette année sont soumises au jugement public, seulement en plâtre. [Le Grand Condé](https://photo.rmn.fr/CS.aspx?VP3=SearchResult&IID=2C6NU0A92O6_W&LANGSWI=1&LANG=English) jetant son bâton de commandement dans la mêlée des ennemis, par M. Rolland[^16], attire les regards; mais j'ai vu le même sujet traité plus heureusement, ce me semble, par M. Dardel[^17]. Le héros avançait tout le corps pour se précipiter à la suite de son bâton; celui de M. Rolland, au contraire, paraît se contenter d'y précipiter les autres ; et n'est pas d'ailleurs assez noble, du moins à mes yeux. [Abraham Duquesne](https://salons.musee-orsay.fr/index/notice/44084), par M. Monot[^18], est assez bien posé ; il a même l'air d'un brave homme; mais il est peu imposant. [Racine](https://salons.musee-orsay.fr/index/notice/44080), représenté par M. Boizot[^19] dans le moment de la composition, n'a pas, ce me semble, un enthousiasme bien spirituel. [Mathieu Molé](https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010115141), Premier Président, Garde des Sceaux, par M Gois[^20], [7;605] a une figure vraiment vénérable, qui rappelle celle du [Chancelier de l'Hôpital](https://photo.rmn.fr/archive/21-546395-2C6NU0A5PKWRO.html), par le même Auteur. [Le bon Philopœmen avalant la ciguë](https://salons.musee-orsay.fr/index/notice/44082), par M. de Joux[^21] , est nu et bien maigre ; un prisonnier, à qui l'on donne la mort, peut bien être dans cet état qui sollicite la commisération. Mais M. Pigal[^22] eut tort, quand il représenta autrefois Voltaire en Apollon, aussi décharné ; ce n'était pas là la figure d'un Dieu jouissant d'une jeunesse immortelle. Ces statues ornent la cour qui conduit au Salon. -Monté dans ce Lycée, je reconnus d'abord que tous ces tableaux, les uns bons, les autres mauvais ou passables, les uns coloriés, les autres enluminés, loin d'offrir aux yeux une douce harmonie, formaient entre eux une cacophonie augmentée par l'affluence bruyante des spectateurs. Plusieurs morceaux inférieurs, au milieu des bonnes choses, détonnaient et faisaient des dissonances désagréables. On ne consulte point d'ailleurs, pour placer ces tableaux, le côté d'où ils prennent leur lumière. Il y a des places de faveur; mais il y en a aussi de très-défavorables. Et en général les hauts de la salle éloi- [8;605] gnent trop les objets ; il faudrait une galerie, et non pas un Salon. -L'histoire ne se présente point encore avec tout l'avantage possible. Je me permettrai, à cette occasion, de critiquer un peu le choix des sujets. Je désirerais beaucoup qu'on en puisât dans nos annales ; mais au moins faudrait-il choisir des faits intéressants, pour les consacrer à la mémoire par des tableaux ou des statues. Les vertus et les exploits de nos grands Hommes nous fourniraient une ample matière : mais qu'y a-t-il d'intéressant pour nous dans la fable qui représente le petit Hercule étouffant des serpents dans son berceau par M. Taraval ? Je trouve quelques beaux détails dans le tableau de M. de la Grenée l'aîné, intitulé la mort de la femme de Darius ; mais que nous importe cette femme ? Chapelle, dans un délire bacchique, fit pleurer deux ou trois personnes, et pleura lui-même sur la mort de Pindare. Le Peintre veut-il nous arracher des larmes aussi comiques ? N'aurait-il pas plus attaché, s'il nous avait offert, par exemple, la mort de cette Madame Henriette d'Angleterre, qui subjugua La tendre inclination qu'elle [9,607] éprouvait peut-être pour Louis XIV ? N'eût-on pas vu avec plus d'intérêt le visage de cette Princesse touchante, exprimant l'impression des plus cruelles douleurs, surmontées par sa douceur et sa sérénité, fixant ses tendres regards sur Louis le Grand, déchiré de ses souffrances ? et ne se serait-on pas alors rappelé ces paroles de Bossuet. « Nuit terrible, nuit désastreuse, où retentit tout à coup, comme un coup de tonnerre, cette nouvelle affreuse, Madame se meurt, Madame est morte “ ! Je trouve, dans le tableau de M. de la Grenée, tous les visages presque du ton de la morte. Est-ce pour leur donner l'air d'un deuil de Cour ? Alexandre semble relever de maladie : son ami Ephestion paraît aussi blême que lui. -La mort d'Alceste, qui se dévoue pour son mari, est plus intéressante, parce que c'est un sacrifice généreux, digne d'être célébré. Son époux, les enfants sont autour d'elle ; c'est la scène d'Euripide mise en tableau. L' Auteur, M. Peyron, a de plus un prisonnier tourmenté par ses remords, qui forme une savante académie. +Monté dans ce Lycée, je reconnus d'abord que tous ces tableaux, les uns bons, les autres mauvais ou passables, les uns coloriés, les autres enluminés, loin d'offrir aux yeux une douce harmonie, formaient entre eux une cacophonie augmentée par l'affluence bruyante des spectateurs. Plusieurs morceaux inférieurs, au milieu des bonnes choses, détonnaient et faisaient des dissonances désagréables. On ne consulte point d'ailleurs, pour placer ces tableaux, le côté d'où ils prennent leur lumière. Il y a des places de faveur; mais il y en a aussi de très-défavorables. Et en général les hauts de la salle éloi- [8;605] gnent trop les objets ; il faudrait une galerie, et non pas un Salon[^23]. +L'histoire ne se présente point encore avec tout l'avantage possible. Je me permettrai, à cette occasion, de critiquer un peu le choix des sujets. Je désirerais beaucoup qu'on en puisât dans nos annales ; mais au moins faudrait-il choisir des faits intéressants, pour les consacrer à la mémoire par des tableaux ou des statues. Les vertus et les exploits de nos grands Hommes nous fourniraient une ample matière : mais qu'y a-t-il d'intéressant pour nous dans la fable qui représente [le petit Hercule étouffant des serpents dans son berceau](https://salons.musee-orsay.fr/index/notice/43860)[^24] par M. Taraval[^25] ? Je trouve quelques beaux détails dans le tableau de M. de la Grenée[^26] l'aîné, intitulé [la mort de la femme de Darius](https://salons.musee-orsay.fr/index/notice/43844)[^27] ; mais que nous importe cette femme ? Chapelle[^28], dans un délire bacchique, fit pleurer deux ou trois personnes, et pleura lui-même sur la mort de Pindare[^29]. Le Peintre veut-il nous arracher des larmes aussi comiques ? N'aurait-il pas plus attaché, s'il nous avait offert, par exemple, la mort de cette Madame Henriette d'Angleterre, qui subjugua La tendre inclination qu'elle [9,607] éprouvait peut-être pour Louis XIV[^30] ? N'eût-on pas vu avec plus d'intérêt le visage de cette Princesse touchante, exprimant l'impression des plus cruelles douleurs, surmontées par sa douceur et sa sérénité, fixant ses tendres regards sur Louis le Grand, déchiré de ses souffrances ? et ne se serait-on pas alors rappelé ces paroles de Bossuet[^31]. « Nuit terrible, nuit désastreuse, où retentit tout à coup, comme un coup de tonnerre, cette nouvelle affreuse, Madame se meurt, Madame est morte “ ! Je trouve, dans le tableau de M. de la Grenée, tous les visages presque du ton de la morte. Est-ce pour leur donner l'air d'un deuil de Cour ? Alexandre[^32] semble relever de maladie : son ami Ephestion[^33] paraît aussi blême que lui. +[La mort d'Alceste](https://salons.musee-orsay.fr/index/notice/44022)[^34], qui se dévoue pour son mari, est plus intéressante, parce que c'est un sacrifice généreux, digne d'être célébré. Son époux, les enfants sont autour d'elle ; c'est la scène d'Euripide[^35] mise en tableau. L' Auteur, M. Peyron[^36], a de plus un prisonnier tourmenté par ses remords, qui forme une savante académie. -La même Alceste délivrée de la mort [10;608] et rendue à son mari par Hercule, offre une lueur agréable du talent de M. Ménageot ; mais c'est un petit tableau, et son grand morceau représentant Cléopâtre qui rend son dernier hommage au Tombeau d'Antoine, ne fait pas un si heureux effet que la mort de Léonard de Vinci. +La même [Alceste délivrée de la mort](https://salons.musee-orsay.fr/index/notice/43862)[^37] [10;608] et rendue à son mari par Hercule, offre une lueur agréable du talent de M. Ménageot[^38] ; mais c'est un petit tableau, et son grand morceau représentant [Cléopâtre qui rend son dernier hommage au Tombeau d'Antoine](https://salons.musee-orsay.fr/index/notice/43861)[^39], ne fait pas un si heureux effet que [la mort de Léonard de Vinci](https://salons.musee-orsay.fr/index/notice/39995)[^40]. Je vois plusieurs Peintres qui ont ébloui dans les Salons précédens, plus ou moins éclipsés dans celui-ci ; mais de Nouveaux paraissent avec avantage sur l’horizon. M. le Monnier, par exemple, brille à son aurore, et montre, pour son essai, une composition vraiment grande dans sa peste de Milan. Il a, dit-on, été longtemps malade à Rome. Il en revenait avec plusieurs morceaux qui devaient rétablir sa réputation. A son passage par Lyon, ils ont été portés à la douane ; un incendie survenu dans ce moment a consumé, avec la douane , tous ces chef-d'œuvres, fruits des travaux de plusieurs années. Ce jeune Peintre est de Rouen , et l’on ne peut compter, sans une sorte d'admiration, tous les Artistes qui se sont distingués depuis que M. Descamps [11,609] a établi, dans cette Ville, une École de Dessin ; on pourrait représenter ce Professeur fécond embrassant tous les élèves qu'il a fait, comme Virgile peint la mère des Dieux: @@ -68,6 +68,7 @@ FIN + [^1]: La citation est tirée de l'*Epître aux Pisons* (appelé aussi Art poétique), poème d'Horace, poète latin contemporain d'Auguste. « Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas. » ( *Art poétique*, 351.) [^2]: Franz Anton Mesmer (1734 - 1815) médecin allemand et théoricien du mesmérisme où il affirme pouvoir guérir les malades par une méthode magnétique. Celle-ci passe par la mise en place d'un baquet d'eau dite "magnétisée" où les malades sont installés afin de les guérir collectivement. Mesmer a vécu en France durant un court laps de temps (1778 - 1785) et a été ridiculisé tout du long par des savants de l'époque malgré sa popularité. A la suite de ces nombreuses critiques, il décida de quitter le pays au début de l'année 1785. [^3]: Esculape est le​ dieu de la médecine, il est fils d’Apollon et de Coronis ; (il perdit sa mère ; il fut allaité par une chèvre ; le centaure Chyron l’éleva ;). Il apprit de ce maître la Médecine et les ​​propriétés des plantes. Par métonymie cela désigne les médecins. @@ -78,7 +79,7 @@ FIN [^8]: Jean-Baptiste Le Prince, peintre français, paysagiste, portraitiste et graveur sur cuivre (1734 - 1781). Le Prince expose au Salon dès 1765, la même année il devient membre de l’Académie royale. Entre 1758 et 1764, il entreprend un long voyage à travers toute la Russie jusqu'au Kamtchatka, d'où il ramènera des scènes "exotiques" caractéristiques de sa peinture. [^9]: Héros de la mythologie grecque, poète et musicien. Il fait partie des Argonautes. Son nom est des plus fameux et des plus anciens dans la musique et dans la poésie des Grecs. Dans L'Encyclopédie, il est dit que la musique d'Orphée rendait sensible toutes bêtes féroces et que ses mélodies faisaient danser les arbres et la nature autour de lui. (Encyclopédie, Volume XI). [^10]: L'anecdote est rapportée par le peintre Renou, dans le Journal de Paris du 8 novembre 1781: « Ses leçons de pilotage furent malheureusement interrompues par l'attaque d'un corsaire anglais, qui s'empara du bâtiment qu'il montait. A la veille de perdre sa petite pacotille, la présence d’esprit & le sang froid philosophique ne l’abandonnèrent point. Tandis que ces fiers insulaires, d’un air avide & rébarbatif, toisaient les galons de son habit & de son chapeau, pesaient l'or de sa montre, ouvraient et bouleversaient ses malles, il en tira son violon & en joua sur le champ. Charmés de ce trait, comme les lions & les tigres aux accents de la lyre d'Orphée, les ravisseurs sourirent, lui laissèrent la jouissance de ses effets, et finirent par le prier de les faire danser le soir même au son de son instrument en réjouissance de leur capture. » (Journal de Paris, 8 novembre 1781, N°312) -[^11]: Il s'agit d'une société de musique, comme il en existait sous l'Ancien Régime, qui rassemblaient, notamment lors de concerts, musiciens professionnels et amateurs. On lit, dans les Mémoires secrets de Bachaumont, en date du 30 avril 1782, que les Enfants de l'harmonie, sont "une réunion de gens qui font de la musique, & cependant admettent parmi eux, comme amateurs, des savants, des hommes de lettres, & des artistes de tout genre." (Mémoires secrets pour servir à l’histoire de la république des lettres en France depuis 1762 jusqu’à nos jours, tome 20, p. 213). On sait trop peu de choses sur cette société, pour pouvoir identifier l'auteur de la brochure, qui semble en avoir été membre. +[^11]: Il s'agit d'une société de musique, comme il en existait sous l'Ancien Régime, qui rassemblaient, notamment lors de concerts, musiciens professionnels et amateurs. On lit, dans les *Mémoires secrets* de Bachaumont, en date du 30 avril 1782, que les Enfants de l'harmonie, sont "une réunion de gens qui font de la musique, & cependant admettent parmi eux, comme amateurs, des savants, des hommes de lettres, & des artistes de tout genre." (*Mémoires secrets* pour servir à l’histoire de la république des lettres en France depuis 1762 jusqu’à nos jours, tome 20, p. 213). On sait trop peu de choses sur cette société, pour pouvoir identifier l'auteur de la brochure, qui semble en avoir été membre. [^12]: Mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, moraliste et théologien français. (1623 - 1662) [^13]: Jacques-Augustin-Catherine Pajou, (1766 - 1828), peintre français. En 1784, il est élève de l'Académie royale de peinture et de sculpture. [^14]: Charles-Antoine Bridan, (1730-1805), est un sculpteur français. Nommé professeur à l'Académie en 1780, il succèdera à Etienne-Maurice Falconet en 1795. @@ -89,4 +90,22 @@ FIN [^19]: Louis-Simon Boizot, sculpteur néo-classique français (1743 - 1803), il est l'élève du sculpteur Michel-Ange Slodtz. Il est nommé professeur à l'École des beaux-arts en 1805 ; il y est remplacé par Philippe-Laurent Roland en 1809 et membre de l'Institut. [^20]: Étienne-Pierre-Adrien Gois, sculpteur français (1731 - 1823), d'abord élève d'Etienne Jeaurat, il deviendra l'élève de Michel-Ange Slodtz et remporte le premier grand prix de sculpture en 1757. [^21]: Claude Dejoux, sculpteur français (1732 - 1816), il est agréé à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1778. -[^22]: Jean-Baptiste Pigalle, sculpteur français (1714 - 1785), il rejeté par l'Ecole des Beaux-arts et subit l'influence de Bouchardon. \ No newline at end of file +[^22]: Jean-Baptiste Pigalle, sculpteur français (1714 - 1785), il rejeté par l'Ecole des Beaux-arts et subit l'influence de Bouchardon. +[^23]: Référence au projet d'aménagement de la Galerie du Louvre pour l'ouverture d'un musée. Malheureusement, le contexte politique des années 1780 avec la Révolution interrompt le chantier de la galerie et il faut attendre 1792 pour voir le projet d’un « palais des arts » relancé. +[^24]: Disponible sur la gravure, c'est le deuxième en haut a gauche, sur le mur du fond. +[^25]: Hugues Taraval, peintre français (1729 - 1785). Élève de Jean-Baptiste Marie Pierre et lauréat du prix de Rome en 1756, il est agréé à l'Académie en 1765. +[^26]: Louis Jean François Lagrenée, peintre français (1725 - 1805). Il est admis en 1744 à l'École royale des élèves protégés nouvellement créée et obtient le prix de Rome en 1749. Il séjourne à l'Académie de France à Rome de 1750 à 1754. +[^27]: Disponible sur la gravure, en bas à gauche du mur du fond. +[^28]: Claude Emmanuel Luillier, dit Chapelle (1626-1686), est un homme de lettres et poète, auteur de vers satiriques ou libertins, publiés de façon posthume en 1755. Réputé pour son enjouement et la légèreté de son esprit, il fut l’ami de Molière, de Boileau ou encore de Cyrano. +[^29]: Célèbre poète lyrique grec (518 av. J-C - 48 av. J-C) +[^30]: Roi Soleil, (1638 - 1715) Son règne a duré 72 ans, plus long règne de l'histoire de France. +[^31]: Jacques-Bénigne Bossuet, surnommé "l'Aigle de Meaux" (1627 - 1704) c'est un homme d'Eglise, évêque, prédicateur et écrivain français. +[^32]: Alexandre le Grand (336 av. J-C - 323 av. J-C) Roi de Macédoine et personnage les plus célèbre de l'Antiquité. Plus grands conquérants de l'histoire en prenant possession de l'Empire perse. +[^33]: Héphestion (356 av. J-C - 324) Général macédonien, favori d'Alexandre le Grand ; ami d'enfance du futur souverain et élève d'Aristote. +[^34]: Disponible sur la gravure, tout en haut à droite. +[^35]: Dramaturge grec (483 av. J-C - 406 av. J-C), il est le poète ayant écrit la tragédie d'Alceste, histoire d'une femme se sacrifiant pour sauver son époux. +[^36]: Pierre Peyron, peintre et graveur néoclassique français (1744 - 1814) 1775 - 1782 Académie de France à Rome. +[^37]: Tableau perdu, disponible sur la brochure, sur le mur de droite, sur la rangée inférieure, du cinquième tableau à droite en partant de la porte du fond. +[^38]: François-Guillaume Ménageot, peintre français (1744 - 1816) Directeur de l'Académie de France à Rome et membre de l'Académie des beaux-arts, son œuvre est essentiellement constituée de scènes religieuses et historiques. +[^39]: Disponible sur la gravure, dans le haut à droite du mur du fond. +[^40]: Oeuvre exposée au Salon de 1781. \ No newline at end of file