diff --git a/gourlier.xml b/gourlier.xml index 6d55b89..0257018 100644 --- a/gourlier.xml +++ b/gourlier.xml @@ -34,10 +34,10 @@
F/21/2470
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@@ -51,9 +51,9 @@ F/21/2000
Séance du 17 janvier 1839 - + - +
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M. Rohault dépose ce projet sur le bureau et demande à M. - l’architecte s’il ne serait pas convenable de supprimer les colonnes placées dans le passage et M. Moreau reconnaît, qu’en effet, il y aura avantage à exécuter cette modification. Il fait ensuite connaître au conseil que l’entresol a été projeté afin d’éviter que le public ait à monter au-dessus de l’appartement de M. le Directeur général, M. le Président pense que cette disposition a l’inconvénient de détruire l’harmonie qu’il est convenable d’établir entre la façade projetée et celle qui existe, en conséquence il propose de placer les bureaux dans les bâtiments de la rue des l’architecte s’il ne serait pas convenable de supprimer les colonnes placées dans le passage et M. Moreau reconnaît, qu’en effet, il y aura avantage à exécuter cette modification. Il fait ensuite connaître au conseil que l’entresol a été projeté afin d’éviter que le public ait à monter au-dessus de l’appartement de M. le Directeur général, M. le Président pense que cette disposition a l’inconvénient de détruire l’harmonie qu’il est convenable d’établir entre la façade projetée et celle qui existe, en conséquence il propose de placer les bureaux dans les bâtiments de la rue des Baronnies et donner lad. façade dans ceux dont il s’agit que les appartements de réception et d’habitation particulière, ce parti permettrait que les dispositions architecturales de ladite façade actuelle dans celle que l’on se propose d’édifier fut plus celle de l’hôtel du Ministère.

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M. l’architecte exprime la crainte que les constructions de la rue de Varennes ne soit pas assez solide pour supporter la charge d’une surélévation, et de plus il pense que cette disposition n’augmentera de beaucoup la dépense. Un membre fait remarquer que la suppression de l’entresol, produirait une diminution de dépense qui pourra établir une compensation qui nécessairement diminuera l’augmentation signalée.

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M. le Président examine de quelle manière le passage couvert devrait servir de communication entre le Ministère des travaux publics et celui de l’Intérieur pourrait être disposé.

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Les explications données à ce sujet données par M. l’architecte démontrent qu’il sera facile d’établir ce passage dont la nécessité est reconnue par MM. les membres.

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Enfin, M. le Président invite plusieurs de M. les membres à se rendre rue de Varennes afin d’examiner conjointement avec M. Moreau si l’état actuel des constructions permet de les surélever, l’engageant ensuite à présenter ensuite au conseil l’état des dépenses que l’exécution de ce nouveau projet pourrait occasionner.

+ >donner lad. façade dans ceux dont il s’agit que les appartements de réception et d’habitation particulière, ce parti permettrait que les dispositions architecturales de ladite façade actuelle dans celle que l’on se propose d’édifier fut plus celle de l’hôtel du Ministère.

+

M. l’architecte exprime la crainte que les constructions de la rue de Varennes ne soit pas assez solide pour supporter la charge d’une surélévation, et de plus il pense que cette disposition n’augmentera de beaucoup la dépense. Un membre fait remarquer que la suppression de l’entresol, produirait une diminution de dépense qui pourra établir une compensation qui nécessairement diminuera l’augmentation signalée.

+

M. le Président examine de quelle manière le passage couvert devrait servir de communication entre le Ministère des travaux publics et celui de l’Intérieur pourrait être disposé.

+

Les explications données à ce sujet données par M. l’architecte démontrent qu’il sera facile d’établir ce passage dont la nécessité est reconnue par MM. les membres.

+

Enfin, M. le Président invite plusieurs de M. les membres à se rendre rue de Varennes afin d’examiner conjointement avec M. Moreau si l’état actuel des constructions permet de les surélever, l’engageant ensuite à présenter ensuite au conseil l’état des dépenses que l’exécution de ce nouveau projet pourrait occasionner.

Avis du conseil...

@@ -82,277 +82,285 @@ F/21/2470
Séance du 7 avril 1796 - + -
+ facs="https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/mm/media/download/FRAN_0334_000064_L-medium.jpg"/> +
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Le même jour Le Cen - Chalgrin, a fait un rapport, pour une demande adressée au Ministre de l'intérieur, par l'administration du Département de Saône et Loire, laquelle a pour objet d'obtenir la confiscation d’un arrêté, pris, par cette administration, pour faire démolir la cidevant église de St Vincent de Macon : Il résulte de ce rapport, que la nécessité de cette démolition en établie de la manière la plus évidente, 1° par le rapport des Commissaires nommés par la municipalité pour en faire l'examen et qui ont constaté que les dégradations de cet édifice sont de nature à faire craindre sa chûte ; 2° par la considération des frais considérables qu’entrainerait sa réparation, laquelle ne produroit point encore l'effet qu'on pourrait en attendre ; cet édifice qui croule de vetusté et qui est bâti sur un mauvais terrein, n'étant par de nature à être réparé. 3° Par le concours de pièces qui établissent l'urgence de cette démolition et notamment, par le rapport de l'ingénieur en chef de ce département, qui certifie tout ce qui vient d'etre relaté, en ajoutant que cette église, n'offre rien, relativement aux arts, qui soit digne d'être conservé, et que les matériaux qui en proviendront suffiront et au-delà pour en payer la démolition. D'après ces considérations le Cen - Chalgrin pense qu'il est aussi urgent que nécessaire d'ordonner la démolition de ce vieil édifice ; et relativement à la construction d'un nouveau temple demandé par l'administration Départementale pour la célébration des fêtes décadaires, le Cen - Chalgrin pense qu'il est impossible de rien statuer sur ce projet que préalablement les plans en devis n'ayant été mis sous les yeux du conseil.

+ Le même jour +

Le Cen + Chalgrin, a fait un rapport, pour une demande adressée au Ministre de l'intérieur, par l'administration du Département de Saône et Loire, laquelle a pour objet d'obtenir la confiscation d’un arrêté, pris, par cette administration, pour faire démolir la cidevant église de St Vincent de Macon : Il résulte de ce rapport, que la nécessité de cette démolition en établie de la manière la plus évidente, 1° par le rapport des Commissaires nommés par la municipalité pour en faire l'examen et qui ont constaté que les dégradations de cet édifice sont de nature à faire craindre sa chûte ; 2° par la considération des frais considérables qu’entrainerait sa réparation, laquelle ne produroit point encore l'effet qu'on pourrait en attendre ; cet édifice qui croule de vetusté et qui est bâti sur un mauvais terrein, n'étant par de nature à être réparé. 3° Par le concours de pièces qui établissent l'urgence de cette démolition et notamment, par le rapport de l'ingénieur en chef de ce département, qui certifie tout ce qui vient d'etre relaté, en ajoutant que cette église, n'offre rien, relativement aux arts, qui soit digne d'être conservé, et que les matériaux qui en proviendront suffiront et au-delà pour en payer la démolition. D'après ces considérations le Cen + Chalgrin pense qu'il est aussi urgent que nécessaire d'ordonner la démolition de ce vieil édifice ; et relativement à la construction d'un nouveau temple demandé par l'administration Départementale pour la célébration des fêtes décadaires, le Cen + Chalgrin pense qu'il est impossible de rien statuer sur ce projet que préalablement les plans en devis n'ayant été mis sous les yeux du conseil.

D'après la discussion qui a suivie cette lecture le conseil est d'avis : - qu’il y a lieu de confirmer l’arrêté du Département de Saône et Loire qui ordonne la démolition de cette église. + qu’il y a lieu de confirmer l’arrêté du Département de Saône et Loire qui ordonne la démolition de cette église. - à demander à cette administration les plans et devis estimatif concernant la construction du nouvel édifice, conformément à la circulaire adressée par le ministre aux administrations départementales le ventose dern. + à demander à cette administration les plans et devis estimatif concernant la construction du nouvel édifice, conformément à la circulaire adressée par le ministre aux administrations départementales le ventose dern.

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- F/21/2474 -
- Séance du 23 janvier 1800 - - -
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Le même jour 3. Pluviose an 8. Lecture faite d'un rapport du Cère - Vaudoyer au sujet de plans dessins et autres pièces concernant les ouvrages à faire pour établir dans une partie des bâtiments du ci devant séminaire d'Ajaccio - Dépt. du Liamone les prisons de cette commune, lesquels ouvrages d'après le devis estimatif doivent occasionner une dépense de 22,474 francs. -

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- Le conseil des bâtiments civils après avoir suivi attentivement sur les plans, les développements et les énoncés au rapport de l'inspecteur général : a reconnu la nécessité d'établir les prisons en question dans les bâtiments du ci devant séminaire où elles se trouveront à portée de l'admin. départementale du Liamone et surtout du tribunal criminel conformement au vœu de la loi. Le conseil a reconnu également la bonté des dispositions proposées pour parvenir à cet établissement, et a été d'avis de les adopter, mais en invitant l'admin. départemental à en faire un dédier l'exécution autant qu'il sera possible, d'après les vues consignées au rapport et qui n'ont d'autre but de procurer plus de commodité de sûreté et de convenances aux dispositions du projet. En conséquence le conseil estime qu'il serait utile de faire parvenir à cette admin. une copie exacte du rapport du Cère - Vaudoyer, afin de la mettre à portée d'en faire trouver les vues au profit de la chose publique et des administrés. -

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+ F/21/2474 +
+ Séance du 23 janvier 1800 + + +
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+ Le même jour 3. Pluviose an 8 +

Lecture faite d'un rapport du Cère + Vaudoyer au sujet de plans dessins et autres pièces concernant les ouvrages à faire pour établir dans une partie des bâtiments du ci devant séminaire d'Ajaccio + Dépt. du Liamone les prisons de cette commune, lesquels ouvrages d'après le devis estimatif doivent occasionner une dépense de 22,474 francs. +

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+ Le conseil des bâtiments civils après avoir suivi attentivement sur les plans, les développements et les énoncés au rapport de l'inspecteur général : a reconnu la nécessité d'établir les prisons en question dans les bâtiments du ci devant séminaire où elles se trouveront à portée de l'admin. départementale du Liamone et surtout du tribunal criminel conformement au vœu de la loi. Le conseil a reconnu également la bonté des dispositions proposées pour parvenir à cet établissement, et a été d'avis de les adopter, mais en invitant l'admin. départemental à en faire un dédier l'exécution autant qu'il sera possible, d'après les vues consignées au rapport et qui n'ont d'autre but de procurer plus de commodité de sûreté et de convenances aux dispositions du projet. En conséquence le conseil estime qu'il serait utile de faire parvenir à cette admin. une copie exacte du rapport du Cère + Vaudoyer, afin de la mettre à portée d'en faire trouver les vues au profit de la chose publique et des administrés. +

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- F/21/2475 -
- Séance du 22 mai 1801 - - -
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Le même jour 2. Prairial an 9. Le préfet du Dépt du Gard a fait au Ministre, un plan, coupe et éléva- ion et autres pièces, le tout relatif au projet : 1. D'achever la construction d'un aqueduc, marqué N sur le plan, pour lequel s'écoulent les eaux de la fontaine de Nimes. 2. De changer la forme actuelle du bassin désigné C, qui sert de lavoir et de construire à son extrémité FF un arc de triomphe dédié aux hommes illustres de la même ville. 3. D'ouvrir en face du péristyle du temple connu sous le nom de Maison quarrée, une rue qui conduirait de ce temple au grand cours. D'après les détails consignés au devis l'exécution de ce projet monterait, savoir : Pour l'achèvement de l'aqueduc et les changements à fre au bassin ... 11,184 francs et 20 centimes Pour l'arc de triomphe ... 5 304 francs et 50 centimes total : 16.488 francs et 70 centimes. Un dixième du bénéfice pour l'entrepreneur ... 1 648 francs et 87 centimes. total ... 18,137 francs et 57 centimes. À quoi ajoutant la valeur des maisons à démolir pour former la nouvelle rue et qui est estimée à ... 49 216 francs et 57 centimes. On a pour la dépense totale ... 67,353 francs et 57 centimes. Le produit des portions de terrain provenants des fossés, murs et tour de ronde de la ville, et tout l'orientation ont autorisé par un un arrêté du Gouvernement du 13 Feud an 9, est estimé à ... 12,668 francs et 70 centimes. Et sa déduction réduirait la dépense totale à ... 54,684 francs et 87 centimes. Le Préfet observe que les moyens de la ville de Nimes ne lui permettraient d'exécuter la totalité des travaux dans ce moment, mais qu'elle pourrait y parvenir avec le temps au moyen d'économies successives et qu'en attendant on pourrait toujours s'occuper des parties les plus urgentes du projet. En conséquence il propose, dans le cas où le Ministre l'approuverait, d'autoriser la vente du terrain à aligner à la charge pour l'acquéreur d'exécuter les travaux les plus urgents lesquels consistent dans l'achèvement de l'aqueduc, les changements à faire au bassin et l'arc de triomphe jusqu'à concurrence du prix de la vente et comme ce prix, d'après l'estimation faite, ne s'élève qu'à 12,668 francs 70 centimes tandis que la construction des trois objets précités doit s'élever à 18,137 francs 57 centimes la commune de Nimes offre de prendre l'engagement d'acquitter le surplus de la dépense nécessaire pour leur achèvement. Tel est le précis de ce projet sur les dispositions duquel le Ministre a désiré connaître le sentiment du Conseil des Bâtiments Civils. Les développements consignés dans un travail préparatoire dont le C. Petit Radel a fait lecture sur ce projet et qui ont été suivis attentivement et discutés par le conseil, le plan sous les yeux, ont fait reconnaître la beauté des dispositions projettés en général et surtout eveulieu l'achèvement de l'aqueduc est indispensable, sous le rapport de la salubrité dans un chuiact aussi choeur et même sous celui de la pûreté afin d'empêcher que les accidents auxquels il a déjà donné lieu ne se renouvellent plus à l'avenir. Pour le rapport de l'art et des convenances : Le conseil pense que la place qua- drangulaire qui doit être formée entre la salle de spectacle et la maison quarrée est d'une belle disposition et necessaire pour aérer cette partie de la ville coupée par des canaux et aqueducs. La rue qui conduit du portique de la maison quarrée au prolongement du cours et qui doit porter le nom de Bonaparte, est également bien disposée ; les bâtiments projettés pour décorer la place et la rue ont paru d'une belle simplicité, mais on observe que leurs arcades sont un peu étroites et qu'il serait à désirer que la hauteur de ces bâtiments le cédât à celle des monuments qu'ils environnent. Le conseil observe aussi que les réparations du lavoir et le relargissement du port doivent être faits sur la largeur de la rue projettée. Quant à l'arc de triomphe sous lequel il serait impossible de passer et qui paraît n'être là que pour servir de point de vue ; sa position n'a pas paru heureusement déterminée ; le conseil pense donc qu'il devrait être supprimé et remplacé par un autre monument capable de remplir l'objet de la ville de Nimes et qui étant d'un genre simple et noble, pourrait tout à la fois, s'accorder mieux avec tout ce qui l'environne et produire une économie dans la dépense. -

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+ F/21/2475 +
+ Séance du 22 mai 1801 + + +
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+ Le même jour 2. Prairial an 9 +

Le préfet du Dépt du Gard a fait au Ministre, un plan, coupe et éléva- ion et autres pièces, le tout relatif au projet : 1. D'achever la construction d'un aqueduc, marqué N sur le plan, pour lequel s'écoulent les eaux de la fontaine de Nimes. 2. De changer la forme actuelle du bassin désigné C, qui sert de lavoir et de construire à son extrémité FF un arc de triomphe dédié aux hommes illustres de la même ville. 3. D'ouvrir en face du péristyle du temple connu sous le nom de Maison quarrée, une rue qui conduirait de ce temple au grand cours. D'après les détails consignés au devis l'exécution de ce projet monterait, savoir : Pour l'achèvement de l'aqueduc et les changements à fre au bassin ... 11,184 francs et 20 centimes Pour l'arc de triomphe ... 5 304 francs et 50 centimes total : 16.488 francs et 70 centimes. Un dixième du bénéfice pour l'entrepreneur ... 1 648 francs et 87 centimes. total ... 18,137 francs et 57 centimes. À quoi ajoutant la valeur des maisons à démolir pour former la nouvelle rue et qui est estimée à ... 49 216 francs et 57 centimes. On a pour la dépense totale ... 67,353 francs et 57 centimes. Le produit des portions de terrain provenants des fossés, murs et tour de ronde de la ville, et tout l'orientation ont autorisé par un un arrêté du Gouvernement du 13 Feud an 9, est estimé à ... 12,668 francs et 70 centimes. Et sa déduction réduirait la dépense totale à ... 54,684 francs et 87 centimes. Le Préfet observe que les moyens de la ville de Nimes ne lui permettraient d'exécuter la totalité des travaux dans ce moment, mais qu'elle pourrait y parvenir avec le temps au moyen d'économies successives et qu'en attendant on pourrait toujours s'occuper des parties les plus urgentes du projet. En conséquence il propose, dans le cas où le Ministre l'approuverait, d'autoriser la vente du terrain à aligner à la charge pour l'acquéreur d'exécuter les travaux les plus urgents lesquels consistent dans l'achèvement de l'aqueduc, les changements à faire au bassin et l'arc de triomphe jusqu'à concurrence du prix de la vente et comme ce prix, d'après l'estimation faite, ne s'élève qu'à 12,668 francs 70 centimes tandis que la construction des trois objets précités doit s'élever à 18,137 francs 57 centimes la commune de Nimes offre de prendre l'engagement d'acquitter le surplus de la dépense nécessaire pour leur achèvement. Tel est le précis de ce projet sur les dispositions duquel le Ministre a désiré connaître le sentiment du Conseil des Bâtiments Civils. Les développements consignés dans un travail préparatoire dont le C. Petit Radel a fait lecture sur ce projet et qui ont été suivis attentivement et discutés par le conseil, le plan sous les yeux, ont fait reconnaître la beauté des dispositions projettés en général et surtout eveulieu l'achèvement de l'aqueduc est indispensable, sous le rapport de la salubrité dans un chuiact aussi choeur et même sous celui de la pûreté afin d'empêcher que les accidents auxquels il a déjà donné lieu ne se renouvellent plus à l'avenir. Pour le rapport de l'art et des convenances : Le conseil pense que la place qua- drangulaire qui doit être formée entre la salle de spectacle et la maison quarrée est d'une belle disposition et necessaire pour aérer cette partie de la ville coupée par des canaux et aqueducs. La rue qui conduit du portique de la maison quarrée au prolongement du cours et qui doit porter le nom de Bonaparte, est également bien disposée ; les bâtiments projettés pour décorer la place et la rue ont paru d'une belle simplicité, mais on observe que leurs arcades sont un peu étroites et qu'il serait à désirer que la hauteur de ces bâtiments le cédât à celle des monuments qu'ils environnent. Le conseil observe aussi que les réparations du lavoir et le relargissement du port doivent être faits sur la largeur de la rue projettée. Quant à l'arc de triomphe sous lequel il serait impossible de passer et qui paraît n'être là que pour servir de point de vue ; sa position n'a pas paru heureusement déterminée ; le conseil pense donc qu'il devrait être supprimé et remplacé par un autre monument capable de remplir l'objet de la ville de Nimes et qui étant d'un genre simple et noble, pourrait tout à la fois, s'accorder mieux avec tout ce qui l'environne et produire une économie dans la dépense. +

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- En conséquence le conseil est d'avis qu'il y a lieu de permettre l'exécution du projet et, modifié d'après - les observations ci-dessus, à condition de permettre au Mtre le projet du monument qui sera destiné +

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+ En conséquence le conseil est d'avis qu'il y a lieu de permettre l'exécution du projet et, modifié d'après + les observations ci-dessus, à condition de permettre au Mtre le projet du monument qui sera destiné à remplacer l'arc de triomphe que l'on propose de supprimer. Pour le 2 Prairial de l'an 9.

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- F/21/2475 -
- Séance du 26 août 1801 - - -
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Le même jour 8 Fructidor an 9. - Le C. - Vaudoyer architecte adresse un devis approximatif et les plans de différents travaux à +

+ F/21/2475 +
+ Séance du 26 août 1801 + + +
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+ Le même jour 8 Fructidor an 9 +

Le C. + Vaudoyer architecte adresse un devis approximatif et les plans de différents travaux à faire au Collège de France et dont le Cère - Lefevre Gineau - Adtr annonce que le Mtre de l'Instut. a - lui même reconnu la nécessité. - Ces ouvrages ont pour objet la confection de deux amphithéâtres en gradins pour les leçons de - physique et d'histoire naturelle ; l'établissement d'un fourneau de chimie dans l'amphithéâtre - actuel ; l'arrgement d'une table de dissection dans la pièce qui précède celle destinée aux leçons de chimie ; enfin plusieurs corps d'armoires et de tablettes dans les pièces adjacentes et - différentes réparations à quelques parties des bâtiments. + Lefevre Gineau + Adtr annonce que le Mtre de l'Instut. a + lui même reconnu la nécessité. + Ces ouvrages ont pour objet la confection de deux amphithéâtres en gradins pour les leçons de + physique et d'histoire naturelle ; l'établissement d'un fourneau de chimie dans l'amphithéâtre + actuel ; l'arrgement d'une table de dissection dans la pièce qui précède celle destinée aux leçons de chimie ; enfin plusieurs corps d'armoires et de tablettes dans les pièces adjacentes et + différentes réparations à quelques parties des bâtiments. Tous ces ouvrages dont le C. - Vaudoyer ne donne que des développements sommaires - sont évalués à la somme de 17,000 francs ; mais cet architecte n'a pas compris les - réparations assez sérieuses qui sont à faire au terasseau et à la hauteur de la grande - table dite des actes et dont le conseil des bâtiments civils a reconnu la nécessité dans une de + Vaudoyer ne donne que des développements sommaires + sont évalués à la somme de 17,000 francs ; mais cet architecte n'a pas compris les + réparations assez sérieuses qui sont à faire au terasseau et à la hauteur de la grande + table dite des actes et dont le conseil des bâtiments civils a reconnu la nécessité dans une de ces visites périodiques de l'an 8. L'Insp. - G.al. pense donc qu'il convient de fixer son attention sur - ces objets, en l'invitant à s'en occuper et à en dresser un devis particulier. - Cet inspecteur estime au surplus qu'il y a lieu de faire autoriser par le M.tre. + G.al. pense donc qu'il convient de fixer son attention sur + ces objets, en l'invitant à s'en occuper et à en dresser un devis particulier. + Cet inspecteur estime au surplus qu'il y a lieu de faire autoriser par le M.tre. l'exécution des ouvrages demandés par les professeurs et l'administration de cet établissement public le 5 Fructidor an 9 de la Rép. - Fr. journé Mouchetes.

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+ Fr. journé Mouchetes.

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Lecture faite de ce rapport : - le Conseil des Bâtiments Civils qui a une connaissance particulière de la situation - de l'établissement en question et de la nécessité des travaux proposés ; +

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Lecture faite de ce rapport : + le Conseil des Bâtiments Civils qui a une connaissance particulière de la situation + de l'établissement en question et de la nécessité des travaux proposés ; est d'avis, en adoptant les conclusions de l'Insp. - G.al. qu'il y a lieu de donner les + G.al. qu'il y a lieu de donner les ordres nécessaires pour les faire exécuter. Paris ce 8 Fructidor an 8.

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- F/21/2475 -
- Séance du 30 septembre 1802 - - -
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Le même jour 8 Vendémiaire an 11. - Le C. - Brongniart a rendu compte au Conseil des visites qu'il a faites au +

+ F/21/2475 +
+ Séance du 30 septembre 1802 + + +
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+ Le même jour 8 Vendémiaire an 11 +

Le C. + Brongniart a rendu compte au Conseil des visites qu'il a faites au Collège de France conjointement avec le C. - Vaudoyer architecte de cet établissement pour - en reconnaître l'état. Il résulte des détails dans lesquels il est entré à ce sujet que les + Vaudoyer architecte de cet établissement pour + en reconnaître l'état. Il résulte des détails dans lesquels il est entré à ce sujet que les ouvrages exécutés et pour la confection desquels le C. - Vaudoyer était autorisé à dépenser - une Som. de 10,800 fr. l'ont été pour 10,050, ce qui offre un boui de 750 fr. sans que cette - économie ait apporté aucun préjudice à la beauté de l'opération. + Vaudoyer était autorisé à dépenser + une Som. de 10,800 fr. l'ont été pour 10,050, ce qui offre un boui de 750 fr. sans que cette + économie ait apporté aucun préjudice à la beauté de l'opération. Il résulte encore du rapport fait par le C. - Brongniart que la restauration de - l'aile droite de ce Collège que l'on propose en ce moment et dans laquelle se trouve - placée l'École de physique est aussi indispensable qu'urgente par ce que les - poutres en étant pourries et les cloisons qui portent les planchers en porte à faux et - sans fondations, les cours de physique qui doivent se faire sous cette portion de bâtiment entre - ne peuvent que très difficilement y avoir lieu. - D'après l'examen du plan et la discussion qui s'est engagée à la suite des + Brongniart que la restauration de + l'aile droite de ce Collège que l'on propose en ce moment et dans laquelle se trouve + placée l'École de physique est aussi indispensable qu'urgente par ce que les + poutres en étant pourries et les cloisons qui portent les planchers en porte à faux et + sans fondations, les cours de physique qui doivent se faire sous cette portion de bâtiment entre + ne peuvent que très difficilement y avoir lieu. + D'après l'examen du plan et la discussion qui s'est engagée à la suite des observations faites par le C. - Brongniart. - Le Conseil a reconnu la nécessité pressante de la restauration proposée, laquelle, - en y comprenant les gradins nécessaires pour le public et tous les autres accessoires - mentionnés ou devis doit occasionner une dépense de 18,000 francs qui ne pourrait - guère être employée d'une manière plus utile et plus convenable. -

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- En conséq.ce. le Conseil est d'avis qu'il y a lieu d'accorder l'autorisation nécessaire - pour faire exécuter ces travaux.

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+ Brongniart. + Le Conseil a reconnu la nécessité pressante de la restauration proposée, laquelle, + en y comprenant les gradins nécessaires pour le public et tous les autres accessoires + mentionnés ou devis doit occasionner une dépense de 18,000 francs qui ne pourrait + guère être employée d'une manière plus utile et plus convenable. +

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+ En conséq.ce. le Conseil est d'avis qu'il y a lieu d'accorder l'autorisation nécessaire + pour faire exécuter ces travaux.

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- F/21/2476 -
- Séance du 09 février 1804 - - -
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Séance du 19 Pluviôse an 12. - Le Ministre de l'Int.r. demande l'avis du Conseil des Bâtiments Civils sur les travaux qui sont à faire au ci devant - séminaire d'Ajaccio, Dépt. du Liamone en Corse. - Cet édifice dans lequel les tribunaux, la Préfecture et une bibliothèque publique sont réunis, se trouve dans - un état de dégradation qui nécessite des réparations urgentes : il résulte du rapport de l'Ing. des ponts et chaussées - qui a été consulté, que la voûte de la salle où siège le tribunal est lésardée sur différents points ; que la plupart - des voûtes en roseaux de l'étage supérieur sont en état de destruction ; que la majeure partie des combles à besoin d'être - entièrement rétablie et qu'on a été obligé d'étayer provisoirement les parties périclitantes et de transférer momentanément - dans un autre local, quelques uns des établissements qui n'étaient pas en sûreté dans celui-ci. - Cet ingénieur propose donc de rétablir la voûte de la salle du tribunal criminel ; de supprimer plusieurs murs - qui la surcharge dans l'étage supérieur ; de substituer aux voûtes un roseaux du second étage un plancher en charpente - qui aurait 80 mètres de long sur 10 de large ; de rétablir le comble (charpente et couverture) du corps de logis ou se - trouve la porte d'entrée, ainsi que celui de l'édifice en aile qui se trouve sur la gauche ; de réparer en briques différentes - parties des croisées et contrevents qui se sont pourris ou qui peuvent manquer. - La dépense à faire s'élève, d'après le devis estimatif qui est annexé aux plans, à la So.me. de 39,231 francs. - Les ouvrages qui sont l'objet paraissant tous indispensables, pour consolider et mettre en état toutes les parties d'un +

+ F/21/2476 +
+ Séance du 09 février 1804 + + +
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+ Séance du 19 Pluviôse an 12 +

Le Ministre de l'Int.r. demande l'avis du Conseil des Bâtiments Civils sur les travaux qui sont à faire au ci devant + séminaire d'Ajaccio, Dépt. du Liamone en Corse. + Cet édifice dans lequel les tribunaux, la Préfecture et une bibliothèque publique sont réunis, se trouve dans + un état de dégradation qui nécessite des réparations urgentes : il résulte du rapport de l'Ing. des ponts et chaussées + qui a été consulté, que la voûte de la salle où siège le tribunal est lésardée sur différents points ; que la plupart + des voûtes en roseaux de l'étage supérieur sont en état de destruction ; que la majeure partie des combles à besoin d'être + entièrement rétablie et qu'on a été obligé d'étayer provisoirement les parties périclitantes et de transférer momentanément + dans un autre local, quelques uns des établissements qui n'étaient pas en sûreté dans celui-ci. + Cet ingénieur propose donc de rétablir la voûte de la salle du tribunal criminel ; de supprimer plusieurs murs + qui la surcharge dans l'étage supérieur ; de substituer aux voûtes un roseaux du second étage un plancher en charpente + qui aurait 80 mètres de long sur 10 de large ; de rétablir le comble (charpente et couverture) du corps de logis ou se + trouve la porte d'entrée, ainsi que celui de l'édifice en aile qui se trouve sur la gauche ; de réparer en briques différentes + parties des croisées et contrevents qui se sont pourris ou qui peuvent manquer. + La dépense à faire s'élève, d'après le devis estimatif qui est annexé aux plans, à la So.me. de 39,231 francs. + Les ouvrages qui sont l'objet paraissant tous indispensables, pour consolider et mettre en état toutes les parties d'un édifice qui est consacré à différentes branches du service public ; Insp. - G.al. est d'avis qu'il y a lieu de proposer au Mtre. + G.al. est d'avis qu'il y a lieu de proposer au Mtre. d'en autoriser l'exécution. Ce 19 Pluviôse an 12. Signé Mouchetes.

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- Lu, discuté et approuvé par le Conseil des Bâtiments Civils le 19 Pluviôse an 12. +

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+ Lu, discuté et approuvé par le Conseil des Bâtiments Civils le 19 Pluviôse an 12.

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- F/21/2476 -
- Séance du 15 septembre 1806 - - -
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Séance du 15 septembre 1806. M. - Vaudoyer architecte du Collège de France a présenté au mois de Messidor an 13, un devis - des restaurations à faire à l'observatoire de ce Collège ; il préfère la restauration à un établissement entièrement +

+ F/21/2476 +
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M. + Vaudoyer architecte du Collège de France a présenté au mois de Messidor an 13, un devis + des restaurations à faire à l'observatoire de ce Collège ; il préfère la restauration à un établissement entièrement neuf, tant pour économie de temps que de dép. - M. - Vaudoyer que j'ai consulté ces jours derniers pour savoir s'il n'y avait pas d'augmentation au devis - déjà proposé m'a observé que pour que tous les alentours soient remis en bon état, il convenait d'ajouter à son devis - de 12,000 francs une somme de 3,000 francs, pour n'avoir rien à réparer ensuite. + M. + Vaudoyer que j'ai consulté ces jours derniers pour savoir s'il n'y avait pas d'augmentation au devis + déjà proposé m'a observé que pour que tous les alentours soient remis en bon état, il convenait d'ajouter à son devis + de 12,000 francs une somme de 3,000 francs, pour n'avoir rien à réparer ensuite. Je pense que cet objet intéressant pour les observations de M. - Lalande doit être pour être encore + Lalande doit être pour être encore rétabli avant mauvaise saison. Ce 15 Sept. 1806 signé Brongniart.

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- Le Conseil des Bâtiments Civils, après s'être rendu compte de la modification proposée a pensé que puisque - l'observatoire du Collège de France est utile et doit être conservé, il est juste à balancer sur le parti le plus - convenable à prendre, qui est de se borner à le restaurer afin d'économiser sur le temps et sur la dépense. +

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+ Le Conseil des Bâtiments Civils, après s'être rendu compte de la modification proposée a pensé que puisque + l'observatoire du Collège de France est utile et doit être conservé, il est juste à balancer sur le parti le plus + convenable à prendre, qui est de se borner à le restaurer afin d'économiser sur le temps et sur la dépense. En conséquence, le Conseil a ordonné son assentiment aux conclusions du rapport qui précède. Paris le 15 Sept. 1806.

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- F/21/2476 -
- Séance du 17 novembre 1806 - - -
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Séance du 17 novembre 1806. - L'État au Collège de France dressé par M. - Vaudoyer a été renvoy à l'Insp. - G.al. - soussigné pour d'après cet examen il résulte que tous les objets demandés sont indispensables - à réta - À l' cet état, quelques uns sont susceptibles de vérification lorsque les mesures - sont exprimées, et les les vitres sont estimés sans indication de mesure, d'où il résulte qu'il faut s'en - rapporter à la sagesse de l'architecte pour apporter toute l'économie possible dans ce sréparations et espérer +

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+ Séance du 17 novembre 1806 + + +
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L'État au Collège de France dressé par M. + Vaudoyer a été renvoy à l'Insp. + G.al. + soussigné pour d'après cet examen il résulte que tous les objets demandés sont indispensables + à réta + À l' cet état, quelques uns sont susceptibles de vérification lorsque les mesures + sont exprimées, et les les vitres sont estimés sans indication de mesure, d'où il résulte qu'il faut s'en + rapporter à la sagesse de l'architecte pour apporter toute l'économie possible dans ce sréparations et espérer quelles ne dépassent pas la somme indiquée de quinze cent soixante dix francs. Paris le 17 G.bre 1806.

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- Lu et adopté au Conseil des Bâtiments Civils le 17 G.bre 1806.

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+ Lu et adopté au Conseil des Bâtiments Civils le 17 G.bre 1806.

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- F/21/2477 -
- Séance du 26 janvier 1807 - - -
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Séance du 26 janvier 1807. - S.E. a renvoyé à l'examen de son Conseil des Bâtiments Civils, pour avoir son avis, toutes les pièces relatives à - l'établissement d'un jardin de botanique et serre chaude dans la ville de Marseille, afin de mettre à portée de - rendre comopte à S.M. dans le budget de 1807 de la somme de 68,801 Fr. de dépenses extraordinaires pour cet - objet, pour lequel rien ne doit être alloué jusques la ; en conséquence le Mtre.a fait suspendre les travaux qui n'avaient - pas pour objet la sûreté de l'établissement ou la conservation des plantes, et a demandé au Préfet des Bouches du - Rhône les plans des bâtisses exécutées ou projetées, ainsi que le compte général des dépenses faites ou à faire et d'y - joindre le devis. - Après bien des recherches pour trouver un local propre à cet établissement, un terrain not rentré par déchéance - y a été destiné, c'est sur ce terrain, où tout était à faire, que les plans ont été dressés ; ces plans sont bien disposés - pour la masse générale ; nous pensons cependant qu'on aurait pu se passer de ces ordres à demi corinthiens tant - pour la serre que pour d'autres objets ; que pour la serre, de simples chassis auraient mieux rempli ce but - comme cela est pratiqué dans les serres les mieux disposées ; de plus nous avons observé que la serre, d'or - n'a qu'une seule ouverture ce qui ne suffit pas, il faut beaucoup de manière. Ces projets nous présentent - une prodigalité de corniches et ornements inutiles à un pareil à un pareil établissement, la régularités des plans et les - bonnes masses en imposent d'avantage, et l'éxécution est moins couteuse. - Mais comme ces constructions ont été entreprises, qu'elles sont très avancées, souvent en état signé du mois - de ces travaux, sans qu'au préalable les plans et devis de ces travaux ayent été envoyés et soumis au Mtre. - ainsi que cela est d'usage et est généralement observé par tous les Préfets de l'Empire, il a été impossible de voir - limites, de les simplifier et d'en réduire la dépense ; ce qui certainement aurait eu lieu s'ils eussent été préala- - blement soumis à l'approbation du Mtre. et l'embarras dans lequel on se trouve en ce moment n'existerait - pas. - L'on a commencé ces ouvrages les uns après les autres, sans partir d'un devis général, de manière que les - dépenses, suivant la lettre du Préfet se monte déjà à la somme de 103,538 f. 23 c. - Savoirs : - Pour les payements fais ... 69,230 f. 54 c. )...103,138 f. 23 c. - Pour les sommes dues ... 33 906 f. 69 c. ) - à quoi joignant pour les travaux exécutés une somme de 44.314 f. 20 c. - On aura pour la dépense totale 147,452 f. 43 c. - Dans les ouvrages qui restent à faire dont la demande se monte à la somme de 44,314 f. 20 c. sont compris les - devis relatifs à des ouvrages de terrasses, au logement du D.eur. de botanique, à un mur de clôture au nord, à des - latrines, puis dans la principale cours, nivellement des terres, autres murs de clôture, porte d'entrée du jardin - (qui, elle coute a, suivant le devis, 9,940 f. 94 c.), achèvement du canaval d'arrosage, rampe d'escalier - avec barreaux tournés en colonnes et bronze doré d'or voulu et mains en bois d'acajou, contre lion de - bibliothèque en acajou, en noyer ou en bois du nord, celle-ci ne couterait qu'environ la moitié des premiers - ce serait toujours sur le même dessin qui, par sa forme, fait une déoense assez forte, car on doit y empla - nous prions S.E. d'ordonner que les modèles qui en seront fait soient posés dans le plus bref délai possible +

+ F/21/2477 +
+ Séance du 26 janvier 1807 + + +
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S.E. a renvoyé à l'examen de son Conseil des Bâtiments Civils, pour avoir son avis, toutes les pièces relatives à + l'établissement d'un jardin de botanique et serre chaude dans la ville de Marseille, afin de mettre à portée de + rendre comopte à S.M. dans le budget de 1807 de la somme de 68,801 Fr. de dépenses extraordinaires pour cet + objet, pour lequel rien ne doit être alloué jusques la ; en conséquence le Mtre.a fait suspendre les travaux qui n'avaient + pas pour objet la sûreté de l'établissement ou la conservation des plantes, et a demandé au Préfet des Bouches du + Rhône les plans des bâtisses exécutées ou projetées, ainsi que le compte général des dépenses faites ou à faire et d'y + joindre le devis. + Après bien des recherches pour trouver un local propre à cet établissement, un terrain not rentré par déchéance + y a été destiné, c'est sur ce terrain, où tout était à faire, que les plans ont été dressés ; ces plans sont bien disposés + pour la masse générale ; nous pensons cependant qu'on aurait pu se passer de ces ordres à demi corinthiens tant + pour la serre que pour d'autres objets ; que pour la serre, de simples chassis auraient mieux rempli ce but + comme cela est pratiqué dans les serres les mieux disposées ; de plus nous avons observé que la serre, d'or + n'a qu'une seule ouverture ce qui ne suffit pas, il faut beaucoup de manière. Ces projets nous présentent + une prodigalité de corniches et ornements inutiles à un pareil à un pareil établissement, la régularités des plans et les + bonnes masses en imposent d'avantage, et l'éxécution est moins couteuse. + Mais comme ces constructions ont été entreprises, qu'elles sont très avancées, souvent en état signé du mois + de ces travaux, sans qu'au préalable les plans et devis de ces travaux ayent été envoyés et soumis au Mtre. + ainsi que cela est d'usage et est généralement observé par tous les Préfets de l'Empire, il a été impossible de voir + limites, de les simplifier et d'en réduire la dépense ; ce qui certainement aurait eu lieu s'ils eussent été préala- + blement soumis à l'approbation du Mtre. et l'embarras dans lequel on se trouve en ce moment n'existerait + pas. + L'on a commencé ces ouvrages les uns après les autres, sans partir d'un devis général, de manière que les + dépenses, suivant la lettre du Préfet se monte déjà à la somme de 103,538 f. 23 c. + Savoirs : + Pour les payements fais ... 69,230 f. 54 c. )...103,138 f. 23 c. + Pour les sommes dues ... 33 906 f. 69 c. ) + à quoi joignant pour les travaux exécutés une somme de 44.314 f. 20 c. + On aura pour la dépense totale 147,452 f. 43 c. + Dans les ouvrages qui restent à faire dont la demande se monte à la somme de 44,314 f. 20 c. sont compris les + devis relatifs à des ouvrages de terrasses, au logement du D.eur. de botanique, à un mur de clôture au nord, à des + latrines, puis dans la principale cours, nivellement des terres, autres murs de clôture, porte d'entrée du jardin + (qui, elle coute a, suivant le devis, 9,940 f. 94 c.), achèvement du canaval d'arrosage, rampe d'escalier + avec barreaux tournés en colonnes et bronze doré d'or voulu et mains en bois d'acajou, contre lion de + bibliothèque en acajou, en noyer ou en bois du nord, celle-ci ne couterait qu'environ la moitié des premiers + ce serait toujours sur le même dessin qui, par sa forme, fait une déoense assez forte, car on doit y empla + nous prions S.E. d'ordonner que les modèles qui en seront fait soient posés dans le plus bref délai possible qu'ils doivent occuper.

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- Le Conseil observe que pour accélerer on peut toujours poser ces modelés en place dans quelqu'état que - se trouvent ; leur seule pose suffira pour en apprécier les proportions. - Aussitôt que ce préalable, sur lequel nous ne pensons pas qu'on puisse établir sur une opinion solide, sera - rempli, nous nous empresserons, Mgr, de vous présenter à ce sujet l'expression de la notre. - Daigner recevoir l'hommage de notre profonde respect. Signé Veyre, Chalgrin, Maynand, Mouchetet et - Meru et secretaire.

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+ Le Conseil observe que pour accélerer on peut toujours poser ces modelés en place dans quelqu'état que + se trouvent ; leur seule pose suffira pour en apprécier les proportions. + Aussitôt que ce préalable, sur lequel nous ne pensons pas qu'on puisse établir sur une opinion solide, sera + rempli, nous nous empresserons, Mgr, de vous présenter à ce sujet l'expression de la notre. + Daigner recevoir l'hommage de notre profonde respect. Signé Veyre, Chalgrin, Maynand, Mouchetet et + Meru et secretaire.

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- F/21/2477 -
- Séance du 06 avril 1807 - - -
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Séance du 6 avril 1807. - S.E. demande notre avis sur un projet d'église paroissiale que lui a fait parvenir le Préfet de Saône - et Loire, pour être construite à Mâcon. - La ville de Mâcon est séparée en deux par la Saône ; Elle n'avait que trois paroisses dont les deux - principales ont été démolies par faits de révolution, notamment la Cathédrale, vaste édifice gothique - S.M. a endu un décret le 21 Germnial an 13 qui ordonne la construction d'une nouvelle église - pour remplacer la cathédrale et a affecté à cet effet une somme de 240,000 f. à prendre sur les faude du - Ministre des cultes, laquelle jointe à 60,000 f. que la ville prélève sur elle même par autorisation, forme - un total de 300,00 f. à ce destiné. - Le plan G.al. présente une place avec un promenoir en arbres sur les deux bouts, d'un côté est +

+ F/21/2477 +
+ Séance du 6 avril 1807 + + +
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+ Le même jour 6 avril 1807 +

S.E. demande notre avis sur un projet d'église paroissiale que lui a fait parvenir le Préfet de Saône + et Loire, pour être construite à Mâcon. + La ville de Mâcon est séparée en deux par la Saône ; Elle n'avait que trois paroisses dont les deux + principales ont été démolies par faits de révolution, notamment la Cathédrale, vaste édifice gothique + S.M. a endu un décret le 21 Germnial an 13 qui ordonne la construction d'une nouvelle église + pour remplacer la cathédrale et a affecté à cet effet une somme de 240,000 f. à prendre sur les faude du + Ministre des cultes, laquelle jointe à 60,000 f. que la ville prélève sur elle même par autorisation, forme + un total de 300,00 f. à ce destiné. + Le plan G.al. présente une place avec un promenoir en arbres sur les deux bouts, d'un côté est l'hôpital construit par M. - Soufflot aussi avec promenoir sur la place ; sur la face qui est opposée sera - construite cette église formant le milieu de l'hôpital, elle sera isolée par deux rues qui aboutissent à différents quartiers. - Le plan de l'église présente une croix ; l'on y entre par un péristyle de 4 colonnes ioniques avec fronton - l'intérieur est composé de nef, croisées ; les voûtes portent sur des colonnes ioniques formant galvier au - pourtour, les murs lisses avec croisées en arcades. Celle d'entrée sur ce plan présente trois entrecolonnement, - mais c'est par erreur, car suivant l'auteur de ce projet il doit y avoir quatre, c'est un oubli de dessinateur ; - le plan est occupé par deux sacristies et le milieu par une tour au clocher qui sert d'entrée du fond de cette église. - Les nefs n'ont de largeur que 9 mètres, encore sont elles étranglées sur ce que l'on nomme le dôme par l'épaisseur - des colonnes adossées aux pilastres d'angle ; ce dôme est composé de huit colonnes corinthiennes, l'intérieur et - l'extérieur circulaire, est couvert de trois voûtes, la tour est en cône, enfin c'est une compilation du Panthéon - St. Paul de Londres et autres dômes connus, mais hors des belles proportions qui caractérisent ces nouveaux ens. - Le devis de cet édifice ainsi conçu font porter la dépense à la somme totale de 321,064 f. 26 c. - Il est bien certain que cet édifice devrait faire honneur à l'artiste qui en sera chargé, car c'est un monument, - ce qui est présenté n'en porte aucunement le caractère ; ce sont des proportions mal combinées ; et comme ce - projet ne remplit aucunement son but, lavis de l'Inspecteurg.al. est qu'il soit renvoyé pour être + Soufflot aussi avec promenoir sur la place ; sur la face qui est opposée sera + construite cette église formant le milieu de l'hôpital, elle sera isolée par deux rues qui aboutissent à différents quartiers. + Le plan de l'église présente une croix ; l'on y entre par un péristyle de 4 colonnes ioniques avec fronton + l'intérieur est composé de nef, croisées ; les voûtes portent sur des colonnes ioniques formant galvier au + pourtour, les murs lisses avec croisées en arcades. Celle d'entrée sur ce plan présente trois entrecolonnement, + mais c'est par erreur, car suivant l'auteur de ce projet il doit y avoir quatre, c'est un oubli de dessinateur ; + le plan est occupé par deux sacristies et le milieu par une tour au clocher qui sert d'entrée du fond de cette église. + Les nefs n'ont de largeur que 9 mètres, encore sont elles étranglées sur ce que l'on nomme le dôme par l'épaisseur + des colonnes adossées aux pilastres d'angle ; ce dôme est composé de huit colonnes corinthiennes, l'intérieur et + l'extérieur circulaire, est couvert de trois voûtes, la tour est en cône, enfin c'est une compilation du Panthéon + St. Paul de Londres et autres dômes connus, mais hors des belles proportions qui caractérisent ces nouveaux ens. + Le devis de cet édifice ainsi conçu font porter la dépense à la somme totale de 321,064 f. 26 c. + Il est bien certain que cet édifice devrait faire honneur à l'artiste qui en sera chargé, car c'est un monument, + ce qui est présenté n'en porte aucunement le caractère ; ce sont des proportions mal combinées ; et comme ce + projet ne remplit aucunement son but, lavis de l'Inspecteurg.al. est qu'il soit renvoyé pour être recomposé en entier et ensuite soumis de nouveau à la sanction de S.E. signé Petit-Nadel.

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- Le Conseil des Bâtiments Civils, après avoir entendu ce rapport et en avoir discuté les dispositions, les plans - sous les yeux, n'a pas pensé que le projet qu'il conserve fut assez bon pour être adopté, même avec le secours - des modifications que l'on pourrait proposer dans la vue de l'améliorer, lesquelles vu les vices essentiels que sa - composition présente, ne pourrait jamais lui procurer le degré de bonté et de convenance nécessaire pour le - faire adopter. - Ce projet, dont le devis s'élève à 321,000 f. étant très important sous plus d'un rapport, le Conseil est d'avis - qu'il serait bien de le refondre en entier d'après un plan plus convenable disposé avec noblesse et simplicité. - Il n'en coûte pas plus pour exécuter un bon projet que pour un ouvrage moins heureusement coveu et moins - convenable et le Conseil pense qu'un édifice de la nature de celui-ci, sans exclure les ménagements que - l'économie publique exigé doit avoir un caractère digne de sa haute destination et de l'état satisfaisant +

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+ Le Conseil des Bâtiments Civils, après avoir entendu ce rapport et en avoir discuté les dispositions, les plans + sous les yeux, n'a pas pensé que le projet qu'il conserve fut assez bon pour être adopté, même avec le secours + des modifications que l'on pourrait proposer dans la vue de l'améliorer, lesquelles vu les vices essentiels que sa + composition présente, ne pourrait jamais lui procurer le degré de bonté et de convenance nécessaire pour le + faire adopter. + Ce projet, dont le devis s'élève à 321,000 f. étant très important sous plus d'un rapport, le Conseil est d'avis + qu'il serait bien de le refondre en entier d'après un plan plus convenable disposé avec noblesse et simplicité. + Il n'en coûte pas plus pour exécuter un bon projet que pour un ouvrage moins heureusement coveu et moins + convenable et le Conseil pense qu'un édifice de la nature de celui-ci, sans exclure les ménagements que + l'économie publique exigé doit avoir un caractère digne de sa haute destination et de l'état satisfaisant auquel l'architecture se trouve porté dans le moment actuel. Paris le 6 avril 1807.

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- F/21/2477 -
- Séance du 25 avril 1807 - - -
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Séance du 25 avril 1807. - Le Conseil des Bâtiments Civils - à S.E. le Ministre de l'Intérieur, - Monseigneur, - L'avis du Conseil n'explique pas clairement que l'architecte est incapable de faire un projet convenable - même en lui donnant des idées pour un autre projet, parce que cela lui paraît un peu trop, dure ; mais M. - le Préfet aurait senti qu'il doit s'adresser à un artiste plus habile dans son Dépt. soit ailleurs. - Le Conseil ne peut guères s'occuper de refaire des plans pour indiquer aux architectes des départements - ce qu'ils auraient à faire ; ce moyen a été une fois employé, il y a plusieurs années au sujet d'un édifice - destiné à loger les administrations du Cantal à Aurillac et a entrainé trop d'inconvéniens, ou n'y en - pas revenu. - Le Conseil devait-il dire à la suite du rapport : d'après l'examen des plans proposés, la manière - dont ils sont conçus et rendus, on pense que l'architecte qui les a dressés n'a pas le talent nécessaire pour - faire un projet de cette importance, malgré les avis et les idées qu'on pourrait lui donner ; ces considérations, - Mgr., que votre Conseil vous soumet avec une respectueuse déférence lui fait penser qu'il est nécessaire que - M. le Préfet de la Saône et Loire s'adresse pour cet objet à un autre architecte soit de son département +

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+ Séance du 25 avril 1807 + + +
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Le Conseil des Bâtiments Civils + à S.E. le Ministre de l'Intérieur, + Monseigneur, + L'avis du Conseil n'explique pas clairement que l'architecte est incapable de faire un projet convenable + même en lui donnant des idées pour un autre projet, parce que cela lui paraît un peu trop, dure ; mais M. + le Préfet aurait senti qu'il doit s'adresser à un artiste plus habile dans son Dépt. soit ailleurs. + Le Conseil ne peut guères s'occuper de refaire des plans pour indiquer aux architectes des départements + ce qu'ils auraient à faire ; ce moyen a été une fois employé, il y a plusieurs années au sujet d'un édifice + destiné à loger les administrations du Cantal à Aurillac et a entrainé trop d'inconvéniens, ou n'y en + pas revenu. + Le Conseil devait-il dire à la suite du rapport : d'après l'examen des plans proposés, la manière + dont ils sont conçus et rendus, on pense que l'architecte qui les a dressés n'a pas le talent nécessaire pour + faire un projet de cette importance, malgré les avis et les idées qu'on pourrait lui donner ; ces considérations, + Mgr., que votre Conseil vous soumet avec une respectueuse déférence lui fait penser qu'il est nécessaire que + M. le Préfet de la Saône et Loire s'adresse pour cet objet à un autre architecte soit de son département soit d'ailleurs. - Agréer ; Monseigneur, l'hommage de notre profond respect, signé Peyre, Chalgrin, Raymond, Mouchetet et - Meruet secrétaire.

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- + Agréer ; Monseigneur, l'hommage de notre profond respect, signé Peyre, Chalgrin, Raymond, Mouchetet et + Meruet secrétaire.

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- F/21/2477 -
- Séance du 18 mai 1807 - - -
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Séance du 18 mai 1807. - Rapport au Conseil des Bâtiments civils, par M. - Heurtier. M M. - Le Ministre vous a fait le renvoi de la lettre que vous lui avez écrite le 25 du mois de D.er. explicative de votre - avis du 6 précédent concernant un projet d'église paroissiale à construire dans la ville de Mâconm sur les - dessins et d'après le devis de M. l'Ingénieur du Dépt. de Saône et Loire et parvenue une note marginale de sa - propre main il vous a témoigné que votre jugement ne l'avait pas complétement satisfait, et vous a demandé - de lui dire en quoi pèche le projet que vous avez désapprouvé. Il parait au surplus que c'est moins votre - jugement en lui même qui a mécontenté S.E ; que l'embarras qui est résulté pour lui de ne savoir à - quoi se résoudre vis-à-vis de M. le Préfet, par suite de votre improbation. - L'avis définitif que le Mtre. attend de vous aujourd'hui, M M, ne doit donc rien lui laisser à désirer. - Non seulement cet avis doit signaler les imperfections du projet que vous improuver, mais en outre il - doit conclure par une proposition tendante à fixer sans incertitude ses idées sur le seul parti qu'il lui +

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Rapport au Conseil des Bâtiments civils, par M. + Heurtier. M M. + Le Ministre vous a fait le renvoi de la lettre que vous lui avez écrite le 25 du mois de D.er. explicative de votre + avis du 6 précédent concernant un projet d'église paroissiale à construire dans la ville de Mâconm sur les + dessins et d'après le devis de M. l'Ingénieur du Dépt. de Saône et Loire et parvenue une note marginale de sa + propre main il vous a témoigné que votre jugement ne l'avait pas complétement satisfait, et vous a demandé + de lui dire en quoi pèche le projet que vous avez désapprouvé. Il parait au surplus que c'est moins votre + jugement en lui même qui a mécontenté S.E ; que l'embarras qui est résulté pour lui de ne savoir à + quoi se résoudre vis-à-vis de M. le Préfet, par suite de votre improbation. + L'avis définitif que le Mtre. attend de vous aujourd'hui, M M, ne doit donc rien lui laisser à désirer. + Non seulement cet avis doit signaler les imperfections du projet que vous improuver, mais en outre il + doit conclure par une proposition tendante à fixer sans incertitude ses idées sur le seul parti qu'il lui convienne de prendre pour suppléer une mauvaise conception qui ferait à son ad. - pour une - bonne faite pour honorer son Ministère dont la gloire est inséparable de celle des beaux arts. - Je vais vous soumettre mes remarques sur le premier article : - Remarques sur les principales imperfections du Plan : - M. l'Ingénieur annonce que son intention a été de circonscrire son plan sur le tracé d'une croix - latine, sur quoi j'observe que son but est manqué. Sa croix n'est ni grecque ni latine : elle ne ressemble - à rien. La forme de la croix latine est déterminée par celle du crucifix qui en est le symbole. La - principale branche, celle qui représente le corps de la croix, doit avoir une dimension double ou triple de - sa largeur et des branches qui représentent la tête et les brais voir pour preuve de ce que j'avance, les - plans des plus belles églises d'Italie et de la France. À l'égard des colonnes distribuées dans l'intérieur - de l'Église projetée, ces colonnes sont disposés sans art, sans goût, sans symétrie. Elles marquent la vue, - gênent la circulation, embarrassent l'espace au lieu de le décorer. Je n'ai pas besoin de vous rapporter, M M, - que ce qu'il y a de plus admirable dans l'intérieur des belles églises de l'Italie et de la France, car la - facilité que l'oeil a d'en saisir au premier aspect l'ensemble et les détails. De transmettre à l'âme, soeur - incertitude, sans fatigue pour l'attention la perception la plus prompte des choses et de leur objet ; c'est - à dire des beautés locales, de l'assemblée des fidèles ; de la célébration des Mystères. M. l'Ingénieur - n'a pensé à rien de tout cela. Mais c'est surtout dans la partie du dôme que l'oubli des principes et des - convenances se fait le plus remarquer. En effet, qu'est-ce qu'un dôme d'une hauteur démesurée en égard à l'exiguité de son diamètre et qui offre dans sa décoration une barbarie de style qui surpasse en mauvais - goût tout ce qu'on a vu jusqu'à présent de plus bizarre. - Tout ce qui vient d'être dit du plan devra s'appliquer à la coupe ; je vais passer à l'examen des élévations. - Des élévations. - Sa principale élévation présente un portail décoré de quatre colonnes yonique, surmonté par un dôme - d'une forme bizarre et dont l'architecture est d'aussi mauvais goût extérieurement qu'intérieurement. Le - portail consid.r. isolément, est la seule partie du projet qui pourrait être susceptible de rectification ; il est - copié d'un temple antique rapporté par Vitruve sous le nom caractéristique de Temple Eustile ; au moins + pour une + bonne faite pour honorer son Ministère dont la gloire est inséparable de celle des beaux arts. + Je vais vous soumettre mes remarques sur le premier article : + Remarques sur les principales imperfections du Plan : + M. l'Ingénieur annonce que son intention a été de circonscrire son plan sur le tracé d'une croix + latine, sur quoi j'observe que son but est manqué. Sa croix n'est ni grecque ni latine : elle ne ressemble + à rien. La forme de la croix latine est déterminée par celle du crucifix qui en est le symbole. La + principale branche, celle qui représente le corps de la croix, doit avoir une dimension double ou triple de + sa largeur et des branches qui représentent la tête et les brais voir pour preuve de ce que j'avance, les + plans des plus belles églises d'Italie et de la France. À l'égard des colonnes distribuées dans l'intérieur + de l'Église projetée, ces colonnes sont disposés sans art, sans goût, sans symétrie. Elles marquent la vue, + gênent la circulation, embarrassent l'espace au lieu de le décorer. Je n'ai pas besoin de vous rapporter, M M, + que ce qu'il y a de plus admirable dans l'intérieur des belles églises de l'Italie et de la France, car la + facilité que l'oeil a d'en saisir au premier aspect l'ensemble et les détails. De transmettre à l'âme, soeur + incertitude, sans fatigue pour l'attention la perception la plus prompte des choses et de leur objet ; c'est + à dire des beautés locales, de l'assemblée des fidèles ; de la célébration des Mystères. M. l'Ingénieur + n'a pensé à rien de tout cela. Mais c'est surtout dans la partie du dôme que l'oubli des principes et des + convenances se fait le plus remarquer. En effet, qu'est-ce qu'un dôme d'une hauteur démesurée en égard à l'exiguité de son diamètre et qui offre dans sa décoration une barbarie de style qui surpasse en mauvais + goût tout ce qu'on a vu jusqu'à présent de plus bizarre. + Tout ce qui vient d'être dit du plan devra s'appliquer à la coupe ; je vais passer à l'examen des élévations. + Des élévations. + Sa principale élévation présente un portail décoré de quatre colonnes yonique, surmonté par un dôme + d'une forme bizarre et dont l'architecture est d'aussi mauvais goût extérieurement qu'intérieurement. Le + portail consid.r. isolément, est la seule partie du projet qui pourrait être susceptible de rectification ; il est + copié d'un temple antique rapporté par Vitruve sous le nom caractéristique de Temple Eustile ; au moins pour cette partie M. - l'Ing. a eu le bon esprit de puiser à une bonne source. Et qu'a-t'on de mieux à faire - que d'imiter, de copier même les bonnes choses quand on ne peut pas inventer avec succès ? Les Grecs ont - fourni des modelés aux Romains et les uns et les autres ont été nos guides ; en effet on remarquera - non pas que les plus belles églises d'Italie et même de France sont des imitations fidèles des anciennes basiliques, - auxquelles on n'a fait qu'ajouter, de droite et de gauche (pour dessiner plus sensiblement les bras de la - croix) l'hémicycle du chevet des basiliques addition au surplus peu nécessaire à laquelle les plus célèbres - architectes italiens n'ont pas toujours cru devoir s'assujétir, qui n'a pas lieu à S. Philippe du Roule, aux Capucins - de la Chaussée d'Antin, à la succursale de Montreuil, non plus jusqu'à plusieurs autres églises reconnaissables - par le bon goût ainsi que par la raison de ceux qui les ont conçues. - À l'égard des élévations latérales et de celle du chevet de l'église, elles sont comme toutes les autres parties - de l'édifice, projetées sans art, sans goût, sans symétrie, sans cohérence ; Elles proviennent évidemment que - par rapport aux connaissances de l'art de l'architecture M. l'Ingénieur n'en est pas même aux éléments - J'arrive, M M, au point le plus important ; c'est à dire à la proposition par laquelle vous devez conclure - votre avis. - Proposeriez vous au Ministre de décider que vous soyez chargé de faire un projet ? Vous ne le pouvez pas - parceque vous ne pourriez être tout à la fois juge et parties. Proposeriez vous à S.E. de prendre une - église déjà exécuté pour modèle de celle qu'il s'agit de construire ? Vous le pouvez encore moins parce que ce - savoir arili en quelque sorte une nation destinée à surpasser les autres dans la gloire des arts comme dans - celle des armes sous le gouvernement et sous le Ministère actuel. - Je ne vois plus de partie convenable à prendre que celui de proposer à S.E. de choisir un architecte - avantageusement connu dans la capitale, sous le rapport de la capacité, connu sous celui de la probité, de le - choisir hors du Conseil et de lui confier l'éxécution du monument dont est question, en prenant au demeurant - telles précautions que de raison pour mettre cet artiste dans l'impossibilité d'outrepasser, sans ordre, la - forme fixée par le décret. - Ce parti, à conseiller à S.E., me parait d'autant plus raisonnable que tous les avantages qu'il présente - sont balancés par très peu d'inconvénients ; qu'il tend à faire du Ministère de l'Intérieur le sanctuaire des - beaux arts leur véritable point central et à procurer par la suite des temps de nombreux moyens - d'encouragement aux artistes ; à ranimer le bon goût dans la capitale et à le faire nôtre dans les + l'Ing. a eu le bon esprit de puiser à une bonne source. Et qu'a-t'on de mieux à faire + que d'imiter, de copier même les bonnes choses quand on ne peut pas inventer avec succès ? Les Grecs ont + fourni des modelés aux Romains et les uns et les autres ont été nos guides ; en effet on remarquera + non pas que les plus belles églises d'Italie et même de France sont des imitations fidèles des anciennes basiliques, + auxquelles on n'a fait qu'ajouter, de droite et de gauche (pour dessiner plus sensiblement les bras de la + croix) l'hémicycle du chevet des basiliques addition au surplus peu nécessaire à laquelle les plus célèbres + architectes italiens n'ont pas toujours cru devoir s'assujétir, qui n'a pas lieu à S. Philippe du Roule, aux Capucins + de la Chaussée d'Antin, à la succursale de Montreuil, non plus jusqu'à plusieurs autres églises reconnaissables + par le bon goût ainsi que par la raison de ceux qui les ont conçues. + À l'égard des élévations latérales et de celle du chevet de l'église, elles sont comme toutes les autres parties + de l'édifice, projetées sans art, sans goût, sans symétrie, sans cohérence ; Elles proviennent évidemment que + par rapport aux connaissances de l'art de l'architecture M. l'Ingénieur n'en est pas même aux éléments + J'arrive, M M, au point le plus important ; c'est à dire à la proposition par laquelle vous devez conclure + votre avis. + Proposeriez vous au Ministre de décider que vous soyez chargé de faire un projet ? Vous ne le pouvez pas + parceque vous ne pourriez être tout à la fois juge et parties. Proposeriez vous à S.E. de prendre une + église déjà exécuté pour modèle de celle qu'il s'agit de construire ? Vous le pouvez encore moins parce que ce + savoir arili en quelque sorte une nation destinée à surpasser les autres dans la gloire des arts comme dans + celle des armes sous le gouvernement et sous le Ministère actuel. + Je ne vois plus de partie convenable à prendre que celui de proposer à S.E. de choisir un architecte + avantageusement connu dans la capitale, sous le rapport de la capacité, connu sous celui de la probité, de le + choisir hors du Conseil et de lui confier l'éxécution du monument dont est question, en prenant au demeurant + telles précautions que de raison pour mettre cet artiste dans l'impossibilité d'outrepasser, sans ordre, la + forme fixée par le décret. + Ce parti, à conseiller à S.E., me parait d'autant plus raisonnable que tous les avantages qu'il présente + sont balancés par très peu d'inconvénients ; qu'il tend à faire du Ministère de l'Intérieur le sanctuaire des + beaux arts leur véritable point central et à procurer par la suite des temps de nombreux moyens + d'encouragement aux artistes ; à ranimer le bon goût dans la capitale et à le faire nôtre dans les provinces où il est totalement ignoré. Signé Heurtier.

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- Le Conseil des Bâtiments Civils, après avoir entendu la lecture de ce rapport, a reconnu qu'il contenait - l'expression fidèle de son opinion sur les inconvénients que présente le projet d'église proposé pour la ville de Mâcon. - En conséquence il l'a adopté. - Et vu qu'il est impossible que l'auteur de ce projet puisse en composer un autre qui présente les - convenances nécessaires pour le faire accepter, le Conseil est d'avis qu'il y a lieu de prier S.E. le Mtre. - de l'Inté. de faire choix d'un architecte avantageusement connu par ses talents et sa probité pour lui - confier la rédaction et ensuite l'exécution du projet d'église dont il s'agit, l'importance de cette opération - et l'époque actuelle ne permettant sous aucun rapport de rien négliger pour en assurer le succès et le +

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+ Le Conseil des Bâtiments Civils, après avoir entendu la lecture de ce rapport, a reconnu qu'il contenait + l'expression fidèle de son opinion sur les inconvénients que présente le projet d'église proposé pour la ville de Mâcon. + En conséquence il l'a adopté. + Et vu qu'il est impossible que l'auteur de ce projet puisse en composer un autre qui présente les + convenances nécessaires pour le faire accepter, le Conseil est d'avis qu'il y a lieu de prier S.E. le Mtre. + de l'Inté. de faire choix d'un architecte avantageusement connu par ses talents et sa probité pour lui + confier la rédaction et ensuite l'exécution du projet d'église dont il s'agit, l'importance de cette opération + et l'époque actuelle ne permettant sous aucun rapport de rien négliger pour en assurer le succès et le rendre aussi complet qu'elle peut le comporter. Paris le 18 mai 1807.

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- F/21/2477 -
- Séance du 8 octobre 1807 - - -
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Le même jour 8 O.bre 1807 M. - Gisors architecte des Bâtiments Civils a remis sous les yeux du Conseil le projet d'une église paroissiale - pour la ville de Mâcon, rédigé par lui d'après la demande du prédécesseur de S.E. et auquel cet artiste a fait - quelques changements qui n'avaient paru convenables dans le double objet d'en simplifier les dispositions et +

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+ Séance du 8 octobre 1807 + + +
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+ Le même jour 8 O.bre 1807 +

M. + Gisors architecte des Bâtiments Civils a remis sous les yeux du Conseil le projet d'une église paroissiale + pour la ville de Mâcon, rédigé par lui d'après la demande du prédécesseur de S.E. et auquel cet artiste a fait + quelques changements qui n'avaient paru convenables dans le double objet d'en simplifier les dispositions et d'en diminuer la dépense

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- Le Conseil, après avoir examiné de nouveau cette production de M. - Gisors, a reconnu qu'elle réunissait les - convenances propres à son emploi ; que rien de ce qui est utile au service d'un temple chrétien n'y était ainsi - qu'elle allait dans ses formes à la simplicité, la pureté de goût et l'élégance qui doivent caractériser un - monument de cette nature et qu'il était convenable de porter dans celui-ci, afin qu'il ne parût pas - au dessous de sa haute destination, de l'état où l'architecture est arrivée et de la grandeur de - l'époque actuelle. - Néanmoins et quelque soit d'ailleurs le mérite de ce projet, le Conseil pense que si les jours - d'en haut son écessaires pour procurer plus de clarté au choeur de l'église, ils sont entièrement inutiles - pour la nef qui serait suffisamment éclairée par ceux du bas. Le Conseil desirerait en conséq.ce que l'auteur - supprimât les ouvertures supérieures, mais seulement pour la nef ; observant qu'il résultera de cette suppression une - diminution dans la dépense et plus de facilité dans l'exécution. +

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+ Le Conseil, après avoir examiné de nouveau cette production de M. + Gisors, a reconnu qu'elle réunissait les + convenances propres à son emploi ; que rien de ce qui est utile au service d'un temple chrétien n'y était ainsi + qu'elle allait dans ses formes à la simplicité, la pureté de goût et l'élégance qui doivent caractériser un + monument de cette nature et qu'il était convenable de porter dans celui-ci, afin qu'il ne parût pas + au dessous de sa haute destination, de l'état où l'architecture est arrivée et de la grandeur de + l'époque actuelle. + Néanmoins et quelque soit d'ailleurs le mérite de ce projet, le Conseil pense que si les jours + d'en haut son écessaires pour procurer plus de clarté au choeur de l'église, ils sont entièrement inutiles + pour la nef qui serait suffisamment éclairée par ceux du bas. Le Conseil desirerait en conséq.ce que l'auteur + supprimât les ouvertures supérieures, mais seulement pour la nef ; observant qu'il résultera de cette suppression une + diminution dans la dépense et plus de facilité dans l'exécution. Le Conseil est donc d'avis qu'au moyen de cette modificqtion, le projet de M. - Gisors satisfait complètement aux + Gisors satisfait complètement aux conditions qu'il doit remplir et peut être définitivement adopté. Paris le 8 O.bre 1807.

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- F/21/2477 -
- Séance du 7 décembre 1807 - - -
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Séance du 7 décembre 1807 - S.E. a renvoyé à son conseil, afin de les examiner, 3 devis qui lui ont été adressé par M. le Préfet du Rhône ; - ils consistent en réparations à faire, 1 à l'Hôtel de Ville. Ce devis comporte 489 articles relatifs pour la plupart à - à une grande quantité de réparations extérieures tant aux bâtiments qu'aux croisées et à la construction. Quant - aux intérieurs il n'est question que des parties de parquet sur l'aile gauche. La couverture entre dans ce devis - pour 35,995 fr 79 c il y est dit que ces ouvrages n'ont uniquement pour objet que les réparations extérieures et - qu'il sera nécessaire de reproduire un autre état estimatif pour la décoration intérieure, cependant les - objets se montent à 173,000 fr. +

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S.E. a renvoyé à son conseil, afin de les examiner, 3 devis qui lui ont été adressé par M. le Préfet du Rhône ; + ils consistent en réparations à faire, 1 à l'Hôtel de Ville. Ce devis comporte 489 articles relatifs pour la plupart à + à une grande quantité de réparations extérieures tant aux bâtiments qu'aux croisées et à la construction. Quant + aux intérieurs il n'est question que des parties de parquet sur l'aile gauche. La couverture entre dans ce devis + pour 35,995 fr 79 c il y est dit que ces ouvrages n'ont uniquement pour objet que les réparations extérieures et + qu'il sera nécessaire de reproduire un autre état estimatif pour la décoration intérieure, cependant les + objets se montent à 173,000 fr. Cet état estimatif est fait avec un soin de recherche tout à fait scrupuleux, par M. - Hotelard architecte - de la ville de Lion ; il est dit aue cette somme de 173,000 fr. est destinée aux réparations extérieures et cependant - l'article précédent porte que le présent état estimatif monte à la somme de 203,000 fr. celà a besoin d'être - éclairci d'autant plus que ce devis a besoin d'être ressé suivant les règles de l'art. - Le second devis estimatif, fait par le même architecte, comprend les ouvrages à faires par la restauration g.ale - du Palais du Commerce et des arts, dans le bâtiment de la ci-devant commanderie de St. Pierre à Lion, il dit - avec raison qu'il s'agit d'aproprier à cette nouvelle destination les anciens bâtiments qui avaient été - construits pour une communauté religieuse, enfin ce devis estimatif est porté à al somme de 750,000 f. - y compris 28,071 f. 37 c. pour objets imprévus. + Hotelard architecte + de la ville de Lion ; il est dit aue cette somme de 173,000 fr. est destinée aux réparations extérieures et cependant + l'article précédent porte que le présent état estimatif monte à la somme de 203,000 fr. celà a besoin d'être + éclairci d'autant plus que ce devis a besoin d'être ressé suivant les règles de l'art. + Le second devis estimatif, fait par le même architecte, comprend les ouvrages à faires par la restauration g.ale + du Palais du Commerce et des arts, dans le bâtiment de la ci-devant commanderie de St. Pierre à Lion, il dit + avec raison qu'il s'agit d'aproprier à cette nouvelle destination les anciens bâtiments qui avaient été + construits pour une communauté religieuse, enfin ce devis estimatif est porté à al somme de 750,000 f. + y compris 28,071 f. 37 c. pour objets imprévus. Le 3e devis dressé par M. - Gay, architecte à Lion, est relatif aux réparations et ouvrages neuf à faire - au jardin de l'impératrice, dont la somme monte à environ 25,871 f. 61 c. - Le total g.ale de ces trois objets, à l'appui du budget de la ville de Lion, 15.1808 est de la somme de 978,871 f. 61 c. - Deux plans se sont joints à ce devis, comment juger des dispositions relatives à ces etablissements ? Une somme assé - énorme pour être employée à des restaurations mériterait des plans afin de juger si l'on ne pourait pas, par des - dispositions différentes, notamment dans celle du Palais du commcerce et des arts dans les bâtiments de St. Pierre, - trouver les moyens d'y mettre une grande économie qui ne dérogeât en rien à la noblesse de l'establissement. - Nous ne doutons pas qu'après les désastres de la ville de Lion, l'Hôtel de ville ne soit dans le plus mauvais - état et qu'elle n'ait besoin de nombreuses et urgentes réparations, notamment aux couvertures et clôtures ; cette - vaste et belle maison où était établie la Préfecture, première autorité de ce département, à ce qui parait changée - de destination ; on la veut appropriée pour la runixie ; ne pourrait on pas dans sa vaste étendue, composée de - grandes salles, y placer aussi le commcerce et les arts ? La manière ne doit pas tant tenir de place ; ce moyen - épargnerait peut-être 600.000 fr. - Il faudra peut être encore par la suite établir la Préfecture, ce qui ne pourra se faire sans de grandes - dépenses, pour qu'elle soit logée dignement. - Pour pouvoir éclairer S.E. avec plus de certitude nous pensons qu'elle doit demander au préfet du Rhône des - plans détaillés, coupes et élévations de l'hôtel de ville, de St. Pierre et du jardin de l'Impératrice seulement au trois - pour gagner du temps, avec ce devis fait avec mesures et prix, et y joindre au programme qui contiennent les - nécessités de chacun de ces etablissements, afin d'être a même de statuer sur tout et de rendre un compte - exact au Ministre. Signé Petit Rodel. -

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+ Gay, architecte à Lion, est relatif aux réparations et ouvrages neuf à faire + au jardin de l'impératrice, dont la somme monte à environ 25,871 f. 61 c. + Le total g.ale de ces trois objets, à l'appui du budget de la ville de Lion, 15.1808 est de la somme de 978,871 f. 61 c. + Deux plans se sont joints à ce devis, comment juger des dispositions relatives à ces etablissements ? Une somme assé + énorme pour être employée à des restaurations mériterait des plans afin de juger si l'on ne pourait pas, par des + dispositions différentes, notamment dans celle du Palais du commcerce et des arts dans les bâtiments de St. Pierre, + trouver les moyens d'y mettre une grande économie qui ne dérogeât en rien à la noblesse de l'establissement. + Nous ne doutons pas qu'après les désastres de la ville de Lion, l'Hôtel de ville ne soit dans le plus mauvais + état et qu'elle n'ait besoin de nombreuses et urgentes réparations, notamment aux couvertures et clôtures ; cette + vaste et belle maison où était établie la Préfecture, première autorité de ce département, à ce qui parait changée + de destination ; on la veut appropriée pour la runixie ; ne pourrait on pas dans sa vaste étendue, composée de + grandes salles, y placer aussi le commcerce et les arts ? La manière ne doit pas tant tenir de place ; ce moyen + épargnerait peut-être 600.000 fr. + Il faudra peut être encore par la suite établir la Préfecture, ce qui ne pourra se faire sans de grandes + dépenses, pour qu'elle soit logée dignement. + Pour pouvoir éclairer S.E. avec plus de certitude nous pensons qu'elle doit demander au préfet du Rhône des + plans détaillés, coupes et élévations de l'hôtel de ville, de St. Pierre et du jardin de l'Impératrice seulement au trois + pour gagner du temps, avec ce devis fait avec mesures et prix, et y joindre au programme qui contiennent les + nécessités de chacun de ces etablissements, afin d'être a même de statuer sur tout et de rendre un compte + exact au Ministre. Signé Petit Rodel. +

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- Le Conseil des Bâtiments civils, après avoir entendu ce rapport a partagé le sentiment exprimé dans les - conclusions qui le terminent. Il est en effet sensible qu'en bonne ad.an il serait souverainement imprudent de se - livrer à d'aussi fortes dépenses sans bien en connaître l'emploi et la nécessité ; sans s'assurer même s'il n'y aurait - pas moyen de les éviter ou du moins de les diminuer beaucoup, en réunissant si cela était praticable dans les - vastes bâtiments de l'hôtel de ville plusieurs etablissements au lieu d'un seul. - Le Conseil estime en conséq.e que M. le Préfet du Rhône pourrait être consulté à ce sujet par S.E. - et que dans toute hypothèse il sera nécessaire d'avoir les plans, coupes, X a bien détaillées des dispositions - projetées, avec un programme exact des besoins de chacun des etablissements en question, notamment de celui - relatif au commcerce et aux arts et dont l'exécution telle qu'elle est amorcée sans aucun moyen de mettre le - Conseil a portée d'en apprécier la convenance, couterait 750.000 fr. - Ce ne sera donc qu'après avoir obtenu les renseignements énoncés dans les conclusions du rapport qui précède - ainsi qu'au présent avis que le Conseil pourra donner une opinion utile sur ces dispositions importantes. +

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+ Le Conseil des Bâtiments civils, après avoir entendu ce rapport a partagé le sentiment exprimé dans les + conclusions qui le terminent. Il est en effet sensible qu'en bonne ad.an il serait souverainement imprudent de se + livrer à d'aussi fortes dépenses sans bien en connaître l'emploi et la nécessité ; sans s'assurer même s'il n'y aurait + pas moyen de les éviter ou du moins de les diminuer beaucoup, en réunissant si cela était praticable dans les + vastes bâtiments de l'hôtel de ville plusieurs etablissements au lieu d'un seul. + Le Conseil estime en conséq.e que M. le Préfet du Rhône pourrait être consulté à ce sujet par S.E. + et que dans toute hypothèse il sera nécessaire d'avoir les plans, coupes, X a bien détaillées des dispositions + projetées, avec un programme exact des besoins de chacun des etablissements en question, notamment de celui + relatif au commcerce et aux arts et dont l'exécution telle qu'elle est amorcée sans aucun moyen de mettre le + Conseil a portée d'en apprécier la convenance, couterait 750.000 fr. + Ce ne sera donc qu'après avoir obtenu les renseignements énoncés dans les conclusions du rapport qui précède + ainsi qu'au présent avis que le Conseil pourra donner une opinion utile sur ces dispositions importantes. Paris le 7 X.bre 1807.

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- F/21/2477 -
- Séance du 10 mars 1808 - - -
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Le même jour 10 mars 1808 Le Conseil des bâtiments civils, - a S.E. le M.tre de l'intérieur

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+ F/21/2477 +
+ Séance du 10 mars 1808 + + +
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+ Le même jour 10 mars 1808 +

Le Conseil des bâtiments civils, + a S.E. le M.tre de l'intérieur

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- Monseigneur, +

+ Monseigneur, Nous avons examiné attentivement le devis estimatif dressé par M. - Gisors, pour l'ex.on de son projet relatif à la construction - d'une église pour la ville de Mâcon. - Le résultat de cet examen nous a fait connaître que cet architecte a établi ses calculs avec beaucoup de clarté, sur des - bases raisonnables et d'après des renseignements prisés sur les lieux mêmes qu'il n'a rien omis de ce qui doit être dans la - composition de l'édifice à ériger et que tout y est prévu et présenté avec exactitude et économie. - Le montant de ce devis était de 314,984 f. 96 c., la révision que nous en avons fait a occasionné quelques rectifications - qui le réduiront à 314,944 f. 94 c. - Cette légère différence, Mgr, loin de nuire à l'opinion qu'on peut se former de ce devis lui devient au contraire + Gisors, pour l'ex.on de son projet relatif à la construction + d'une église pour la ville de Mâcon. + Le résultat de cet examen nous a fait connaître que cet architecte a établi ses calculs avec beaucoup de clarté, sur des + bases raisonnables et d'après des renseignements prisés sur les lieux mêmes qu'il n'a rien omis de ce qui doit être dans la + composition de l'édifice à ériger et que tout y est prévu et présenté avec exactitude et économie. + Le montant de ce devis était de 314,984 f. 96 c., la révision que nous en avons fait a occasionné quelques rectifications + qui le réduiront à 314,944 f. 94 c. + Cette légère différence, Mgr, loin de nuire à l'opinion qu'on peut se former de ce devis lui devient au contraire favorable : elle offre la preuve de la grande attention que M. - Gisors y a portée puisqu'il était possible qu'une opération - aussi majeure et qui se compose de tant d'éléments divers, faite avec moins de scrupule et d'attention, donnât lieu à - une différence beaucoup plus sensible.

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Cette somme de 314,944 f. 94 c. se rapprochant infinimenet de cette assignée pour l'éréction des monuments - et tous les préalables de cete construction importante, et par sa destination et par l'intérêt qu'elle comporte comme - objet d'artm se trouvant avantageusement remplis, votre conseil estime, Mgr, que rien ne parait plus s'opposer à ce que - l'exécution en soit définitivement autorisée. Telle est son opinion, il la soumet à S.E. avec une déférence - égale à son profond respect. Signé Heurtier, Peyre, Chalgrin, Raymond, Rondelet et Mercuet secrétaire.

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+ Gisors y a portée puisqu'il était possible qu'une opération + aussi majeure et qui se compose de tant d'éléments divers, faite avec moins de scrupule et d'attention, donnât lieu à + une différence beaucoup plus sensible.

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Cette somme de 314,944 f. 94 c. se rapprochant infinimenet de cette assignée pour l'éréction des monuments + et tous les préalables de cete construction importante, et par sa destination et par l'intérêt qu'elle comporte comme + objet d'artm se trouvant avantageusement remplis, votre conseil estime, Mgr, que rien ne parait plus s'opposer à ce que + l'exécution en soit définitivement autorisée. Telle est son opinion, il la soumet à S.E. avec une déférence + égale à son profond respect. Signé Heurtier, Peyre, Chalgrin, Raymond, Rondelet et Mercuet secrétaire.

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- F/21/2477 -
- Séance du 18 mai 1808 - - -
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Le même jour 18 mai 1808 - Messieurs, - J'ai examiné avec attention la demande renvoyée au Conseil des bâtiments civils par S.E. le M.tre de l'int.eur faite +

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+ Séance du 18 mai 1808 + + +
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+ Le même jour 18 mai 1808 +

Messieurs, + J'ai examiné avec attention la demande renvoyée au Conseil des bâtiments civils par S.E. le M.tre de l'int.eur faite par M. - Delannoy architecte des greniers de réserve, pour travail extraord.aire, frais d'aides et déboursés relativement - aux plans, coupes, élevations, détails et dessins des bâtiments qui doivent former les greniers de réserve dont les - projets ont éprouvés plusieurs changements, d'après les observations et avis du Conseil des bâtiments civils et de + Delannoy architecte des greniers de réserve, pour travail extraord.aire, frais d'aides et déboursés relativement + aux plans, coupes, élevations, détails et dessins des bâtiments qui doivent former les greniers de réserve dont les + projets ont éprouvés plusieurs changements, d'après les observations et avis du Conseil des bâtiments civils et de la Commission. J'ai reconnu que cette demande de M. - Delannoy est juste et très modérée pour un travail - aussi considérable, dont les devis portent la dépense à 3,676,422 f. 48 c. En conséq.ce je conclus à ce que cette + Delannoy est juste et très modérée pour un travail + aussi considérable, dont les devis portent la dépense à 3,676,422 f. 48 c. En conséq.ce je conclus à ce que cette somme de huit mille cinq cents francs soit allouée à M. - Delannoy, pour l'indemniser des frais - extraord.aires que le travail lui a causé. Signé Rondelet. -

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+ Delannoy, pour l'indemniser des frais + extraord.aires que le travail lui a causé. Signé Rondelet. +

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Le Conseil des bâtiments civils, après avoir entendu ce rapport : +

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Le Conseil des bâtiments civils, après avoir entendu ce rapport : a reconnu, avec M. le Rapporteur, que la demande faite par M. - Delannoy est à la fois juste et - modérée ; et que vu l'importance du travail sur lequel elle est fondée, on aurait à lui payer une - somme beaucoup plus considérable, si cet architecte eut pris pour base de ses prétentions, le réglement du 12 - pluviose an 8, qui fixe, pour de semblables occurences, la quantité des honoraires auxquels les architectes ont droit. + Delannoy est à la fois juste et + modérée ; et que vu l'importance du travail sur lequel elle est fondée, on aurait à lui payer une + somme beaucoup plus considérable, si cet architecte eut pris pour base de ses prétentions, le réglement du 12 + pluviose an 8, qui fixe, pour de semblables occurences, la quantité des honoraires auxquels les architectes ont droit. En conséq.ce le conseil est d'avis, en adoptant le rapport ci-dessus, qu'il y a lieu de payer à M. - Delannoy, la + Delannoy, la somme de huit mille cinq cent francs, en raison des causes y énoncés. Paris le 18 mai 1808.

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- F/21/2478 -
- Séance du 16 janvier 1809 - - -
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Séance du 16 janvier 1809. M. - Vaudoyer, architecte du Collège de France, expose qu'un plancher d'un vestibule au Collège - ayant fléchi, il y a environ 33 ans, ou aux devoir le soulager par des piliers de bois, mais depuis ce temps - ces piliers se sont trouvés dans une humidité telle qu'ils tombent en pourriture et qu'il est instant d'y - remédier, par des colonnes en pierre qui n'auront plus à craindre de pourrir dans l'humidité du rez de - chaussée ou elles seront posées ; Elles sont d'autant plus nécessaires que le plancher supérieur est accablé - sous le poids des distribution du 1.er étage. - Le devis de ces colonnes est d'environ 8.000 f.r et ce devis, quoique par estimation en partie, m'a +

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+ Séance du 16 janvier 1809 + + +
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M. + Vaudoyer, architecte du Collège de France, expose qu'un plancher d'un vestibule au Collège + ayant fléchi, il y a environ 33 ans, ou aux devoir le soulager par des piliers de bois, mais depuis ce temps + ces piliers se sont trouvés dans une humidité telle qu'ils tombent en pourriture et qu'il est instant d'y + remédier, par des colonnes en pierre qui n'auront plus à craindre de pourrir dans l'humidité du rez de + chaussée ou elles seront posées ; Elles sont d'autant plus nécessaires que le plancher supérieur est accablé + sous le poids des distribution du 1.er étage. + Le devis de ces colonnes est d'environ 8.000 f.r et ce devis, quoique par estimation en partie, m'a paru exact et je pense que l'exécution doit en être autorisée. Le 16 janv. 1809. Signé Brongniart.

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Lecture faite de ce rapport et examen fait des plans : - Le Conseil des bâtiments civils ne peut que reconnaître la necessité de l'opération projetée - et la convenance des moyens que l'architecte propose d'y employer. En consequ.ce il est d'avis qu'il y a - lieu, même sous le rapport d'une économie sage et bien entendue, d'autoriser la substitution des +

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Lecture faite de ce rapport et examen fait des plans : + Le Conseil des bâtiments civils ne peut que reconnaître la necessité de l'opération projetée + et la convenance des moyens que l'architecte propose d'y employer. En consequ.ce il est d'avis qu'il y a + lieu, même sous le rapport d'une économie sage et bien entendue, d'autoriser la substitution des colonnes en pierre, aux piliers de bois dont il s'agit. Paris le 16 janvier 1809.

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Séance du 16 janvier 1809. M. - Vaudoyer, architecte du Collège de France expose qu'un plancher d'un vestibule au d. - Collège ayant fléchi il y a environ 33 ans, un mill Devoirs le soulager par des piliers de bois ; - mais depuis ce temps ces piliers se sont trouvés dans une humidité telle qu'ils tombent en - pourriture et qu'ils est instant d'y remédier par des colonnes en pierre qui n'auront plus à craindre - de pourrir sous l'humidité du rez de chaussée où elles seront posées ; elles sont d'autant plus nécessaires - que le plancher supérieur est accessible sous le poids des distributions du 1.er étage. - Le devis de ces colonnes est d'environ 8,000 f. et ce devis, quoique par estimation en partie, en a - paru exact et je pense que l'ex.ou doit en être autorisée. Paris, le 16 janv.ier 1809. Signé Brougniart. -

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M. + Vaudoyer, architecte du Collège de France expose qu'un plancher d'un vestibule au d. + Collège ayant fléchi il y a environ 33 ans, un mill Devoirs le soulager par des piliers de bois ; + mais depuis ce temps ces piliers se sont trouvés dans une humidité telle qu'ils tombent en + pourriture et qu'ils est instant d'y remédier par des colonnes en pierre qui n'auront plus à craindre + de pourrir sous l'humidité du rez de chaussée où elles seront posées ; elles sont d'autant plus nécessaires + que le plancher supérieur est accessible sous le poids des distributions du 1.er étage. + Le devis de ces colonnes est d'environ 8,000 f. et ce devis, quoique par estimation en partie, en a + paru exact et je pense que l'ex.ou doit en être autorisée. Paris, le 16 janv.ier 1809. Signé Brougniart. +

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Lecture faite de ce rapport et examen fait des plans : Le Conseil des bâtiments civils ne peut que reconnaître la necessité de l'opération projetée et la convenance des moyens que l'architecte - propose d'employer. En conséq.ce il est d'avis qu'il y a lieu, même pour le rapport d'une - économie sage et bien entendue, d'autoriser la substitution des colonnes en pierre, aux piliers +

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Lecture faite de ce rapport et examen fait des plans : Le Conseil des bâtiments civils ne peut que reconnaître la necessité de l'opération projetée et la convenance des moyens que l'architecte + propose d'employer. En conséq.ce il est d'avis qu'il y a lieu, même pour le rapport d'une + économie sage et bien entendue, d'autoriser la substitution des colonnes en pierre, aux piliers de bois dont il s'agit. Paris le 16 janvier 1809.

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- Séance du 20 mars 1809 - - -
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Le même jour 20 mars 1809. - Le 26 janvier F. S.E. a demandé l'avis de son Conseil sur différents projets relatifs aux embellissements et par - suite de ceux qui sont commencés dans la ville d'Ajaccio Dept. du Liouronc, île de Corse. - Cette ville, berçeau de l'Empereur, a naturellement attiré ses regards bienfaisans. M. le Cons.er d'Etat Miot, a D.tre - g.al de la Corse a, le 8 prairial an 9, approuvé les changements et agrandissements qui ont eu lieu ensuite et d'appl la lettre - du 1.er Consul, en date du 26 g.al an 10, de la loi du 25 floréal même année et du décret impérial du 1.er g.bre. 1807. - Le plan g.al de cette ville présente les changements en partie opérés, tel que les démolitions de parties de fortifications - et maisons qui bordaient les roches irrégulières de la ville pour former un quai en suivant sur une ligne droite, depuis - g, jusqu'à le et i ; en retour d'équerre i, k et un quai projeté par le Conseil municipal. Un carré de plus de mille - mètres s'étend depuis la lettre a, jusqu'à b, en ligne droite ; il se nurnne le cours F.le Lurie, il aboutit à la chapelle - de ce nom. Il entre dans le projet d'après la déposition du 1.er Consul, du 26 G.al an 10 et fait partie de la route d'Ajaccio - à Bastia. - Une petite place terminée par une partie circulaire d'où part un autre boulevard en cours, qui depuis C, jusqu'à - d, bouge le côté droit de la place Bonaparte et le jardin des plantes, ainsi que l'ancien couvent de St. François - servant d'hôpital militaire et devant servir de séminaire, suivant le décret ; ce cours endroit à la route, d. Des - sanguinaires ; une zone partant de l'angle du quai est parallèle à ce même cours ; Les terrains intermédiaires - sont divisés en ilots pour bâtir, ainsi que ceux du cours S.te Lucie ; La place Bonaparte a la forme d'un - parallèlogramme, dont la surface sera régularisée par des plantations. Le 11.o est l'ancien séminaire - servant à la Préfecture et aux Tribunaux ; il est destiné aux cours de justice. Il est dit, dans le rapport que l'empl - acement d, sur le port ou quai, est destiné à bâtir la maison commune. Toutes les parties jaune surchargés de - rouge sont construites, il ne font que suivre ; cependant il eût été à desirer que ces cours et vues puissent - mieux s'accorder avec l'ensemble g.al des places ; mais il parait que les moyens manquent pour les acquisitions. - La maison qui a vu naître l'Empereur est située dans une petite rue qui a environ 3.m de largeur ; l'on démolie - deux massures pour former devant une petite place 11.69.37 et 38 et on la continue plus loin sur le quai. - La maison commune est donc actuellement l'objet ppal auquel nous devons fixer les yeux ; le plan particulier - de cette partie de ville, la place destinée à bâtir cette maison commune, est comme nous l'avons dit la même qui est - côtée sur le plan g.al à la lettre d, qui donne un carré appuyé de chaque côté un espace c, pour les halles ; elle est - composée d'un rez de chaussée distribué en un g.d vestibule ou galerie qui traverse toute l'épaisseur du bâtiment, sur la - longueur de 21.111 et 8.111 bo.cde largeur ; 2 rangs de colonnes soutiennent les voûtes en axe de cloitre qui le couvre ; à droite, - le portier, le grand escalier ; après le Tribunal de paix ; à gauche, un corps de garde, un tribunal de commerce et - ensuite son greffe, deux petites cours éclairent l'escalier et le Tribunal ; le pourtour de ces cours sera occupé par - les halles. - Le 1.er étage, au dessus du vestibule, sera une grande galerie pour les réunions ; à droite de l'escalier sont les bureaux, - à gauche, la salle du Conseil, le cabinet du maire et les archives. - Le second étage, en attique, est distribué de pièces dont celle du centre est éclairée en lanternes : elles servent - d'antichambres aux autres pièces. - Tous ces étages seront voûtés en briques plates suivant l'usage du pays, à dire le 2.e étage dont la pièce - en pourtour de l'antichambre sont en planchers et comble. Les devis estimatifs et explicatifs font - monter la dépense à la somme de 104.175. f 94. c - La place Bonaparte, suivant le terrain, sera close par des murs de terrasse, a.b.c.d. à 10 m. de - hauteur, sur la mer ; Elle sera régularisée par des plantations et mise de niveau jardin botanique, avec - les pentes nécessaires ; Suivant le devis, la dépense sera de 74,184 f.. - Le convent desei devant Jésuites, destiné aux Ecoles primaires et secondaires, se trouve distribué assez - convenablement pour cette nouvelle destination ; il paraît cependant qu'il est indispensable de bâtir une - prolongation de salle nécessaire aux étudiants, sur l'aile du bâtiment à gauche. L'Eglise qui servait - de bagne aux prisonniers napolitains sera sûrement rendue au culte ; il n'en est pas parlé. Suivant le - devis, cet agrandissement doit couter 10,912 f. 33 c.. - La position choisie pour la maison commune parait bien dans l'ilot d. au bord de la mer, - sur un large quai qui l'entoure de deux côtés et sur une place au centre de la ville et isolée de toutes - parts : les halles y attenantes sont bien vues ; mais il eût été à desirer que les plans détaillés de ces - halles eussent été joints aux pièces ; les arrivages par terre et par mer y seront aisés. Le plan du - rez de chaussée est grandement disposé pour le service public, celui du 1.er l'est de même ainsi que le - second étage ; les élévations présentent assez bien le caractère d'un établissement public ; il serait - à desirer que les arcades fussent plus simplifiées ; que les impostes et les archivoltes soient - supprimées et figurées en refend suivant ce qui est tracé au crayon à côté de l'élévation. Quand - aux autres détails, pour les profits, nous recommanderons les proportions et la pureté. - Nous observons qu'il est nécessaire de donner plus de hauteur au 2.e étage, qui paraît avoir 2.111 - 20.c il faut qu'il ait au moins 2.111 Go.c cela est très aisé. - Nous pensons que la maison qui a été le berçeau de l'Empereuir doit être entièrement isolée, et qu'il - conviendrait que la petite place projetée en face, fut agrandie, comme cela est marqué au crayon sur le - plan jusqu'à la rue. - Avec ces légers changements, tout ce qui reste à faire pour les embellissements de cette ville peut être +

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Le même jour 20 mars 1809. + Le 26 janvier F. S.E. a demandé l'avis de son Conseil sur différents projets relatifs aux embellissements et par + suite de ceux qui sont commencés dans la ville d'Ajaccio Dept. du Liouronc, île de Corse. + Cette ville, berçeau de l'Empereur, a naturellement attiré ses regards bienfaisans. M. le Cons.er d'Etat Miot, a D.tre + g.al de la Corse a, le 8 prairial an 9, approuvé les changements et agrandissements qui ont eu lieu ensuite et d'appl la lettre + du 1.er Consul, en date du 26 g.al an 10, de la loi du 25 floréal même année et du décret impérial du 1.er g.bre. 1807. + Le plan g.al de cette ville présente les changements en partie opérés, tel que les démolitions de parties de fortifications + et maisons qui bordaient les roches irrégulières de la ville pour former un quai en suivant sur une ligne droite, depuis + g, jusqu'à le et i ; en retour d'équerre i, k et un quai projeté par le Conseil municipal. Un carré de plus de mille + mètres s'étend depuis la lettre a, jusqu'à b, en ligne droite ; il se nurnne le cours F.le Lurie, il aboutit à la chapelle + de ce nom. Il entre dans le projet d'après la déposition du 1.er Consul, du 26 G.al an 10 et fait partie de la route d'Ajaccio + à Bastia. + Une petite place terminée par une partie circulaire d'où part un autre boulevard en cours, qui depuis C, jusqu'à + d, bouge le côté droit de la place Bonaparte et le jardin des plantes, ainsi que l'ancien couvent de St. François + servant d'hôpital militaire et devant servir de séminaire, suivant le décret ; ce cours endroit à la route, d. Des + sanguinaires ; une zone partant de l'angle du quai est parallèle à ce même cours ; Les terrains intermédiaires + sont divisés en ilots pour bâtir, ainsi que ceux du cours S.te Lucie ; La place Bonaparte a la forme d'un + parallèlogramme, dont la surface sera régularisée par des plantations. Le 11.o est l'ancien séminaire + servant à la Préfecture et aux Tribunaux ; il est destiné aux cours de justice. Il est dit, dans le rapport que l'empl + acement d, sur le port ou quai, est destiné à bâtir la maison commune. Toutes les parties jaune surchargés de + rouge sont construites, il ne font que suivre ; cependant il eût été à desirer que ces cours et vues puissent + mieux s'accorder avec l'ensemble g.al des places ; mais il parait que les moyens manquent pour les acquisitions. + La maison qui a vu naître l'Empereur est située dans une petite rue qui a environ 3.m de largeur ; l'on démolie + deux massures pour former devant une petite place 11.69.37 et 38 et on la continue plus loin sur le quai. + La maison commune est donc actuellement l'objet ppal auquel nous devons fixer les yeux ; le plan particulier + de cette partie de ville, la place destinée à bâtir cette maison commune, est comme nous l'avons dit la même qui est + côtée sur le plan g.al à la lettre d, qui donne un carré appuyé de chaque côté un espace c, pour les halles ; elle est + composée d'un rez de chaussée distribué en un g.d vestibule ou galerie qui traverse toute l'épaisseur du bâtiment, sur la + longueur de 21.111 et 8.111 bo.cde largeur ; 2 rangs de colonnes soutiennent les voûtes en axe de cloitre qui le couvre ; à droite, + le portier, le grand escalier ; après le Tribunal de paix ; à gauche, un corps de garde, un tribunal de commerce et + ensuite son greffe, deux petites cours éclairent l'escalier et le Tribunal ; le pourtour de ces cours sera occupé par + les halles. + Le 1.er étage, au dessus du vestibule, sera une grande galerie pour les réunions ; à droite de l'escalier sont les bureaux, + à gauche, la salle du Conseil, le cabinet du maire et les archives. + Le second étage, en attique, est distribué de pièces dont celle du centre est éclairée en lanternes : elles servent + d'antichambres aux autres pièces. + Tous ces étages seront voûtés en briques plates suivant l'usage du pays, à dire le 2.e étage dont la pièce + en pourtour de l'antichambre sont en planchers et comble. Les devis estimatifs et explicatifs font + monter la dépense à la somme de 104.175. f 94. c + La place Bonaparte, suivant le terrain, sera close par des murs de terrasse, a.b.c.d. à 10 m. de + hauteur, sur la mer ; Elle sera régularisée par des plantations et mise de niveau jardin botanique, avec + les pentes nécessaires ; Suivant le devis, la dépense sera de 74,184 f.. + Le convent desei devant Jésuites, destiné aux Ecoles primaires et secondaires, se trouve distribué assez + convenablement pour cette nouvelle destination ; il paraît cependant qu'il est indispensable de bâtir une + prolongation de salle nécessaire aux étudiants, sur l'aile du bâtiment à gauche. L'Eglise qui servait + de bagne aux prisonniers napolitains sera sûrement rendue au culte ; il n'en est pas parlé. Suivant le + devis, cet agrandissement doit couter 10,912 f. 33 c.. + La position choisie pour la maison commune parait bien dans l'ilot d. au bord de la mer, + sur un large quai qui l'entoure de deux côtés et sur une place au centre de la ville et isolée de toutes + parts : les halles y attenantes sont bien vues ; mais il eût été à desirer que les plans détaillés de ces + halles eussent été joints aux pièces ; les arrivages par terre et par mer y seront aisés. Le plan du + rez de chaussée est grandement disposé pour le service public, celui du 1.er l'est de même ainsi que le + second étage ; les élévations présentent assez bien le caractère d'un établissement public ; il serait + à desirer que les arcades fussent plus simplifiées ; que les impostes et les archivoltes soient + supprimées et figurées en refend suivant ce qui est tracé au crayon à côté de l'élévation. Quand + aux autres détails, pour les profits, nous recommanderons les proportions et la pureté. + Nous observons qu'il est nécessaire de donner plus de hauteur au 2.e étage, qui paraît avoir 2.111 + 20.c il faut qu'il ait au moins 2.111 Go.c cela est très aisé. + Nous pensons que la maison qui a été le berçeau de l'Empereuir doit être entièrement isolée, et qu'il + conviendrait que la petite place projetée en face, fut agrandie, comme cela est marqué au crayon sur le + plan jusqu'à la rue. + Avec ces légers changements, tout ce qui reste à faire pour les embellissements de cette ville peut être continué et nous pensons que S.E. peut en ordonner l'exécution. Signé Petit-Nadel.

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Lu, présenté et adopté par le Conseil des bâtiments, d'après un examen attentif des plans qui - a fait reconnaître la beauté des dispositions projetées en général et la convenance d'en continuer - l'exécution, en y faisant entrer les légères modifications indiquées au rapport de l'autre part - et ci dessus et que le Conseil a approuvé dans son entier. - Paris le 20 mars 1809. - Peyre. Hurtus. Brougnard. Mermes.

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Lu, présenté et adopté par le Conseil des bâtiments, d'après un examen attentif des plans qui + a fait reconnaître la beauté des dispositions projetées en général et la convenance d'en continuer + l'exécution, en y faisant entrer les légères modifications indiquées au rapport de l'autre part + et ci dessus et que le Conseil a approuvé dans son entier. + Paris le 20 mars 1809. + Peyre. Hurtus. Brougnard. Mermes.

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- Séance du 10 avril 1809 - - -
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Le même jour 10 avril 1809. M. - Vaudoyer, architecture du Collège de France, place Cambray, adressé à S.E. sur l'état de divers - réparations à faire dans ce Collège. Une partie de ces réparations provient des avaries occasionnées +

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Le même jour 10 avril 1809. M. + Vaudoyer, architecture du Collège de France, place Cambray, adressé à S.E. sur l'état de divers + réparations à faire dans ce Collège. Une partie de ces réparations provient des avaries occasionnées sous les combles, par divers ouragans ; des chaines en fer à raccommoder ; des tuyaux de portes - idem ; les - chassis des lucarnes, des conduites d'eau, un plancher à consolider, le changement de l'inscription de Collège - national, en Collège impérial. C'est (tâche) est de 212. f. + idem ; les + chassis des lucarnes, des conduites d'eau, un plancher à consolider, le changement de l'inscription de Collège + national, en Collège impérial. C'est (tâche) est de 212. f. Plus un mémoire de réclamation, par le G. forestier, réduit par M. - Vaudoyer de 2462f à 1648. - Divers autres réparations, vidanges des fosses et tous objets indispensables montant - l'ensemble à environ 4150. - Ce qui avec les deux autres articles concernant l'inscription et les réclamations du G. forestier - monte le tout à 6010f. - Sauf réglement après l'exécution, le tout ensemble me paraît devoir être exécuté. - L'observatoire impérial, diverses réparations extraordinaires occasionnées par les ouragans et beaucoup - d'autres réparations ou entretiens qui paraissent tous nécessaires et en partie autorisés, se montent ensemble - à 9,500 f. y compris 1,300 f. pour repeindre les portes et croisées. Je pense que l'exécution des objets demandés - pour ces deux maisons peut être autorisée. Paris 6 avril 1809. Signé Brongiart. -

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Le Conseil des bâtiments civils, après avoir entendu la lecture de ce Rapport et avoir pris une connaissance - approfondie des articles compris dans les deux devis relatifs au Collège de France et au grand observatoire - de Paris. - Reconnu que atous les objets énoncés en ces mêmes devis étaient de matière urgente et que leur admission - importait essentiellement au service de ces deux établissements si essentiels au progrès de l'instruction, en - conséq.en il a été d'avis qu'il y avait lieu d'en autoriser l'exécution. Paris le 10 avril 1809. - Hurtus. Brognart. Peyre. Mermes - Chalapu

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+ Vaudoyer de 2462f à 1648. + Divers autres réparations, vidanges des fosses et tous objets indispensables montant + l'ensemble à environ 4150. + Ce qui avec les deux autres articles concernant l'inscription et les réclamations du G. forestier + monte le tout à 6010f. + Sauf réglement après l'exécution, le tout ensemble me paraît devoir être exécuté. + L'observatoire impérial, diverses réparations extraordinaires occasionnées par les ouragans et beaucoup + d'autres réparations ou entretiens qui paraissent tous nécessaires et en partie autorisés, se montent ensemble + à 9,500 f. y compris 1,300 f. pour repeindre les portes et croisées. Je pense que l'exécution des objets demandés + pour ces deux maisons peut être autorisée. Paris 6 avril 1809. Signé Brongiart. +

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Le Conseil des bâtiments civils, après avoir entendu la lecture de ce Rapport et avoir pris une connaissance + approfondie des articles compris dans les deux devis relatifs au Collège de France et au grand observatoire + de Paris. + Reconnu que atous les objets énoncés en ces mêmes devis étaient de matière urgente et que leur admission + importait essentiellement au service de ces deux établissements si essentiels au progrès de l'instruction, en + conséq.en il a été d'avis qu'il y avait lieu d'en autoriser l'exécution. Paris le 10 avril 1809. + Hurtus. Brognart. Peyre. Mermes + Chalapu

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- F/21/2478 -
- Séance du 01 mai 1809 - - -
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Le même jour 01 mai 1809. - Une poutre anciennement rompue, au Collège de France, exige un prompt rétablissement. - M. - Vaudoyer, architecte de cette maison impériale, propose trois moyerns. - 1. De remplacer cette poutre par une neuve. - 2. De supporter la poutre par des poteaux montant du rez de chaussée jusque sous cette partie qui est au 2e - plancher - 3. De relier cette poutre par des liens de fer et de la suspendre à la ferme du comble qui se trouve au dessus. - Ce dernier moyen est celui qui doit être préféré d'autant qu'il n'entraine qu'une dépense de mille francs, suivant +

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+ F/21/2478 +
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Le même jour 01 mai 1809. + Une poutre anciennement rompue, au Collège de France, exige un prompt rétablissement. + M. + Vaudoyer, architecte de cette maison impériale, propose trois moyerns. + 1. De remplacer cette poutre par une neuve. + 2. De supporter la poutre par des poteaux montant du rez de chaussée jusque sous cette partie qui est au 2e + plancher + 3. De relier cette poutre par des liens de fer et de la suspendre à la ferme du comble qui se trouve au dessus. + Ce dernier moyen est celui qui doit être préféré d'autant qu'il n'entraine qu'une dépense de mille francs, suivant le devis, et qu'il apportera le moins d'embarras dans le logement de M. - Maudit, où se trouve cette poutre rompue ; - les deux autres moyens ayant en outre l'inconvénient d'être plus dispendieux, le 1.er mai 1809. Signé Brougniart. -

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+ Maudit, où se trouve cette poutre rompue ; + les deux autres moyens ayant en outre l'inconvénient d'être plus dispendieux, le 1.er mai 1809. Signé Brougniart. +

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Le Conseil des bâtiments civils, après avoir entendu la lecture de ce rapport, n'a pas balancé à en adopter les conlusions ; le - moyen auquel M. le Rapporteur a proposé d'accorder la préférence étant effectivement le moins incommode +

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Le Conseil des bâtiments civils, après avoir entendu la lecture de ce rapport, n'a pas balancé à en adopter les conlusions ; le + moyen auquel M. le Rapporteur a proposé d'accorder la préférence étant effectivement le moins incommode et le moins dispendieux. Paris le 01 mai 1809.

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- F/21/2479 -
- Séance du 25 septembre 1809 - - -
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Le même jour 25 septembre 1809. - S. E. demande l'avis de son conseil sur les embellissements de la ville de Nismes ; il est dit sur la lettre du - Préfet, que c'est en vertu d'un arrêt du Gouvernement du 13 Vend.ère an 9. que si ces plans sont adoptés cela ajouterait beaucoup - à l'embellissement du boulevard p.pal de cette ville ; que ce serait une occasion de plus pour employer aux constructions qui - en feront la suite, les matériaux qui proviendront de la démolition des arênes de Nismes. - L'arrêté du Conseil du 13 Vend.ère an 9, porte qu'il sera procédé à la vente, au profit du Trésor public, des portions de - terrains dépendans des fossés, murs et tours de ronde qui se trouvent disponibles pour des constructions particulières, à - la charge aux acéquereurs de se conformer pour l'alignement et la décoration de leurs maisons, à ce qui sera - arrêté par le M.tre. - En conséq.ce il a été dressé un plan d'alignement sur les anciens vestiges de Nismes, où l'on voit, sur - la lettre, a, l'ancien canal de la fontaine. B, est un port que l'on projette d'élargir. C, est un nouvel abreuvoir - circulaire, avec emplacement pour lavoir et les trempries nous observons que des teinturières et des blanchisseuses sont - mal placés dans un abreuvoir, le tout concentré dans une place triangulaire, dont les trois faces sont suivies sur d'anciens - bâtiments. Celles du fond indique une espèce d'arc de triomphe sous la lettre G pour déboucher le canal de la Gar ; cette face - doit s'aligner avec la nouvelle rue Bonaparte qui sera ouverte en face de la largeur de la Maison Carrée ; cette rue - continuera à gauche, à travers la place de la Boucairie, qui doit être plantée et faire suite au grand cour. - La lettre L, indique les anciens murs et fossés à combler, sur lesquels on alignerait un boulevard qui de - l'abreuvoir se terminerait sur la place de la Comédie à gauche ; il reprendrait son cours, à droite, et continuerait - de suite. - La place de la Comédie présente un parallélogramme d'environ 80m. de profondeur sur 70 de large, dont la place - de la salle de spectacle, composée de 10 colonnes, répétera la face latérale du précieux Temple dit la maison carrée, - laquelle se trouvera isolée dans cette place en opposition avec la salle de spectacle. Les parties en noir sont conservées ; - celles en jaune seront démolies et celles en rouge sont celles qui désignent les projets d'alignement et dont les terrains sont - lotisés pour être vendues suivant le décret. - Il paraît que depuis le décret qui portait que les maisons seraient à trois étages, plusieurs ont été construites à deux et - qu'il a été reconnu que l'on devrait suivre ce système ; que d'ailleurs ces maison étant moins hautes, elles donneront - plus de grandeur aux édifices qu'elles environneront. - Ainsi, nous allons suivre ce système pour parler de ces façades : - Ce que l'on appelle l'arc de Triomphe, est une espèce de rideau de fond qui fait place au canal de la fontaine et qui - peut être ajusté d'une manière plus simple, comme par exemple une galerie en colonnes à jour, on tout autre genre s'il en - est encore temps ; si partie des soubassements sont construites on pourrait encore les assujétir à un genre de décoration - plus convenable. - Nous ne pouvons rien dire sur les façades pour les deux côtés de la place de la Boucairie, attendu qu'un des côtés - est presque terminé ; mais il eût été à désirer que le soubassement des (rature) ne fut pas vidisé en arcades inégales - de largeur. - Relativement à la fçade des côtés de l'abreuvoir, nous ne pouvons en approuver le milieu qui est d'un genre tout à fait - étranger aux deux pavillons, il faut qu'il tiennen du même genre. - Quant à la fçade du pourtoir de la place de la Maison Carrée et de la Comédie dont une grande partie des soubas - sement et portion du 1.er étage sont faite, nous pensons qu'elle peut être continuée, en embrassant les 3 arcades des - deux extrémités, au lieu de deux par les grands balcons avec baulstres. - Au reste la disposition du plan g.al est bonne ; les percés sont bien et ne peuvent produire qu'un grand effet. - Nous croyons devoir rappeller ici l'article de la lettre du Préfet, qui dit que les reconstructions seront une - occasion de plus pour réemployer les matériaux qui proviendront de la démolition des arênes, nous croyons que c'est - une erreur sur cette lettre ; car il n'a jamais été question de cette barbare destruction. Toutes les opinions et tous les - avis au contraire se sont toujours réunis pour garantir ce précieux monument, pour le conserver religieusement pour - en déblayer le pourtour, à une largueur suffisamment grande et qui a même été indiquée par le Conseil. De plus, on - a demandé de faire disparaître toutes les vieilles mazures de son intérieur et bâties de fragments de ce monument ; et - dans ces démolitions de conserver scrupulesement toutes les parties de pierre ou autres qui pourraient provenir des - arênes afin de pouvoir les replacer s'il est possible ; et observer dans ces démolitions de ne pas entraver les parties - antiques sur lesquelles ces mazures sont élevées. Avec ces conditions nous ne voyons rien qui puisse empêcher S.E. - d'adopter ce projet. Signé Petit Nadel. -

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Lecture faite de ce Rapport : le Conseil des bâtiments civils, après avoir discuté les dispositions des plans sous les yeux - a reconnu que les projets d'embellissements proposés pour la ville de Nismes dont l'exécution est déjà avancée sont en g.al - convenables, sous le rapport des alignements surtout, et propres à bien remplir leur destination. - Néanmoins, le Conseil a remarqué que la place projetée, entre la comédie et la maison carrée, est beaucoup trop vaste - comparée à ces deux édifices, et que loin d'en favoriser l'aspect, elle nuirait par sa grande étendue, à l'un et à l'autre, - principalement à la Maison Carrée qui était exigée d'après un petit modèle, serait comme dévorée et perdue dans ce trop grand - espace. - De plus, la fçade de la Comédie, qui est en regard avec le côté de la maison carrée, ayant 41. m de face tandis que ce - même côté n'en a que 26, il arriverait que ce dernier monument si célèbre et si digne d'intérêt, ne conserverait les avantages - que vu de très près, et ne pourrait que périr beaucoup à la comparaison que l'on ferait à chaque instant des deux édifices. - Pour remédier à ce double inconvénient du projet, on pense qu'il serait bien de circonscrire ce vaste emplacement dans - les limites indiquées au rayon sur le plan et d'après lesquelles on parviendrait, en partageant cette grande place en deux - parties, par la construction d'un ilot de maison, à donner au - charme des deux édifices une place d'une étendue proportionnée - à leur masse respective, ainsi qu'à leur destination. Ces deux nouvelles places seraient en accord avec les deux monuments - dont elles accompagneraient et feraient mieux valoir les beautés, bien loin d'y nuire comme il arriverait si l'on - adoptait le plan actuel. - Le Conseil hésite d'autant moins à proposer ce portique chacun de ses membres ayant une connaissance parfaite - de la Maison Carrée et des adhérences qui la déshonorent et l'obstruent, ne peut que désirer vivement de l'on soit enfin - débarrassé et offerte tout entière à l'admiration publique : mais souss un point de vue convenable, proportionné à ses dimensions - et capable par cette proposition même d'en faire ressortir l'effet. - En conséq.ce le Conseil est d'avis qu'il y a lieu d'autoriser l'exécution de ces projets, à la charge des modifications - indiquées au présent avis, dont il serait nécessaire à cet effet d'adresser copie aux autorités locales. Paris le 25 - septembre 1809.

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Le même jour 25 septembre 1809. + S. E. demande l'avis de son conseil sur les embellissements de la ville de Nismes ; il est dit sur la lettre du + Préfet, que c'est en vertu d'un arrêt du Gouvernement du 13 Vend.ère an 9. que si ces plans sont adoptés cela ajouterait beaucoup + à l'embellissement du boulevard p.pal de cette ville ; que ce serait une occasion de plus pour employer aux constructions qui + en feront la suite, les matériaux qui proviendront de la démolition des arênes de Nismes. + L'arrêté du Conseil du 13 Vend.ère an 9, porte qu'il sera procédé à la vente, au profit du Trésor public, des portions de + terrains dépendans des fossés, murs et tours de ronde qui se trouvent disponibles pour des constructions particulières, à + la charge aux acéquereurs de se conformer pour l'alignement et la décoration de leurs maisons, à ce qui sera + arrêté par le M.tre. + En conséq.ce il a été dressé un plan d'alignement sur les anciens vestiges de Nismes, où l'on voit, sur + la lettre, a, l'ancien canal de la fontaine. B, est un port que l'on projette d'élargir. C, est un nouvel abreuvoir + circulaire, avec emplacement pour lavoir et les trempries nous observons que des teinturières et des blanchisseuses sont + mal placés dans un abreuvoir, le tout concentré dans une place triangulaire, dont les trois faces sont suivies sur d'anciens + bâtiments. Celles du fond indique une espèce d'arc de triomphe sous la lettre G pour déboucher le canal de la Gar ; cette face + doit s'aligner avec la nouvelle rue Bonaparte qui sera ouverte en face de la largeur de la Maison Carrée ; cette rue + continuera à gauche, à travers la place de la Boucairie, qui doit être plantée et faire suite au grand cour. + La lettre L, indique les anciens murs et fossés à combler, sur lesquels on alignerait un boulevard qui de + l'abreuvoir se terminerait sur la place de la Comédie à gauche ; il reprendrait son cours, à droite, et continuerait + de suite. + La place de la Comédie présente un parallélogramme d'environ 80m. de profondeur sur 70 de large, dont la place + de la salle de spectacle, composée de 10 colonnes, répétera la face latérale du précieux Temple dit la maison carrée, + laquelle se trouvera isolée dans cette place en opposition avec la salle de spectacle. Les parties en noir sont conservées ; + celles en jaune seront démolies et celles en rouge sont celles qui désignent les projets d'alignement et dont les terrains sont + lotisés pour être vendues suivant le décret. + Il paraît que depuis le décret qui portait que les maisons seraient à trois étages, plusieurs ont été construites à deux et + qu'il a été reconnu que l'on devrait suivre ce système ; que d'ailleurs ces maison étant moins hautes, elles donneront + plus de grandeur aux édifices qu'elles environneront. + Ainsi, nous allons suivre ce système pour parler de ces façades : + Ce que l'on appelle l'arc de Triomphe, est une espèce de rideau de fond qui fait place au canal de la fontaine et qui + peut être ajusté d'une manière plus simple, comme par exemple une galerie en colonnes à jour, on tout autre genre s'il en + est encore temps ; si partie des soubassements sont construites on pourrait encore les assujétir à un genre de décoration + plus convenable. + Nous ne pouvons rien dire sur les façades pour les deux côtés de la place de la Boucairie, attendu qu'un des côtés + est presque terminé ; mais il eût été à désirer que le soubassement des (rature) ne fut pas vidisé en arcades inégales + de largeur. + Relativement à la fçade des côtés de l'abreuvoir, nous ne pouvons en approuver le milieu qui est d'un genre tout à fait + étranger aux deux pavillons, il faut qu'il tiennen du même genre. + Quant à la fçade du pourtoir de la place de la Maison Carrée et de la Comédie dont une grande partie des soubas + sement et portion du 1.er étage sont faite, nous pensons qu'elle peut être continuée, en embrassant les 3 arcades des + deux extrémités, au lieu de deux par les grands balcons avec baulstres. + Au reste la disposition du plan g.al est bonne ; les percés sont bien et ne peuvent produire qu'un grand effet. + Nous croyons devoir rappeller ici l'article de la lettre du Préfet, qui dit que les reconstructions seront une + occasion de plus pour réemployer les matériaux qui proviendront de la démolition des arênes, nous croyons que c'est + une erreur sur cette lettre ; car il n'a jamais été question de cette barbare destruction. Toutes les opinions et tous les + avis au contraire se sont toujours réunis pour garantir ce précieux monument, pour le conserver religieusement pour + en déblayer le pourtour, à une largueur suffisamment grande et qui a même été indiquée par le Conseil. De plus, on + a demandé de faire disparaître toutes les vieilles mazures de son intérieur et bâties de fragments de ce monument ; et + dans ces démolitions de conserver scrupulesement toutes les parties de pierre ou autres qui pourraient provenir des + arênes afin de pouvoir les replacer s'il est possible ; et observer dans ces démolitions de ne pas entraver les parties + antiques sur lesquelles ces mazures sont élevées. Avec ces conditions nous ne voyons rien qui puisse empêcher S.E. + d'adopter ce projet. Signé Petit Nadel. +

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Lecture faite de ce Rapport : le Conseil des bâtiments civils, après avoir discuté les dispositions des plans sous les yeux + a reconnu que les projets d'embellissements proposés pour la ville de Nismes dont l'exécution est déjà avancée sont en g.al + convenables, sous le rapport des alignements surtout, et propres à bien remplir leur destination. + Néanmoins, le Conseil a remarqué que la place projetée, entre la comédie et la maison carrée, est beaucoup trop vaste + comparée à ces deux édifices, et que loin d'en favoriser l'aspect, elle nuirait par sa grande étendue, à l'un et à l'autre, + principalement à la Maison Carrée qui était exigée d'après un petit modèle, serait comme dévorée et perdue dans ce trop grand + espace. + De plus, la fçade de la Comédie, qui est en regard avec le côté de la maison carrée, ayant 41. m de face tandis que ce + même côté n'en a que 26, il arriverait que ce dernier monument si célèbre et si digne d'intérêt, ne conserverait les avantages + que vu de très près, et ne pourrait que périr beaucoup à la comparaison que l'on ferait à chaque instant des deux édifices. + Pour remédier à ce double inconvénient du projet, on pense qu'il serait bien de circonscrire ce vaste emplacement dans + les limites indiquées au rayon sur le plan et d'après lesquelles on parviendrait, en partageant cette grande place en deux + parties, par la construction d'un ilot de maison, à donner au + charme des deux édifices une place d'une étendue proportionnée + à leur masse respective, ainsi qu'à leur destination. Ces deux nouvelles places seraient en accord avec les deux monuments + dont elles accompagneraient et feraient mieux valoir les beautés, bien loin d'y nuire comme il arriverait si l'on + adoptait le plan actuel. + Le Conseil hésite d'autant moins à proposer ce portique chacun de ses membres ayant une connaissance parfaite + de la Maison Carrée et des adhérences qui la déshonorent et l'obstruent, ne peut que désirer vivement de l'on soit enfin + débarrassé et offerte tout entière à l'admiration publique : mais souss un point de vue convenable, proportionné à ses dimensions + et capable par cette proposition même d'en faire ressortir l'effet. + En conséq.ce le Conseil est d'avis qu'il y a lieu d'autoriser l'exécution de ces projets, à la charge des modifications + indiquées au présent avis, dont il serait nécessaire à cet effet d'adresser copie aux autorités locales. Paris le 25 + septembre 1809.

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- Séance du 18 décembre 1809 - - -
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Le même jour le 18 x.bre 1809. - Rapport. - fait au Conseil des Bâtiments civils +

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Rapport + fait au Conseil des Bâtiments civils Par M. - Rondelet Membre du Conseil et inspecteur général des - greniers de reserve. - Messieurs et Collègues, - S.E. le M.tre de l'Int.r vous a renvoyé un rapport de M. - Delannoy, architecte, D.eur(?) des Greniers de réserve - et de M. Guignot, Contrôleur de ces travaux. - Dans ce rapport ces M.eurs. Exposent ; 1 que pour atteindre le bon.sol, qui se trouve de 21 à 24 pieds de - profondeur, il a fallu faire un déblayement presque g.al jusqu'à 18 pieds de profondeur, pour établir les piliers - intérieurs qui ne sont espacés que de 12 pieds, de milieu, en milieu. - 2. Que si l'on ne fait pas de caves, les remblait pilonnés qu'il faudra faire à fur et à mesure de leur - élévation, occasionneront des retards dans la constructions et des dépenses assez considérables et des affaissements - pendant plusieurs années. - 3. Que l'établissement de ces voûtes est nécessaire pour consolider les piliers en les réunissant pour former - un plateau g.al qui neutraliserait l'égalité du tassement. Elles sont encore utiles pour assainir le rez-de-chaussée et - le préserver de l'humdiité, en sorte que l'on ne faisait pas des caves, on serait toujours obligé de faire de - petites voûtes de 2 pieds d'élévation de ceintre pour assainir le sol. - La construction des voûtes pour former des caves en moëlons durs avec chaises en pierre de taille et les escaliers - pour y descendre, est évaluée à 377,040 f. - Celle des remblais pilonnés avec les petites voûtes pour établir le sol du rez-de-chaussée est - évaluée à 207,040. - Ce qui fait une différence de 170,380 f. - Mais ce surplus de dépense indispensable pour consolider les piliers et former un plateau g.al procurerait des - ccaves immenses, dont le Gouvernement pourrait tirer un très grand parti pour l'emmagasinement d'une - infinité de denrées et de marchandises, leur sol devant être au dessus des plus hautes eaux ; l'entrée de ces - caves pourrait être : ou par l'intérieur du monument ou par l'extérieur, en profitant des ouvertures pour - l'arrivage par la gare. D'après toutes ces considérations, je pense que les caves proposées dans le rapport - de MM. Delanoy et Guignet, sont indispensables, indépendamment des partis qu'on peut en tirer, pour - procurer aux parties inférieures de cet édifice, la solidité nécessaire, relativement à sa hauteur, sa distri + Rondelet Membre du Conseil et inspecteur général des + greniers de reserve. + Messieurs et Collègues, + S.E. le M.tre de l'Int.r vous a renvoyé un rapport de M. + Delannoy, architecte, D.eur(?) des Greniers de réserve + et de M. Guignot, Contrôleur de ces travaux. + Dans ce rapport ces M.eurs. Exposent ; 1 que pour atteindre le bon.sol, qui se trouve de 21 à 24 pieds de + profondeur, il a fallu faire un déblayement presque g.al jusqu'à 18 pieds de profondeur, pour établir les piliers + intérieurs qui ne sont espacés que de 12 pieds, de milieu, en milieu. + 2. Que si l'on ne fait pas de caves, les remblait pilonnés qu'il faudra faire à fur et à mesure de leur + élévation, occasionneront des retards dans la constructions et des dépenses assez considérables et des affaissements + pendant plusieurs années. + 3. Que l'établissement de ces voûtes est nécessaire pour consolider les piliers en les réunissant pour former + un plateau g.al qui neutraliserait l'égalité du tassement. Elles sont encore utiles pour assainir le rez-de-chaussée et + le préserver de l'humdiité, en sorte que l'on ne faisait pas des caves, on serait toujours obligé de faire de + petites voûtes de 2 pieds d'élévation de ceintre pour assainir le sol. + La construction des voûtes pour former des caves en moëlons durs avec chaises en pierre de taille et les escaliers + pour y descendre, est évaluée à 377,040 f. + Celle des remblais pilonnés avec les petites voûtes pour établir le sol du rez-de-chaussée est + évaluée à 207,040. + Ce qui fait une différence de 170,380 f. + Mais ce surplus de dépense indispensable pour consolider les piliers et former un plateau g.al procurerait des + ccaves immenses, dont le Gouvernement pourrait tirer un très grand parti pour l'emmagasinement d'une + infinité de denrées et de marchandises, leur sol devant être au dessus des plus hautes eaux ; l'entrée de ces + caves pourrait être : ou par l'intérieur du monument ou par l'extérieur, en profitant des ouvertures pour + l'arrivage par la gare. D'après toutes ces considérations, je pense que les caves proposées dans le rapport + de MM. Delanoy et Guignet, sont indispensables, indépendamment des partis qu'on peut en tirer, pour + procurer aux parties inférieures de cet édifice, la solidité nécessaire, relativement à sa hauteur, sa distri bution et le poids immense dont il doit être chargé. Signé Rondelet.

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Lecture faite de ce Rapport : le Conseil des bâtiments civils, après avoir discuté les dispositions avec une - attention proportionnée à leurs importance, a été d'avis qu'il n'y avait point à balancer pour leurs adoptions, - laquelle est commandée sous le rapport de la solidité de cet édifice immense et encore pour le grand avantage - qui résultera sous le rapport du service public, en obtenant la plus vaste ressource pour l'emmagasinement - d'une grande quantité de denrées et de marchandises qui trouveront, dans les caves de ce grand bâtiment, - un abri sur, et commode. Paris, le 19 x.bre 1809.

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Lecture faite de ce Rapport : le Conseil des bâtiments civils, après avoir discuté les dispositions avec une + attention proportionnée à leurs importance, a été d'avis qu'il n'y avait point à balancer pour leurs adoptions, + laquelle est commandée sous le rapport de la solidité de cet édifice immense et encore pour le grand avantage + qui résultera sous le rapport du service public, en obtenant la plus vaste ressource pour l'emmagasinement + d'une grande quantité de denrées et de marchandises qui trouveront, dans les caves de ce grand bâtiment, + un abri sur, et commode. Paris, le 19 x.bre 1809.

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- F/21/2479 -
- Séance du 3 mai 1810 - - -
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Le même jour le 3 mai 1810. - D'après l'examen que j'ai fait des diverses réparations à faire au Collège de France, elles sont toutes +

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D'après l'examen que j'ai fait des diverses réparations à faire au Collège de France, elles sont toutes indispensables, il y en a même de si urgentes que M. - Vaudoyer architecte de cet établissement a dû - devoir les faire faire sans attendre l'autorisation. - La dépense totale de ces réparations indispensables, est de 8,000 f. y compris auelaues sommes pour - les imprévus et est détaillée dans un devis bien fait. Je pense donc que l'autorisation doit en être donnée ce 24 - avril 1810. Signé Brongniart. -

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Lecture faite de ce Rapport et de l'Etat sur lequel sont détaillés les réparations dont l'ex.on est proposés : - Le Conseil des bâtiments civils considèrent que tous les objets énoncés en cet état et dont la cdépense s'élève en - totalité à 8,000 f., importent à la conservation du bâtiment ; qu'ils sont par conséquent nécessaire ; que plusieurs même - portent un caractère d'urgence tel que le moindre retard dans l'ex. on ne pourrait, en aggravant le mal, que produire une - augmentation des dépenses. Est d'avis, en adoptant le Rapport qui précède, d'autoriser l'ex.on des réparations dont il s'agit - Paris le 3 mai 1810. - Royer. Peyre. Hurtus. Mermez

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+ Vaudoyer architecte de cet établissement a dû + devoir les faire faire sans attendre l'autorisation. + La dépense totale de ces réparations indispensables, est de 8,000 f. y compris auelaues sommes pour + les imprévus et est détaillée dans un devis bien fait. Je pense donc que l'autorisation doit en être donnée ce 24 + avril 1810. Signé Brongniart.

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Lecture faite de ce Rapport et de l'Etat sur lequel sont détaillés les réparations dont l'ex.on est proposés : + Le Conseil des bâtiments civils considèrent que tous les objets énoncés en cet état et dont la cdépense s'élève en + totalité à 8,000 f., importent à la conservation du bâtiment ; qu'ils sont par conséquent nécessaire ; que plusieurs même + portent un caractère d'urgence tel que le moindre retard dans l'ex. on ne pourrait, en aggravant le mal, que produire une + augmentation des dépenses. Est d'avis, en adoptant le Rapport qui précède, d'autoriser l'ex.on des réparations dont il s'agit + Paris le 3 mai 1810. + Royer. Peyre. Hurtus. Mermez

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- F/21/2479 -
- Séance du 25 juin 1810 - - -
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D'après l'examen que j'ai fait du local et du bâtiment du Collège Duplessis, il est de toute - nécessité de réparer ce bâtiment étagé, afin d'empêcher sa ruine totale et les accidents graves qui pourraient - résulter d'un éboulement inattendu. En conséq.ce je pense que cette réparation majeure dont la dépense +

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D'après l'examen que j'ai fait du local et du bâtiment du Collège Duplessis, il est de toute + nécessité de réparer ce bâtiment étagé, afin d'empêcher sa ruine totale et les accidents graves qui pourraient + résulter d'un éboulement inattendu. En conséq.ce je pense que cette réparation majeure dont la dépense s'élèvera à (blanc) suivant l'état dressé par M. - Vaudoyer, doit être autorisée ; cet état est devis - m'ayant paru juste. Paris ce 25 juin 1810. Signé Brongiart. -

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+ Vaudoyer, doit être autorisée ; cet état est devis + m'ayant paru juste. Paris ce 25 juin 1810. Signé Brongiart. +

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Le Conseil des Bâtiments civils, d'après la disucssion qui a suivie la lecture de ce Rapport, a reconnu, avec - M. l'Inspec.eur. - g.al, que la conservation du bâtiment et même la necessité de prévenir le danger qui suivrait - un éboulement exige que les réparations proposées soient faites dans les plus court délai et qu'en conséq.ce il +

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Le Conseil des Bâtiments civils, d'après la disucssion qui a suivie la lecture de ce Rapport, a reconnu, avec + M. l'Inspec.eur. + g.al, que la conservation du bâtiment et même la necessité de prévenir le danger qui suivrait + un éboulement exige que les réparations proposées soient faites dans les plus court délai et qu'en conséq.ce il y a lieu d'en autoriser, dès ce moment, l'exécution. Paris le 25 juin 1810. Peyre. Royez. Hurtus. Mermez

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- F/21/2479 -
- Séance du 16 juillet 1810 - - -
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Le même jour 16 juillet 1810. - Rapport pour M. Poyet. +

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+ Séance du 16 juillet 1810 + + +
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+ Le même jour 16 juillet 1810 +

Rapport par M. Poyet. Sur des observations faites par MM. - Rondelet et Guignet, l'un - inspecteur g.al et l'autre Contrôleur des Greniers de Réserve, au sujet - de la construction de ce grand bâtiment. + Rondelet et Guignet, l'un + inspecteur g.al et l'autre Contrôleur des Greniers de Réserve, au sujet + de la construction de ce grand bâtiment. Le Conseil m'a remis les observations du contrôleur des greniers de réserve et celles de l'Insp.eur - g.al sur les - précautions à prendre pour établir la solidité de ce Monument. Ces Messieurs observent l'un et l'autre, que la pierre - de roche doit être employée de préférence à la pierre franche dure, dans un édifice tel que celui des greniers de réserves ; + g.al sur les + précautions à prendre pour établir la solidité de ce Monument. Ces Messieurs observent l'un et l'autre, que la pierre + de roche doit être employée de préférence à la pierre franche dure, dans un édifice tel que celui des greniers de réserves ; ils le prouvent par les expériences que M. - Rondelet a faites en présence de M. - Delaunay et de M. - Guignet, ils - démontrent parfaitement que la force de la pierre franche n'est que dans 4/10° de celle de la pierre de roche. M. - Rondelet observe aussi que la charge de chacun des piliers, à partir du niveau du socle du rez-de-chaussée, doit - être de 258,800 livres, qui donnent 64,700 livres par pied carré, charge plus considérable que celle sous laquelle les - piliers du Dôme de Ste. Geneviève se sont écrasés et trois fois plus forte que celles des murs et points d'appuis des + Rondelet a faites en présence de M. + Delaunay et de M. + Guignet, ils + démontrent parfaitement que la force de la pierre franche n'est que dans 4/10° de celle de la pierre de roche. M. + Rondelet observe aussi que la charge de chacun des piliers, à partir du niveau du socle du rez-de-chaussée, doit + être de 258,800 livres, qui donnent 64,700 livres par pied carré, charge plus considérable que celle sous laquelle les + piliers du Dôme de Ste. Geneviève se sont écrasés et trois fois plus forte que celles des murs et points d'appuis des édifices de Paris qui sont les plus chargés. Outre la préference que M. - Rondelet donne à la pierre de roche, il demande - avec raison que l'on fixe l'épaisseur des piliers isolés de ces greniers de réserve, au dessus du socle du rez-de-chaussée, - à 27 pouces, au lieu de 24, en diminuant cette grosseur de 2 pouces par étage ; en sorte que le 2.ème rang soutenant le Gr. - plancher, serait réduit à 17 pouces, et que l'on donne aux murs de face 3 pieds d'épaisseur au dessus du même socle, - et réduit à 2 pieds par le haut, en fut que ces piliers soient construits tout en pierre de roche, ainsi que les murs de - face jusqu'aux impostes des arcs, et le surplus en pierre franche. + Rondelet donne à la pierre de roche, il demande + avec raison que l'on fixe l'épaisseur des piliers isolés de ces greniers de réserve, au dessus du socle du rez-de-chaussée, + à 27 pouces, au lieu de 24, en diminuant cette grosseur de 2 pouces par étage ; en sorte que le 2.ème rang soutenant le Gr. + plancher, serait réduit à 17 pouces, et que l'on donne aux murs de face 3 pieds d'épaisseur au dessus du même socle, + et réduit à 2 pieds par le haut, en fut que ces piliers soient construits tout en pierre de roche, ainsi que les murs de + face jusqu'aux impostes des arcs, et le surplus en pierre franche. Lorsque l'Insp.r - g.al propose d'augmenter l'épaisseur des murs en élévation, il croit sans doute que ceux en - fondation sont assez épais eux mêmes pour avoir 3 pouces de retraits sur les premiers ; mais observation qui lui - a échappé sûrement, c'est sur la manière dont les planchers seront portés sur les piliers. Il parait que - l'architecte se propose de les entailler de 6 pouces sur les 4 faces pour y recevoir les poutrelles des planchers il - est certain que ces entailles sur les 4 faces affmeront extrêmement les piliers, puisqu'elles les réduisent à un pied - d'épaisseur au centre dans les endroits où ils auront deux pieds ; et enfin à 5 pouces, dans ceux où ces mêmes + g.al propose d'augmenter l'épaisseur des murs en élévation, il croit sans doute que ceux en + fondation sont assez épais eux mêmes pour avoir 3 pouces de retraits sur les premiers ; mais observation qui lui + a échappé sûrement, c'est sur la manière dont les planchers seront portés sur les piliers. Il parait que + l'architecte se propose de les entailler de 6 pouces sur les 4 faces pour y recevoir les poutrelles des planchers il + est certain que ces entailles sur les 4 faces affmeront extrêmement les piliers, puisqu'elles les réduisent à un pied + d'épaisseur au centre dans les endroits où ils auront deux pieds ; et enfin à 5 pouces, dans ceux où ces mêmes piliers n'en auront que 17, comme le propose l'Insp.r - g.al. Ils resterait à la vérité 4 jonchés de pierre de chaque côté - de poutrelles, mais qui seraient encore bien faibles puisque les plus fortes n'auraient que 7 pouces 6 lignes ; et les - plus faibles 5 pouces carrés, sur un pied de hauteur. La pierre des piliers partirait d'une partie sur ces - tasseaux de pierre de 5 à 7 pouces d'épaisseur et le reste sur les poutrelles ; ce qui reste n'aurait pas autant de - force et de solidité que si les piliers se continuaient sans entaille dans leur hauteur. Pour parer à cet - inconvénient majeur, je pense qu'il faudrait, aux g.des assises, portant chacun des planchers, réserver 4 consoler - ou modillons, de 6 à 7 pouces de saillie, et creuser sur pourer et demi au plus sur chacune des faces des piliers, - ce qui les affaiblirait pas autant que les 6 pouces de refouillement que l'architecte propose de faire. Je - crois aussi qu'il serait nécessaire de construire des chaines en pierre de roche, dans les murs vis-à-vis les piliers, pour - recevoir les planchers, afin que le tassement et la force soient les mêmes partout. Au surplus, je suis persuadé qu'on + g.al. Ils resterait à la vérité 4 jonchés de pierre de chaque côté + de poutrelles, mais qui seraient encore bien faibles puisque les plus fortes n'auraient que 7 pouces 6 lignes ; et les + plus faibles 5 pouces carrés, sur un pied de hauteur. La pierre des piliers partirait d'une partie sur ces + tasseaux de pierre de 5 à 7 pouces d'épaisseur et le reste sur les poutrelles ; ce qui reste n'aurait pas autant de + force et de solidité que si les piliers se continuaient sans entaille dans leur hauteur. Pour parer à cet + inconvénient majeur, je pense qu'il faudrait, aux g.des assises, portant chacun des planchers, réserver 4 consoler + ou modillons, de 6 à 7 pouces de saillie, et creuser sur pourer et demi au plus sur chacune des faces des piliers, + ce qui les affaiblirait pas autant que les 6 pouces de refouillement que l'architecte propose de faire. Je + crois aussi qu'il serait nécessaire de construire des chaines en pierre de roche, dans les murs vis-à-vis les piliers, pour + recevoir les planchers, afin que le tassement et la force soient les mêmes partout. Au surplus, je suis persuadé qu'on ne peut prendre un meilleur parti, que celui proposé par M. - Rondelet, pour la solidité de ce monument ; et que si - l'on doit en mettre le plus possible dans les édifices, c'est surtout dans les greniers de réserve. Je soumet au reste - mes observations additionnelles aux lumières du Conseil pour qu'il en apprécie la valeur. Tel est mon avis. - Signé Payet. + Rondelet, pour la solidité de ce monument ; et que si + l'on doit en mettre le plus possible dans les édifices, c'est surtout dans les greniers de réserve. Je soumet au reste + mes observations additionnelles aux lumières du Conseil pour qu'il en apprécie la valeur. Tel est mon avis. + Signé Poyet.

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Le Conseil des Bâtiments civils après avoir entendu la lecture de ce Rapport, dont le contenu a fixé - toute son attention par l'importance de son objet qui intéresse la solidité d'un édifice aussi considérable - que les greniers de réserve. - Réfléchissant sur la charge énorme que les murs et poutres d'appui doivent avoir à soutenir, sur l'effort - de la manutention et du roulement des voitures qui doivent le traverser au rez-de-chaussée. - Est d'avis, comme M. le Rapporteur, qu'on doit employer pour la construction des piliers, à partir - du sol des caves, la pierre de roche la plus dure, ainsi que pour le mur de face jusqu'à l'imposte des caves du - rez-de-chaussée et le surplus en pierre blanche. - Relativement aux dimensions des piliers, le Conseil est d'avis qu'ils doivent être érigés à partir du sol - des caves où ils commencent à être isolés, à 3 pieds (0,97 c. 7 de largeur pour chaque face, afin qu'ils - puissent avoir 27 pouces (0,73 c. 9 de largeur au dessus de la retraite du socle du rez-de-chaussée, comme - le propose M. l'Inspecteur g.al en diminuant cette grosseur de deux pouces (0,04 c. 9 par étage, ce qui réduira - la grosseur de ceux du dernier étage à 17 pouces (O,46 c. 9. - Quand aux murs de face il pense que leur épaisseur doit être portée à tout ce que peuvent permettre les - portées déjà construites, c'est-à-dire en les érigeants à 3 pieds (0,97 c.9 d'épaisseur au dessus du sol des caves pour +

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Le Conseil des Bâtiments civils après avoir entendu la lecture de ce Rapport, dont le contenu a fixé + toute son attention par l'importance de son objet qui intéresse la solidité d'un édifice aussi considérable + que les greniers de réserve. + Réfléchissant sur la charge énorme que les murs et poutres d'appui doivent avoir à soutenir, sur l'effort + de la manutention et du roulement des voitures qui doivent le traverser au rez-de-chaussée. + Est d'avis, comme M. le Rapporteur, qu'on doit employer pour la construction des piliers, à partir + du sol des caves, la pierre de roche la plus dure, ainsi que pour le mur de face jusqu'à l'imposte des caves du + rez-de-chaussée et le surplus en pierre blanche. + Relativement aux dimensions des piliers, le Conseil est d'avis qu'ils doivent être érigés à partir du sol + des caves où ils commencent à être isolés, à 3 pieds (0,97 c. 7 de largeur pour chaque face, afin qu'ils + puissent avoir 27 pouces (0,73 c. 9 de largeur au dessus de la retraite du socle du rez-de-chaussée, comme + le propose M. l'Inspecteur g.al en diminuant cette grosseur de deux pouces (0,04 c. 9 par étage, ce qui réduira + la grosseur de ceux du dernier étage à 17 pouces (O,46 c. 9. + Quand aux murs de face il pense que leur épaisseur doit être portée à tout ce que peuvent permettre les + portées déjà construites, c'est-à-dire en les érigeants à 3 pieds (0,97 c.9 d'épaisseur au dessus du sol des caves pour qu'il puissent avoir 2 pieds 9 pouces (O,659 - sous l'entablement. Paris le 16 juillet 1810.

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- + sous l'entablement. Paris le 16 juillet 1810.

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- F/21/2479 -
- Séance du 02 août 1810 - - -
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Le même jour 2 août 1810. - Le Conseil des bâtiments civils, - à son E.X. le M.tre de l'Int.r, Comte de l'Empire. - Monseigneur, - Après avoir complété son travail sur des indications données par E.X., le Conseil a l'honneur de mettre - sous vos yeux, les plans des marchés de St. Germain, d'Alexandrie, de St. Jean et de la place Manbert ; De ces marchés - dont l'établissement ou la régularisation doit ajouter un nouveau bienfait à tous ceux qui ont en pour objet la - liberté de la circulation, la facilité des approvisionnements et la salubrité de la Capitale. - Votre Conseil joint à ces plans le tableau des dépenses qui nécessitent ces établissements, celui des revenus - qu'ils doivent produire et la balance de ces deu résultats dont les éléments ont été puisés dans les détails qui suivent. - Marché St. Germain. - La nécessité de la translation dans le vaste enclos de la foire du même nom est attesté par le resserrement - du marché actuel, pressé entre d'étroites sinistres et interprétant jusqu'aux passages les plus nécessaires : elle est - encore motivée aussi fortement, peut être, par la convenance majeure de rendre utile à la salubrité ainsi qu'aux - besoins publics, le terrain enfocé de l'ancienne foire, qui, depuis son incendie, est devenu une cloque - infecte et repoussant. - La valeur des terrains en bâtiments à acquérir pour opérer cette translation étant estimée à 20 fois le - montant de leur revenu net, s'élève à 295,578f. - Montant de leur revenu net, s'élève à 273844. - Total de la dépense 569,422f. - Maison revenue - 1° 3,440 mm à 40f. le mètre 137,600f. - 2° Cour restant de maison estimée moitiée de cette valeur 68 800 ...... 206400. - Dépense nette 363022f. - Le revenu annuel des locations du nouveau marché est estimé devoir s'élever à 53,260f. - Mais il faut en soustraire celui donné par le bail du marché actuel, lequel est de 23106. - Le revenu réel se réduirait donc à 30154. - En le multipliant par 20 - On trouve pour capital la somme de 603,080 - De laquelle soustrayant la dépense nette 363022 - Il reste un bénéfice de 240,058f. - Marché d'Alexandrie (rue St. Denis). - Sa formation a pour objet de mettre un terme à la gêne, à l'insuffisance, aux dangers des marchés partiels - établis dans les carrés des portes St. Denis et St. Martin, qu'ils encombrent ; et de les réunir dans le local des - filles de Ste. Catherine, rue St. Denis, presque vis-à-vis du pouçeau. - Il était difficile, Mgr, de rencontrer une situation plus heureuse plus centrale et plus ap portée du besoin d'un quartier - aussi populeux, mais pour effectuer les avantages que promet cette situation, des percements sur les rues St. Denys, - Thevenot, la Cour des miracles sont indispensables, et pour les opérer il faut acquérir plusieurs maisons dont - la valeur capitale portée à 20 fois celle de leur revenur s'élève à 260,500f. - Plus pour le percement des rues des pyramides et de chorale, fait une à partir du - marché, à la rue du petit carreau (longueur 55m. Largueur 12m.) 198000. - La seconde du même marché, à la rue du Cayre (Longueur 35m. Largeur 7m.) 73500. - Plus pour construction de hangards, abris, xe 176712 - Total de la dépense 708712 - La location des places et des étaux, donnera un revenu annuel de 24,224f. - Lequel multiplié par 20 - produit un capital de 484480. - Lequel étant soustrait à la dépense totale, ou a un déficit de 224 232 - Marché St. Jean (quartier St. Antoine). - Ce marché se trouve si heureusement placé et ouvert à tant de débouchés, que sa position ne pouvait être que - conservée. Il s'agit seulement de la déposer de façon que sa forme puisse être au record avec la grande rue impériale - (tâche) être point morcelée lors de son ouverture. Il fallait aussi lui donner plus de régularité et compenser par - quelqu'àgrandissement, du côté de la rue de la verrerie, ce qui lui fera perdre la formation de la rue - impériale. On a concilié dans le plan qui offre un parallélogramme de 46m de long sur 30 de largeur, ces - deux convenances principales. - La superficie des bâtiments, déduction faite de la cour, est de 1128m, mais il en faut déduire la partie - des abris, dont la construction est ajournée jusqu'à près l'acquisition des maisons nécessaire à son ex.on - Cette partie occupant 424m. il reste une surface de 704m à bâtir, laquelle occasionnera une dépense - de 19.821f. - Plus pour le pavé 2599 - Pour une fontaine 10000. - Dépense totale 32,420f. - Report .... 32,420f. - On aurait dès ce moment le revenu de 47 places et de 3 étaux, lequel est de 1518f. et - étant multiplié par 20, donne un capital de 30 360. - Soustrayant ce capital de la dépense totale, ona un déficit de 2060f. - Marché de la Place Maubert. - Sa translation, sur l'emplacement des Carmes, est très désirable pour dégager cette place triangulaire, - où aboutissent une foule de rues, ainsi que plusieurs grandes routes du sud est de Paris et au centre de - laquelle est un corps de garde qui ajoute aux embarras qui naissent de sa forme et de situation. - Pour donner au local des Carmes les débouchés nécessaires et former du marché un carré parfait, - il faut acquérir les bordures qui l'enferment sur les rues de la montagne Ste. Geneviève et des Noyers, il en - couterait pour cet article 193,640f. - Et pour les constructions 197912. - Total 391,552f. - Le domaine des Carmes comporte une superficie de 3900m dont 2076m en - bâtiments ; en l'évaluant à raison de 15f pour chaque mètre superficiel et de 40 pour - chaque mètre de bâtiment, et en ajoutant cette valeur à celle qui précède 141540. - On a pour dépense totale 533,092. - Maison aurait à déduire, pour valeur du vieux matériaux, environ 48410. - Dépense nette 484,682f. - Le revenu annuel des étaux et abris étant de 28320f. au capital de 566400 - Si l'on en soustrait la dépense nette 484682. - Il en résulte un boni de 81,719f. - Résumé de l'opération : - Dépenses. - Translation du marché St. Germain 363,022 - Formation du marché d'Alexandrie 708712 - Pour régulariser le marché St. Jean 32420 - Translation de celui de la place Maubert 484682 - dépense totale ..... 1,588,836. - revenus annuels 30154. - Du marché St. Germain 24224 - De celui d'Alexandrie 1518 - De St. Jean 28320. - Des Carmes Total des revenus 84216 - Lesquels multipliés par 20 - donnent un capital de 1,684,320 - Balance. - Somme des moyens 1,684,320. - Sommes des dépenses 1588836. - Reste un bénéfice de 95,484f. - Si l'évaluation de 20 fois la valeur du revenu net des maisons, parait un peu forte pour celles qui - sont vieilles et d'une construction médiocre, on doit regarder aussi qu'elle serait trop faible pour les bâtiments - construits en pierre de taille et dont la valeur eu raison de la durée qu'elles promettent, devrait être portée à - 25 fois leur revenu net. La base adoptée par le Conseil peut donc être considérés comme une moyenne - proportionnelle assez exacte entre les hautes et les moindres valeurs qu'il s'agissait d'estimer. - S.E. avait remarqué que le prix du Domaine des Carmes n'était point compris dans la somme des - dépenses : cette immission est réparée. - Elle devrait, pour le marché St. Jean que l'on connût les dépenses à ce qu'exige la conciliation - de la forme entièrement régulière qu'il doit obtenir un jour avec la supposition de l'ouverture de - la rue impériale ; et que l'on allégeat l'opération de la dépense qui pouvait sans - inconvénient être rejetée sur l'avenir ; et c'est ainsi que le calcul a été établi. - Enfin pour ne rien ôter à la sévérité du cas mêmes calculs considérés généralement et pour laisser - à la justice tout son empire, votre Conseil a pensé qu'il devrait comprendre dans la somme des larger(?) - de l'opération, la dépense qu'exigera l'ouverture des murs des pyramides et de la chorale, si nécessaire - pour déboucher le marché d'Alexandrie, sur les rues du Cayre et du petit carreau, dépenses qui, dans - le principe avait parue devoir être écartée, dans la supposition que cette ouverture n'aurait bien que - par mesure de grande voirie ; mais qui devait être comptée, même dans cette hypothèse, parce que ces - ces rues au débouchés étant une fois arrêtés d'une manière régulière et solennelle, les propriétés que - leur couverture exige se trouvent dès ce moment même frappées d'une détérioration sensible et que les - places ainsi sous le joug d'une opération très utiles aux intérêts publics, mais essentiellement - ruineuses pour leurs possesseurs, est un acte que l'équité réprouve et qui d'ailleurs a contre lui d'être - en opposition formelle avec le texte et l'esprit des lois, - Ainsi, Mgr, tout est maintenant prévu, rien n'a été omis de tout ce qui pouvait conduire à une - approximation certaine et raisonnable. - La rigueur des incidents et des sacrifices que la formation de ces marchés exige a été en quelque - sorte épuisée et cependant la somme des moyens l'emporte encore sur celle des dépenses, d'environ sont - mille francs. - S.E. verra surtout dans ce résultat la possibilité démontrée d'une opération grande et salutaire - le Conseil la présence avec confiance à vos estimations. - Daigner recevoir l'hommage de son profond respect. Signé Hartier, Peyre, Chalgrin, Raymond, - Rondelet, Payet et Masmuet secrétaire.

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+ Le même jour 2 août 1810 +

Le Conseil des bâtiments civils, + à son E.X. le M.tre de l'Int.r, Comte de l'Empire. + Monseigneur, + Après avoir complété son travail sur des indications données par E.X., le Conseil a l'honneur de mettre + sous vos yeux, les plans des marchés de St. Germain, d'Alexandrie, de St. Jean et de la place Manbert ; De ces marchés + dont l'établissement ou la régularisation doit ajouter un nouveau bienfait à tous ceux qui ont en pour objet la + liberté de la circulation, la facilité des approvisionnements et la salubrité de la Capitale. + Votre Conseil joint à ces plans le tableau des dépenses qui nécessitent ces établissements, celui des revenus + qu'ils doivent produire et la balance de ces deu résultats dont les éléments ont été puisés dans les détails qui suivent. + Marché St. Germain. + La nécessité de la translation dans le vaste enclos de la foire du même nom est attesté par le resserrement + du marché actuel, pressé entre d'étroites sinistres et interprétant jusqu'aux passages les plus nécessaires : elle est + encore motivée aussi fortement, peut être, par la convenance majeure de rendre utile à la salubrité ainsi qu'aux + besoins publics, le terrain enfocé de l'ancienne foire, qui, depuis son incendie, est devenu une cloque + infecte et repoussant. + La valeur des terrains en bâtiments à acquérir pour opérer cette translation étant estimée à 20 fois le + montant de leur revenu net, s'élève à 295,578f. + Montant de leur revenu net, s'élève à 273844. + Total de la dépense 569,422f. + Maison revenue + 1° 3,440 mm à 40f. le mètre 137,600f. + 2° Cour restant de maison estimée moitiée de cette valeur 68 800 ...... 206400. + Dépense nette 363022f. + Le revenu annuel des locations du nouveau marché est estimé devoir s'élever à 53,260f. + Mais il faut en soustraire celui donné par le bail du marché actuel, lequel est de 23106. + Le revenu réel se réduirait donc à 30154. + En le multipliant par 20 + On trouve pour capital la somme de 603,080 + De laquelle soustrayant la dépense nette 363022 + Il reste un bénéfice de 240,058f. + Marché d'Alexandrie (rue St. Denis). + Sa formation a pour objet de mettre un terme à la gêne, à l'insuffisance, aux dangers des marchés partiels + établis dans les carrés des portes St. Denis et St. Martin, qu'ils encombrent ; et de les réunir dans le local des + filles de Ste. Catherine, rue St. Denis, presque vis-à-vis du pouçeau. + Il était difficile, Mgr, de rencontrer une situation plus heureuse plus centrale et plus ap portée du besoin d'un quartier + aussi populeux, mais pour effectuer les avantages que promet cette situation, des percements sur les rues St. Denys, + Thevenot, la Cour des miracles sont indispensables, et pour les opérer il faut acquérir plusieurs maisons dont + la valeur capitale portée à 20 fois celle de leur revenur s'élève à 260,500f. + Plus pour le percement des rues des pyramides et de chorale, fait une à partir du + marché, à la rue du petit carreau (longueur 55m. Largueur 12m.) 198000. + La seconde du même marché, à la rue du Cayre (Longueur 35m. Largeur 7m.) 73500. + Plus pour construction de hangards, abris, xe 176712 + Total de la dépense 708712 + La location des places et des étaux, donnera un revenu annuel de 24,224f. + Lequel multiplié par 20 + produit un capital de 484480. + Lequel étant soustrait à la dépense totale, ou a un déficit de 224 232 + Marché St. Jean (quartier St. Antoine). + Ce marché se trouve si heureusement placé et ouvert à tant de débouchés, que sa position ne pouvait être que + conservée. Il s'agit seulement de la déposer de façon que sa forme puisse être au record avec la grande rue impériale + (tâche) être point morcelée lors de son ouverture. Il fallait aussi lui donner plus de régularité et compenser par + quelqu'àgrandissement, du côté de la rue de la verrerie, ce qui lui fera perdre la formation de la rue + impériale. On a concilié dans le plan qui offre un parallélogramme de 46m de long sur 30 de largeur, ces + deux convenances principales. + La superficie des bâtiments, déduction faite de la cour, est de 1128m, mais il en faut déduire la partie + des abris, dont la construction est ajournée jusqu'à près l'acquisition des maisons nécessaire à son ex.on + Cette partie occupant 424m. il reste une surface de 704m à bâtir, laquelle occasionnera une dépense + de 19.821f. + Plus pour le pavé 2599 + Pour une fontaine 10000. + Dépense totale 32,420f. + Report .... 32,420f. + On aurait dès ce moment le revenu de 47 places et de 3 étaux, lequel est de 1518f. et + étant multiplié par 20, donne un capital de 30 360. + Soustrayant ce capital de la dépense totale, ona un déficit de 2060f. + Marché de la Place Maubert. + Sa translation, sur l'emplacement des Carmes, est très désirable pour dégager cette place triangulaire, + où aboutissent une foule de rues, ainsi que plusieurs grandes routes du sud est de Paris et au centre de + laquelle est un corps de garde qui ajoute aux embarras qui naissent de sa forme et de situation. + Pour donner au local des Carmes les débouchés nécessaires et former du marché un carré parfait, + il faut acquérir les bordures qui l'enferment sur les rues de la montagne Ste. Geneviève et des Noyers, il en + couterait pour cet article 193,640f. + Et pour les constructions 197912. + Total 391,552f. + Le domaine des Carmes comporte une superficie de 3900m dont 2076m en + bâtiments ; en l'évaluant à raison de 15f pour chaque mètre superficiel et de 40 pour + chaque mètre de bâtiment, et en ajoutant cette valeur à celle qui précède 141540. + On a pour dépense totale 533,092. + Maison aurait à déduire, pour valeur du vieux matériaux, environ 48410. + Dépense nette 484,682f. + Le revenu annuel des étaux et abris étant de 28320f. au capital de 566400 + Si l'on en soustrait la dépense nette 484682. + Il en résulte un boni de 81,719f. + Résumé de l'opération : + Dépenses. + Translation du marché St. Germain 363,022 + Formation du marché d'Alexandrie 708712 + Pour régulariser le marché St. Jean 32420 + Translation de celui de la place Maubert 484682 + dépense totale ..... 1,588,836. + revenus annuels 30154. + Du marché St. Germain 24224 + De celui d'Alexandrie 1518 + De St. Jean 28320. + Des Carmes Total des revenus 84216 + Lesquels multipliés par 20 + donnent un capital de 1,684,320 + Balance. + Somme des moyens 1,684,320. + Sommes des dépenses 1588836. + Reste un bénéfice de 95,484f. + Si l'évaluation de 20 fois la valeur du revenu net des maisons, parait un peu forte pour celles qui + sont vieilles et d'une construction médiocre, on doit regarder aussi qu'elle serait trop faible pour les bâtiments + construits en pierre de taille et dont la valeur eu raison de la durée qu'elles promettent, devrait être portée à + 25 fois leur revenu net. La base adoptée par le Conseil peut donc être considérés comme une moyenne + proportionnelle assez exacte entre les hautes et les moindres valeurs qu'il s'agissait d'estimer. + S.E. avait remarqué que le prix du Domaine des Carmes n'était point compris dans la somme des + dépenses : cette immission est réparée. + Elle devrait, pour le marché St. Jean que l'on connût les dépenses à ce qu'exige la conciliation + de la forme entièrement régulière qu'il doit obtenir un jour avec la supposition de l'ouverture de + la rue impériale ; et que l'on allégeat l'opération de la dépense qui pouvait sans + inconvénient être rejetée sur l'avenir ; et c'est ainsi que le calcul a été établi. + Enfin pour ne rien ôter à la sévérité du cas mêmes calculs considérés généralement et pour laisser + à la justice tout son empire, votre Conseil a pensé qu'il devrait comprendre dans la somme des larger(?) + de l'opération, la dépense qu'exigera l'ouverture des murs des pyramides et de la chorale, si nécessaire + pour déboucher le marché d'Alexandrie, sur les rues du Cayre et du petit carreau, dépenses qui, dans + le principe avait parue devoir être écartée, dans la supposition que cette ouverture n'aurait bien que + par mesure de grande voirie ; mais qui devait être comptée, même dans cette hypothèse, parce que ces + ces rues au débouchés étant une fois arrêtés d'une manière régulière et solennelle, les propriétés que + leur couverture exige se trouvent dès ce moment même frappées d'une détérioration sensible et que les + places ainsi sous le joug d'une opération très utiles aux intérêts publics, mais essentiellement + ruineuses pour leurs possesseurs, est un acte que l'équité réprouve et qui d'ailleurs a contre lui d'être + en opposition formelle avec le texte et l'esprit des lois, + Ainsi, Mgr, tout est maintenant prévu, rien n'a été omis de tout ce qui pouvait conduire à une + approximation certaine et raisonnable. + La rigueur des incidents et des sacrifices que la formation de ces marchés exige a été en quelque + sorte épuisée et cependant la somme des moyens l'emporte encore sur celle des dépenses, d'environ sont + mille francs. + S.E. verra surtout dans ce résultat la possibilité démontrée d'une opération grande et salutaire + le Conseil la présence avec confiance à vos estimations. + Daigner recevoir l'hommage de son profond respect. Signé Hartier, Peyre, Chalgrin, Raymond, + Rondelet, Payet et Masmuet secrétaire.

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Le même jour 23 août 1810. M. - Vaudoyer, architecte du Collège de France, adresse au M.tre de l'Int.eur le 1er janvier 1810, un rapport - et un plan sur les moyens d'effectuer la réunion du Collège de France à une partie du Duplessis qui est affectée aud. - Collège de France par décret du 15 fructidor an 12. - Les administrateurs et professeurs réclament vivement l'ex.on de ce décret ; l'architecte ne peut proposer - aucun moyen de restauration de la partie du Plessis, qui est concédée, que le bouchement de la ruelle des - morts ne soit arrêté. - Cette ruelle est un repère tortueux et étroit. Les habitants des rues environnantes en désirent la clôture. - Le C.e du Plessis, qui la borde, et celle du Lycée impérial, qui en est voisine, sollicitent depuis longtemps pour - que cette clôture soit ordonnée. - M.M. le Maire, le Comm.aire de justice, M. le Con.er d'Etat Préfet du Dép.t ont fait divers rapports - pour provoquer ce bouchement. Il résulte du procès-verbal de commodo et incommodo, dressé par le - maire, M. Colette, le 23 x.bre 1807, et de la lettre de M. Le Préfet à S.E. le M.tre de l'Int.eur, du 2 janvier 1808, - pièces transcrites au rapport de l'architecte, que des 8 prop.re riverains, six consentent à cette clôture avec - plus ou moins de restriction sur les indemnités qu'ils réclament, et deux seulement s'y opposent et exigent - l'acquisition de leurs maisons. - M. le Maire et M. le Préfet considèrent cette opposition sans motif, par les raisons qu'ils en donnent. Ces - Magistrats sont d'avis que ce refus de deux prop.res ne peut en rien arrêter des mesures de sûreté ; reconnues - si nécessaires par le Gouvernement. M. - Vaudoyer, pour concilier les divers intérêts, et pour répondre aux désirs de quelques habitats de la - montagne St. Jacques, St. Hilaire, St. Benît, à qui regrettent de voir boucher la ruelle des morts qui sert de - commiunication du Mont St. Hilaire à la rue St. Jacques ; et enfin pour répondre aux vues du Gouvernement, - propose, en bouchant cette ruelle de 2m. de large, d'ouvrir à este une rue droite, de 10 m. de large et d'une - communication plus directe. Cette rue passerait à travers la cour de l'ancien Collège Duplessis, l'édifice - en ruine, sans destination, sans usage, à l'exception de quelques parties, les unes occupées par quelques - employés du Lycée, les autres cédés au Collège de France. - Cet architecte présente les moyens d'ex.on de ce projet ; on voit par le plan joint à son rapport et - sur lequel sont désignées toutes les propriétés, qu'il n'y a que très peu de bâtiments du Plessis à démolir ; - bâtiments qui sont en très mauvais état ; que presque toute la rue se trouve déjà formée par le vide de la - grande cour du Plessis ; que cette rue pourra servir aux voitures et bouchera très commodement au - carrefour du puit certain. - Pour ce moyen, les prop.res opposés au bouchement de la ruelle des morts, retrouvent des places sur la - nouvelle rue et des communications plus commodes, plus directes, plus avantageuses que celle de la ruelle - des morts, qui fait le motif de leurs oppositions, d'où il résulte que rien, d'après ce projet, ne s'oppose au +

M. + Vaudoyer, architecte du Collège de France, adresse au M.tre de l'Int.eur le 1er janvier 1810, un rapport + et un plan sur les moyens d'effectuer la réunion du Collège de France à une partie du Duplessis qui est affectée aud. + Collège de France par décret du 15 fructidor an 12. + Les administrateurs et professeurs réclament vivement l'ex.on de ce décret ; l'architecte ne peut proposer + aucun moyen de restauration de la partie du Plessis, qui est concédée, que le bouchement de la ruelle des + morts ne soit arrêté. + Cette ruelle est un repère tortueux et étroit. Les habitants des rues environnantes en désirent la clôture. + Le C.e du Plessis, qui la borde, et celle du Lycée impérial, qui en est voisine, sollicitent depuis longtemps pour + que cette clôture soit ordonnée. + M.M. le Maire, le Comm.aire de justice, M. le Con.er d'Etat Préfet du Dép.t ont fait divers rapports + pour provoquer ce bouchement. Il résulte du procès-verbal de commodo et incommodo, dressé par le + maire, M. Colette, le 23 x.bre 1807, et de la lettre de M. Le Préfet à S.E. le M.tre de l'Int.eur, du 2 janvier 1808, + pièces transcrites au rapport de l'architecte, que des 8 prop.re riverains, six consentent à cette clôture avec + plus ou moins de restriction sur les indemnités qu'ils réclament, et deux seulement s'y opposent et exigent + l'acquisition de leurs maisons. + M. le Maire et M. le Préfet considèrent cette opposition sans motif, par les raisons qu'ils en donnent. Ces + Magistrats sont d'avis que ce refus de deux prop.res ne peut en rien arrêter des mesures de sûreté ; reconnues + si nécessaires par le Gouvernement. M. + Vaudoyer, pour concilier les divers intérêts, et pour répondre aux désirs de quelques habitats de la + montagne St. Jacques, St. Hilaire, St. Benît, à qui regrettent de voir boucher la ruelle des morts qui sert de + commiunication du Mont St. Hilaire à la rue St. Jacques ; et enfin pour répondre aux vues du Gouvernement, + propose, en bouchant cette ruelle de 2m. de large, d'ouvrir à este une rue droite, de 10 m. de large et d'une + communication plus directe. Cette rue passerait à travers la cour de l'ancien Collège Duplessis, l'édifice + en ruine, sans destination, sans usage, à l'exception de quelques parties, les unes occupées par quelques + employés du Lycée, les autres cédés au Collège de France. + Cet architecte présente les moyens d'ex.on de ce projet ; on voit par le plan joint à son rapport et + sur lequel sont désignées toutes les propriétés, qu'il n'y a que très peu de bâtiments du Plessis à démolir ; + bâtiments qui sont en très mauvais état ; que presque toute la rue se trouve déjà formée par le vide de la + grande cour du Plessis ; que cette rue pourra servir aux voitures et bouchera très commodement au + carrefour du puit certain. + Pour ce moyen, les prop.res opposés au bouchement de la ruelle des morts, retrouvent des places sur la + nouvelle rue et des communications plus commodes, plus directes, plus avantageuses que celle de la ruelle + des morts, qui fait le motif de leurs oppositions, d'où il résulte que rien, d'après ce projet, ne s'oppose au bouchement si désiré de la ruelle. M. - Vaudoyer, pour compléter son projet, a présenté deux moyens de finance propre à son ex.on - Par ler moyen, il y a quatre propriétés à acquérir, trois prop.res, à indemniser, le tout - ensemble évalué à 38,000f. - Mais il y a, d'autre part, 13 lots de terrain, dont partie bâtie, plus des démolitions, - appartenantes au Gouvernement, à vendre à son profit, le tout ensemble estimé 51 230 - Lequel 1er. moyen semble présenter une bénéfice en faveur du Gouvernement de 13,230f. - Par le 2e. moyen, qui abandonnerait au Lycée Impérial, neuf des 13 lots ayant face sur la - nouvelle rue, estimés ensemble 39,960f. - le Gouvernement ayant toujours la même dépense à faire de 38 000. - Il n'aurait plus à vendre que pour 11 270. - De sorte que ce 2e. moyent présenté, aux frais du Gouvernement, une dépense de 26,730f. + Vaudoyer, pour compléter son projet, a présenté deux moyens de finance propre à son ex.on + Par ler moyen, il y a quatre propriétés à acquérir, trois prop.res, à indemniser, le tout + ensemble évalué à 38,000f. + Mais il y a, d'autre part, 13 lots de terrain, dont partie bâtie, plus des démolitions, + appartenantes au Gouvernement, à vendre à son profit, le tout ensemble estimé 51 230 + Lequel 1er. moyen semble présenter une bénéfice en faveur du Gouvernement de 13,230f. + Par le 2e. moyen, qui abandonnerait au Lycée Impérial, neuf des 13 lots ayant face sur la + nouvelle rue, estimés ensemble 39,960f. + le Gouvernement ayant toujours la même dépense à faire de 38 000. + Il n'aurait plus à vendre que pour 11 270. + De sorte que ce 2e. moyent présenté, aux frais du Gouvernement, une dépense de 26,730f. L'Inspecteur g.al soussigné, qui a examiné attentivement les localités avec M. - Vaudoyer, ayant les - pièces et plan sous les yeux, est convaincu de la nécessité de la rue proposée : son avis est en conséquence : - 1° Qu'il est indispensable de boucher la ruelle des morts, sauf à prendre les mesures indiquées par les - lois, à l'égard des prop.res riverains. - 2° Que cette mesure est d'autant plus urgente que cette ruelle est menacée d'être comblée, d'un instant - à l'autre par la chute très prochaine d'un édifice considérable, du ci devant Collège du Plessis, réuni - aju Collège de France, l'édifice de cinq étages, qui tombe en ruine, qui est depuis 4 ans sur des étacés qui - pourrissent, qu'on vole et qu'on est sans-cesse obligé de renouveller, bâtiment qu'on ne peut reconstruire - avant la solution de cette question. - 3° Qu'il est nécessaire et même avantageux d'ouvrir la rue proposée, dans un terrain sans usage, qui - gagnera beaucoup par ce percé ; que cette rue est, sous tous ces rapports, utile au quartier et à l'emploi - de l'édifice qu'elle traverse. - 4° Que malgré l'économie et même le bénéfice de 13,230f. que présente le 1er. moyen, il est plus - convenable d'adopter le 2e. moyen qui présente une dépense de 26,730f. parceque le Lycée qui a - besoin de locaux pour des professeurs, trouvera, dans l'adjonction de ces neuf lots à son établissement, - une superficie qui peut lui être utile. L'Université impériale acquérerait de ses fonds, ces neuf - lot pour le lycée et pourrait faire pratiquer une belle entrée du Lycée sur cette nouvelle rue qui - sera bien plus large que celle St. Jacques, où la porte p.pale actuelle du Lycée impérial. - Paris ce 28 juillet 1810. Signé Brongniart. + Vaudoyer, ayant les + pièces et plan sous les yeux, est convaincu de la nécessité de la rue proposée : son avis est en conséquence : + 1° Qu'il est indispensable de boucher la ruelle des morts, sauf à prendre les mesures indiquées par les + lois, à l'égard des prop.res riverains. + 2° Que cette mesure est d'autant plus urgente que cette ruelle est menacée d'être comblée, d'un instant + à l'autre par la chute très prochaine d'un édifice considérable, du ci devant Collège du Plessis, réuni + aju Collège de France, l'édifice de cinq étages, qui tombe en ruine, qui est depuis 4 ans sur des étacés qui + pourrissent, qu'on vole et qu'on est sans-cesse obligé de renouveller, bâtiment qu'on ne peut reconstruire + avant la solution de cette question. + 3° Qu'il est nécessaire et même avantageux d'ouvrir la rue proposée, dans un terrain sans usage, qui + gagnera beaucoup par ce percé ; que cette rue est, sous tous ces rapports, utile au quartier et à l'emploi + de l'édifice qu'elle traverse. + 4° Que malgré l'économie et même le bénéfice de 13,230f. que présente le 1er. moyen, il est plus + convenable d'adopter le 2e. moyen qui présente une dépense de 26,730f. parceque le Lycée qui a + besoin de locaux pour des professeurs, trouvera, dans l'adjonction de ces neuf lots à son établissement, + une superficie qui peut lui être utile. L'Université impériale acquérerait de ses fonds, ces neuf + lot pour le lycée et pourrait faire pratiquer une belle entrée du Lycée sur cette nouvelle rue qui + sera bien plus large que celle St. Jacques, où la porte p.pale actuelle du Lycée impérial. + Paris ce 28 juillet 1810. Signé Brongniart.

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Lecture faite de ce Rapport : le Conseil des bâtiments civils en a discuté les dispositions avec l'attention et la maturité - que comportait l'objet en lui même, et plus encore l'interêt des deux grands établissements d'instruction qui s'y trouve si - intimement lié. - Il n'était pas douteux, quand on considère l'état inquiétant du bâtiment étagé sur la ruelle des morts, la sinuosité et - l'extrême resserrement de cette ruelle, le concert des réclamations qui s'est élevé pour en obtenir la suppression, et - enfin la convenance de mettre le Collège de France en possession de la porte du plessis qui doit y être annexée, il - n'était pas douteux qu'il ne fut très convenable de fermer cette ruelle, repaire d'immondices et de malveillants et de - lui substituer une rue plus large, droite, bien aérée et d'une circulation facile. - La question se réduisait donc à savoir si les riverains de la ruelle, dans l'hypothèse de sa suppression et de - l'ouverture d'une nouvelle rue, se trouveraient équitablement désintéressés ; et la quelle des deux propositions faites +

Lecture faite de ce Rapport : le Conseil des bâtiments civils en a discuté les dispositions avec l'attention et la maturité + que comportait l'objet en lui même, et plus encore l'interêt des deux grands établissements d'instruction qui s'y trouve si + intimement lié. + Il n'était pas douteux, quand on considère l'état inquiétant du bâtiment étagé sur la ruelle des morts, la sinuosité et + l'extrême resserrement de cette ruelle, le concert des réclamations qui s'est élevé pour en obtenir la suppression, et + enfin la convenance de mettre le Collège de France en possession de la porte du plessis qui doit y être annexée, il + n'était pas douteux qu'il ne fut très convenable de fermer cette ruelle, repaire d'immondices et de malveillants et de + lui substituer une rue plus large, droite, bien aérée et d'une circulation facile. + La question se réduisait donc à savoir si les riverains de la ruelle, dans l'hypothèse de sa suppression et de + l'ouverture d'une nouvelle rue, se trouveraient équitablement désintéressés ; et la quelle des deux propositions faites par M. - Vaudoyer pour effectuer cette double opération, devait être préférée. - Cela posé : il parait incontestable, d'après l'inspection du plan, que la rue à avoir passerait en grande partie - sur le vide de la grande cour Duplessis, que les deux bâtiments de cet ancien Collège, qu'il faudra couper pour - favoriser son ouverture, sont en très mauvais état et depuis longtemps inhabités ; Enfin que les propriétés à acquérir pour - déboucher la rue sur le carrefour du puit certain se réduisent aux seules maisons Chastes et Maury. - La formation de la nouvelle rue ne serait donc ni dispendieuse ni difficile. - Relativement aux riverains de la ruelle à supprimer, le plan fait encore voir qu'il ne faudrait guère + Vaudoyer pour effectuer cette double opération, devait être préférée. + Cela posé : il parait incontestable, d'après l'inspection du plan, que la rue à avoir passerait en grande partie + sur le vide de la grande cour Duplessis, que les deux bâtiments de cet ancien Collège, qu'il faudra couper pour + favoriser son ouverture, sont en très mauvais état et depuis longtemps inhabités ; Enfin que les propriétés à acquérir pour + déboucher la rue sur le carrefour du puit certain se réduisent aux seules maisons Chastes et Maury. + La formation de la nouvelle rue ne serait donc ni dispendieuse ni difficile. + Relativement aux riverains de la ruelle à supprimer, le plan fait encore voir qu'il ne faudrait guère acéqurir que les maisons de MM. - Goit et Landru, les seules qui manqueraient de vues et de débouchés et que - l'on pourrait venir au Collège de France. Toutes les autres maisons, au moyen d'acquisition peu couteuses - pour leurs possesseurs ; et à la faveur de ce que l'on conserverait en cour fermée, à l'usage des prop.res - limitrophes, la partie deR,G, débouchant sur le carrefour du puit certain (Voyer rue Fromentel tout en les - autres maisons obtiendraient des rues et débouchés tant sur cette cour fermée, que sur la rue projetée. - Ainsi sous ce nouvel aspect aucun obstacle sérieux ne peut encore s'opposer au succès de cett eopération - urgente et salutaire. - Resterait à examiner les calculs inhérents aux deux parties proposés par M. Vaudoyer. Voici le résultat - de leur examen : - Dans l'une et l'autre hypothèse, il faut dépenser, pour l'ouverture de la rue, une somme de 38,000f. - Mais dans la 1.ère où l'on se contente d'ouvrir cette communication sans rien abandonner au Lycée - Impérial, en a, par la vente des 13 lots, indiqués sur le plan, au produit de 51,230 f. - Surquoi réduisant la dépense qu'exige l'ouverture de la rue 38 000 - Reste en bénéfice 13,230 f. - Dans le second cas, où l'opération est traitée avec plus de grandeur, où l'on abandonne au Lycée impérial - les 9 lots formant tous le côté sud de la nouvelle rue, on aurait à déduire sur le produit entier de la vente - montant à 51,230f. - la valeur de ces 9 lots, la quelle est de 39960. - Ce qui reviendrait à 11270f. - La somme des moyens à employer pour effectuer le percement de la rue : - Ce percement, ainsi qu'on l'a déjà dit, devrait couter 38,000 - Si l'on en déduit cette somme de 11 270 - Il en résulte que dans cette 2° hypothèsele Gouvernement aurait 26 730 - à dépenser, au lieu de recevoir 13230 - Ce qui forme en tant une différence de 39,960f. - En résumant ce qui précède, le Conseil des bâtiments civils est d'avis 1° que la suppression de la ruelle des - morts et l'ouverture de la rue projetée est une double opération très nécessaire sous le rapport de la salubrité et - de la sûreté. Qu'il en résultera entre autres avantages : - D'ouvrir une large circulation au public et aux voitures, entre deux quartiers très populeux. - D'augmenter la valeur de toutes les prorpiétés environnantes. - D'envoyer enfin le Collège de France en possession de la partie des bâtiments du plessis que lui accorde le décret - du 5 thermidor an 12. - 2° Que les calculs d'après lesquels l'architecte a établis les charges et les ressources de cette double opération - offrent beaucoup d'exactitude, rien n'étant omis de ce qui devrait y être compris. - Que ces calculs paraissent d'ailleurs très plausibles sous le rapport des qualités. - 3° Que la véritable économie semble exiger que l'on abandonne au Lycée impérial les 9 lots formant - le côté sud de la rue à ouvrir, afin d'isoler de plus en plus ce grand établissement et de lui ménager dès - aujourd'hui, àn bon marché, les ressources dont il pourra avoir besoin et que l'on acheterait peut être bien bien cher + Goit et Landru, les seules qui manqueraient de vues et de débouchés et que + l'on pourrait venir au Collège de France. Toutes les autres maisons, au moyen d'acquisition peu couteuses + pour leurs possesseurs ; et à la faveur de ce que l'on conserverait en cour fermée, à l'usage des prop.res + limitrophes, la partie deR,G, débouchant sur le carrefour du puit certain (Voyer rue Fromentel tout en les + autres maisons obtiendraient des rues et débouchés tant sur cette cour fermée, que sur la rue projetée. + Ainsi sous ce nouvel aspect aucun obstacle sérieux ne peut encore s'opposer au succès de cett eopération + urgente et salutaire. + Resterait à examiner les calculs inhérents aux deux parties proposés par M. Vaudoyer. Voici le résultat + de leur examen : + Dans l'une et l'autre hypothèse, il faut dépenser, pour l'ouverture de la rue, une somme de 38,000f. + Mais dans la 1.ère où l'on se contente d'ouvrir cette communication sans rien abandonner au Lycée + Impérial, en a, par la vente des 13 lots, indiqués sur le plan, au produit de 51,230 f. + Surquoi réduisant la dépense qu'exige l'ouverture de la rue 38 000 + Reste en bénéfice 13,230 f. + Dans le second cas, où l'opération est traitée avec plus de grandeur, où l'on abandonne au Lycée impérial + les 9 lots formant tous le côté sud de la nouvelle rue, on aurait à déduire sur le produit entier de la vente + montant à 51,230f. + la valeur de ces 9 lots, la quelle est de 39960. + Ce qui reviendrait à 11270f. + La somme des moyens à employer pour effectuer le percement de la rue : + Ce percement, ainsi qu'on l'a déjà dit, devrait couter 38,000 + Si l'on en déduit cette somme de 11 270 + Il en résulte que dans cette 2° hypothèsele Gouvernement aurait 26 730 + à dépenser, au lieu de recevoir 13230 + Ce qui forme en tant une différence de 39,960f. + En résumant ce qui précède, le Conseil des bâtiments civils est d'avis 1° que la suppression de la ruelle des + morts et l'ouverture de la rue projetée est une double opération très nécessaire sous le rapport de la salubrité et + de la sûreté. Qu'il en résultera entre autres avantages : + D'ouvrir une large circulation au public et aux voitures, entre deux quartiers très populeux. + D'augmenter la valeur de toutes les prorpiétés environnantes. + D'envoyer enfin le Collège de France en possession de la partie des bâtiments du plessis que lui accorde le décret + du 5 thermidor an 12. + 2° Que les calculs d'après lesquels l'architecte a établis les charges et les ressources de cette double opération + offrent beaucoup d'exactitude, rien n'étant omis de ce qui devrait y être compris. + Que ces calculs paraissent d'ailleurs très plausibles sous le rapport des qualités. + 3° Que la véritable économie semble exiger que l'on abandonne au Lycée impérial les 9 lots formant + le côté sud de la rue à ouvrir, afin d'isoler de plus en plus ce grand établissement et de lui ménager dès + aujourd'hui, àn bon marché, les ressources dont il pourra avoir besoin et que l'on acheterait peut être bien bien cher à l'avenir. Paris le 23 août 1810.

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- F/21/2479 -
- Séance du 23 août 1810 - - -
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Le même jour 23 août 1810. - D'après les intentions manifestés par S.E. dans la séance du 23 de ce mois, que l'on présentât la dépense - relative à l'établissement des marchés, dans la double hypothèse que l'ex.on entière du marché St. Jean et de +

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D'après les intentions manifestés par S.E. dans la séance du 23 de ce mois, que l'on présentât la dépense + relative à l'établissement des marchés, dans la double hypothèse que l'ex.on entière du marché St. Jean et de l'ex.on partielle de ce marché : le Conseil a fait prendre, le plus exactement qu'il a été possible par M. - Petit - Nadel l'un des Insp.eurs - g.aux, les renseignements qui établissaient la valeur des maison à acquérir, dans l'hypothèse - de l'ex.on entière, et l'on a saisi cette occasion de revoir les calculs de toute l'opération pour porter en déduction - et à la décharge du Gouvernement la valeur des contributions estimés au 5e. du revenu et des propriétés - et que l'on avait omis de déduire dans le tableau de la dépense précédemment produit, par ce que l'on - supposait que la déduction en avait été faite. - Il en résulte de cette division de travail les résultats suivants : - Marché St. Germain. - Terrains et bâtiments, toute déduction faite 236,463f. - Constructions 273 844. - Dépense totale 510,307. - Revente de terrains et maisons 206 400. - Dépense nette 303,907. - Le revenu annuel, déduction faite de celui du marché actuel est de 30,154f - Multiplié par 20 - 603,080. - Soustrayant la dépense, laquelle est de 303 907. - Reste en bénéfice 299,173. - Marché d'Alexandrie. - Valeur des maisons à acquérir 260,500 - Percement des deux rues ... (198000) .... 271500 - (73500) .... 271500 - Total .... 532,200 - Report .... 532,000f. - Déduisant le Cinq.e pour impositions 106400 - Reste 425,600 - ci 425, 600f. - Constructions de hangards x.a 176712. - Total de la dépense 603312. - Revenu annuel des locations .... 24 224 - Multiplié par 20 - Donne un capital de 484480 .... 484480. - Il reste, après soustraction faite, un déficit de 117,832. - Marché St. Jean. - La valeur des neuf maisons à acquérir, dans la supposition de son exécution entière, étant estimée a raison - de 20 fois le revenu net (mêmes impositions déduites) s'élève à 204,160 - La dépense des constructions, y compris la fontaine 83 320 - Dépense nette 287,480. - Le revenu annuel des locations du nouveau marché est estimé 13,680 - Multiplié par 20 - On a le capital de 273,600 ..... 273 6000 - Et soustration faite un déficit de 13880. - Si l'on n'exécutait le marché que partiellement, alors on n'acheterait pour le moment que la maison - n° 24, dont le revenu net est de 2000f. ce qui constitue un capital de 40,000f. - Les constructions dans ce cas, y compris la fontaine, se réduiraient en dépense à 55760. - Dépense nette 95760f. - On n'aurait à louer dans cette supposition que 47 places et 3 étaux chaque - étaux 500f. par au J ce qui donne un revenu annuel de 8,362 - Multipliant par 20 - On a le capital de 167240.... 167240 - Dont soustrayant la dépense de 95760. - il reste un bon de 71,480. - Marché des Carmes. - Acquisitions de maisons et bordures à démolir 193,640 - Valeur du Domaine des Carmes 141540. - 335.180. - Cinquième à soustraire 67 036. - 268,144. - Valeur des constructions 197 912. - Total 466,056. - Déduction pour valeur de matériaux 48410. - Dépense nette 417 646. - Revenu annuel des étaux 28,320 - Multiplié par 20. - On a le capital de 566 400. - Dont soustrayant la dépense de 417 646. - On a un boni de 148,754f. - Résumé de l'opération - Exécution partielle ... Exécution entière - Dépense ... Dépense - St. Germain 303,907 ... St. Germain 303,907 - Alexandrie 602312 ... 602.312 - St. Jean 95760 ... St. Jean 287480. - Carmes 417646 ... Carmes 417646 - Dépense totale 1,419,625 ... Dépense total 1,611,345 - Revenus ... Revenus annuels - St. Germain 30,154 ... St. Germain 30,154 - Alexandrie 24224 ... Alexandrie 24224 - St. Jean 8362 ... St. Jean 13680. - Carmes 28320 ... Carmes 28320. - Total des revenus 91,060 ... Total des revenus 96378. - 20 - 1,821,200 ... Les auels multipliés par 20. 1,927,560. - Balance ... Balance - Somme des moyens 1821,200 ... Somme des moyens 1,927560. - Somme des dépenses 1419625 ... Somme des dépenses 1611345 - Boni 401,575 ... Boni 316,215. - Peyre - Heurtiers - Mermez

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- + Petit + Nadel l'un des Insp.eurs + g.aux, les renseignements qui établissaient la valeur des maison à acquérir, dans l'hypothèse + de l'ex.on entière, et l'on a saisi cette occasion de revoir les calculs de toute l'opération pour porter en déduction + et à la décharge du Gouvernement la valeur des contributions estimés au 5e. du revenu et des propriétés + et que l'on avait omis de déduire dans le tableau de la dépense précédemment produit, par ce que l'on + supposait que la déduction en avait été faite. + Il en résulte de cette division de travail les résultats suivants : + Marché St. Germain. + Terrains et bâtiments, toute déduction faite 236,463f. + Constructions 273 844. + Dépense totale 510,307. + Revente de terrains et maisons 206 400. + Dépense nette 303,907. + Le revenu annuel, déduction faite de celui du marché actuel est de 30,154f + Multiplié par 20 + 603,080. + Soustrayant la dépense, laquelle est de 303 907. + Reste en bénéfice 299,173. + Marché d'Alexandrie. + Valeur des maisons à acquérir 260,500 + Percement des deux rues ... (198000) .... 271500 + (73500) .... 271500 + Total .... 532,200 + Report .... 532,000f. + Déduisant le Cinq.e pour impositions 106400 + Reste 425,600 - ci 425, 600f. + Constructions de hangards x.a 176712. + Total de la dépense 603312. + Revenu annuel des locations .... 24 224 + Multiplié par 20 + Donne un capital de 484480 .... 484480. + Il reste, après soustraction faite, un déficit de 117,832. + Marché St. Jean. + La valeur des neuf maisons à acquérir, dans la supposition de son exécution entière, étant estimée a raison + de 20 fois le revenu net (mêmes impositions déduites) s'élève à 204,160 + La dépense des constructions, y compris la fontaine 83 320 + Dépense nette 287,480. + Le revenu annuel des locations du nouveau marché est estimé 13,680 + Multiplié par 20 + On a le capital de 273,600 ..... 273 6000 + Et soustration faite un déficit de 13880. + Si l'on n'exécutait le marché que partiellement, alors on n'acheterait pour le moment que la maison + n° 24, dont le revenu net est de 2000f. ce qui constitue un capital de 40,000f. + Les constructions dans ce cas, y compris la fontaine, se réduiraient en dépense à 55760. + Dépense nette 95760f. + On n'aurait à louer dans cette supposition que 47 places et 3 étaux chaque + étaux 500f. par au J ce qui donne un revenu annuel de 8,362 + Multipliant par 20 + On a le capital de 167240.... 167240 + Dont soustrayant la dépense de 95760. + il reste un bon de 71,480. + Marché des Carmes. + Acquisitions de maisons et bordures à démolir 193,640 + Valeur du Domaine des Carmes 141540. + 335.180. + Cinquième à soustraire 67 036. + 268,144. + Valeur des constructions 197 912. + Total 466,056. + Déduction pour valeur de matériaux 48410. + Dépense nette 417 646. + Revenu annuel des étaux 28,320 + Multiplié par 20. + On a le capital de 566 400. + Dont soustrayant la dépense de 417 646. + On a un boni de 148,754f. + Résumé de l'opération + Exécution partielle ... Exécution entière + Dépense ... Dépense + St. Germain 303,907 ... St. Germain 303,907 + Alexandrie 602312 ... 602.312 + St. Jean 95760 ... St. Jean 287480. + Carmes 417646 ... Carmes 417646 + Dépense totale 1,419,625 ... Dépense total 1,611,345 + Revenus ... Revenus annuels + St. Germain 30,154 ... St. Germain 30,154 + Alexandrie 24224 ... Alexandrie 24224 + St. Jean 8362 ... St. Jean 13680. + Carmes 28320 ... Carmes 28320. + Total des revenus 91,060 ... Total des revenus 96378. + 20 + 1,821,200 ... Les auels multipliés par 20. 1,927,560. + Balance ... Balance + Somme des moyens 1821,200 ... Somme des moyens 1,927560. + Somme des dépenses 1419625 ... Somme des dépenses 1611345 + Boni 401,575 ... Boni 316,215. + Peyre + Heurtiers + Mermez

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- F/21/2480 -
- Séance du 10 janvier 1811 - - -
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Séance du 10 janvier 1811. - Elle a été présidée par S.E. et tenue dans son grand cabinet. - On y a discuté les projets relatifs au théâtre de Strasbourg - à l'élargissement de la ruelle des morts. - La proposition de substituer par bas, de la pierre de roche, à la pierre dure franche, dans - la construction des greniers de réserve y a été vivement discuté. - Le rapport sur les projets d'un Palais, pour le Ministre des relations extérieurs que - Bonaparte, y a été lu et les projets attentivement examinés. - Diférentes déterminations ont été prises, par S.E. pour avoir plus d'instruction, pour - avancer toute les affaires ; mais n'a été terminée, toute sont ajournées - à la séance de jeudi prochain 17. - Peyre - Heurtiers - Mermez.

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+ Séance du 10 janvier 1811 + + +
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Séance du 10 janvier 1811. + Elle a été présidée par S.E. et tenue dans son grand cabinet. + On y a discuté les projets relatifs au théâtre de Strasbourg + à l'élargissement de la ruelle des morts. + La proposition de substituer par bas, de la pierre de roche, à la pierre dure franche, dans + la construction des greniers de réserve y a été vivement discuté. + Le rapport sur les projets d'un Palais, pour le Ministre des relations extérieurs que + Bonaparte, y a été lu et les projets attentivement examinés. + Diférentes déterminations ont été prises, par S.E. pour avoir plus d'instruction, pour + avancer toute les affaires ; mais n'a été terminée, toute sont ajournées + à la séance de jeudi prochain 17

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- F/21/2480 -
- Séance du 9 mai 1811 - - -
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- F/21/2480 -
- Séance du 20 mai 1811 - - -
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Le même jour 20 mai 1811. - Le Conseil des Bâtiments civils, - à S.E. le M.tre de l'Int.r, comte de l'Empire. - Monseigneur, - L'état inquiétant du bâtiment étagé sur la ruelle des morts, la sinuosité et l'extrême resserment - de cette ruelle, la convenance de mettre le Collège de France en possession de la partie duplessis qui - doit lui être annexée, enfin la nécessité pressante de substituer une communication droite, facile et - bien aérée à cette ruelle, repaire d'immondices et de malveillants, tous ces motifs ont engagé. S.E., - après plusieurs rapports et discussions qu'elle honora de sa présence, d'arrêter que cette voie si - nécessaire pour communiquer la rue St. Jacques au quartier St. Marçeau, serait élargie et - redressée de telle sorte qu'elle fut formée d'un seul alignement et qu'elle eût 7m. de large, dans - la totalité de sa longueur. - S.E. décidera de plus que le côté gauche de cette ruelle partirait du nord de son encoignure - actuelle rue St. Jacques, se dirigerait à un point près à 7m. de distance du murs extérieur, d'un - mur de refend m, formant la limite des bâtiments duplessis annexé au Collège de France ; le - tout ainsi qu'on le voit au plan et qu'il est plus amplement expliqué au procès-verbal d'alig - gnement ci joit. - Comme il devient instant, Mgr, vu l'état de danger du pignon p, de mettre à exécution cet - alignement que S.E. a arrêté verbablement, mais au suijet duquel elle n'a point donné de décision - écrite, votre Conseil vient vous soumettre le plan, ainsi que le procès-verbal indicatif de - ses points de repère, à l'effet de pouvoir ensuite transmettre, à M. le Préfet de la Seine, - expédition de l'un et de l'autre pour qu'il puisse en opérer l'ex.on. Cet envoi est d'autant - plus nécessaire que ce nouvel alignement déroge d'une manière essentielle à celui que l'on - des prédécesseurs de S.E. avait adopté le 13 fructidor an 7, pour l'élargissement de la même - ruelle. - Le Conseil, Mgr, vous prie d'accueillir l'hommage de son rapport? Signé Heurtier, Peyre, - Rondelet - Payet, Grassers, Gisors, Céléries et Mermet secrétaire.

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+ F/21/2480 +
+ Séance du 20 mai 1811 + + +
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Le même jour 20 mai 1811. + Le Conseil des Bâtiments civils, + à S.E. le M.tre de l'Int.r, comte de l'Empire. + Monseigneur, + L'état inquiétant du bâtiment étagé sur la ruelle des morts, la sinuosité et l'extrême resserment + de cette ruelle, la convenance de mettre le Collège de France en possession de la partie duplessis qui + doit lui être annexée, enfin la nécessité pressante de substituer une communication droite, facile et + bien aérée à cette ruelle, repaire d'immondices et de malveillants, tous ces motifs ont engagé. S.E., + après plusieurs rapports et discussions qu'elle honora de sa présence, d'arrêter que cette voie si + nécessaire pour communiquer la rue St. Jacques au quartier St. Marçeau, serait élargie et + redressée de telle sorte qu'elle fut formée d'un seul alignement et qu'elle eût 7m. de large, dans + la totalité de sa longueur. + S.E. décidera de plus que le côté gauche de cette ruelle partirait du nord de son encoignure + actuelle rue St. Jacques, se dirigerait à un point près à 7m. de distance du murs extérieur, d'un + mur de refend m, formant la limite des bâtiments duplessis annexé au Collège de France ; le + tout ainsi qu'on le voit au plan et qu'il est plus amplement expliqué au procès-verbal d'alig + gnement ci joit. + Comme il devient instant, Mgr, vu l'état de danger du pignon p, de mettre à exécution cet + alignement que S.E. a arrêté verbablement, mais au suijet duquel elle n'a point donné de décision + écrite, votre Conseil vient vous soumettre le plan, ainsi que le procès-verbal indicatif de + ses points de repère, à l'effet de pouvoir ensuite transmettre, à M. le Préfet de la Seine, + expédition de l'un et de l'autre pour qu'il puisse en opérer l'ex.on. Cet envoi est d'autant + plus nécessaire que ce nouvel alignement déroge d'une manière essentielle à celui que l'on + des prédécesseurs de S.E. avait adopté le 13 fructidor an 7, pour l'élargissement de la même + ruelle. + Le Conseil, Mgr, vous prie d'accueillir l'hommage de son rapport? Signé Heurtier, Peyre, + Rondelet + Payet, Grassers, Gisors, Céléries et Mermet secrétaire.

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- F/21/2480 -
- Séance du 3 juin 1811 - - -
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Séance du 3 juin 1811. - Note sur les projets relatifs aux cinq établissements - thermaux suivants - Bains de Vichy (Allier) - Il ne s'agissait que d'améliorations extérieures et de quelques réparations formant en tout - une dépense de 8,734f. - Cet objet est terminé. - Bains d'Acqui (Montenolle) - Ce projet ayant été renvoyé plusieurs fois et toujours vainement à la recomposition, on a pris - le parti de faire recomposer à Paris, par un architecte exercé et en quelque sorte sous les yeux - du Conseil, le travail sera terminé dans une dizqine de jours ; la dépense du projet s'élève, par - apperçu à environ 130,000 francs. - Note : le Maire d'Acqui n'a envoyé qu'en avril c.en les documents demandés en 1810. - Eaux minérales du Mont-Dor (Puy-de-Dôme). - Le projet concerne la restauration et l'embellissement de ces thermes ; on l'a trouvé bien conçu - en g.al et présentant une distribution très avantageuse des eaux ; mais avant d'en autoriser l'exécution, - on propose d'y faire quelques changements qui paraissent très nécessaires ; c'est l'affaire du peu de - jours, l'auteur étant à Paris ; on peut donc regarder cette affaire, ainsi que les précédentes, comme - à peu près terminées. - Bains de la Rose, ou de l'Empereur, à Aix-la-Chapelle (Moër) - Ce projet a été adopté avec quelques modifications ; mais depuis la remise du rapport, il est parvenu - au Conseil un autre projet d'établissement de bains, sur un autre emplaçement de la même ville, - ce dernier projet est-il bon ? et maintenant que celui des bains de la Rose est adopté, jusqu'à - quel point est-il nécessaire ? cette affaire est renvoyée au rapport de M. Cellerier et sera examnié - très prochainement. - Restauration et embellissements des thermes d'Aix (Mont-Blanc) - Il s'agit 1° d'additions considérables à l'édifice principal. 2° de construire à neuf une maison - de réunion. 3° d'établir un hospice militaire. 4° d'approprier l'ancien château d'Aix, au service - de prisons. La dépense de ces 4 objets monte à près de 800,00f.! c'est une affaire d'une grande - importance et qui comporte une immensité de détails. - L'examen en est très avancé et aurait pu être terminé ces jours derniers, sans les empêchements - formés qu'y ont mis l'examen des nombreux projets concernant la construction d'un nouvel hospice au - nord de Paris et de ceux d'une halle aux vins. - Ces gr.d examens ont occupé le Conseil plusieurs jours et notamment hier depuis 9h du matin, - jusqu'à 4, qu'il a levé sa séance pour aller visiter les différentes localités designées pour l'hospice. - Si jeudi prochain le rapport concernant ce gr.d objet peut être terminé de bonne heure ; il y n'y a - pas de doute que le Conseil ne vienne à bout de compléter son travail sur les établissements - thermaux de la Moër et du Mont-Blanc. - Hurtus - Peyre - Mermez

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+ Séance du 3 juin 1811 + + +
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Séance du 3 juin 1811. + Note sur les projets relatifs aux cinq établissements + thermaux suivants + Bains de Vichy (Allier) + Il ne s'agissait que d'améliorations extérieures et de quelques réparations formant en tout + une dépense de 8,734f. + Cet objet est terminé. + Bains d'Acqui (Montenolle) + Ce projet ayant été renvoyé plusieurs fois et toujours vainement à la recomposition, on a pris + le parti de faire recomposer à Paris, par un architecte exercé et en quelque sorte sous les yeux + du Conseil, le travail sera terminé dans une dizqine de jours ; la dépense du projet s'élève, par + apperçu à environ 130,000 francs. + Note : le Maire d'Acqui n'a envoyé qu'en avril c.en les documents demandés en 1810. + Eaux minérales du Mont-Dor (Puy-de-Dôme). + Le projet concerne la restauration et l'embellissement de ces thermes ; on l'a trouvé bien conçu + en g.al et présentant une distribution très avantageuse des eaux ; mais avant d'en autoriser l'exécution, + on propose d'y faire quelques changements qui paraissent très nécessaires ; c'est l'affaire du peu de + jours, l'auteur étant à Paris ; on peut donc regarder cette affaire, ainsi que les précédentes, comme + à peu près terminées. + Bains de la Rose, ou de l'Empereur, à Aix-la-Chapelle (Moër) + Ce projet a été adopté avec quelques modifications ; mais depuis la remise du rapport, il est parvenu + au Conseil un autre projet d'établissement de bains, sur un autre emplaçement de la même ville, + ce dernier projet est-il bon ? et maintenant que celui des bains de la Rose est adopté, jusqu'à + quel point est-il nécessaire ? cette affaire est renvoyée au rapport de M. Cellerier et sera examnié + très prochainement. + Restauration et embellissements des thermes d'Aix (Mont-Blanc) + Il s'agit 1° d'additions considérables à l'édifice principal. 2° de construire à neuf une maison + de réunion. 3° d'établir un hospice militaire. 4° d'approprier l'ancien château d'Aix, au service + de prisons. La dépense de ces 4 objets monte à près de 800,00f.! c'est une affaire d'une grande + importance et qui comporte une immensité de détails. + L'examen en est très avancé et aurait pu être terminé ces jours derniers, sans les empêchements + formés qu'y ont mis l'examen des nombreux projets concernant la construction d'un nouvel hospice au + nord de Paris et de ceux d'une halle aux vins. + Ces gr.d examens ont occupé le Conseil plusieurs jours et notamment hier depuis 9h du matin, + jusqu'à 4, qu'il a levé sa séance pour aller visiter les différentes localités designées pour l'hospice. + Si jeudi prochain le rapport concernant ce gr.d objet peut être terminé de bonne heure ; il y n'y a + pas de doute que le Conseil ne vienne à bout de compléter son travail sur les établissements + thermaux de la Moër et du Mont-Blanc. + Hurtus + Peyre + Mermez

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- F/21/2480 -
- Séance du 7 juin 1811 - - -
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Le même jour 7 juin 1811. - Observations faites par M. l'Ing.r en chef Courmon, sur - le rapport du Conseil des bâitments civils, en date du 9 - mai 1811, relatif au projet de Thermes à construire au - Mont-D'or (Puy-de-Dôme) - Le Conseil des bâtiments civils a bien voulu traiter avec bonté et même avec éloge, l'ensemble - du projet, à quelques observations près qui semblent en atténuer entièrement les dispsoitions, et - aux quelles l'Ing.r en chef demande, à M.r du Conseil des bâtiments civils, la permission de - donner quelques explications qui tiennent à la nature des eaux thermales et aux usages qui y - fut adoptés. - La salle circulaire qui se trouve au centre et dont l'objet est de servir de distributeur à - toutes les baignoires particulières, n'est pas destinée, comme on semble l'avoir cru, à former - un lieu de réunion et de plaisir, mais bien à un lieu où se réunissent seulement les malades - pour aller chacun dans le cabinet des bains qui leur est destiné et pour les porteurs qui les - attendent avec leurs chaise, pour les retransporter dans leurs appartements. - L'effet des eaux du Mont-D'or est tel qu'il est extrêmement dangereux que les malades, - en sortant du bain, éprouvent le contact de l'air, et les bassins de la source de César, que l'on - a ménagé au dessus de cette salle, ont le double avantage de maintenir la température presqu'au - même degré de chaleur de l'eau et de fournir le moyen de prendre des bains de vapeurs, en - laissant à volonté s'échapper le gâz qu'elles renferment. - Découvrir cette salle pour en faire une cour ou un jardin ne serait guère praticable, car dans - les temps de neige, elles s'encombreraient à une hauteur prodigieuse et attéreraient et refroidiraient - les eaux, par les infiltrations et la violence des vents qui se renfermeraient dans cette partie - circulaire et rendraient les cabinets des bains inhabitables, même dans les plus fortes chaleurs. - Quant au désir de transformer cette salle en un jardin de fleurs et d'arbustes contenus dans des - caisses afin de recréer l'oeil des malades, l'apreté du climat, le froid excessif et la neige, qui - quelque fois tombe en aboudance au Mont-D'or, aux mois de juin et de juillet, ne permet pas - de se procurer cette jouissance ; et les jardins qui sont figurés dans le plan n'ont en d'autre but - que de l'égayer, mais ne peuvent être mis à exécution qu'avec quelques arbres aclimatés - dans les montagnes. - Toutes les voûtes sont projetées, pour être construires en scories(?) que l'on pourra se procurer aux - environs du Mont-Do'r, les séprations des baingoires, dans les cabinets de bains, sont faites en - planches ; mais les murs appaux(?) doivent être faits en maçonneries pour pouvoir supporter les voûtes ; - quant à la converture, les dalles et la chaume sont seuls en usage au Mont-D'or, et il serait impossible - de se servir de tuiles creuses parceque la violence des vents ne le permet pas. - Il est entré dans l'intention de l'auteur du projet de lui donner le caractère de sévérité que le - Conseil a remarqué , il est commandé par la localité, à la sévérité même des sites qui environnent - l'établissement, l'intention n'a point été de pratiquer des logements particuliers dans le loca, attendre - que les évaporations étant chargées de beaucoup de gâz acide carbonique pourrait être nuisibles - aux malades. L'on s'est contenté d'y pratiquer un logement pour le concierge et un pour le médecin, - encore ce g.en n'y couhcerat-il-pas. On a pratiqué, au 1er étage, deux salles de réunion pour les - malades, mais qui y sont déposés de telle manière que l'air atmosphérique peut y être renouvellé à - chaque instant. - L'intention de M. le Préfet a été de laisser aux habitants du lieu du Mont-D'or, la faculté de - loger les étrangers, espérant que l'exemple que donnera le Gouvernement, en construisant au monument - thermale engagera ces mêmes habitants à se bâtir d'une manière plus commode et à faire des - logements plus propres et plus décents qu'ils ne le sont dans l'état actuel ; au surplus l'Ing.r en - chef soussigné, se fera au devoir de rectifier le projet suivant l'avis de MM. du Conseil, si les - observations qu'il leur transmet ne leur paraissaiernt pas d'un assez grand poids pour changer - les dispositions qu'ils ont arrêtés. Le 3 juin 1811. Signé Courmon.

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Le même jour 7 juin 1811. + Observations faites par M. l'Ing.r en chef Courmon, sur + le rapport du Conseil des bâitments civils, en date du 9 + mai 1811, relatif au projet de Thermes à construire au + Mont-D'or (Puy-de-Dôme) + Le Conseil des bâtiments civils a bien voulu traiter avec bonté et même avec éloge, l'ensemble + du projet, à quelques observations près qui semblent en atténuer entièrement les dispsoitions, et + aux quelles l'Ing.r en chef demande, à M.r du Conseil des bâtiments civils, la permission de + donner quelques explications qui tiennent à la nature des eaux thermales et aux usages qui y + fut adoptés. + La salle circulaire qui se trouve au centre et dont l'objet est de servir de distributeur à + toutes les baignoires particulières, n'est pas destinée, comme on semble l'avoir cru, à former + un lieu de réunion et de plaisir, mais bien à un lieu où se réunissent seulement les malades + pour aller chacun dans le cabinet des bains qui leur est destiné et pour les porteurs qui les + attendent avec leurs chaise, pour les retransporter dans leurs appartements. + L'effet des eaux du Mont-D'or est tel qu'il est extrêmement dangereux que les malades, + en sortant du bain, éprouvent le contact de l'air, et les bassins de la source de César, que l'on + a ménagé au dessus de cette salle, ont le double avantage de maintenir la température presqu'au + même degré de chaleur de l'eau et de fournir le moyen de prendre des bains de vapeurs, en + laissant à volonté s'échapper le gâz qu'elles renferment. + Découvrir cette salle pour en faire une cour ou un jardin ne serait guère praticable, car dans + les temps de neige, elles s'encombreraient à une hauteur prodigieuse et attéreraient et refroidiraient + les eaux, par les infiltrations et la violence des vents qui se renfermeraient dans cette partie + circulaire et rendraient les cabinets des bains inhabitables, même dans les plus fortes chaleurs. + Quant au désir de transformer cette salle en un jardin de fleurs et d'arbustes contenus dans des + caisses afin de recréer l'oeil des malades, l'apreté du climat, le froid excessif et la neige, qui + quelque fois tombe en aboudance au Mont-D'or, aux mois de juin et de juillet, ne permet pas + de se procurer cette jouissance ; et les jardins qui sont figurés dans le plan n'ont en d'autre but + que de l'égayer, mais ne peuvent être mis à exécution qu'avec quelques arbres aclimatés + dans les montagnes. + Toutes les voûtes sont projetées, pour être construires en scories(?) que l'on pourra se procurer aux + environs du Mont-Do'r, les séprations des baingoires, dans les cabinets de bains, sont faites en + planches ; mais les murs appaux(?) doivent être faits en maçonneries pour pouvoir supporter les voûtes ; + quant à la converture, les dalles et la chaume sont seuls en usage au Mont-D'or, et il serait impossible + de se servir de tuiles creuses parceque la violence des vents ne le permet pas. + Il est entré dans l'intention de l'auteur du projet de lui donner le caractère de sévérité que le + Conseil a remarqué , il est commandé par la localité, à la sévérité même des sites qui environnent + l'établissement, l'intention n'a point été de pratiquer des logements particuliers dans le loca, attendre + que les évaporations étant chargées de beaucoup de gâz acide carbonique pourrait être nuisibles + aux malades. L'on s'est contenté d'y pratiquer un logement pour le concierge et un pour le médecin, + encore ce g.en n'y couhcerat-il-pas. On a pratiqué, au 1er étage, deux salles de réunion pour les + malades, mais qui y sont déposés de telle manière que l'air atmosphérique peut y être renouvellé à + chaque instant. + L'intention de M. le Préfet a été de laisser aux habitants du lieu du Mont-D'or, la faculté de + loger les étrangers, espérant que l'exemple que donnera le Gouvernement, en construisant au monument + thermale engagera ces mêmes habitants à se bâtir d'une manière plus commode et à faire des + logements plus propres et plus décents qu'ils ne le sont dans l'état actuel ; au surplus l'Ing.r en + chef soussigné, se fera au devoir de rectifier le projet suivant l'avis de MM. du Conseil, si les + observations qu'il leur transmet ne leur paraissaiernt pas d'un assez grand poids pour changer + les dispositions qu'ils ont arrêtés. Le 3 juin 1811. Signé Courmon.

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Les observations qui précèdent ayant été lues au Conseil, dans séance de ce jour, il y a - répondu par celles qui suivent et dont il a fait consigner la tenu sur le registre de ses - délibérations. - Le Conseil des bâtiments civils, a pris en considération les note de M. L'Ing.r en Chef, sur son - avis relatif au projet des thermes à construire au Mont-Do'r. Ces notes ne lui ont pas paru devoir - changer son opinion ; elles lui ont fourni cependant l'occasion de faire un nouvel examen du projet - et cet examen l'a conduit à reconnaître que l'établissement tel qu'il est conçu serait l'objet d'une - dépense qui excéderait de beaucoup les intentions de S.E. le M.tre de l'Int.r. - Le Conseil s'est convaincu que l'on pourrait donner à cet ébalissement, dans des formes plus - simples, et beaucoup moins dispendieuses, tout ce que contient le projet proposé ; il pense même - que l'on trouverait dans des dispositions de lignes droites plus d'ensemble et de commodité - dans les distributions. - Les talents qu'a développé l'auteur dans la composition du projet, ne laissent aucun doute - sur ses moyens d'en produire un nouveau plus simple et plus conforme aux observations devis lappé +

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Les observations qui précèdent ayant été lues au Conseil, dans séance de ce jour, il y a + répondu par celles qui suivent et dont il a fait consigner la tenu sur le registre de ses + délibérations. + Le Conseil des bâtiments civils, a pris en considération les note de M. L'Ing.r en Chef, sur son + avis relatif au projet des thermes à construire au Mont-Do'r. Ces notes ne lui ont pas paru devoir + changer son opinion ; elles lui ont fourni cependant l'occasion de faire un nouvel examen du projet + et cet examen l'a conduit à reconnaître que l'établissement tel qu'il est conçu serait l'objet d'une + dépense qui excéderait de beaucoup les intentions de S.E. le M.tre de l'Int.r. + Le Conseil s'est convaincu que l'on pourrait donner à cet ébalissement, dans des formes plus + simples, et beaucoup moins dispendieuses, tout ce que contient le projet proposé ; il pense même + que l'on trouverait dans des dispositions de lignes droites plus d'ensemble et de commodité + dans les distributions. + Les talents qu'a développé l'auteur dans la composition du projet, ne laissent aucun doute + sur ses moyens d'en produire un nouveau plus simple et plus conforme aux observations devis lappé le 9 mai g.er à par le Conseil. Paris le 7 juin 1811.

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- F/21/2481 -
- Séance du 1 juillet 1811 - - -
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Le même jour 1 juillet 1811. - Le Dépt. des Deux Sêvres comprend savoir : 4 arrondissements et 29 chefs lieux de canton. - les qrrondissements sont : - Nior, - Bressuire, - Partenay, - Melle. - Les chefs lieux de canton sont, savoir : - Pour Niort, ceux de Beauvoir, Champdenier, Colanges, Frontenays, Praheg, Maure, Niort, - St. Maisent. +

+ F/21/2481 +
+ Séance du 1 juillet 1811 + + +
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Le même jour 1 juillet 1811. + Le Dépt. des Deux Sêvres comprend savoir : 4 arrondissements et 29 chefs lieux de canton. + les qrrondissements sont : + Nior, + Bressuire, + Partenay, + Melle. + Les chefs lieux de canton sont, savoir : + Pour Niort, ceux de Beauvoir, Champdenier, Colanges, Frontenays, Praheg, Maure, Niort, + St. Maisent. Pour Bressuire ; ceux de : argenton, Bressuire, Cerisais, Chatillon, St. - Varent, Thouars. - Pour Melle, ceux de Briaux, Celles, Chef-Boutoume, Chenay, La Motte, St. Heraye, Sauze-Vaussoir - et Melle. - Et pour Parthenay, ceux de Airvault, Mazières, Mangionte, Moncoutaut, Parthenay, St. Loup, - Sceondigny, Chenezay. - Pour toutes les communes, chefs-lieux de cantons dénommés ci dessus et de l'autre part, il est question, aux - tenus du décret impérial du (blanc) ainsi qu'à ceux de la circulaire de S.E. le M.tre de l'Int.eur - d'établissement de maisosns de police municipale , et pour amener de ces maisons, il n'y a de plans joints - au dossier ; car le figuré au crayon annexé au devis fait pour la construction à neuf de la maison de - Bressuires étant fait par un homme qui, au dire de M. le Préfet ne sait pas signer son nom, laisse - tout à deviner. - Par le rapport de M. le Préfet explicatif des mesures locales et des moyens de les compléter, soit - en reconstruisant à neuf, soit en prenant à loyer quelques maisons, soit enfin en réparant celle dont on peut - disposer ; il parait démontré qu'avec une somme de 18, à 20,000 f. on peut opérer l'établissement des - prisons de police municipale dans tous les chefs-lieux de Cantons du Dép.t des Deux Sêvres , et attendre le - peu d'importance de ces prisons dont plusieurs seraient à peine occupées par quelques individus dans le cours d'une - année, sans les individus que la gendarmerie y dépose de temps à autre et momentanément, je pense que les - propositions très directes de M. le Préfet, sont dans le cas d'être adoptées par S.E. et qu'il n'y a pas lieu - d'exiger des plans pour cette partie du rapport de M. le Préfet, qui ne saurait pas à qui faire faire les plans. - Reste à parler des maisons d'arrêt, de justice et de correction. - À Niort. - La maison d'arrêt est établie dans le donjon d'un vieux château où M. le Préfet pense qu'elle peut - facilement rester. M. l'Ing.r ajoute à l'opinion de M. le Préfet que dans ce château on peut y établir - et la maison de justice et celle de police municipale, moyenant la modique somme de 4192f.54c. mais c'est - ici le cas de demander des plans, des coupes et au moins une élévation de l'état des lieux, avec tenants et - aboutissants, avec ces pièces le Conseil pourra juger en connaissance de cause et donner un avis : bien entendu - que sur ces plans, M. l'Ing.r indiquera les dispositions à projeter pour approprier le local à sa destination - spéciale. - À Bressuire. - La maison d'arrêt est placée dans un local tout à la fois insuffisant, incommode, malsain et peu sûr. - M. le Préfet, en observant que la dépense de 2,842f. demandée par M. - Louaire pour réparer infructueu - sement, selon lui, le local actuel, serait en pure perte, et qu'il conviendrait d'emplyer cette somme à construire à - neuf une nouvelle prison dans l'ancien hôtel de ville servant actuellement au curé ; il développe ses vues - économiques dans son rapport ; je trouve sa proposition infiniment raisonnable ; mais pour en mieux juger ; il - convient de demander des plans, coupes et élévations. - À Parthenay. - M. le Préfet observe, comme il a fait à Bressuire, que la maison d'arrêt actuelle est insuffisante, mal - faite et peu sûre et qu'il y aurait moyen de la placer mieux sur une partie de terrain attenant les halles - de la ville ; même demande de plans, coupes à faire pour bien juger des moyens économiques proposés - concernant ce transfert qui paraît bien vu en principe. - À Melle. - La maison d'arrêt et celle de justice sont bien établies. - Reste à parler de la maison de correction ; mais avant d'entrer en détail à ce sujet, je désire mettre - les plans proposés, sous les yeux du Conseil. Signé Heurtier.

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Lecture faite de ce rapport : le Conseil des bâtiments civils, d'après la discussion et l'analyse des - différents projets dont l'examen s'y trouve consigné, a pensé, avec M. le Rapporteur et M. le Préfet des Deux Sêvres, - que ceux relatifs à l'établissement des maisons de police municipale, attendu leur peu d'importance et la - difficulté de les faire recomposer par des hommes instruits, peuvent sans inconvénient être adoptés, en - engageant toutefois M. le Préfet, qui dans son programme, a montré une grande intelligence des besoins de - ces maisons, de surveiller attentivement l'ex.on de ces projets. - En ce qui concerne les dispositions à faire dans le vieux château de Niort, où se trouve la maison d'arrêt, - tant pour réparer cette maison, que pour y réunir la maison de justice et celle de police municipale, le - Conseil a pensé avec M. le Rapporteur, qu'on ne pouvait en aprpécier les convenances, faute d'avoir les - plans, coupes et élévations de l'état des lieux, et il a été d'avis, en conséq.ce qu'il était indispensable de les - demander. - Le Conseil a exprimé la même opinion et le même voeu, relativement aux dispositions projetées pour les - maisons d'arrêt de Bressuire et de Parthenay, dispositions desquelles on ne peut juger, par l'absence des - mêmes éléments. - Les légères réparations proposées pour les maisons d'arrêt et de justice de Melle, peuvent, sans - aucun inconvénient, être adoptées. - Quant à la maison de correction projetée pour Niort, les dispositions qui s'y rapportent ne répondant - point aux vues sages développées dans le programme qu'en a donné M. le Préfet et ne rpésentant ni la - commodité, ni la simplicité, ni la plupart des convenances inhérantes à une maison de ce genre, le Conseil - estime que ce projet doit être refait avec soin, en prenant pour base de sa recomposition, tant les données - énoncées au programme de M. le Préfet, que les conditions prescrites par la circulaire de S.E. du 20 8lu - 1810. Paris le 1er juillet 1811. Approuvé onze mots rayés comme nule ; page 10e. - N.te - Voir la suite de ce Rapport, - Page 91. Guou - Hurtuz - Courraz - Mermez

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+ Varent, Thouars. + Pour Melle, ceux de Briaux, Celles, Chef-Boutoume, Chenay, La Motte, St. Heraye, Sauze-Vaussoir + et Melle. + Et pour Parthenay, ceux de Airvault, Mazières, Mangionte, Moncoutaut, Parthenay, St. Loup, + Sceondigny, Chenezay. + Pour toutes les communes, chefs-lieux de cantons dénommés ci dessus et de l'autre part, il est question, aux + tenus du décret impérial du (blanc) ainsi qu'à ceux de la circulaire de S.E. le M.tre de l'Int.eur + d'établissement de maisosns de police municipale , et pour amener de ces maisons, il n'y a de plans joints + au dossier ; car le figuré au crayon annexé au devis fait pour la construction à neuf de la maison de + Bressuires étant fait par un homme qui, au dire de M. le Préfet ne sait pas signer son nom, laisse + tout à deviner. + Par le rapport de M. le Préfet explicatif des mesures locales et des moyens de les compléter, soit + en reconstruisant à neuf, soit en prenant à loyer quelques maisons, soit enfin en réparant celle dont on peut + disposer ; il parait démontré qu'avec une somme de 18, à 20,000 f. on peut opérer l'établissement des + prisons de police municipale dans tous les chefs-lieux de Cantons du Dép.t des Deux Sêvres , et attendre le + peu d'importance de ces prisons dont plusieurs seraient à peine occupées par quelques individus dans le cours d'une + année, sans les individus que la gendarmerie y dépose de temps à autre et momentanément, je pense que les + propositions très directes de M. le Préfet, sont dans le cas d'être adoptées par S.E. et qu'il n'y a pas lieu + d'exiger des plans pour cette partie du rapport de M. le Préfet, qui ne saurait pas à qui faire faire les plans. + Reste à parler des maisons d'arrêt, de justice et de correction. + À Niort. + La maison d'arrêt est établie dans le donjon d'un vieux château où M. le Préfet pense qu'elle peut + facilement rester. M. l'Ing.r ajoute à l'opinion de M. le Préfet que dans ce château on peut y établir + et la maison de justice et celle de police municipale, moyenant la modique somme de 4192f.54c. mais c'est + ici le cas de demander des plans, des coupes et au moins une élévation de l'état des lieux, avec tenants et + aboutissants, avec ces pièces le Conseil pourra juger en connaissance de cause et donner un avis : bien entendu + que sur ces plans, M. l'Ing.r indiquera les dispositions à projeter pour approprier le local à sa destination + spéciale. + À Bressuire. + La maison d'arrêt est placée dans un local tout à la fois insuffisant, incommode, malsain et peu sûr. + M. le Préfet, en observant que la dépense de 2,842f. demandée par M. + Louaire pour réparer infructueu + sement, selon lui, le local actuel, serait en pure perte, et qu'il conviendrait d'emplyer cette somme à construire à + neuf une nouvelle prison dans l'ancien hôtel de ville servant actuellement au curé ; il développe ses vues + économiques dans son rapport ; je trouve sa proposition infiniment raisonnable ; mais pour en mieux juger ; il + convient de demander des plans, coupes et élévations. + À Parthenay. + M. le Préfet observe, comme il a fait à Bressuire, que la maison d'arrêt actuelle est insuffisante, mal + faite et peu sûre et qu'il y aurait moyen de la placer mieux sur une partie de terrain attenant les halles + de la ville ; même demande de plans, coupes à faire pour bien juger des moyens économiques proposés + concernant ce transfert qui paraît bien vu en principe. + À Melle. + La maison d'arrêt et celle de justice sont bien établies. + Reste à parler de la maison de correction ; mais avant d'entrer en détail à ce sujet, je désire mettre + les plans proposés, sous les yeux du Conseil. Signé Heurtier.

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Lecture faite de ce rapport : le Conseil des bâtiments civils, d'après la discussion et l'analyse des + différents projets dont l'examen s'y trouve consigné, a pensé, avec M. le Rapporteur et M. le Préfet des Deux Sêvres, + que ceux relatifs à l'établissement des maisons de police municipale, attendu leur peu d'importance et la + difficulté de les faire recomposer par des hommes instruits, peuvent sans inconvénient être adoptés, en + engageant toutefois M. le Préfet, qui dans son programme, a montré une grande intelligence des besoins de + ces maisons, de surveiller attentivement l'ex.on de ces projets. + En ce qui concerne les dispositions à faire dans le vieux château de Niort, où se trouve la maison d'arrêt, + tant pour réparer cette maison, que pour y réunir la maison de justice et celle de police municipale, le + Conseil a pensé avec M. le Rapporteur, qu'on ne pouvait en aprpécier les convenances, faute d'avoir les + plans, coupes et élévations de l'état des lieux, et il a été d'avis, en conséq.ce qu'il était indispensable de les + demander. + Le Conseil a exprimé la même opinion et le même voeu, relativement aux dispositions projetées pour les + maisons d'arrêt de Bressuire et de Parthenay, dispositions desquelles on ne peut juger, par l'absence des + mêmes éléments. + Les légères réparations proposées pour les maisons d'arrêt et de justice de Melle, peuvent, sans + aucun inconvénient, être adoptées. + Quant à la maison de correction projetée pour Niort, les dispositions qui s'y rapportent ne répondant + point aux vues sages développées dans le programme qu'en a donné M. le Préfet et ne rpésentant ni la + commodité, ni la simplicité, ni la plupart des convenances inhérantes à une maison de ce genre, le Conseil + estime que ce projet doit être refait avec soin, en prenant pour base de sa recomposition, tant les données + énoncées au programme de M. le Préfet, que les conditions prescrites par la circulaire de S.E. du 20 8lu + 1810. Paris le 1er juillet 1811. Approuvé onze mots rayés comme nule ; page 10e. + N.te + Voir la suite de ce Rapport, + Page 91. Guou + Hurtuz + Courraz + Mermez

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- F/21/2481 -
- Séance du 29 juillet 1811 - - -
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Séance du 29 juillet 1811. - Depuis le rapport qui précède*, les plan, coupe et élévation de la prison projeté pour Bressuire étant arrivé au - Ministre, ont été mis sous les yeux du Conseil. - D'après l'examen attentif que le Conseil en a fait, il a été reconnu que ce projet offre un luxe d'architecture déplacé, - par conséquent en pure perte, et qui nécessiterait une dépense que jamais on ne viendrqit à bout d'exécuter - pour le double de la somme de 2842f. qye l'on a annoncé pour y employer (voir le rapport page 19 de ce registre). - Le Conseil pense donc, relqtivement à cet objet particulier, qu'il y a lieu d'engager M. le Préfet à faire composer pour - cette prison un projet simple, bien approprié et à sa destination et qui n'offrent absolument que ce qui est rigoureu - sement nécessaire pour y bien répondre, se rapprochera d'avantage de la modicité des fonds que l'on se propose - d'y consacrer. Paris le 29 juillet 1811.

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Séance du 29 juillet 1811. + Depuis le rapport qui précède*, les plan, coupe et élévation de la prison projeté pour Bressuire étant arrivé au + Ministre, ont été mis sous les yeux du Conseil. + D'après l'examen attentif que le Conseil en a fait, il a été reconnu que ce projet offre un luxe d'architecture déplacé, + par conséquent en pure perte, et qui nécessiterait une dépense que jamais on ne viendrqit à bout d'exécuter + pour le double de la somme de 2842f. qye l'on a annoncé pour y employer (voir le rapport page 19 de ce registre). + Le Conseil pense donc, relqtivement à cet objet particulier, qu'il y a lieu d'engager M. le Préfet à faire composer pour + cette prison un projet simple, bien approprié et à sa destination et qui n'offrent absolument que ce qui est rigoureu + sement nécessaire pour y bien répondre, se rapprochera d'avantage de la modicité des fonds que l'on se propose + d'y consacrer. Paris le 29 juillet 1811.

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Le même jour 19 x.bre 1811. +

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Le même jour 19 x.bre 1811. Le 18 g.bre - S.E. a transmis au Conseil, pour avoir son avis, une lettre de M. le Préfet du Dép.t - du Limone, en date du 15 janv.er 1811, par laquelle il lui annonce l'envoi de plans et devis des réparations - urgentes à faire aux prisons de son Dép.t. - Les pièces consistent en deux plans et deux détails estimatifs des réparations à faire à ces prisons. - Le 1er pour les prisons de Sartène, monte à 452f.76c. - Le second pour celles de Vico, monte à 1643,73. - M. le Préfet annonce que l'autorité civile fait usage des prisons militaires placées dans la citadelle - à Ajaccio et que tous les détenus sont confinés dans un espace très resserré ; qu'à sortir les prisons - sont situées dans les souterrains du bâtiment du Palais de justice et qu'à dire Vico, le local qui sert de prisons - fait partie des caves de la sous Préfecture ; il observe que ces deux g.des prisons ne sont pas conformes au - système de bienveillance recopté par le Gouvernement ; et il propose de les faire réparer pour en faire - usage jusqu'à ce qu'il en soit construit de nouvelles. - L'insalubrité de ces prisons ne permettrait pas de s'en servir provisoirement s'il était possible - d'avoir un autre local. Je pense qu'on peut autoriser ces réparations dont les devis réunis - montent à 2096f.40c. et inviter M. le Préfet de faire faire, sous le plus bref délai, les projets des - nouvelles prisons. Signé Peyre.

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Lu, discuté et adopté le rapport qui précède, par le Conseil de B.C. qui, d'après un examen - attentif, a reconnu la nécessité des réparations urgentes proposées ; et celle, non moins indispensable - de s'occuper, dès ce moment, des projets de nouvelles prisons conçus d'après le système de bienveillance - et de sagesse adopté par le Gouvernement, pour ce genre d'établissement public. Paris - le 19 x.bre 1811.

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+ S.E. a transmis au Conseil, pour avoir son avis, une lettre de M. le Préfet du Dép.t + du Limone, en date du 15 janv.er 1811, par laquelle il lui annonce l'envoi de plans et devis des réparations + urgentes à faire aux prisons de son Dép.t. + Les pièces consistent en deux plans et deux détails estimatifs des réparations à faire à ces prisons. + Le 1er pour les prisons de Sartène, monte à 452f.76c. + Le second pour celles de Vico, monte à 1643,73. + M. le Préfet annonce que l'autorité civile fait usage des prisons militaires placées dans la citadelle + à Ajaccio et que tous les détenus sont confinés dans un espace très resserré ; qu'à sortir les prisons + sont situées dans les souterrains du bâtiment du Palais de justice et qu'à dire Vico, le local qui sert de prisons + fait partie des caves de la sous Préfecture ; il observe que ces deux g.des prisons ne sont pas conformes au + système de bienveillance recopté par le Gouvernement ; et il propose de les faire réparer pour en faire + usage jusqu'à ce qu'il en soit construit de nouvelles. + L'insalubrité de ces prisons ne permettrait pas de s'en servir provisoirement s'il était possible + d'avoir un autre local. Je pense qu'on peut autoriser ces réparations dont les devis réunis + montent à 2096f.40c. et inviter M. le Préfet de faire faire, sous le plus bref délai, les projets des + nouvelles prisons. Signé Peyre.

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Lu, discuté et adopté le rapport qui précède, par le Conseil de B.C. qui, d'après un examen + attentif, a reconnu la nécessité des réparations urgentes proposées ; et celle, non moins indispensable + de s'occuper, dès ce moment, des projets de nouvelles prisons conçus d'après le système de bienveillance + et de sagesse adopté par le Gouvernement, pour ce genre d'établissement public. Paris + le 19 x.bre 1811.

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- F/21/2481 -
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Séance du 29 juillet 1811. - Depuis le rapport qui précède*, les plan, coupe et élévation de la prison projeté pour Bressuire étant arrivé au - Ministre, ont été mis sous les yeux du Conseil. - D'après l'examen attentif que le Conseil en a fait, il a été reconnu que ce projet offre un luxe d'architecture déplacé, - par conséquent en pure perte, et qui nécessiterait une dépense que jamais on ne viendrqit à bout d'exécuter - pour le double de la somme de 2842f. qye l'on a annoncé pour y employer (voir le rapport page 19 de ce registre). - Le Conseil pense donc, relqtivement à cet objet particulier, qu'il y a lieu d'engager M. le Préfet à faire composer pour - cette prison un projet simple, bien approprié et à sa destination et qui n'offrent absolument que ce qui est rigoureu - sement nécessaire pour y bien répondre, se rapprochera d'avantage de la modicité des fonds que l'on se propose - d'y consacrer. Paris le 29 juillet 1811.

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Séance du 29 juillet 1811. + Depuis le rapport qui précède*, les plan, coupe et élévation de la prison projeté pour Bressuire étant arrivé au + Ministre, ont été mis sous les yeux du Conseil. + D'après l'examen attentif que le Conseil en a fait, il a été reconnu que ce projet offre un luxe d'architecture déplacé, + par conséquent en pure perte, et qui nécessiterait une dépense que jamais on ne viendrqit à bout d'exécuter + pour le double de la somme de 2842f. qye l'on a annoncé pour y employer (voir le rapport page 19 de ce registre). + Le Conseil pense donc, relqtivement à cet objet particulier, qu'il y a lieu d'engager M. le Préfet à faire composer pour + cette prison un projet simple, bien approprié et à sa destination et qui n'offrent absolument que ce qui est rigoureusement nécessaire pour y bien répondre, se rapprochera d'avantage de la modicité des fonds que l'on se propose + d'y consacrer. Paris le 29 juillet 1811.

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- F/21/2482 -
- Séance du 10 février 1812 - - -
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Le même jour 10 février 1812. +

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Le même jour 10 février 1812. Par un décret impérial du 18 n.bre - gen, sur la nouvelle organisation du corps des pompiers de Paris, il - a été décidé que leur chef-lieu, sur rue St. Louis au Palais, serait agrandi ; et que la ville serait autorisée à acquérir - deux maisons y attenantes, ayant face sur la rue de Nzareth. - M. le Cons.er d'Etat Préfet de la Seine expose, par une lettre à S.E., qu'avant de traiter de ces deux maisons, - et surtout avant de commencer les travaux, il est nécessaire de connaître l'alignement de la rue Nazareth, et il - en demande la détermination. - Cet objet étant renvoyé au Conseil, qui m'a chargé du rapport, j'ai visité les localités, le plan de cette partie de la - cité à la main. - Ce plan est ci annexé. - On y voit que la rue de Nazareth, est un dégament de différentes largeur, ayant entrée sous une arcade, par - la rue de Jérusalem (ou plutôt par un cul de sac menant du quai des orfèvres, à la Préfecture de Police) et issue - dans la cour de la Ste. chapelle, qui a 3 autres entrées. - L'arcade qui forme l'un des bouts de cette rue Nazareth, supporte une galerie qui lie aux 1er étage, les - bâtiments de la cour des comptes, qui s'étendent jusqu'à la rue St. Louis. - Ainsi, la rue Nazareth ne peut jamais être une voie publique importante, mais un dégameent utile aux - Cours du Palais. Je crois que 8m. de largeur suffiront, au lieu de 4 qu'elle a en quelques endroits. On donnera 10m. - à l'entrée de la rue de Jérusalem par le quai. - Comme la rue de Nazareth longe des bâtiments très solides ou la cour des comptes s'est établi à grands frais, - j'estime qu'il y a lieu à tenir le côté opposé de cette rue, à 8m. de distance parallèle à la plus longue face latérale - de ces bâtiments. - Si S.E. adopte cette mesure, elle serait invitée, vu l'urgence, à autoriser M. le Préfet à ordonner les constructions - à faire à la caserne des pompiers, d'après cet alignement. - La continuation, jusqu'à la rue de Jérusalem et jusqu'au fond de la cour de la Ste. Chapelle, se ferait - successivement par mesure de voirie. - Le plan ci-joint indique, en lignes rouges, les alignements que je propose. - Je réfère surtout au Conseil. Paris 6 février 1812. Signé Garrer. - P.S. Différents obstacles tels que la formation du quai St. Louis, et la démolition d'échoppes, quai de l'horloge - étant levée en ce moment, je proposerai incessamment au Conseil, le rapport g.al qu'il m'a demandé sur les - alignements de la partie de la Cité, où est le Palais de Justice.

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Le Conseil d.B.C., après avoir entendu ce rapport, le plan sous les yeux, l'a adopté dans son - entier bien convaincu que la rue de Nazareth, vu sa position et son importance très secondazire, aura - assez d'une largeur de 8m. Et que la grande solidité des bâtiments de la cour des comptes, ainsi que les - grands frais qu'il a fallu faire pour l'y établir, doivent engager à porter le retrnachement sur le - côté opposé à 8m. de distance parallèlement à la plus longue face latérale des établissements. Paris - le 10 février 1812.

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+ gen, sur la nouvelle organisation du corps des pompiers de Paris, il + a été décidé que leur chef-lieu, sur rue St. Louis au Palais, serait agrandi ; et que la ville serait autorisée à acquérir + deux maisons y attenantes, ayant face sur la rue de Nzareth. + M. le Cons.er d'Etat Préfet de la Seine expose, par une lettre à S.E., qu'avant de traiter de ces deux maisons, + et surtout avant de commencer les travaux, il est nécessaire de connaître l'alignement de la rue Nazareth, et il + en demande la détermination. + Cet objet étant renvoyé au Conseil, qui m'a chargé du rapport, j'ai visité les localités, le plan de cette partie de la + cité à la main. + Ce plan est ci annexé. + On y voit que la rue de Nazareth, est un dégament de différentes largeur, ayant entrée sous une arcade, par + la rue de Jérusalem (ou plutôt par un cul de sac menant du quai des orfèvres, à la Préfecture de Police) et issue + dans la cour de la Ste. chapelle, qui a 3 autres entrées. + L'arcade qui forme l'un des bouts de cette rue Nazareth, supporte une galerie qui lie aux 1er étage, les + bâtiments de la cour des comptes, qui s'étendent jusqu'à la rue St. Louis. + Ainsi, la rue Nazareth ne peut jamais être une voie publique importante, mais un dégameent utile aux + Cours du Palais. Je crois que 8m. de largeur suffiront, au lieu de 4 qu'elle a en quelques endroits. On donnera 10m. + à l'entrée de la rue de Jérusalem par le quai. + Comme la rue de Nazareth longe des bâtiments très solides ou la cour des comptes s'est établi à grands frais, + j'estime qu'il y a lieu à tenir le côté opposé de cette rue, à 8m. de distance parallèle à la plus longue face latérale + de ces bâtiments. + Si S.E. adopte cette mesure, elle serait invitée, vu l'urgence, à autoriser M. le Préfet à ordonner les constructions + à faire à la caserne des pompiers, d'après cet alignement. + La continuation, jusqu'à la rue de Jérusalem et jusqu'au fond de la cour de la Ste. Chapelle, se ferait + successivement par mesure de voirie. + Le plan ci-joint indique, en lignes rouges, les alignements que je propose. + Je réfère surtout au Conseil. Paris 6 février 1812. Signé Garrer. + P.S. Différents obstacles tels que la formation du quai St. Louis, et la démolition d'échoppes, quai de l'horloge + étant levée en ce moment, je proposerai incessamment au Conseil, le rapport g.al qu'il m'a demandé sur les + alignements de la partie de la Cité, où est le Palais de Justice.

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Le Conseil d.B.C., après avoir entendu ce rapport, le plan sous les yeux, l'a adopté dans son + entier bien convaincu que la rue de Nazareth, vu sa position et son importance très secondazire, aura + assez d'une largeur de 8m. Et que la grande solidité des bâtiments de la cour des comptes, ainsi que les + grands frais qu'il a fallu faire pour l'y établir, doivent engager à porter le retrnachement sur le + côté opposé à 8m. de distance parallèlement à la plus longue face latérale des établissements. Paris + le 10 février 1812.

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- F/21/2482 -
- Séance du 02 avril 1812 - - -
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Le même jour 02 avril 1812. - Il est transmis au Conseil, pour avoir son avis, un rapport de M. - Gisors, l'un de ses membres, sur l'état des - constructions d'une église paroissiale, à Mâcon (Saône et Loire) exécutée sur ses plans et devis. - J'ai examiné avec attention le rapport de M. - Gisors, il est assez détaillé pour donner une idée exacte des - imperfections qui se trouvent dans l'ex.on de ce monument, dont le sage ord.er et l'élégante simplicité de sa - décoration avait reçu l'assentiment g.al du Conseil. - M. - Gisors reconnaît que les travaux de tous genres, dont se compose cette église, sont bien et dument - exécutés sous le rapport de la solidité ; mais qu'ils sont tellement négligés, sous le rapport de l'art, que - l'édifice semblerait n'être qu'ébauché, si l'on ne prenait les moyens de l'amener au point de perfection - dont il est susceptible. M. - Gisors indique clairement les moyens de réparer les mal-façons et les négligences qui déshonorent - ce monument. Ces moyens consistent à faire faire un ravalement g.al des fenêtres extérieures et intérieures, il en - évalue la superficie à 6450m.0. - qu'il porte à 60 centimes le mètre ci 60 - ce qui produirait la somme de 3830f.0c. - Mais cette évaluation, à 60c., m'a paru trop faible et je pense que pour faire loyer et ripes(?) - avec soin et propreté les murs qui sont tou en pierre très dure, on peut allouer moins d'un franc - par mètre superficiel, ce qui ferait une augmentation au montant de l'adjud.on de 6450.0. - D'après le rapport de M. Gisors, les chapiteaux des colonnes ont été si mal taillées qu'il est - indispensable de les faire retoucher par des sculpteurs ; mais cet excédent de dépense ne peut être à +

+ F/21/2482 +
+ Séance du 02 avril 1812 + + +
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Le même jour 02 avril 1812. + Il est transmis au Conseil, pour avoir son avis, un rapport de M. + Gisors, l'un de ses membres, sur l'état des + constructions d'une église paroissiale, à Mâcon (Saône et Loire) exécutée sur ses plans et devis. + J'ai examiné avec attention le rapport de M. + Gisors, il est assez détaillé pour donner une idée exacte des + imperfections qui se trouvent dans l'ex.on de ce monument, dont le sage ord.er et l'élégante simplicité de sa + décoration avait reçu l'assentiment g.al du Conseil. + M. + Gisors reconnaît que les travaux de tous genres, dont se compose cette église, sont bien et dument + exécutés sous le rapport de la solidité ; mais qu'ils sont tellement négligés, sous le rapport de l'art, que + l'édifice semblerait n'être qu'ébauché, si l'on ne prenait les moyens de l'amener au point de perfection + dont il est susceptible. M. + Gisors indique clairement les moyens de réparer les mal-façons et les négligences qui déshonorent + ce monument. Ces moyens consistent à faire faire un ravalement g.al des fenêtres extérieures et intérieures, il en + évalue la superficie à 6450m.0. + qu'il porte à 60 centimes le mètre ci 60 + ce qui produirait la somme de 3830f.0c. + Mais cette évaluation, à 60c., m'a paru trop faible et je pense que pour faire loyer et ripes(?) + avec soin et propreté les murs qui sont tou en pierre très dure, on peut allouer moins d'un franc + par mètre superficiel, ce qui ferait une augmentation au montant de l'adjud.on de 6450.0. + D'après le rapport de M. Gisors, les chapiteaux des colonnes ont été si mal taillées qu'il est + indispensable de les faire retoucher par des sculpteurs ; mais cet excédent de dépense ne peut être à la charge de l'adju.re parceque M. - Guillemot - Ing.r en chef du Dép.t de Saône et Loire, chargé + Guillemot + Ing.r en chef du Dép.t de Saône et Loire, chargé de la S.ion des travaux n'a pas rempli les intentions de M. - Gisors, qui étaient de faire appeler des - sculpteurs pour l'ex.on des chapiteaux et que l'Entrepreneur n'a pu employer que des tailleurs de pierre pour - usagés à ces sortes de travaux. M. - Gisors, que j'ai consulté sur la valeur de la retouche des chapiteaux par les sculpteurs, - pense, ainsi que moi, qu'on ne peut accorder moins de 25f. pour chaque, ce qui ferait pour les 16 - colonnes qui décorent l'édifice, la somme de 416.0. - Ainsi l'augmentation à allouer à l'adju.re pour l'ex.on de ces changements serait de 6866f.0. - M. - Gisors a demandé dans son rapport le démontage des 1ères assises des colonnes du porhce de l'église qui n'étant pas - d'égale hauteur produirait un mauvais effet. Mais depuis son retour à Paris, c-à-d depuis plus de 3 mois les colonnes, + Gisors, qui étaient de faire appeler des + sculpteurs pour l'ex.on des chapiteaux et que l'Entrepreneur n'a pu employer que des tailleurs de pierre pour + usagés à ces sortes de travaux. M. + Gisors, que j'ai consulté sur la valeur de la retouche des chapiteaux par les sculpteurs, + pense, ainsi que moi, qu'on ne peut accorder moins de 25f. pour chaque, ce qui ferait pour les 16 + colonnes qui décorent l'édifice, la somme de 416.0. + Ainsi l'augmentation à allouer à l'adju.re pour l'ex.on de ces changements serait de 6866f.0. + M. + Gisors a demandé dans son rapport le démontage des 1ères assises des colonnes du porhce de l'église qui n'étant pas + d'égale hauteur produirait un mauvais effet. Mais depuis son retour à Paris, c-à-d depuis plus de 3 mois les colonnes, la corniche et le fronton sont entièrement terminés, ainsi que l'annonce M. - Guillemot, dans sa lettre ; en sorte qu'on - ne peut revenir sur la déposition de l'appareil de ces colonnes qui, en traçant de faux joints sur les tambours qui - embrassent deux ou 3 hauteurs d'assises ; mais cette dépense doit être mise au compte de l'adju.re. - Tous les surplus des travaux étant terminé, je pense qu'il y a lieu de lever toutes supsensions de payement d'acomptes - et que les sommes dues à l'adjud.re doivent lui être délivrées, suivant les conditions du cahier des charges de - son adju.re. - D'après cet exposé je laisse au Conseil à émettre son avis sur les propositions que je viens de lui soumettre. Paris - le 2 avril 1812. Signé Collerier.

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Le Conseil d.B.C., après avoir entendu ce rapport et avoir délibiéré sur les propositions qui le terminent, - a revêtu le font de son assentiment, détemriné par la convenance et le besoin des perfectionnements indiqués - en observant que la dépense nécessaire pour les opérer ne s'élevant qu'à 6866f. est peu considérable en raison - de la destination du monument et de l'intérêt qu'il offre sous le rapport de l'art. Paris le 2 avril 1812.

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+ Guillemot, dans sa lettre ; en sorte qu'on + ne peut revenir sur la déposition de l'appareil de ces colonnes qui, en traçant de faux joints sur les tambours qui + embrassent deux ou 3 hauteurs d'assises ; mais cette dépense doit être mise au compte de l'adju.re. + Tous les surplus des travaux étant terminé, je pense qu'il y a lieu de lever toutes supsensions de payement d'acomptes + et que les sommes dues à l'adjud.re doivent lui être délivrées, suivant les conditions du cahier des charges de + son adju.re. + D'après cet exposé je laisse au Conseil à émettre son avis sur les propositions que je viens de lui soumettre. Paris + le 2 avril 1812. Signé Collerier.

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Le Conseil d.B.C., après avoir entendu ce rapport et avoir délibiéré sur les propositions qui le terminent, + a revêtu le font de son assentiment, détemriné par la convenance et le besoin des perfectionnements indiqués + en observant que la dépense nécessaire pour les opérer ne s'élevant qu'à 6866f. est peu considérable en raison + de la destination du monument et de l'intérêt qu'il offre sous le rapport de l'art. Paris le 2 avril 1812.

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- F/21/2482 -
- Séance du 28 mai 1812 - - -
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Le même jour 28 mai 1812. - M. le Chex.cesd de l'Empire, D.eurd des travaux publics de Paris, m'a chargé verbalement, par ordre de S.E. d'examnier une restauration du J. Prion, précédement entrepreneur de maçonnerie et adjud.re des travaux des greniers de réserve de Paris qui s'exécutent sous la D.ion particulière de M. - Delaunoy architecte. Cette réclamation porte ce que M. - Delaunoy a réglé comme simple libages de pierres de rcohes et franches employées en basses fondations à partir du dessus des assises de libages et qui, suivant le J. Prion doivent être considérées comme pierre d'échantillon, attendu que ces pierres ont, par ordre de M. - Delaunoy, de l'Insp.r et du conducteur en chef des travaux, été choisies et façonnées avec les mêmes soins que celles qui, au cahier des charges, ont été soumissionnées à raison, savoir : La pierre de roche 71f. la pierre franche 67f.45c. et 70f.90c. suivant les destinations spécifiées au cahier des charges. Les pièces comprises dans le dossier relatif à la récalmation dont il s'agit, sont : 1° Une copie de la réclamation du J. Prion adressée directement à S.E., sans date, est la pièce n°1. 2° Sous le n°2, une pétition en original, des J. Prion, sous la date du 12 mars 1811. 3° Sous le n°3, une lettre du même, à M. le M.tre des Requêtes, D.eur des travaux publics. 4° Un avis sans date et sans signature du B. au des vérifications (apparament de ceux attachés à la - D.ion centrale des travaux publics de Paris). 5° Une lettre de M. - Delaunoy, sous la date du 20 avril d.en adressée à M. le M.tre des Requêtes - D.eur des travaux publics de Paris, par laquelle M. - Delaunoy dit que la réclamation du J. Prion n'est pas fondée en raison et conclut à ce que l'augmentation demandée par cet entrepreneur et proposé par M. - Jonquet, devait être, savoir : sur les mémoires de 1808, de 465f.65c. de 1809, de 32,807,75. et de 1810, de 19038,92. Et en totalité de 52,247f.32c. Ne peut s'élever au-delà de 22,986f.89c. Aux pièces énoncées ci avant, sont jointes d'autres pièces sous le pli d'une feuille particulière. La 1ère, côtée a, est un bordereau ou relevé des sommes reclamées, sur lequel le total de la somme reclamée qui, en 1ère instance était de 52,247f.32c. s'élève à 62,611f.94c. et que je mets à néant, comme n'étant ni datée, ni signée et ne pouvant, à cause de cela, avoir une valeur légale. La 2e cotée b, est une elttre de M. - Delaunoy antérieure d'une année à celle que cet architecte a écrite sur le même objet à M. le D.eur et que j'ai relatée ci avant. Celle-ci fixant d'une manière plus positive l'opinion de M. - Delaunoy, rend, en quelque sorte, la 1ère inutile et je ne la rapporte que pour mémoire. Le 3ème côté c, est un avis particulier, signé de M. - Jonquet, par lequel ce chef de B.au de vérification dit que la reclamation du J. Prion est juste et par laquelle il établit en principe, les bases d'après lesquelles il est convenable d'y faire droit. La 4e. côté D, est un avis en forme, du B.au central de vérification établi près de M. le M.tre des Req.tes - D.eur des travaux publics, sous la date du 30 avril cbre et signé Gourlier, Quin, Aubin, Jornault et Revaux, dont le considérant est : que lors de la soumission du J. Prion, il n'était pas question des piliers, objet de la reclamation. Que le peu des litiges annoncé au devis comparativement avec les constructions actuelles avait peu déterminer l'entrepreneur à faire cette partie d'ouvrage ; à tel prix, ce qu'il n'aurait, peut-être pas fait s'il eût connu d'autres dispositions et dont la conclusion est : que les piliers dont il s'agit ayant été construits avec des pierres chosisies et sans défaut, ce qui est attesté formellement par les attachements, o ne doit pas les considérer comme libage ; et que les prix à porter en réglement de ces ouvrages doivent être basés sur ceux en marché pour les pierres neuves et de bonne qualité ; en observant toutefois une petite diminution dans la main d'oeuvre, en raison de ce que ces constructions, enterrés, n'ont pas exigé tout à fait autant de soin que des ouvrages visibles. La 5e, enfin, côté c, est le règlement définitif proposé par M. Jonquet, à M. le Maitre des Requêtes D.eur des travaux publics, calculé d'après les bases établies par le B.au central de vérification, mentionnées à l'article précédent. Dans cette proposition, M. le chef du B;au de vérification, ené cartant l'article de la réclamation du J. Prion, qui a pour objet la pierre gelée, fixe la somme à allouer au J. Prion (en augmentation à celle réglée par M. - Delaunoy) à 52,247f.32c. Après avoir lu attentivement les pièces contenues au dossier qui m'a été communiqué par M. le D.eur des travaux publics, que je mets sous les yeux du Conseil et que j'ai relaté au présent rapport. Après avoir entendu M. l'Insp.eur en chef et conducteur en chef des greniers de réserve, dont l'opinion est confirmative de celle du B.au central de vérification, près M. le D.eur, ainsi que celle du B.au de vérification près le Ministère de l'Int.eur, dont le chef est spécialement attaché aux travaux dont il s'agit, j'ai l'honneur de proposer au Conseil : 1° D'admettre, comme juste en principe, la réclamation du J. Prion. 2° D'approuver qu'elle soit réglée d'après les bases établies au rapport des deux B.aux de vérification mentionnés ci avant. 3° D'approuver la modification que j'ai un devoir faire au réglement proposé par M. - Jonquet, modifi cation conforme aux conclusions du rapport du B.au central de vérification établi près de la D.on des travaux publics de Paris et sous les ordres de M. - Bruyères. Paris le 28 mai 1812. Signé Heurtier.

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Le Conseil d.B.C., après avoir entendu la lecture du rapport qui précède, en avoir discuté successivement - les dispositions ; et aussi d'après un examen attentif fait avec M. le Rapporteur, du règlement rédigé par M. - Jonquet (voir la pièce côtée C,) et du quel il résulte que ce vérificateur ayant réduit à 52,247f.32c. les - montants total des sommes à allouer au J. Prion, pour les causes énoncées en sa réclamation. - A adopté dans son entier le rapport de l'autre part et ci contre, ainsi que les changements proposés - par M. le Rapporteur et tracés à l'encre ronge aux Etat : changement des quels il résulte que la somme - à allouer ai J. Prion doit être réduite et fixée définitivement à 49470 29c. et qu'au moyen du payement de - cette somme cet entrepreneur devra se tenir pour valablement désintéressé relativement aux décomptes et - pertes bien réels qui forment l'objet de sa réclamation. Paris le 28 mai 1812.

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Le même jour 28 mai 1812. + M. le Chex.cesd de l'Empire, D.eurd des travaux publics de Paris, m'a chargé verbalement, par ordre de S.E. d'examnier une restauration du J. Prion, précédement entrepreneur de maçonnerie et adjud.re des travaux des greniers de réserve de Paris qui s'exécutent sous la D.ion particulière de M. + Delaunoy architecte. Cette réclamation porte ce que M. + Delaunoy a réglé comme simple libages de pierres de rcohes et franches employées en basses fondations à partir du dessus des assises de libages et qui, suivant le J. Prion doivent être considérées comme pierre d'échantillon, attendu que ces pierres ont, par ordre de M. + Delaunoy, de l'Insp.r et du conducteur en chef des travaux, été choisies et façonnées avec les mêmes soins que celles qui, au cahier des charges, ont été soumissionnées à raison, savoir : La pierre de roche 71f. la pierre franche 67f.45c. et 70f.90c. suivant les destinations spécifiées au cahier des charges. Les pièces comprises dans le dossier relatif à la récalmation dont il s'agit, sont : 1° Une copie de la réclamation du J. Prion adressée directement à S.E., sans date, est la pièce n°1. 2° Sous le n°2, une pétition en original, des J. Prion, sous la date du 12 mars 1811. 3° Sous le n°3, une lettre du même, à M. le M.tre des Requêtes, D.eur des travaux publics. 4° Un avis sans date et sans signature du B. au des vérifications (apparament de ceux attachés à la + D.ion centrale des travaux publics de Paris). 5° Une lettre de M. + Delaunoy, sous la date du 20 avril d.en adressée à M. le M.tre des Requêtes + D.eur des travaux publics de Paris, par laquelle M. + Delaunoy dit que la réclamation du J. Prion n'est pas fondée en raison et conclut à ce que l'augmentation demandée par cet entrepreneur et proposé par M. + Jonquet, devait être, savoir : sur les mémoires de 1808, de 465f.65c. de 1809, de 32,807,75. et de 1810, de 19038,92. Et en totalité de 52,247f.32c. Ne peut s'élever au-delà de 22,986f.89c. Aux pièces énoncées ci avant, sont jointes d'autres pièces sous le pli d'une feuille particulière. La 1ère, côtée a, est un bordereau ou relevé des sommes reclamées, sur lequel le total de la somme reclamée qui, en 1ère instance était de 52,247f.32c. s'élève à 62,611f.94c. et que je mets à néant, comme n'étant ni datée, ni signée et ne pouvant, à cause de cela, avoir une valeur légale. La 2e cotée b, est une elttre de M. + Delaunoy antérieure d'une année à celle que cet architecte a écrite sur le même objet à M. le D.eur et que j'ai relatée ci avant. Celle-ci fixant d'une manière plus positive l'opinion de M. + Delaunoy, rend, en quelque sorte, la 1ère inutile et je ne la rapporte que pour mémoire. Le 3ème côté c, est un avis particulier, signé de M. + Jonquet, par lequel ce chef de B.au de vérification dit que la reclamation du J. Prion est juste et par laquelle il établit en principe, les bases d'après lesquelles il est convenable d'y faire droit. La 4e. côté D, est un avis en forme, du B.au central de vérification établi près de M. le M.tre des Req.tes + D.eur des travaux publics, sous la date du 30 avril cbre et signé Gourlier, Quin, Aubin, Jornault et Revaux, dont le considérant est : que lors de la soumission du J. Prion, il n'était pas question des piliers, objet de la reclamation. Que le peu des litiges annoncé au devis comparativement avec les constructions actuelles avait peu déterminer l'entrepreneur à faire cette partie d'ouvrage ; à tel prix, ce qu'il n'aurait, peut-être pas fait s'il eût connu d'autres dispositions et dont la conclusion est : que les piliers dont il s'agit ayant été construits avec des pierres chosisies et sans défaut, ce qui est attesté formellement par les attachements, o ne doit pas les considérer comme libage ; et que les prix à porter en réglement de ces ouvrages doivent être basés sur ceux en marché pour les pierres neuves et de bonne qualité ; en observant toutefois une petite diminution dans la main d'oeuvre, en raison de ce que ces constructions, enterrés, n'ont pas exigé tout à fait autant de soin que des ouvrages visibles. La 5e, enfin, côté c, est le règlement définitif proposé par M. Jonquet, à M. le Maitre des Requêtes D.eur des travaux publics, calculé d'après les bases établies par le B.au central de vérification, mentionnées à l'article précédent. Dans cette proposition, M. le chef du B;au de vérification, ené cartant l'article de la réclamation du J. Prion, qui a pour objet la pierre gelée, fixe la somme à allouer au J. Prion (en augmentation à celle réglée par M. + Delaunoy) à 52,247f.32c. Après avoir lu attentivement les pièces contenues au dossier qui m'a été communiqué par M. le D.eur des travaux publics, que je mets sous les yeux du Conseil et que j'ai relaté au présent rapport. Après avoir entendu M. l'Insp.eur en chef et conducteur en chef des greniers de réserve, dont l'opinion est confirmative de celle du B.au central de vérification, près M. le D.eur, ainsi que celle du B.au de vérification près le Ministère de l'Int.eur, dont le chef est spécialement attaché aux travaux dont il s'agit, j'ai l'honneur de proposer au Conseil : 1° D'admettre, comme juste en principe, la réclamation du J. Prion. 2° D'approuver qu'elle soit réglée d'après les bases établies au rapport des deux B.aux de vérification mentionnés ci avant. 3° D'approuver la modification que j'ai un devoir faire au réglement proposé par M. + Jonquet, modifi cation conforme aux conclusions du rapport du B.au central de vérification établi près de la D.on des travaux publics de Paris et sous les ordres de M. + Bruyères. Paris le 28 mai 1812. Signé Heurtier.

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Le Conseil d.B.C., après avoir entendu la lecture du rapport qui précède, en avoir discuté successivement + les dispositions ; et aussi d'après un examen attentif fait avec M. le Rapporteur, du règlement rédigé par M. + Jonquet (voir la pièce côtée C,) et du quel il résulte que ce vérificateur ayant réduit à 52,247f.32c. les + montants total des sommes à allouer au J. Prion, pour les causes énoncées en sa réclamation. + A adopté dans son entier le rapport de l'autre part et ci contre, ainsi que les changements proposés + par M. le Rapporteur et tracés à l'encre ronge aux Etat : changement des quels il résulte que la somme + à allouer ai J. Prion doit être réduite et fixée définitivement à 49470 29c. et qu'au moyen du payement de + cette somme cet entrepreneur devra se tenir pour valablement désintéressé relativement aux décomptes et + pertes bien réels qui forment l'objet de sa réclamation. Paris le 28 mai 1812.

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- F/21/2483 -
- Séance du 27 août 1812 - - -
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Le même jour 27 août 1812. - J'ai examiné deux devis relatifs à des travaux à faire aux bâtiments de l'hôtel de la Précture - à Ajaccio Dep.t de la Corse ; ces devis sont exactement faits avec détail et sus détail ; ils sont - relatifs à des objets de 1ère nécessité et si urgents que M. le Préfet, après les avoir mis en adjud.er - en a fait commencer l'ex.on. - Le 1er devis concerne le rétablissement de la maçonnerie, des croisées et des jalousies, en plan de - celles tombées de vétuisté et s'élevant à 2,142f.28c. l'adjud.er en a été faite moyennant 2,140f. - Le second devis est relatif à la reconstruction d'une cloison de corridor et remplacement de 2 poutres - en partie pourrie et violemment endommagés ainsi que les portes qui aboutissent à ce corridor par - l'ouvrage du 24 8.bre.cer. - Ce devis aussi bien détaillé que le 1er s'élève à 910f.14c. et a été réduit par l'adjud.er au rabais faite, - ainsi que le 1er dans les formes voulues par la loi, à 860f. - Je pense donc que vu l'urgence et la nature des objets, ces deux adjud.er peuvent recevoir l'appro - bation de S.E. Ce 25 août 1812. Signé Brongniart.

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Lu, discuté et adopté le rapport ci dessus, par le Conseil d.B.C. dans la séance de ce jour. - Paris le 27 août 1812.

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+ F/21/2483 +
+ Séance du 27 août 1812 + + +
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Le même jour 27 août 1812. + J'ai examiné deux devis relatifs à des travaux à faire aux bâtiments de l'hôtel de la Précture + à Ajaccio Dep.t de la Corse ; ces devis sont exactement faits avec détail et sus détail ; ils sont + relatifs à des objets de 1ère nécessité et si urgents que M. le Préfet, après les avoir mis en adjud.er + en a fait commencer l'ex.on. + Le 1er devis concerne le rétablissement de la maçonnerie, des croisées et des jalousies, en plan de + celles tombées de vétuisté et s'élevant à 2,142f.28c. l'adjud.er en a été faite moyennant 2,140f. + Le second devis est relatif à la reconstruction d'une cloison de corridor et remplacement de 2 poutres + en partie pourrie et violemment endommagés ainsi que les portes qui aboutissent à ce corridor par + l'ouvrage du 24 8.bre.cer. + Ce devis aussi bien détaillé que le 1er s'élève à 910f.14c. et a été réduit par l'adjud.er au rabais faite, + ainsi que le 1er dans les formes voulues par la loi, à 860f. + Je pense donc que vu l'urgence et la nature des objets, ces deux adjud.er peuvent recevoir l'appro + bation de S.E. Ce 25 août 1812. Signé Brongniart.

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Lu, discuté et adopté le rapport ci dessus, par le Conseil d.B.C. dans la séance de ce jour. + Paris le 27 août 1812.

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- F/21/2484 -
- Séance du 12 novembre 1812 - - -
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Rapport de M. - Rondelet sur les travaux à faire au dôme de l'hôtel de ville de Lyon. +

+ F/21/2484 +
+ Séance du 12 novembre 1812 + + +
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Rapport de M. + Rondelet sur les travaux à faire au dôme de l'hôtel de ville de Lyon. (voir au 23 avril 1812, 463, à l'art de M. - Rondelet) - Les travaux à exécuter au dôme de l'hôtel de ville de Lyon-Rhône, constituent un encadrement - en plomb à 4 oeil-de-boeuf nécessaires pour empêcher la filtration des eaux pluviales et en réparations - aux charpentes du comble, ce qui présente une dépense totale de 5,209f.49c.

-
+ Rondelet) + Les travaux à exécuter au dôme de l'hôtel de ville de Lyon-Rhône, constituent un encadrement + en plomb à 4 oeil-de-boeuf nécessaires pour empêcher la filtration des eaux pluviales et en réparations + aux charpentes du comble, ce qui présente une dépense totale de 5,209f.49c.

+
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Le Conseil est d'avis que les devis de ces réparations peuvent être approuvés par +

+

Le Conseil est d'avis que les devis de ces réparations peuvent être approuvés par son excellence.

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- F/21/2484 -
- Séance du 21 décembre 1812 - - -
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Rapport de M. - Peyre sur sur un édifice thermal à construire à Mont-d'Or-les-Bains. - Département du Puy-de-Dôme. - Ce projet a été ajourné, en chargeant le Rapporteur de joindre des observations - critiques à son rapport.

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+ F/21/2484 +
+ Séance du 21 décembre 1812 + + +
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Rapport de M. + Peyre sur sur un édifice thermal à construire à Mont-d'Or-les-Bains. + Département du Puy-de-Dôme.

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Ce projet a été ajourné, en chargeant le Rapporteur de joindre des observations + critiques à son rapport.

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- F/21/2484 -
- Séance du 21 janvier 1813 - - -
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Rapport de M. - Peyre, sur un établissement d'eaux thermales. au Mont-d'Or, Département du Puy-de-Dôme (Voir au 7 x.bre 1812 n° 979 à l'art de M. - Garrez transmises à M. - Peyre). Le Préfet du Puy-de-Dôme adresse à son excellence à ce sujet un rapport de l'Ingénieur en chef dans lequel cet Ingénieur expose que le village de Mont-D'or n'est composé que d'une soixantaine de maisons, ayant un petit édifice portant le nom de Bain de César, composé d'un massif de colonnes balsatiques et d'une façade surmontée d'un fronton triangulaire d'ordre toscan. Plus loin est le grand bain de 6m. sur 5m. de largeur. Ce bâtim.t est d'un genre gothique formant quatre espèces de cabinets. Deux autres sources sont également renfermées dans de petits bâtiments servant aux baigneurs. Le Préfet ayant remarqué la malpropreté et l'incommodité de ces établissements croit urgent de s'occuper de son amélioration. L'ingénieur ajoute que ce n'est pas ici le cas de déployer le faste des constructions romaines ; que le lieu ne comporte ni grandeur inutile ni décoration vaine, sa situation reserrée repoussant le luxe de l'architecture commande la simplicité, une distribution commode et dans chaque partie assignée par la convenance ne referme que le nécessaire. D'après les plans mis sous les yeux du Conseil, lesquels sont revêtus du visa approbatif de cet Ingénieur, on voit qu'il a permis qu'on s'écarte entièrement de ses préceptes sagement énoncés. Le corps de bâtiment projeté qui réunit toute la source occupe l'emplacement de 18 baignoires en une salle d'assemblée qui leur sert de vestibule, une superficie de 1099m. Cette salle est décorée de huit grosses colonnes et 12 petites avec pilastres. Elle tirerait de son jour d'en haut pas dix grandes arcades. De cette pièce on communique à six cabinets contenants chacun trois baignoires dont l'une est destinée aux douches. La grande salle de 9m.5.p. de large sur 24m. de long est précédée d'un vestibule servant de promenoir. À droite de ce vestibule on place le logement du médecin et à gauche un escalier et des deux côtés sont des pièces destinées à la lingerie et aux étuves. Le premier étage qui n'a lieu qu'au dessus du vestibule servant de promenoir, des deux pavillons du médecin et de la lingerie, serait une salle de billard, une de bal, une de jeu et un café. Dans les souterrains des deux pavillons , seraient deux piscines pour les militaires. Ce projet coûterait 288,553f.82c. Telle est la médiocrité et la simplicité approuvée par l'Ingénieur. Le Conseil remarque que ce projet dans son ensemble est dans ses distributions est tout à fait contraire aux données du programme. Il y a lieu d'être étonné du visa approbatif de l'Ingénieur qui a obserrvé à l'appui du programme du Préfet combien il était inconveniant d'em ployer dans un semblable établissement un luxe inutile. -

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Le Conseil est donc d'avis que son excellence soit priée de renvoyer - ce projet à M. le Préfet avec invitation de le faire recomposer avec la - simplicité qu'il doit avoir en observant entr'autre qu'il est inconvenant - de mettre plusieurs baignoires dans la même chambre, en plus encore - les douches qui doivent être isolées. - Que les salles de billard, d'assemblée et de jeu son ridiculem.t - placées au dessus des bains, d'ailleurs il appartient plutôt à un particulier - de faire un pareil établissement s'il y trouve son bénéfice. On ne saurait trop - rejet que dans un pareil établissement de cette nature il ne faut chercher - que ce qui est simple utile et commode. - La séance a été levée à 5 heures. - Garrez - Hurtus Peyre - Rondelet - Jaudy

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+ F/21/2484 +
+ Séance du 21 janvier 1813 + + +
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Rapport de M. + Peyre, sur un établissement d'eaux thermales. au Mont-d'Or, Département du Puy-de-Dôme (Voir au 7 x.bre 1812 n° 979 à l'art de M. + Garrez transmises à M. + Peyre). Le Préfet du Puy-de-Dôme adresse à son excellence à ce sujet un rapport de l'Ingénieur en chef dans lequel cet Ingénieur expose que le village de Mont-D'or n'est composé que d'une soixantaine de maisons, ayant un petit édifice portant le nom de Bain de César, composé d'un massif de colonnes balsatiques et d'une façade surmontée d'un fronton triangulaire d'ordre toscan. Plus loin est le grand bain de 6m. sur 5m. de largeur. Ce bâtim.t est d'un genre gothique formant quatre espèces de cabinets. Deux autres sources sont également renfermées dans de petits bâtiments servant aux baigneurs. Le Préfet ayant remarqué la malpropreté et l'incommodité de ces établissements croit urgent de s'occuper de son amélioration. L'ingénieur ajoute que ce n'est pas ici le cas de déployer le faste des constructions romaines ; que le lieu ne comporte ni grandeur inutile ni décoration vaine, sa situation reserrée repoussant le luxe de l'architecture commande la simplicité, une distribution commode et dans chaque partie assignée par la convenance ne referme que le nécessaire. D'après les plans mis sous les yeux du Conseil, lesquels sont revêtus du visa approbatif de cet Ingénieur, on voit qu'il a permis qu'on s'écarte entièrement de ses préceptes sagement énoncés. Le corps de bâtiment projeté qui réunit toute la source occupe l'emplacement de 18 baignoires en une salle d'assemblée qui leur sert de vestibule, une superficie de 1099m. Cette salle est décorée de huit grosses colonnes et 12 petites avec pilastres. Elle tirerait de son jour d'en haut pas dix grandes arcades. De cette pièce on communique à six cabinets contenants chacun trois baignoires dont l'une est destinée aux douches. La grande salle de 9m.5.p. de large sur 24m. de long est précédée d'un vestibule servant de promenoir. À droite de ce vestibule on place le logement du médecin et à gauche un escalier et des deux côtés sont des pièces destinées à la lingerie et aux étuves. Le premier étage qui n'a lieu qu'au dessus du vestibule servant de promenoir, des deux pavillons du médecin et de la lingerie, serait une salle de billard, une de bal, une de jeu et un café. Dans les souterrains des deux pavillons , seraient deux piscines pour les militaires. Ce projet coûterait 288,553f.82c. Telle est la médiocrité et la simplicité approuvée par l'Ingénieur. Le Conseil remarque que ce projet dans son ensemble est dans ses distributions est tout à fait contraire aux données du programme. Il y a lieu d'être étonné du visa approbatif de l'Ingénieur qui a obserrvé à l'appui du programme du Préfet combien il était inconveniant d'em ployer dans un semblable établissement un luxe inutile. +

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Le Conseil est donc d'avis que son excellence soit priée de renvoyer + ce projet à M. le Préfet avec invitation de le faire recomposer avec la + simplicité qu'il doit avoir en observant entr'autre qu'il est inconvenant + de mettre plusieurs baignoires dans la même chambre, en plus encore + les douches qui doivent être isolées. + Que les salles de billard, d'assemblée et de jeu son ridiculem.t + placées au dessus des bains, d'ailleurs il appartient plutôt à un particulier + de faire un pareil établissement s'il y trouve son bénéfice. On ne saurait trop + rejet que dans un pareil établissement de cette nature il ne faut chercher + que ce qui est simple utile et commode. + La séance a été levée à 5 heures. + Garrez + Hurtus Peyre + Rondelet Jaudy

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- F/21/2484 -
- Séance du 1 février 1813 - - -
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Rapport de M. - Peyre, sur l'établissement des eaux - thermales du Mont-D'or (Puy-de-Dôme) - (Voir au 21 janvier 1813 le rapport primitif qui a été fait sur cet objet.) - Ce n'est qu'un rapport supplémentaire à celui fait par cet - inspecteur dans la séance du 21 janvier dernier (voyez cette séance) dans - lequel il expose par un plan, les idées énoncées dans son premier - rapport, et dans lequel il incline à ce qu'un architecte soit envoyé - dans ce département pour plier un projet aux localités.

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Le Conseil qui a eu lieu de s'aperçevoir que l'auteur du projet rejeté est loin d'être dépourvu de talents, bien que dans son projet il ce soit écarté de quelques convenances est d'avis que l'esquisse présentée lui soit adressée simplement comme idées jetées par le Conseil, et que toute latitude lui soit donnée pour refondre son projet en conséquence de ces idées La séance a été levée à 5 heures. - Peyre, Hurtus - (+2 signatures illisbles)

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+ F/21/2484 +
+ Séance du 1 février 1813 + + +
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Rapport de M. + Peyre, sur l'établissement des eaux + thermales du Mont-D'or (Puy-de-Dôme) + (Voir au 21 janvier 1813 le rapport primitif qui a été fait sur cet objet.) + Ce n'est qu'un rapport supplémentaire à celui fait par cet + inspecteur dans la séance du 21 janvier dernier (voyez cette séance) dans + lequel il expose par un plan, les idées énoncées dans son premier + rapport, et dans lequel il incline à ce qu'un architecte soit envoyé + dans ce département pour plier un projet aux localités.

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Le Conseil qui a eu lieu de s'aperçevoir que l'auteur du projet rejeté est loin d'être dépourvu de talents, bien que dans son projet il ce soit écarté de quelques convenances est d'avis que l'esquisse présentée lui soit adressée simplement comme idées jetées par le Conseil, et que toute latitude lui soit donnée pour refondre son projet en conséquence de ces idées La séance a été levée à 5 heures. + Peyre, Hurtus + (+2 signatures illisbles)

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- F/21/2485 -
- Séance du 20 mai 1813 - - -
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Rapport de M. - Heurtier, sur le tribunal et la maison de Justice de St. Lo - Manche. (Voir : au 5 avril 1812 n°184, à son article.) Sur un plan en masse de la ville de St. Lo, M. - Paris, architecte, a tracé la disposition g.ale de son projet ; disposition qui n'est pas heureuse, dit le rapporteur ; par une irrégularité dont il eût pu s'affranchir. En mettant les plans sous les yeux du Conseil le rapporteur est entré dans tous les détails de ce projet dont il démontre toutes les inconvéniences qui sont majeures et d'autant plus étonnantes qu'on ne peut refuser du talent à son auteur sans donc s'astreindre à les rapporter en détail.

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+ F/21/2485 +
+ Séance du 20 mai 1813 + + +
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Rapport de M. + Heurtier, sur le tribunal et la maison de Justice de St. Lo - Manche. (Voir : au 5 avril 1812 n°184, à son article.) Sur un plan en masse de la ville de St. Lo, M. + Paris, architecte, a tracé la disposition g.ale de son projet ; disposition qui n'est pas heureuse, dit le rapporteur ; par une irrégularité dont il eût pu s'affranchir. En mettant les plans sous les yeux du Conseil le rapporteur est entré dans tous les détails de ce projet dont il démontre toutes les inconvéniences qui sont majeures et d'autant plus étonnantes qu'on ne peut refuser du talent à son auteur sans donc s'astreindre à les rapporter en détail.

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Le Conseil est d'avis que ce projet doit être étudié de nouveau, dans le sens de l'avis du rapporteur, dont +

+

Le Conseil est d'avis que ce projet doit être étudié de nouveau, dans le sens de l'avis du rapporteur, dont l'extrait du rapport devra être adressé à M. - Paris ; cet architecte peut prendre toutes les facilités - pour bien asseoir son projet attendu qu'il est plus naturel de plier les alignements de St. Lo (qui ne sont - pas d'une nécessité majeure) suivant l'assiette dui projet, que de donner à l'établissement projeté une - irrégularité choquante. - Il serait à propos également qu'on joignit aux nouveaux plans, qui seront adressés à S.E., des - nivellement du terrain sur lequel on projète et quels côtés fussent prises suivant une ligne du nord - au sud, à partir de la rue de Maubourg.

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- + Paris ; cet architecte peut prendre toutes les facilités + pour bien asseoir son projet attendu qu'il est plus naturel de plier les alignements de St. Lo (qui ne sont + pas d'une nécessité majeure) suivant l'assiette dui projet, que de donner à l'établissement projeté une + irrégularité choquante. + Il serait à propos également qu'on joignit aux nouveaux plans, qui seront adressés à S.E., des + nivellement du terrain sur lequel on projète et quels côtés fussent prises suivant une ligne du nord + au sud, à partir de la rue de Maubourg.

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- F/21/2485 -
- Séance du 24 mai 1813 - - -
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Rapport de M. - Rondelet, sur l'achèvement de l'église - Napoléon de Mâcon - Saône-et-Loire. +

+ F/21/2485 +
+ Séance du 24 mai 1813 + + +
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Rapport de M. + Rondelet, sur l'achèvement de l'église + Napoléon de Mâcon - Saône-et-Loire. (Voir : au 24 avril 1813 n°235 à l'art.e de M. - Garret transmis à M. - Rondelet.) - Un état des travaux et objets indispensables à l'achèvement de l'église Napoléon et à son ameublement - montant à 86,564f.74c., est adressé au Conseil. - Dans cette dépense de 86,564f.74c. sont comprises des constructions nouvelles évaluées à ... 12,332f.78c. - Et ameublement pour ... 24500.00 - Total ... 36,832f.78c. - Ce qui n'étant estimé qu'en masse ne peut laisser juger de l'estimation.

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Le rapporteur demande un devis détaillé, ce que le Conseil adopte.

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+ Garret transmis à M. + Rondelet.) + Un état des travaux et objets indispensables à l'achèvement de l'église Napoléon et à son ameublement + montant à 86,564f.74c., est adressé au Conseil. + Dans cette dépense de 86,564f.74c. sont comprises des constructions nouvelles évaluées à ... 12,332f.78c. + Et ameublement pour ... 24500.00 + Total ... 36,832f.78c. + Ce qui n'étant estimé qu'en masse ne peut laisser juger de l'estimation.

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+

Le rapporteur demande un devis détaillé, ce que le Conseil adopte.

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- F/21/2486 -
- Séance du 18 novembre 1813 - - -
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Rapport de M. - Rondelet, sur l'aménagement des eaux minérales du Mont-D'or Puy-de-Dôme. - (Voir : au 25 x.bre 1813, n° 751.) - Le rapporteur expose que le projet de cet aménagement a déjà été l'objet de deux rapports au Conseil - l'un du 27 mai 1811, l'autre du 23 janvier 1813. - Que M. le Préfet annonce que ce second rapport, au lieu de l'éclairer, le jette dans l'incertitude attendu - qu'il reproduit des idées dont il avait combattu la convenance en la possibilité et qu'il condamne des - dispositions qui lui avaient été prescrites par des avis précédents. Pour éclairer cette incohérence le rapport.r - demande que les plans et le rapport du 29 mai 1811 soient adressés au Conseil.

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Adopté.

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+ F/21/2486 +
+ Séance du 18 novembre 1813 + + +
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Rapport de M. + Rondelet, sur l'aménagement des eaux minérales du Mont-D'or Puy-de-Dôme. + (Voir : au 25 x.bre 1813, n° 751.) + Le rapporteur expose que le projet de cet aménagement a déjà été l'objet de deux rapports au Conseil + l'un du 27 mai 1811, l'autre du 23 janvier 1813. + Que M. le Préfet annonce que ce second rapport, au lieu de l'éclairer, le jette dans l'incertitude attendu + qu'il reproduit des idées dont il avait combattu la convenance en la possibilité et qu'il condamne des + dispositions qui lui avaient été prescrites par des avis précédents. Pour éclairer cette incohérence le rapport.r + demande que les plans et le rapport du 29 mai 1811 soient adressés au Conseil.

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Adopté.

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- F/21/2486 -
- Séance du 13 décembre 1813 - - -
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Rapport de M. - Cellerier, sur un projet d'alignement des tribunaux et prisons de St. Lo, - département de la Manche. - (Voir : au 12 g.bre 1813 n°810.) +

+ F/21/2486 +
+ Séance du 13 décembre 1813 + + +
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Rapport de M. + Cellerier, sur un projet d'alignement des tribunaux et prisons de St. Lo, + département de la Manche. + (Voir : au 12 g.bre 1813 n°810.) Dans un rapport précédent, M. - Heurtier, ayant fait connaître que ces établissements étaient subordonnés, - quant à leur masse, aux alignements projetés des rues adjacentes, demanda que le plan de ces alignements - fut adressé au Ministère ; et aujourd'hui le rapporteur, en mettant sous les yeux du Conseil ces plans envoyés - par le Préfet, démontre que ces alignements paraissent bien entendus et se raccordera assez bien avec les - rues qui accèdent tant à la place de la préfecture qu'à la rue de la halle au blé ; au surplus comme il - faudrait, ajoute-il, pour prononcer avec parfaite connaissance de cause, connaître les localités ; il - croit qu'on peut s'en rapporter aux autorités locales sur ces alignements. - Quant aux dispositions des masses pour les deux établissements projetés, n'en ayant connais + Heurtier, ayant fait connaître que ces établissements étaient subordonnés, + quant à leur masse, aux alignements projetés des rues adjacentes, demanda que le plan de ces alignements + fut adressé au Ministère ; et aujourd'hui le rapporteur, en mettant sous les yeux du Conseil ces plans envoyés + par le Préfet, démontre que ces alignements paraissent bien entendus et se raccordera assez bien avec les + rues qui accèdent tant à la place de la préfecture qu'à la rue de la halle au blé ; au surplus comme il + faudrait, ajoute-il, pour prononcer avec parfaite connaissance de cause, connaître les localités ; il + croit qu'on peut s'en rapporter aux autorités locales sur ces alignements. + Quant aux dispositions des masses pour les deux établissements projetés, n'en ayant connais sance que sur ce qu'en a écrit M. - Heurtier qui n'en paraissait pas satiszfait il laisse a la décision de - cet inspecteur à juger s'ils sont suffisants et convenables.

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Le Conseil ne peut prononcer sur le projet en lui-même, ne l'ayant pas, mais il lui paraît que - l'emplacement est convenable sous les rapports d'espace et d'isolement. Et quant au tracé des rues et - places environnantes, il peut être approuvé par S.E.

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+ Heurtier qui n'en paraissait pas satiszfait il laisse a la décision de + cet inspecteur à juger s'ils sont suffisants et convenables.

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Le Conseil ne peut prononcer sur le projet en lui-même, ne l'ayant pas, mais il lui paraît que + l'emplacement est convenable sous les rapports d'espace et d'isolement. Et quant au tracé des rues et + places environnantes, il peut être approuvé par S.E.

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- F/21/2486 -
- Séance du 24 mars 1814 - - -
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Le Conseil s'est occupé du projet relatif aux eaux minérales du Mont-D'or ; Dép.t du Puy-de-Dôme - sur lequel il a été d'avis qu'il importait de faire une analyse critique et raisonnée du projet afin - d'indiquer à son auteur sur quoi doivent porter les rectifications de son travail qui a été l'objet d'une +

+ F/21/2486 +
+ Séance du 24 mars 1814 + + +
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Le Conseil s'est occupé du projet relatif aux eaux minérales du Mont-D'or ; Dép.t du Puy-de-Dôme + sur lequel il a été d'avis qu'il importait de faire une analyse critique et raisonnée du projet afin + d'indiquer à son auteur sur quoi doivent porter les rectifications de son travail qui a été l'objet d'une longue discussion d'après laquelle il a été décidé que l'un de ses membres (M. - Gisors) se chargerait de - faire cette analyse ; il serait ensuite donné un avis définitif et concluant. - Le Conseil s'est occupé du plan de Paris. - Séance levée à 4 heures. Peyre - Rondelet Hurtus - Gisors - (+2 signatures illisibles)

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- + Gisors) se chargerait de + faire cette analyse ; il serait ensuite donné un avis définitif et concluant. + Le Conseil s'est occupé du plan de Paris. + Séance levée à 4 heures. Peyre + Rondelet Hurtus + Gisors + (+2 signatures illisibles)

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- F/21/2486 -
- Séance du 28 avril 1814 - - -
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Rapport de M. - Gisors, sur un établissement des bains du Mont-D'or - Puy-de-Dôme. - (Voir au 2 fev. 1814 n° 35.). - Le rapporteur, après avoir fait l'exposé g.al de ce projet représenté par des plans, coupes et élévations, entre - dans tous les détails des avantages et défauts, soit dans les distributions, soit dans les constructions de ce projet,dont le devis monte à la somme de 288,553f.82c. - Tout en rendant justice aux talents de l'auteur il est d'avis que ce projet doit être étudié de nouveau et - très simplifié suivant les principes qu'il développe dans le cours de son rapport et ses conclusions. Pour - rendre ses idées plus sensibles il les a tracées sur un plan qui sera envoyé avec copie du rapport à l'auteur - de ce projet, non comme tracée à suivre mais à titre de bon conseil dans la nouvelle étude qu'il aura à faire - de son projet

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Le Conseil, qui a déjà, dans plusieurs séances a pris connaissance parfaite de ce projet, est d'avis : que - toutes les propositions du rapporteur sont susceptibles d'être soumises à l'approbation de S.E. et que copie - du rapport soit adressée aux autorités, pour faire droit aux observations qu'il renferme. - Séance levée à 3 heures. Peyre - Rondelet Hurtus - Gisors - (+2 signatures illisibles)

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+ F/21/2486 +
+ Séance du 28 avril 1814 + + +
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Rapport de M. + Gisors, sur un établissement des bains du Mont-D'or - Puy-de-Dôme. + (Voir au 2 fev. 1814 n° 35.). + Le rapporteur, après avoir fait l'exposé g.al de ce projet représenté par des plans, coupes et élévations, entre + dans tous les détails des avantages et défauts, soit dans les distributions, soit dans les constructions de ce projet,dont le devis monte à la somme de 288,553f.82c. + Tout en rendant justice aux talents de l'auteur il est d'avis que ce projet doit être étudié de nouveau et + très simplifié suivant les principes qu'il développe dans le cours de son rapport et ses conclusions. Pour + rendre ses idées plus sensibles il les a tracées sur un plan qui sera envoyé avec copie du rapport à l'auteur + de ce projet, non comme tracée à suivre mais à titre de bon conseil dans la nouvelle étude qu'il aura à faire + de son projet

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Le Conseil, qui a déjà, dans plusieurs séances a pris connaissance parfaite de ce projet, est d'avis : que + toutes les propositions du rapporteur sont susceptibles d'être soumises à l'approbation de S.E. et que copie + du rapport soit adressée aux autorités, pour faire droit aux observations qu'il renferme. + Séance levée à 3 heures. Peyre + Rondelet Hurtus + Gisors + (+2 signatures illisibles)

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- F/21/2486 -
- Séance du 04 juillet 1814 - - -
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Rapport de M. - Rondelet, sur des travaux à faire à la grande salle, - incendiée, de l'hôtel de ville de Lyon, département du Rhône. - (Voir au 30 juin 1814, n° 202.). - Ces travbaux, dont le devis s'élève à 17,080f. consistent à rétablir la salle dans son anciené tat, pour servir - lors des fêtes publiques. Les devis expriment parfaitement les différentes natures de ces travaux et ne donnent lieu - à autre observation, sinon qu'il serait préférable, pour le plafond, de couvrir ; par un lit de chaux et ciment, - la terre végétale que l'on propose de recouvrir de terre glaise, ce qui éviterait les inconvénients qui naiteraient - des gersures, moyennant cette observation :

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Le Conseil, d'après l'exposé du rapporteur ; est d'avis que ce projet soit soumis à l'approbation du Ministre. - M. - Rondelet lit un rapport, qui a occupé le reste de la séance, sur un projet d'organisationd des travaux - publics de la ville de Lyon. L'analyse et les observations du Conseil en seront données après que le rapportaura été mis au net. - La séance a été levée à 4 heures. - Peyre Rondelet - Hurtus Gisors - (+2 signatures illisibles)

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+ F/21/2486 +
+ Séance du 04 juillet 1814 + + +
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Rapport de M. + Rondelet, sur des travaux à faire à la grande salle, + incendiée, de l'hôtel de ville de Lyon, département du Rhône. + (Voir au 30 juin 1814, n° 202.). + Ces travbaux, dont le devis s'élève à 17,080f. consistent à rétablir la salle dans son anciené tat, pour servir + lors des fêtes publiques. Les devis expriment parfaitement les différentes natures de ces travaux et ne donnent lieu + à autre observation, sinon qu'il serait préférable, pour le plafond, de couvrir ; par un lit de chaux et ciment, + la terre végétale que l'on propose de recouvrir de terre glaise, ce qui éviterait les inconvénients qui naiteraient + des gersures, moyennant cette observation :

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Le Conseil, d'après l'exposé du rapporteur ; est d'avis que ce projet soit soumis à l'approbation du Ministre. + M. + Rondelet lit un rapport, qui a occupé le reste de la séance, sur un projet d'organisationd des travaux + publics de la ville de Lyon. L'analyse et les observations du Conseil en seront données après que le rapportaura été mis au net. + La séance a été levée à 4 heures. + Peyre Rondelet + Hurtus Gisors + (+2 signatures illisibles)

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- F/21/2487 -
- Séance du 30 janvier 1815 - - -
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Rapport de M. - Gisors, concernant une réclamation du fournisseur des - granits employés au terre-plein du Port neuf, à Paris - Seine. - (Voir au 12 janv.r 1815, n° 15.). +

+ F/21/2487 +
+ Séance du 30 janvier 1815 + + +
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Rapport de M. + Gisors, concernant une réclamation du fournisseur des + granits employés au terre-plein du Port neuf, à Paris - Seine. + (Voir au 12 janv.r 1815, n° 15.). Cette réclamation a lieu près de M. - Lepere, architecte des travaux du Port neuf par M. - Laval Bohu, - entrepreneur ; qui expose : qu'il lui est revenu indirectement que les travaux du terre-plein étaient arrêtés - qu'en conséq.ce il n'y aurait plus de fourniture à faire par lui ; qu'il lui reste cependant 114 blocs de granit dont - il s'était approvisionné en raison de son marché que ces blocs lui reviennent, tout compris à 25,251f. et qu'il - est juste de lui accorder une indemnité, en raison de la suspension des travaux. - Cette question d'indemnité, dit le rapporteur, ne peut être résolue que lorsque le Ministre aura décidé - si le terre-plein du port-neuf sera ou non achevé en granit. Suivant cette décision on se rendrait sur les + Lepere, architecte des travaux du Port neuf par M. + Laval Bohu, + entrepreneur ; qui expose : qu'il lui est revenu indirectement que les travaux du terre-plein étaient arrêtés + qu'en conséq.ce il n'y aurait plus de fourniture à faire par lui ; qu'il lui reste cependant 114 blocs de granit dont + il s'était approvisionné en raison de son marché que ces blocs lui reviennent, tout compris à 25,251f. et qu'il + est juste de lui accorder une indemnité, en raison de la suspension des travaux. + Cette question d'indemnité, dit le rapporteur, ne peut être résolue que lorsque le Ministre aura décidé + si le terre-plein du port-neuf sera ou non achevé en granit. Suivant cette décision on se rendrait sur les lieux pour reconnaître si M. - Laval a des approvisionnements aussi considérables qu'il l'annonce dans sa - réclamation.

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Le Conseil adopte l'opinion du rapporteur. - Le secrétaire annonce au Conseil que suivant son intention, il a adressé, le 2 fev., une lettre, à - M. le D.eur des travaux de Paris, pour l'inviter à nommer un inspecteur pour le marché des Carmes. - Le Conseil avisé, arrête et signe vingt trois mémoires, en double expédition, qui lui ont été adressés - par M. le D.eur des travaux de Paris. - La séance a été levé à 4h 1/2. - Peyre Rondelet - Hurtus Gisors - (+2 signatures illisibles)

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+ Laval a des approvisionnements aussi considérables qu'il l'annonce dans sa + réclamation.

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Le Conseil adopte l'opinion du rapporteur. + Le secrétaire annonce au Conseil que suivant son intention, il a adressé, le 2 fev., une lettre, à + M. le D.eur des travaux de Paris, pour l'inviter à nommer un inspecteur pour le marché des Carmes. + Le Conseil avisé, arrête et signe vingt trois mémoires, en double expédition, qui lui ont été adressés + par M. le D.eur des travaux de Paris. + La séance a été levé à 4h 1/2. Peyre + Rondelet Hurtus + Gisors + (+2 signatures illisibles)

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- F/21/2487 -
- Séance du 20 février 1815 - - -
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Rapport de M. - Rondelet, concernant l'achèvement de l'église - de Mâcon - Saône-et-Loire. - (Voir au 6 fev. 1815, n° 55.). - Le Conseil a remis cette affaire à M. - Gisors, conformément à l'avis de M. le - rapporteur.

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+ F/21/2487 +
+ Séance du 20 février 1815 + + +
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Rapport de M. + Rondelet, concernant l'achèvement de l'église + de Mâcon - Saône-et-Loire. + (Voir au 6 fev. 1815, n° 55.).

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Le Conseil a remis cette affaire à M. + Gisors, conformément à l'avis de M. le + rapporteur.

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- F/21/2487 -
- Séance du 06 mars 1815 - - -
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Rapport de M. - Gisors, sur l'établissement des eaux du Mont-D'or - Puy-de-Dôme. +

+ F/21/2487 +
+ Séance du 06 mars 1815 + + +
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Rapport de M. + Gisors, sur l'établissement des eaux du Mont-D'or - Puy-de-Dôme. En avril 1814, sur un 1er. rapport de M. - Gisors, le Conseil adopta les réductions proposées par cet inspecteur - général au projet relatif aux eaux thermales du Mont-D'or. + Gisors, le Conseil adopta les réductions proposées par cet inspecteur + général au projet relatif aux eaux thermales du Mont-D'or. Depuis M. - Gisors fut chargé d'aller visiter les lieux ; il donne l'extrait du compte qu'il a rendu à ce sujet, - au Ministre ; il résulte de l'examen qu'il a fait des localités, diverses observations qu'il résume en dix articles - moyennant lesquelles le projet, tel qu'il est présenté aujourd'hui par les plans fournis à l'examen du Conseil, - serait susceptible d'être soumis à l'approbation du Ministre, auquel il n'y avait plus à adresser que les devis - de l'établissement projeté.

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Le Conseil adopte à l'unanimité les observations et conclusions du rapporteur. - Le Conseil a visé, arrêté et signé 7 mémoires en double expédition, adressé par M. le Directeur - des travaux publics de Paris. - Séance levée à 4 heures.. Peyre - Rondelet Hurtus - Gisors - (+2 signatures illisibles)

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+ Gisors fut chargé d'aller visiter les lieux ; il donne l'extrait du compte qu'il a rendu à ce sujet, + au Ministre ; il résulte de l'examen qu'il a fait des localités, diverses observations qu'il résume en dix articles + moyennant lesquelles le projet, tel qu'il est présenté aujourd'hui par les plans fournis à l'examen du Conseil, + serait susceptible d'être soumis à l'approbation du Ministre, auquel il n'y avait plus à adresser que les devis + de l'établissement projeté.

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Le Conseil adopte à l'unanimité les observations et conclusions du rapporteur. + Le Conseil a visé, arrêté et signé 7 mémoires en double expédition, adressé par M. le Directeur + des travaux publics de Paris. + Séance levée à 4 heures.. Peyre + Rondelet Hurtus + Gisors + (+2 signatures illisibles)

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- F/21/2487 -
- Séance du 23 mars 1815 - - -
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Rapport de M. - Rondelet, sur l'achèvement de la - construction de la nouvelle église de Mâcon - Saône-et-Loire - Un devis et détail estimatif, divisiés en deux parties, l'une montant à 28,537f. comprenant des travaux en - augmentation déjà exécutés. L'autre s'élevant à 11,777f. de travaux à faire est adressé au Conseil, le rapporteur - détaille tous les objets sur lesquels porte cette g.de dépense ; il trouve le devis convenablement rédigé et ne présentant - rien que d'utile ; cependant avant d'en proposer l'adoption, il croit qu'il serait à propos de soumettre toutes +

+ F/21/2487 +
+ Séance du 23 mars 1815 + + +
+ + +
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Rapport de M. + Rondelet, sur l'achèvement de la + construction de la nouvelle église de Mâcon - Saône-et-Loire + Un devis et détail estimatif, divisiés en deux parties, l'une montant à 28,537f. comprenant des travaux en + augmentation déjà exécutés. L'autre s'élevant à 11,777f. de travaux à faire est adressé au Conseil, le rapporteur + détaille tous les objets sur lesquels porte cette g.de dépense ; il trouve le devis convenablement rédigé et ne présentant + rien que d'utile ; cependant avant d'en proposer l'adoption, il croit qu'il serait à propos de soumettre toutes les pièces relatives à M. - Gisors, auteur du projet, qui a visité les travaux.

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Le Conseil a adopté les conclusions du rapporteur. - Séance levée à 4 heures.. Peyre - Rondelet Hurtus - (+3 signatures illisibles)

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+ Gisors, auteur du projet, qui a visité les travaux.

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Le Conseil a adopté les conclusions du rapporteur. + Séance levée à 4 heures.. Peyre + Rondelet Hurtus + (+3 signatures illisibles)

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- F/21/2487 -
- Séance du 27 mars 1815 - - -
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Rapport de M. - Gisors, sur une église en construction - à Mâcon - Saône-et-Loire - (Voir : au 6 fev. 1815, n° 55.) - Le rapporteur commence par un exposé succint de tous ce qui a déjà été dit dans diverses séances du Conseil - au sujet de cette église, des détails qui furent demandés depuis au Préfet, les quels ont été adressés au Ministre +

+ F/21/2487 +
+ Séance du 27 mars 1815 + + +
+ + +
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Rapport de M. + Gisors, sur une église en construction + à Mâcon - Saône-et-Loire + (Voir : au 6 fev. 1815, n° 55.) + Le rapporteur commence par un exposé succint de tous ce qui a déjà été dit dans diverses séances du Conseil + au sujet de cette église, des détails qui furent demandés depuis au Préfet, les quels ont été adressés au Ministre et examinés par M. - Rondelet qui en a rendu compte dans un rapport lu dans les séances des 20 fev. g.es et 23 + Rondelet qui en a rendu compte dans un rapport lu dans les séances des 20 fev. g.es et 23 de ce mois. M. - Rondelet, avant de donner un avis définitif sur les devis soumis à son examen, crut que + Rondelet, avant de donner un avis définitif sur les devis soumis à son examen, crut que préférablement il serait bon que les pièces fussent examinées par M. - Gisorsqui connaît parfaitement tout ce qui est - relatif à ce projet ; c'est cet examen qui donne lieu au rapport de ce jour et du quel il résulte que S.E. peut - autoriser la dépense des ouvrages en augmentation et déjà exécutés les quels se montent à 28,537f. mais - que le rapporteur ne considère pas comme un compte définitif. Plus celle de 11,777f.43c. pour ouvrage requis - en augmentation et reconnues indispensables, ce qui ferait un total de 41,000f. il restera en outre d'autres fonds à faire + Gisorsqui connaît parfaitement tout ce qui est + relatif à ce projet ; c'est cet examen qui donne lieu au rapport de ce jour et du quel il résulte que S.E. peut + autoriser la dépense des ouvrages en augmentation et déjà exécutés les quels se montent à 28,537f. mais + que le rapporteur ne considère pas comme un compte définitif. Plus celle de 11,777f.43c. pour ouvrage requis + en augmentation et reconnues indispensables, ce qui ferait un total de 41,000f. il restera en outre d'autres fonds à faire pour l'ameublement de l'église que M. - Gisors estime, par apperçu devoir s'élever à une trentaine de mille francs - ajoutant à cela ce qui lui revient pour ses honoraires, frais de voyage et autres qui doiventlui revenir, ce serait un - fond total de 100,000f. que le Ministre aurait à ordonner encore pour l'entier achèvement de la sus église + Gisors estime, par apperçu devoir s'élever à une trentaine de mille francs + ajoutant à cela ce qui lui revient pour ses honoraires, frais de voyage et autres qui doiventlui revenir, ce serait un + fond total de 100,000f. que le Ministre aurait à ordonner encore pour l'entier achèvement de la sus église que les rapports de MM. - Rondelet et Gisors :

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+ Rondelet et Gisors :

+
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Considérant que les travaux déjà exécutés étaient urgents, ceux restant à faire indispensables. +

+

Considérant que les travaux déjà exécutés étaient urgents, ceux restant à faire indispensables. Vu l'aperçu présenté par M. - Gisors de la dépense à faire pour l'entier achèvement de l'église. - Le Conseil est d'avis que le Ministre approuve les travaux exécutés en augmentation dont-il prévoit que le - total pourra s'élever à environ 100,000 francs. - Séance levée à 4 heures.. - Peyre Hurtus - (+4 signatures illisibles)

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- + Gisors de la dépense à faire pour l'entier achèvement de l'église. + Le Conseil est d'avis que le Ministre approuve les travaux exécutés en augmentation dont-il prévoit que le + total pourra s'élever à environ 100,000 francs. + Séance levée à 4 heures.. Peyre + Hurtus + (+4 signatures illisibles)

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- F/21/2489 -
- Séance du 15 janvier 1816 - - -
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Rapport de M. - Rondelet, sur l'état des travaux de la nouvelle église de Mâcon - Saône-et-Loire J'ai dernièrement l'honneur de faire au Conseil un rapport sur l'état des travaux de la nouvelle église de Mâcon et sur le décompte de la dépense de ces travaux présentés par M. le Préfet du département de Saône et Loire. Suivant ce décompte la dépense restant à faire avait été de ... 14,198f.40c. Mais j'ai fait observer qu'il fallait ajouter à cette somme la dépense à laquelle donnerait lieu différents objets accessoires indispensables pour le complément de l'église et qui n'avaient pus être compris dans le décompte de M. le Préfet, attendu que les dessins et devis que devrait donner M. - Gisors notre collègue n'étaient pas encore produit par lui. Sur ces entrefaits M. - Gisors adresse les dessins et devis des objets en suspend à S.E. et furent renvoyés au Conseil et le 4 du courant ils me furent remis. Je vais avoir l'honneur de faire connaître au Conseil en quoi consiste cette nouvelle partie du travail de notre collègue. - M. - Gisors présente 9 devis et 19 feuilles de dessin, contenant les plans, coupes et élévations profils et détails de la grandeur de l'exécution. Le 1er devis auquel sont annexés 8 feuillets de dessins est relatif à la construction du maître-autel. Cet autel est composé de manière à pouvoir être décoré de 8 colonnes portant une demi-calotte au cul de four, décoré de caifrous. Mais M. - Gisors prévoyant que le défaut de moyen pécuniaire pourrait s'opposer à l'éxécution de ce projet dans son entier, l'a combiné de manière à ce qu'il peut être réduit à ce qui constitue le soubassement de baldaquin ; c'est-à-dire au stylobate circulaire portant les colonnes et au soubassement de ce stylobate. Un coup d'œil sur les dessins fera mieux connaître les dispositions adoptées par M. - Gisors pour cet effet. La dépense de cet autel est divisé aussi en deux parties. La 1ère relative à la construction de l'autel proprement dû s'élève à ... 4,669f.65c. La 2e relative au baldaquin est de ... 5,936.24. Total ... 10,605f.89c. Auquel on ajoute pour honoraire 1/20 ... 530.29 2ème total ... 11,136f.18. Plus comme somme à valoir pour objets non prévus ... 863.62. Total général du 1er devis ... 12,000f.00. ci 12,000f." Le 2e devis auquel est annexée une feuille de dessin, a pour objet l'établissement des stales et du lambris au dessus. Les stales sont au nombre de 23 placées circulairement derrière le maître-autel. M. - Gisors fait observer que si l'économie l'exige, on pourra n'en faire qu'une partie, et il indique tous les détails nécessaires pour leur établissement. Le total de la dépense des stales est de ... 4,261f.34. On ajoute les honoraires au 20e. ... 213.21 Plus pour objets imprévus, une somme de ... 522.45. Ce qui porte le total général à ... 5,000f." 5,000." Le 3e devis est relatif à l'établissement du prie-dieu ; le dessin qui s'y rapporte est le même que pour le dessin précédent. la dépense est de ... 628.00. Les honoraires sont de ... 31.40. On ajoute pour objets imprévus ... 40.60. Total ... 700f.00. 700." Le 4e devis est relatif à la table de communion. Deux feuilles de dessin y sont annexées La dépense est de ... 3,319f.75. Les honoraires ... 165.98. Somme à valoir ... 114.27 Total ... 3600f." 3,600." Au lieu de 3,500f. portés au dessin. Le 5e devis est relatif au tabernacle. Deux feuilles de dessin lui sont annexées. La dépense est de ... 2,981f.67. Honoraires ... 149.58. Objets imprévus ... 168.75. Total ... 3,300f.00. 3,300f." Le 6e devis est relatif aux bancs des autorités locales La dépense est de .. 1,043f.40. Honoraires ... 52.15. Objets imprévus ... 104.45. Total ... 1,200f.00. 1,200." La 7ème est relatif à la construction d'un tambour en menuiseries au devant de la porte à l'intérieur de l'église. Trois feuilles de dessin sont annexées à ce devis. La dépense est de ... 5,764f.99. Honoraires ... 288.24. Objets imprévus ... 146.77. Total ... 6,200f.00. 2,200f.00 Le 8e devis est relatif à l'établissement de la chaire à prêcher. Une feuille de dessin lui est annexée La dépense est de ... 2,266f.55. Honoraires ... 113.32. Objets imprévus ... 120.13. Total ... 2,500f.00. 2,500f.00. Le 9e devis est relatif à l'établissement des confessionnaux. Une feuille de dessin y est annexée. La dépense est de ... 2,323f.76. Honoraires ... 116.18. Objets imprévus ... 260. 06. Total ... 2,700f.00. 2,700f.00. Le total de la dépense à laquelle donnerait lieu l'exécution des objets dont - M. - Gisors présente en ce moment les devis et dessins serait de ... 37,200f.00. au lieu de 37.000f. portés dans la lettre. Et il reste encore pour compléter les dessins et devis des objets nécessaires pour l'entier achèvement de l'église, à produire ceux relatifs à l'établissem.t de 2 chapelles qui doivent être placées contre le mur de la sacristie, et ceux du banc des Marguilliers ; M. - Gisors annonce que les dessins d'une des chapelles est du banc sont faits, mais que pour composer celui de la 2e. chapelle, il doit attendre que M. le curé lui ait fait part les dimensions d'un tableau dont le retable doit être décoré. Au surplus M. - Gisors observe que comme cette dépense serait encore assez considérable et que le culte peut s'exercer sans cet accessoire, il a pensé qu'il n'y avait pas d'inconvénient à retarder l'envoi des pièces y relatives. D'après l'examen des devis et dessins de M. - Gisors j'ai trouvé qu'ils sont traités de la manière la plus convenable tant sous le rapport de la composition que dans celui de l'évaluation des dépenses, de l'indication de la manière dont les travaux devront être faits et de la marche à suivre pour l'exécution. En conséquence je suis d'avis qu'il y a lieu à soumettre le tout à l'approbation de S.E. - M. - Gisors, en conséquence de l'étendue de son travail dont les dessins mis sous les yeux du Conseil sous des duplicata au trait de dessins semblables prie S.E. de lui accorder sur les honoraires un provisoire de mille franc. Je pense qu'il y a également lieu à soumettre cette demande à son approbation. Signé Rondelet.

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Le Conseil observe sur la partie d'art qu'il serait à dessiner que l'abat-voie de la chaire - à prêcher ne suit pas la voûte mais en plafond. Du reste il adopte l'avis et les conclusions - du rapporteur.

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Rapport de M. + Rondelet, sur l'état des travaux de la nouvelle église de Mâcon - Saône-et-Loire J'ai dernièrement l'honneur de faire au Conseil un rapport sur l'état des travaux de la nouvelle église de Mâcon et sur le décompte de la dépense de ces travaux présentés par M. le Préfet du département de Saône et Loire. Suivant ce décompte la dépense restant à faire avait été de ... 14,198f.40c. Mais j'ai fait observer qu'il fallait ajouter à cette somme la dépense à laquelle donnerait lieu différents objets accessoires indispensables pour le complément de l'église et qui n'avaient pus être compris dans le décompte de M. le Préfet, attendu que les dessins et devis que devrait donner M. + Gisors notre collègue n'étaient pas encore produit par lui. Sur ces entrefaits M. + Gisors adresse les dessins et devis des objets en suspend à S.E. et furent renvoyés au Conseil et le 4 du courant ils me furent remis. Je vais avoir l'honneur de faire connaître au Conseil en quoi consiste cette nouvelle partie du travail de notre collègue. + M. + Gisors présente 9 devis et 19 feuilles de dessin, contenant les plans, coupes et élévations profils et détails de la grandeur de l'exécution. Le 1er devis auquel sont annexés 8 feuillets de dessins est relatif à la construction du maître-autel. Cet autel est composé de manière à pouvoir être décoré de 8 colonnes portant une demi-calotte au cul de four, décoré de caifrous. Mais M. + Gisors prévoyant que le défaut de moyen pécuniaire pourrait s'opposer à l'éxécution de ce projet dans son entier, l'a combiné de manière à ce qu'il peut être réduit à ce qui constitue le soubassement de baldaquin ; c'est-à-dire au stylobate circulaire portant les colonnes et au soubassement de ce stylobate. Un coup d'œil sur les dessins fera mieux connaître les dispositions adoptées par M. + Gisors pour cet effet. La dépense de cet autel est divisé aussi en deux parties. La 1ère relative à la construction de l'autel proprement dû s'élève à ... 4,669f.65c. La 2e relative au baldaquin est de ... 5,936.24. Total ... 10,605f.89c. Auquel on ajoute pour honoraire 1/20 ... 530.29 2ème total ... 11,136f.18. Plus comme somme à valoir pour objets non prévus ... 863.62. Total général du 1er devis ... 12,000f.00. ci 12,000f." Le 2e devis auquel est annexée une feuille de dessin, a pour objet l'établissement des stales et du lambris au dessus. Les stales sont au nombre de 23 placées circulairement derrière le maître-autel. M. + Gisors fait observer que si l'économie l'exige, on pourra n'en faire qu'une partie, et il indique tous les détails nécessaires pour leur établissement. Le total de la dépense des stales est de ... 4,261f.34. On ajoute les honoraires au 20e. ... 213.21 Plus pour objets imprévus, une somme de ... 522.45. Ce qui porte le total général à ... 5,000f." 5,000." Le 3e devis est relatif à l'établissement du prie-dieu ; le dessin qui s'y rapporte est le même que pour le dessin précédent. la dépense est de ... 628.00. Les honoraires sont de ... 31.40. On ajoute pour objets imprévus ... 40.60. Total ... 700f.00. 700." Le 4e devis est relatif à la table de communion. Deux feuilles de dessin y sont annexées La dépense est de ... 3,319f.75. Les honoraires ... 165.98. Somme à valoir ... 114.27 Total ... 3600f." 3,600." Au lieu de 3,500f. portés au dessin. Le 5e devis est relatif au tabernacle. Deux feuilles de dessin lui sont annexées. La dépense est de ... 2,981f.67. Honoraires ... 149.58. Objets imprévus ... 168.75. Total ... 3,300f.00. 3,300f." Le 6e devis est relatif aux bancs des autorités locales La dépense est de .. 1,043f.40. Honoraires ... 52.15. Objets imprévus ... 104.45. Total ... 1,200f.00. 1,200." La 7ème est relatif à la construction d'un tambour en menuiseries au devant de la porte à l'intérieur de l'église. Trois feuilles de dessin sont annexées à ce devis. La dépense est de ... 5,764f.99. Honoraires ... 288.24. Objets imprévus ... 146.77. Total ... 6,200f.00. 2,200f.00 Le 8e devis est relatif à l'établissement de la chaire à prêcher. Une feuille de dessin lui est annexée La dépense est de ... 2,266f.55. Honoraires ... 113.32. Objets imprévus ... 120.13. Total ... 2,500f.00. 2,500f.00. Le 9e devis est relatif à l'établissement des confessionnaux. Une feuille de dessin y est annexée. La dépense est de ... 2,323f.76. Honoraires ... 116.18. Objets imprévus ... 260. 06. Total ... 2,700f.00. 2,700f.00. Le total de la dépense à laquelle donnerait lieu l'exécution des objets dont + M. + Gisors présente en ce moment les devis et dessins serait de ... 37,200f.00. au lieu de 37.000f. portés dans la lettre. Et il reste encore pour compléter les dessins et devis des objets nécessaires pour l'entier achèvement de l'église, à produire ceux relatifs à l'établissem.t de 2 chapelles qui doivent être placées contre le mur de la sacristie, et ceux du banc des Marguilliers ; M. + Gisors annonce que les dessins d'une des chapelles est du banc sont faits, mais que pour composer celui de la 2e. chapelle, il doit attendre que M. le curé lui ait fait part les dimensions d'un tableau dont le retable doit être décoré. Au surplus M. + Gisors observe que comme cette dépense serait encore assez considérable et que le culte peut s'exercer sans cet accessoire, il a pensé qu'il n'y avait pas d'inconvénient à retarder l'envoi des pièces y relatives. D'après l'examen des devis et dessins de M. + Gisors j'ai trouvé qu'ils sont traités de la manière la plus convenable tant sous le rapport de la composition que dans celui de l'évaluation des dépenses, de l'indication de la manière dont les travaux devront être faits et de la marche à suivre pour l'exécution. En conséquence je suis d'avis qu'il y a lieu à soumettre le tout à l'approbation de S.E. + M. + Gisors, en conséquence de l'étendue de son travail dont les dessins mis sous les yeux du Conseil sous des duplicata au trait de dessins semblables prie S.E. de lui accorder sur les honoraires un provisoire de mille franc. Je pense qu'il y a également lieu à soumettre cette demande à son approbation. Signé Rondelet.

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Le Conseil observe sur la partie d'art qu'il serait à dessiner que l'abat-voie de la chaire + à prêcher ne suit pas la voûte mais en plafond. Du reste il adopte l'avis et les conclusions + du rapporteur.

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- Séance du 15 février 1816 - - -
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Rapport de M. - Rondelet, lu en la séance du 22 janvier 1816, sur les travaux indispensables à faire pour m'achèvement de l'église de Mâcon. En 1813, un devis des travaux et objets indispensables pour l'achèvement de l'église de Mâcon fut adressé au Ministre de l'Intérieur et par lui transmis au Conseil des Bâtiments Civils pour l'examiner et donner son avis. Le Conseil ayant reconnu que ce devis représentait que des évaluations en masse, observa qu'il ne pouvait en juger, et qu'il était nécessaire de demander un devis plus détaillé et accompagné de dessins nécessaires pour donner l'intelligence des travaux proposés. Au commencement de l'année courante, un devis rédigé en conséquence des observations du Conseil et accompagné de dessins convenables fut transmis. Ces dessins étant divisé en deux parties dont la première renfermait les ouvrages en augmentation déjà faits, et la seconde les ouvrages à faire consistant dans l'établissement de huit abat-vents pour les baies du clocher, de 18 chassis en fer avec grillage, l'ouverture d'une porte exétieure, et la construction d'un escalier et d'un plancher pour former une division dans la hauteur de la sacristie. Le total de ce devis était de 40,315f.19c. Ayant trouvé le devis convenablement rédigé et détaillé, ainsi que les autres pièces, j'eût l'honneur de proposer au Conseil dans le rapport que je lui en fit à ce sujet d'adopter le tout, en observant cependant que M. - Gisors notre collège étant l'auteur du projet et ayant visité les travaux depuis peu de temps, il était à proposer de l'inviter à examiner particulièrement les pièces. Le Conseil adopta cette propositon et M. - Gisors à qui le dossier fut remis fit un rapport dont les conclusions en ce qui était relatif au devis en question furent conformes aux miennes, en observant néanmoins que le tout ne pourrait être considéré comme définitif qu'après la vérification et la reconnaissance générale des travaux. - M. - Gisors faisant ensuite remarquer que l'autel, les stales, la chaire, les confessionnaux, les fonds baptismaux et le tambour au devant de la porte de l'église, objet dont il devait incessamment produire les dessins, comme auteur du projet, n'étaient pas compris au devis et que la dépense à laquelle ils donneraient lieu pourrait être d'environ 30,000f., il en conclut d'après le décompte produit qu'il était nécessaire de faire un fond général supplémentaire pour l'achèvement de l'église de Mâcon de 92000f. porté à 100,000f. compris les honoraires et frais de voyage. Le Conseil adopta les conclusions de M. - Gisors. D'après un rapport présenté au Ministre le 17 mai 1815, les devis et dessins relatifs aux chassis grillagés aux abats-vents furent approuvés en principe pour la somme de 11,999f.43c. mais pour être exécutés seulement lorsque les moyens de paiement auraient été assurés. Les choses paraissent être restées en cet état jusqu'à ce jour où S.E. renvoye au Conseil une lettre qui lui a été adressée par M. le Préfet de Saône et Loire, ainsi qu'un décompte général des travaux, exécutés pour la construction de l'église de Mâcon. Ce décompte qui est précédé d'un état général des travaux exécutés et de ceux restant à faire a été établi par M. - Guillemot Ing.eur en retraite chargé de la direction des travaux contradictoirement avec les entrepreneurs des travaux. Les résultats de ce décompte sont qu'il reste du à l'entrepreneur la somme de 64,287f.08c. pour ouvrages exécutés antérieurement au 1er avril 1814. Et celle de 12,609f.01c. pour ouvrages exécutés depuis le 1er avril 1814. Somme totale 76,896f.09c. Et que les travaux encore restant à faire non compris ceux dont les dessins doivent être donnés par l'auteur du projet s'élèvent à la somme totale de 14,198f.40c. Dans laquelle les ouvrages restant à faire de ceux compris au devis, entre pour ... 8,655f.45c. ) Somme partielle Et ceux d'augmentation à ... 5,542.95 ) 14,198f.40c. - M. le Préfet dans sa lettre au Ministre établi que le fonds à faire pour solder les travaux faits à ceux à faire est de 82,815f.59c. mais il ne paraît pas comprendre dans cette somme, les objets dont les dessins doivent être produits par M. - Gisors et qui avec ses honoraires et frais de voyage, pourront donner lieu suivant son rapport du 27 mars dernier, à une dépense de 40,000f. environ qui me semblerait devoir être ajoutée à celle déterminée par M. le Préfet. Au surplus je pense que le Conseil pourrait dans cette circonstance, inviter M. - Gisors à examiner ce dossier, ainsi qu'il a fait pour celui adressé au commencement de cette année. Signée Rondelet.

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Adopté.

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+ F/21/2489 +
+ Séance du 15 février 1816 + + +
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Rapport de M. + Rondelet, lu en la séance du 22 janvier 1816, sur les travaux indispensables à faire pour m'achèvement de l'église de Mâcon. En 1813, un devis des travaux et objets indispensables pour l'achèvement de l'église de Mâcon fut adressé au Ministre de l'Intérieur et par lui transmis au Conseil des Bâtiments Civils pour l'examiner et donner son avis. Le Conseil ayant reconnu que ce devis représentait que des évaluations en masse, observa qu'il ne pouvait en juger, et qu'il était nécessaire de demander un devis plus détaillé et accompagné de dessins nécessaires pour donner l'intelligence des travaux proposés. Au commencement de l'année courante, un devis rédigé en conséquence des observations du Conseil et accompagné de dessins convenables fut transmis. Ces dessins étant divisé en deux parties dont la première renfermait les ouvrages en augmentation déjà faits, et la seconde les ouvrages à faire consistant dans l'établissement de huit abat-vents pour les baies du clocher, de 18 chassis en fer avec grillage, l'ouverture d'une porte exétieure, et la construction d'un escalier et d'un plancher pour former une division dans la hauteur de la sacristie. Le total de ce devis était de 40,315f.19c. Ayant trouvé le devis convenablement rédigé et détaillé, ainsi que les autres pièces, j'eût l'honneur de proposer au Conseil dans le rapport que je lui en fit à ce sujet d'adopter le tout, en observant cependant que M. + Gisors notre collège étant l'auteur du projet et ayant visité les travaux depuis peu de temps, il était à proposer de l'inviter à examiner particulièrement les pièces. Le Conseil adopta cette propositon et M. + Gisors à qui le dossier fut remis fit un rapport dont les conclusions en ce qui était relatif au devis en question furent conformes aux miennes, en observant néanmoins que le tout ne pourrait être considéré comme définitif qu'après la vérification et la reconnaissance générale des travaux. + M. + Gisors faisant ensuite remarquer que l'autel, les stales, la chaire, les confessionnaux, les fonds baptismaux et le tambour au devant de la porte de l'église, objet dont il devait incessamment produire les dessins, comme auteur du projet, n'étaient pas compris au devis et que la dépense à laquelle ils donneraient lieu pourrait être d'environ 30,000f., il en conclut d'après le décompte produit qu'il était nécessaire de faire un fond général supplémentaire pour l'achèvement de l'église de Mâcon de 92000f. porté à 100,000f. compris les honoraires et frais de voyage. Le Conseil adopta les conclusions de M. + Gisors. D'après un rapport présenté au Ministre le 17 mai 1815, les devis et dessins relatifs aux chassis grillagés aux abats-vents furent approuvés en principe pour la somme de 11,999f.43c. mais pour être exécutés seulement lorsque les moyens de paiement auraient été assurés. Les choses paraissent être restées en cet état jusqu'à ce jour où S.E. renvoye au Conseil une lettre qui lui a été adressée par M. le Préfet de Saône et Loire, ainsi qu'un décompte général des travaux, exécutés pour la construction de l'église de Mâcon. Ce décompte qui est précédé d'un état général des travaux exécutés et de ceux restant à faire a été établi par M. + Guillemot Ing.eur en retraite chargé de la direction des travaux contradictoirement avec les entrepreneurs des travaux. Les résultats de ce décompte sont qu'il reste du à l'entrepreneur la somme de 64,287f.08c. pour ouvrages exécutés antérieurement au 1er avril 1814. Et celle de 12,609f.01c. pour ouvrages exécutés depuis le 1er avril 1814. Somme totale 76,896f.09c. Et que les travaux encore restant à faire non compris ceux dont les dessins doivent être donnés par l'auteur du projet s'élèvent à la somme totale de 14,198f.40c. Dans laquelle les ouvrages restant à faire de ceux compris au devis, entre pour ... 8,655f.45c. ) Somme partielle Et ceux d'augmentation à ... 5,542.95 ) 14,198f.40c. + M. le Préfet dans sa lettre au Ministre établi que le fonds à faire pour solder les travaux faits à ceux à faire est de 82,815f.59c. mais il ne paraît pas comprendre dans cette somme, les objets dont les dessins doivent être produits par M. + Gisors et qui avec ses honoraires et frais de voyage, pourront donner lieu suivant son rapport du 27 mars dernier, à une dépense de 40,000f. environ qui me semblerait devoir être ajoutée à celle déterminée par M. le Préfet. Au surplus je pense que le Conseil pourrait dans cette circonstance, inviter M. + Gisors à examiner ce dossier, ainsi qu'il a fait pour celui adressé au commencement de cette année. Signée Rondelet.

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Adopté.

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Rapport de M. - de Gisors faisant suite au précédent concernant les travaux exécutés pour la construction de l'église de Mâcon. - S.E. a fait communiquer au Conseil pour avoir son avis un décompte des travaux éxécutés pour la construction de la nouvelle église de Mâcon dressé contradictoirement avec l'entrepreneur en vertu d'ordres ministériels du 6 mai 1815. Notre collège M. - Rondelet ayant le Dep.t de Saône et Loire dans son arrondissement a fait de cette pièce un 1er examen qui a été l'objet du rapport ci-dessous dans lequel il a reposé les circonstances qui ont précédé ce décompte sur lequel il a donné son avis. Mais l'église neuve dont il s'agit ayant été construite d'après mes plans, M. - Rondelet a pensé qu'il convenait que j'examine aussi ce décompte. C'est d'après cet avis que le Conseil m'a chargé de cet examen dont voici le résultat. 1° Conformément au devis avant le 1er avril 1814 2° Postérieurement à cette époque, mais toujours conformément au devis. 3° En agumentation ou changement antérieurement au 1er avril 1814. 4° En augmentation ou changement postérieurement à cette époque. Le même décompte présente l'état des ouvrages restant à faire conformément au devis, et l'état d'autres ouvrages demandés reconnus nécessaires et dont l'exécution a déjà été autorisée. Il résulte de ce décompte dressé par M. - Guillemot, Ing.eur retraité chargé par moi (de l'agrément de S.E.) de la direction des travaux que les ouvrages exécutés jusqu'en x.bre 1815 conformément au devis tant avant qu'après le 1er avril 1814 s'éleveraient à ... 286,436f.67c. Que ceux faits en augment.on ou par changement avant et après le 1er avril 1814 monteraient à ... 43,002.37. Ce qui produirait un total de dépense jusqu'au 9 x.bre 1815 date du décompte de ... 329,439f.04c. Afin de me rendre compte de l'exactitude du travail qui a produit ce résultat de 329,439f.41c. j'ai comparé les éléments de ce travail avec la minute du devis d'après lequel les travaux ont été mis en adjud.on et adjugé moyennant 303,800f. Cette comparaison m'a fait connaître 1er chapitre du décompte. Que quelques-un des prix auxauels ont a porté certains ouvrages de maçonnerie différent de ceux des devis ; Que les quantités cubiques énoncées au décompte comme étant celle du devis pour murs en fondqtion sur plan droit sont celles de maçonnerie pour massif en fondation. Que l'article de la plomberie qui ne figure dans le devis que pour 2440f.05c. est porté en décompte à 9,902f.24c. sans qu'on ait justifié par des détails des causes de cette grande différence. Que dans le chapitre des ouvrages faits conformément au devis, on en a compris qui ne devaient figurer que dans ceux mentionnant les ouvrages faits en augmentation ou par changement. Que d'après la minute du devis le total des ouvrages s'est élevé à 297,782f.98c. tandis que le décompte ne porte le total qu'à 297,497f.58c. Que l'adjud.on ayant élevé ce total d'ouvrages à 303,800f. le prix de tous ceux exécutés expectés ou à exécuter doivent être élevé de deux centimes deux cent cinq milliemmes de centimes par franc, au lieu de 2 centimes onze cent quatre vingt cinq dix miliemmes de centime augmentation ajoutée par le décompte sur chaque franc du prix, de chaque ouvrage ; Qu'on a fait figurer mal à propos dans ce décompte les matériaux restant de l'approvisionnement avant le 1er avril. Que d'après l'application de la minute de mon devis aux ouvrages compris au décompte, et d'après les modifications des articles qui m'ont semblé erronnés, le montant des ouvrages faits avant le 1er avril 1814 ne devrait être que de 296,127f.61c. au lieu de 279,209f.31c. porté au décompte. 2ème chapitre du décompte. Que le 2e chapitre de ce même décompte comprend des ouvrages qui ne doivent figurer que dans les chapitres où il est question d'augmentation ou de changement. Que le montant de ce 2e chapitre devrait être de 13,830f.92c. au lieu de 7,077f.42c. porté au décompte. 3e chapitre Qu'une somme de 566f.50c. portée en ligne de compte au chapitre 3 pour des chapiteaux refait, n'est pas due à l'entrepreneur, attendu que ces chapiteaux ont été refait que parce qu'il n'avait pas suivis d'abord les détails qui lui avaient été donnés pour leur exécution. Que ce 3e chapitre ne devrait s'élever qu'à 34,429f.32c. au lieu de 37,620f.72c. porté au décompte. 4ème chapitre Que le 4e chapitre devrait monter à 6,410f.40c. au lieu de 5,381f.65c. 5e chapitre Que le chapitre 5 ne présente qu'un extrait des ouvrage ssupprimés qu'on aurait pu se dispenser de donner puisqu'ils sont déduits dans les chapitres précédents. Chapitre 6e Que le chapitre 6 qui comprend les ouvrages restant à faire pour compléter ceux énoncés au devis, devrait s'élever à 10,506f.03c. au lieu de 8,655f.45c. Tel est le résultat de l'application de la minute de mon devis aux éléments du décompte dont j'occupe le Conseil. Chapitre 7ème Ce décompte est terminé par un 7e chapitre intitulé "Ouvrages d'augmentations nouvelles ordonnées restant à faire pour parachever". Ces ouvrages ont principalement pour objet l'ouverture d'une porte de l'extérieur dans l'une des sacristies du plancher pour diminuer la hauteur de ces sacristies ; la construction du béfroi pour supporter les cloches, le tout demandé subsidiairement par le curé de la paroisse dont il s'agit. Ce chapitre porte la dépense de ces ouvrages à 5,542f.95c. d'après un devis dressé par M. - Guillemot. Cette pièce n'étant point au dossier je n'ai pu en rendre compte de l'exactitude de chapitre. Voici le résultat du travail réglementaire fait par moi d'après la minute de mon devis, et écrit en rouge sur le décompte donné contradictoirement par MM. - Guillemot Ing.eur et Roche - adjud.re des travaux. Chapitre 1er Ouvrages exécutés suivant le devis avant le 1er avril 1814 ... 269,127f.61c.) 282,958f.53. - Chap. 2. Ouvrages exécutés suivant le devis après le 1er avril ... 13,830.92) - Chap. 3 Ouvrages en agument.on ou changement avant le 1er avril 1814 ... 34,429f.32.) 40,839.72. - Chap 4. - id. id. id. après le 1er avril 1814 ... 6,410.40) Total des ouvrages exécutés jusqu'au 9 x.bre 1815 date du décompte ... 323,798f.25c. Le décompte ainsi qu'on l'a vu plus haut porte ce total à 329,439f.04c. On y voit que l'adjud.re a reçu jusqu'à présent une somme de 252,542f.95c. Voici quel serait son compte d'après mon travail réglem.re Montant des ouvrages exécutés jusqu'en x.b 1815 ... 323,798f.25c. Somme reçue ... 252,542.95 Reste au total ... 71,255f.30. Savoir pour ouvrages faits suivant le devis postéireurement au 1er avril 1814 ... 13,830f.92.) à déduire) Pour ouvrages faits en agumentation ou changement postérieurement au 1er avril ... 6,410.40) 20,241.32. Reste du pour ouvrages exécutés antérieurement au 1er avril 1814 ... 51,013f.98c. Selon le décompte il ferait du 64,287f.08c. pour ouvrages faits antérieurement au 1er avril 1814. Les dépenses restant à faire On a vu par ce qui précède que les ouvrages restant à faire tant pour compléter ceux compris au devis que pour statisfaire à la demande de M. le curé monteraient d'après mon travail réglement.re à ... 16,048f.98c. Il convient d'ajouter pour l'exécution des objets mobilier dont les dessins et devis n'étaient pas encore produits lors de l'envoi à S.E. du décompte que nous examinons, objet dont il est question dans une note qui est à la suite des 7 chapitres de ce décompte, la somme de 35,340f.09c. montant des devis envoyés depuis avec les dessins de cet objet à ... 35,340.09. Les ouvrages exécutés jusqu'en x.bre dernier et ceux restant à faire compris les objets mobiliers devant produire un total de dépense de 375,187f.39c. les honoraires de l'architecte supporté au 20e de cette somme seraient de 18,793f.66c. sur quoi il n'a encore été payé que 11,883f. en 16 paiements. Il convient donc de comprendre dans les dépenses restant à faire ... 6,909.79. Un voyage extraordinaire ayant été fait à Mâcon par l'architecte par ordre de S.E. et un 2e voyage en cette ville me semblant nécessaire encore, même indispensable afin de prendre sur les lieux tous les renseignements propres à établir un décompte g.al et définitif avec plus de précisions que n'est présenté celui qui donne lieu au présent rapport, et ces deux voyages produisant pour l'aller et le retour 202 dostes à 12f. prix alloué aux Inspecteurs g.aux des B.C. en voyage. Ces frais de voyage valent 2,424,00 Total des dépenses restant à faire ... 60,722f.86. En récapitulant les résultats de mon travail réglementaire apposé à l'encre rouge sur le décompte de MM. - Guillemot et Roch, on connaît : 1° Que tous les ouvrages faits et à faire pour parachever l'église et la mettre en état d'être livrée à l'exercice du culte couteraient à ... 375,187f.32c. Quel'adjud.on ayant été de ... 303,800.00. L'excédent de cette adjud.on compris la valeur des objets mobiliers serait de ... 71,387f.32c. 2° Que les ouvrages exécutés jusqu'au x.bre dernier monteraient à ... 323,798f.25. Que sur cette somme il a été payé celle de ... 252,542.95. Qu'en conséquence il resterait sur ces travaux ... 71,255f.30. Savoir : pour ouvrages faits antérieurement au 1er avril 1814 ... 51,013f.98c.) somme égale Et pour ceux exécutés postérieurement à cette époque ... 20,241,32 ) 71,255f.30c. 3° Que le montant g.al des ouvrages faits et à faire devant être de ... 375,187f.32c. De ci-contre ... 375,187f.32. Et les ouvrages déjà exécutés montant à ... 323,798.25. La valeur des ouvrages restant à faire serait de ... 51,389f.07c. A quoi on doit ajouter pour frais de voyage et honoraires ... 9,333.79. La dépense restant à faire serait de ... 60,722f.86. 4° Et enfin qu'en ajoutant cette somme au montant des ouvrages exécutés qui est de ... 323,798.25. La dépense générale serait de ... 384,521f.11c. Tel serait le compte g.al des ouvrages faits et à faire pour mettre l'église neuve de Mâcon en état d'être livrée à l'exercice du culte, mais : Considérant que les prix portés par M. - Guillemot pour de certains ouvrages, ne concordent pas avec ceux du devis pour ces mêmes ouvrages dont la minute de mon devis e tque le total de cette minute diffère de celui de l'expéd.on de ce devis si on s'en rapporte à l'énoncé du décompte ; appréhendant en conséquence qu'il ne se soit glissé quelques erreurs dans cette expéd.on d'après laquelle l'adjud.on a été passée ; Considérant que M. - Guillemot n'a pas porté exactement dans son décompte les quantités cubiques de certains ouvrages telles qu'elles sont énoncées au devis ; Considérant qu'étant architecte des travaux dont il s'agit et chargé spécialement comme membre du Conseil d'examiner le décompte de M. - Guillemot, je suis doublement responsable de l'exactitude d'un décompte qu'il importe d'établir d'une manière précise sous tous les rapports, et qu'atendu cette responsabilité, M. - Guillemot aurait dû me justifier de l'exactitude du sien par la communication des attachements qu'il a du prendre étant chargé pour ma direction immédiate de faire exécuter les ouvrages ; ou du moins en justifier à S.E. enjoignant ces pièces à l'appui du décompte qu'il lui a adressé sans ma participation. Considérant qu'il importe que l'on ai non seulement une connaissance parfaite des attachements, mais encore de la manière dont les ouvrages ont été exécutés et si l'adjud.re a fidèlement rempli les clauses de son - adjud.on. Considérant que nonobstant toute la confiance méritée que j'ai dans la rectitude des opérations de - M. - Guillemot, il a pui errer très involontairement dans la direction qu'il a exercée dans les travaux sans sans mes auspices et à mon propre compte : Je me fais un devoir de déclarer au Conseil qu'il ne peut proposer à S.E. d'adopter comme un décompte parfaitement exact, ni celui de M. - Guillemot, ni celui qui résulte de mon travail réglementaire apposé à l'encre rouge sur ce décompte attendu qu'il reste sur la validité des éléments qui font la base de ces décomptes des incertitudes qui ne peuvent être levées que sur les lieux tant par la vérification des pièces qui ont servit à l'adjud.on et des attachements, que par l'épament des travaux. En conséquence je suis d'avis que le Conseil proposât au Ministe que l'Insp.r - g.al dans l'arrondissement duquel je trouve le dép.t de Saône et Loire se transportera à Mâcon pour y établir ou faire établir son ses yeux le décompte requis par S.E. après avoir pris par lui-même connaissance de toutes les pièces y relatives et examiné les travaux exécutés. J'ai l'honneur de soumettre cet avis à la délibération du Conseil. Signé de Gisors.

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Rapport de M. + de Gisors faisant suite au précédent concernant les travaux exécutés pour la construction de l'église de Mâcon. + S.E. a fait communiquer au Conseil pour avoir son avis un décompte des travaux éxécutés pour la construction de la nouvelle église de Mâcon dressé contradictoirement avec l'entrepreneur en vertu d'ordres ministériels du 6 mai 1815. Notre collège M. + Rondelet ayant le Dep.t de Saône et Loire dans son arrondissement a fait de cette pièce un 1er examen qui a été l'objet du rapport ci-dessous dans lequel il a reposé les circonstances qui ont précédé ce décompte sur lequel il a donné son avis. Mais l'église neuve dont il s'agit ayant été construite d'après mes plans, M. + Rondelet a pensé qu'il convenait que j'examine aussi ce décompte. C'est d'après cet avis que le Conseil m'a chargé de cet examen dont voici le résultat. 1° Conformément au devis avant le 1er avril 1814 2° Postérieurement à cette époque, mais toujours conformément au devis. 3° En agumentation ou changement antérieurement au 1er avril 1814. 4° En augmentation ou changement postérieurement à cette époque. Le même décompte présente l'état des ouvrages restant à faire conformément au devis, et l'état d'autres ouvrages demandés reconnus nécessaires et dont l'exécution a déjà été autorisée. Il résulte de ce décompte dressé par M. + Guillemot, Ing.eur retraité chargé par moi (de l'agrément de S.E.) de la direction des travaux que les ouvrages exécutés jusqu'en x.bre 1815 conformément au devis tant avant qu'après le 1er avril 1814 s'éleveraient à ... 286,436f.67c. Que ceux faits en augment.on ou par changement avant et après le 1er avril 1814 monteraient à ... 43,002.37. Ce qui produirait un total de dépense jusqu'au 9 x.bre 1815 date du décompte de ... 329,439f.04c. Afin de me rendre compte de l'exactitude du travail qui a produit ce résultat de 329,439f.41c. j'ai comparé les éléments de ce travail avec la minute du devis d'après lequel les travaux ont été mis en adjud.on et adjugé moyennant 303,800f. Cette comparaison m'a fait connaître 1er chapitre du décompte. Que quelques-un des prix auxauels ont a porté certains ouvrages de maçonnerie différent de ceux des devis ; Que les quantités cubiques énoncées au décompte comme étant celle du devis pour murs en fondqtion sur plan droit sont celles de maçonnerie pour massif en fondation. Que l'article de la plomberie qui ne figure dans le devis que pour 2440f.05c. est porté en décompte à 9,902f.24c. sans qu'on ait justifié par des détails des causes de cette grande différence. Que dans le chapitre des ouvrages faits conformément au devis, on en a compris qui ne devaient figurer que dans ceux mentionnant les ouvrages faits en augmentation ou par changement. Que d'après la minute du devis le total des ouvrages s'est élevé à 297,782f.98c. tandis que le décompte ne porte le total qu'à 297,497f.58c. Que l'adjud.on ayant élevé ce total d'ouvrages à 303,800f. le prix de tous ceux exécutés expectés ou à exécuter doivent être élevé de deux centimes deux cent cinq milliemmes de centimes par franc, au lieu de 2 centimes onze cent quatre vingt cinq dix miliemmes de centime augmentation ajoutée par le décompte sur chaque franc du prix, de chaque ouvrage ; Qu'on a fait figurer mal à propos dans ce décompte les matériaux restant de l'approvisionnement avant le 1er avril. Que d'après l'application de la minute de mon devis aux ouvrages compris au décompte, et d'après les modifications des articles qui m'ont semblé erronnés, le montant des ouvrages faits avant le 1er avril 1814 ne devrait être que de 296,127f.61c. au lieu de 279,209f.31c. porté au décompte. 2ème chapitre du décompte. Que le 2e chapitre de ce même décompte comprend des ouvrages qui ne doivent figurer que dans les chapitres où il est question d'augmentation ou de changement. Que le montant de ce 2e chapitre devrait être de 13,830f.92c. au lieu de 7,077f.42c. porté au décompte. 3e chapitre Qu'une somme de 566f.50c. portée en ligne de compte au chapitre 3 pour des chapiteaux refait, n'est pas due à l'entrepreneur, attendu que ces chapiteaux ont été refait que parce qu'il n'avait pas suivis d'abord les détails qui lui avaient été donnés pour leur exécution. Que ce 3e chapitre ne devrait s'élever qu'à 34,429f.32c. au lieu de 37,620f.72c. porté au décompte. 4ème chapitre Que le 4e chapitre devrait monter à 6,410f.40c. au lieu de 5,381f.65c. 5e chapitre Que le chapitre 5 ne présente qu'un extrait des ouvrage ssupprimés qu'on aurait pu se dispenser de donner puisqu'ils sont déduits dans les chapitres précédents. Chapitre 6e Que le chapitre 6 qui comprend les ouvrages restant à faire pour compléter ceux énoncés au devis, devrait s'élever à 10,506f.03c. au lieu de 8,655f.45c. Tel est le résultat de l'application de la minute de mon devis aux éléments du décompte dont j'occupe le Conseil. Chapitre 7ème Ce décompte est terminé par un 7e chapitre intitulé "Ouvrages d'augmentations nouvelles ordonnées restant à faire pour parachever". Ces ouvrages ont principalement pour objet l'ouverture d'une porte de l'extérieur dans l'une des sacristies du plancher pour diminuer la hauteur de ces sacristies ; la construction du béfroi pour supporter les cloches, le tout demandé subsidiairement par le curé de la paroisse dont il s'agit. Ce chapitre porte la dépense de ces ouvrages à 5,542f.95c. d'après un devis dressé par M. + Guillemot. Cette pièce n'étant point au dossier je n'ai pu en rendre compte de l'exactitude de chapitre. Voici le résultat du travail réglementaire fait par moi d'après la minute de mon devis, et écrit en rouge sur le décompte donné contradictoirement par MM. + Guillemot Ing.eur et Roche + adjud.re des travaux. Chapitre 1er Ouvrages exécutés suivant le devis avant le 1er avril 1814 ... 269,127f.61c.) 282,958f.53. + Chap. 2. Ouvrages exécutés suivant le devis après le 1er avril ... 13,830.92) + Chap. 3 Ouvrages en agument.on ou changement avant le 1er avril 1814 ... 34,429f.32.) 40,839.72. + Chap 4. + id. id. id. après le 1er avril 1814 ... 6,410.40) Total des ouvrages exécutés jusqu'au 9 x.bre 1815 date du décompte ... 323,798f.25c. Le décompte ainsi qu'on l'a vu plus haut porte ce total à 329,439f.04c. On y voit que l'adjud.re a reçu jusqu'à présent une somme de 252,542f.95c. Voici quel serait son compte d'après mon travail réglem.re Montant des ouvrages exécutés jusqu'en x.b 1815 ... 323,798f.25c. Somme reçue ... 252,542.95 Reste au total ... 71,255f.30. Savoir pour ouvrages faits suivant le devis postéireurement au 1er avril 1814 ... 13,830f.92.) à déduire) Pour ouvrages faits en agumentation ou changement postérieurement au 1er avril ... 6,410.40) 20,241.32. Reste du pour ouvrages exécutés antérieurement au 1er avril 1814 ... 51,013f.98c. Selon le décompte il ferait du 64,287f.08c. pour ouvrages faits antérieurement au 1er avril 1814. Les dépenses restant à faire On a vu par ce qui précède que les ouvrages restant à faire tant pour compléter ceux compris au devis que pour statisfaire à la demande de M. le curé monteraient d'après mon travail réglement.re à ... 16,048f.98c. Il convient d'ajouter pour l'exécution des objets mobilier dont les dessins et devis n'étaient pas encore produits lors de l'envoi à S.E. du décompte que nous examinons, objet dont il est question dans une note qui est à la suite des 7 chapitres de ce décompte, la somme de 35,340f.09c. montant des devis envoyés depuis avec les dessins de cet objet à ... 35,340.09. Les ouvrages exécutés jusqu'en x.bre dernier et ceux restant à faire compris les objets mobiliers devant produire un total de dépense de 375,187f.39c. les honoraires de l'architecte supporté au 20e de cette somme seraient de 18,793f.66c. sur quoi il n'a encore été payé que 11,883f. en 16 paiements. Il convient donc de comprendre dans les dépenses restant à faire ... 6,909.79. Un voyage extraordinaire ayant été fait à Mâcon par l'architecte par ordre de S.E. et un 2e voyage en cette ville me semblant nécessaire encore, même indispensable afin de prendre sur les lieux tous les renseignements propres à établir un décompte g.al et définitif avec plus de précisions que n'est présenté celui qui donne lieu au présent rapport, et ces deux voyages produisant pour l'aller et le retour 202 dostes à 12f. prix alloué aux Inspecteurs g.aux des B.C. en voyage. Ces frais de voyage valent 2,424,00 Total des dépenses restant à faire ... 60,722f.86. En récapitulant les résultats de mon travail réglementaire apposé à l'encre rouge sur le décompte de MM. + Guillemot et Roch, on connaît : 1° Que tous les ouvrages faits et à faire pour parachever l'église et la mettre en état d'être livrée à l'exercice du culte couteraient à ... 375,187f.32c. Quel'adjud.on ayant été de ... 303,800.00. L'excédent de cette adjud.on compris la valeur des objets mobiliers serait de ... 71,387f.32c. 2° Que les ouvrages exécutés jusqu'au x.bre dernier monteraient à ... 323,798f.25. Que sur cette somme il a été payé celle de ... 252,542.95. Qu'en conséquence il resterait sur ces travaux ... 71,255f.30. Savoir : pour ouvrages faits antérieurement au 1er avril 1814 ... 51,013f.98c.) somme égale Et pour ceux exécutés postérieurement à cette époque ... 20,241,32 ) 71,255f.30c. 3° Que le montant g.al des ouvrages faits et à faire devant être de ... 375,187f.32c. De ci-contre ... 375,187f.32. Et les ouvrages déjà exécutés montant à ... 323,798.25. La valeur des ouvrages restant à faire serait de ... 51,389f.07c. A quoi on doit ajouter pour frais de voyage et honoraires ... 9,333.79. La dépense restant à faire serait de ... 60,722f.86. 4° Et enfin qu'en ajoutant cette somme au montant des ouvrages exécutés qui est de ... 323,798.25. La dépense générale serait de ... 384,521f.11c. Tel serait le compte g.al des ouvrages faits et à faire pour mettre l'église neuve de Mâcon en état d'être livrée à l'exercice du culte, mais : Considérant que les prix portés par M. + Guillemot pour de certains ouvrages, ne concordent pas avec ceux du devis pour ces mêmes ouvrages dont la minute de mon devis e tque le total de cette minute diffère de celui de l'expéd.on de ce devis si on s'en rapporte à l'énoncé du décompte ; appréhendant en conséquence qu'il ne se soit glissé quelques erreurs dans cette expéd.on d'après laquelle l'adjud.on a été passée ; Considérant que M. + Guillemot n'a pas porté exactement dans son décompte les quantités cubiques de certains ouvrages telles qu'elles sont énoncées au devis ; Considérant qu'étant architecte des travaux dont il s'agit et chargé spécialement comme membre du Conseil d'examiner le décompte de M. + Guillemot, je suis doublement responsable de l'exactitude d'un décompte qu'il importe d'établir d'une manière précise sous tous les rapports, et qu'atendu cette responsabilité, M. + Guillemot aurait dû me justifier de l'exactitude du sien par la communication des attachements qu'il a du prendre étant chargé pour ma direction immédiate de faire exécuter les ouvrages ; ou du moins en justifier à S.E. enjoignant ces pièces à l'appui du décompte qu'il lui a adressé sans ma participation. Considérant qu'il importe que l'on ai non seulement une connaissance parfaite des attachements, mais encore de la manière dont les ouvrages ont été exécutés et si l'adjud.re a fidèlement rempli les clauses de son + adjud.on. Considérant que nonobstant toute la confiance méritée que j'ai dans la rectitude des opérations de + M. + Guillemot, il a pui errer très involontairement dans la direction qu'il a exercée dans les travaux sans sans mes auspices et à mon propre compte : Je me fais un devoir de déclarer au Conseil qu'il ne peut proposer à S.E. d'adopter comme un décompte parfaitement exact, ni celui de M. + Guillemot, ni celui qui résulte de mon travail réglementaire apposé à l'encre rouge sur ce décompte attendu qu'il reste sur la validité des éléments qui font la base de ces décomptes des incertitudes qui ne peuvent être levées que sur les lieux tant par la vérification des pièces qui ont servit à l'adjud.on et des attachements, que par l'épament des travaux. En conséquence je suis d'avis que le Conseil proposât au Ministe que l'Insp.r + g.al dans l'arrondissement duquel je trouve le dép.t de Saône et Loire se transportera à Mâcon pour y établir ou faire établir son ses yeux le décompte requis par S.E. après avoir pris par lui-même connaissance de toutes les pièces y relatives et examiné les travaux exécutés. J'ai l'honneur de soumettre cet avis à la délibération du Conseil. Signé de Gisors.

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Le Conseil reconnaôt la nécessité d'aller sur les lieux afin d'y reccueillir très exactement tous les +

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Le Conseil reconnaôt la nécessité d'aller sur les lieux afin d'y reccueillir très exactement tous les renseignements possibles sur la comptabilité dont il s'agit ; mais il pense que c'est à M. - Gisors lui-même - à faire cette démarche non comme Inspecteur G.al des B.C., mais comme étant l'architecte de l'édifice et par - cela responsable de la rectitude des décomptes des dépenses que son exécution a occasionnée, considérant - d'ailleur qu'il importé qu'il donne lui-même sur les lieux les explications convenables à - l'exécution de ce que présentent les 19 dessins qu'il a récemment produits pour le mobilier - de l'église, est d'avis que ce voyage à Mâcon est doublement nécessaire. - Le Conseil croit devoir saisir cette occasion de représenter à S.E. que les rapports qui lui + Gisors lui-même + à faire cette démarche non comme Inspecteur G.al des B.C., mais comme étant l'architecte de l'édifice et par + cela responsable de la rectitude des décomptes des dépenses que son exécution a occasionnée, considérant + d'ailleur qu'il importé qu'il donne lui-même sur les lieux les explications convenables à + l'exécution de ce que présentent les 19 dessins qu'il a récemment produits pour le mobilier + de l'église, est d'avis que ce voyage à Mâcon est doublement nécessaire. + Le Conseil croit devoir saisir cette occasion de représenter à S.E. que les rapports qui lui ont été faits par l'un de ses membres M. - Garrez à diverses époques relativement à la - comptabilité des grands et nombreux travaux commencés dans la ville de Monbrison lui ayant - donné à connaître que cette importante comptabilité laisse beaucoup à désirer, il conviendrait + Garrez à diverses époques relativement à la + comptabilité des grands et nombreux travaux commencés dans la ville de Monbrison lui ayant + donné à connaître que cette importante comptabilité laisse beaucoup à désirer, il conviendrait peut-être de profiter du voyage de M. - Gisors à mäcon pour le charger comme Inspecteur - général de prendre à Monbrison même tous les renseignements nécessaires à l'éclaircissement - de cette même comptabilité à laissé d'observer et d'incertain et surtout de rendre compte - dans quel état ont été laissées les constructions commencées dans le dépôt de Mendicité, - les prisons, le Palais de justice, l'hôtel de la préfecture, la caserne de Gend.rie, et les constructions - faites dans un désordre tel qu'on a été dans la nécessité de déstituer l'architecte qui était - chargé de leur direction.

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- + Gisors à mäcon pour le charger comme Inspecteur + général de prendre à Monbrison même tous les renseignements nécessaires à l'éclaircissement + de cette même comptabilité à laissé d'observer et d'incertain et surtout de rendre compte + dans quel état ont été laissées les constructions commencées dans le dépôt de Mendicité, + les prisons, le Palais de justice, l'hôtel de la préfecture, la caserne de Gend.rie, et les constructions + faites dans un désordre tel qu'on a été dans la nécessité de déstituer l'architecte qui était + chargé de leur direction.

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Rapport de M. - de Gisors, concernant la construction d'un corps de garde et d'un Bureau d'Octroi à St. Etienne Le corps de garde de la garde nationale et le Bureau d'Octroi de la ville de St. Etienne sont présentement et provisoirement établis dans des localités louées par elle, savoir 1200fr. pour le Bureau d'Octroi et 500f. pour le corps de garde. Au dire d'un rapport de M. - Pascal Mavire de St. Etienne ; le local actuel du corps de garde est si désagréable et si incommode que MM. les officiers forment des réclamations continuelles que l'administration a reconnu être très fondées et auxquelles elle a fait droit en s'occupant de la construction d'un autre corps de garde. Selon le même rapport, il n'est pas moins nécessaire de retirer le B.au d'Octroi du local où il n'est que précairement. On a imaginé de le réunir au corps de garde dans un bâtiment projeté à l'une des extrémités d'une place die Font Rollin aboutissant à l'un des angles de la place royale, disposition qui est indiquée par un plan de masse que je mets sous les yeux du Conseil et au sujet de laquelle 11 propriétaires riverains ont adressé à M. le maire des observations tendantes à prouver qu'il résulterait beaucoup d'inconvénients de construire un bâtiement sur l'emplacement désigné et surtout un bâtiment destiné à un corps de garde et à un B.au d'Octroi. - M. le maire a fait à ces observations des réponses que le Conseil municipal de St. Etienne a trouvé satisfaisantes puisque dans la séance du 24 janvier de la présente, après avoir pesé toutes les considérations de commodes et d'incommodes, il a approuvé avec le choix de l'emplacement les plans du bâtiment et le mode de paiement de sa construction, mode dont je n'occupe point le Conseil, cette partie de l'affaire n'étant point de sa compétence. Cette approbation du Conseil municipal étant appuyée de celles de M. le Préfet, de M. - le Four Préfet, il semblerait que ce Conseil n'a point à donner d'avis sur le choix de l'emplacement ; c'est bien là mon opinion. Mais cependant en prenant en considération celle des observations qui porte sur l'inconvénience qui doit résulter du rétrécissement et de l'encombrement de la voie publique par l'effet de l'établissement du B.au d'Oxctroi qui nécessitera le stationnement des voitures des bêtes de somme pour attendre qu'on ait rempli les formalités de l'Octroi, j'ai cru devoir faire remarquer au Conseil que les deux rues qui resteraient entre les maisons particulières et le bâtiment projetté n'auraient chacune qu'environ 7 m. de largeur, ce qui est bien peu pour des passages près desquels et dans lesquels, selon les observations des réclamants, 14 ou 15 voitures et 30 à 40 mulets seront obligés de stationner à la fois pendant des heures entières deux fois par semaine. Pour prévenir cet inconvénient ne serait-il pas convenable de préscrire que l'on ne donne au bâtiment projeté que 8m. d'épaiss.r au lieu de 10, sauf à le tenir plus long. Il résulterait de cette modification que chaque rue aurait de largeur 1 m. de plus, ce qui obvierait efficacement à l'inconvénient des embarras. Au reste j'ai l'honneur de soumettre cette proposition à la délibération du Conseil et passe à l'examen du projet qui est présenté par un plan et une élévation, auxquelles pièces est joint un devis montant à 9,600f. le tout dressé par M. - Walgabio - arch.te. À ces plans et devis est annexé un cahier de charges des projets de bref de l'adjud.on - x. Cette pièce a été dressée par M. - Pascal maire de la ville. Voici le résultat de l'examen que j'ai fait de ces plans, devis et cahier de charges que je mets sur le bureau. Du plan et de l'élévation. Je m'abstiendrai de faire la description du plan parceque la déstination des pièces est écrite sur chacune d'elle et que la distribution peut être saisie d'un seul coup d'oeil. Je me borne donc à faire remarquer que les portes de communication dans les chambres destinées au contrôle et au dépôt de l'Octroi et à la chambre de l'offier et au violon sont beaucoup trop larges et qu'il suffit que leur largeur de baie ait 75 à 80 centim.res au lieu de 1m25 qu'on leur a donné ; que les latrines seraient sans jour, sans air et conséquemment très incommodes et insalubre ; qu'en pratiquant deux portes dans la chambre de l'officier, on a oublié qu'il fallait pouvoir y placer un lit et qu'on n'a ménagé aucun moyen de chauffer cette chambre dans la saison rigoureuse ; qu'il n'y a pas de nécessité qu'il y ait deux portes dans chacun des réduits destinés au contrôle et au dépôt de l'Octroi ; que l'attique qui surmonte le portique de l'élévation est inutile et de mauvais goût, et enfin que le corps de garde n'étant séparé que par une cloison fort mince, le bruit qui s'y sera inévitablement génerait singulièrement le travail du Bureau d'Octroi. Du devis. Le bâtiment projeté sera établi sur des murs de fondation posés d'une part sur les reins d'une voûte qui couvre une petite rivière dite Fureus, et d'autre part transversalement sur cette voûte ; Les murs en élévation seront en brique. Les cloisons de séparation dites galandages seront aussi en brique de champ ravalée des deux côtés. Les retraites, socles, piédroits, arcades, dès, marches, feuils, appuits, bancs, dallages et autres ouvrages de cette sorte, seront en pierre de taille. Il est bien dit que tous les parvis intérieurs du bâtiment seront enduit en mortier de chaux. Dans les parrois les plafonds sont sans doute compris mais on n'a pas une mention de la charpente de ces plafonds. La charpente du comble sera ne bois de sapin et la couverture en tuile creuse. La menuiserie et la serrurerie sont énoncées et détaillées un peu sommairement mais au total le devis est rédigé d'une manière satisfaisante pour ce qui est des principaux ouvrages du précis desquels on a justifié par de forts détails bien établis. Du cahier des charges. Le cahier des charges dressé par M. le maire dit art. 2 que l'administration pourra supprimer telle partie des travaux adjugés qu'elle jugera convenable, elle pourra de même en ordonner en remplacement ou en augmentation, et l'adjud.re sera tenu d'exécuter ponctuellement les ordres qui lui seront donner à cet égard. Je pense que cet article doit être tout à fait supprimé parcequ'on doit croire que l'admi nistration, en adoptant le plan dont il s'agit, a dû avant se rendre compte qu'ils rempliraient le but proposé, et qu'en ordre, lorsque ces plans auront été approuvés et adoptés par S.E., on ne doit y apporter aucun changement sans en avoir avant obtenu une autorisation spéciale et formelle, autrement les formalités de l'approbation ministérielle seraient sans objet et conséquemment illusoires. Conclusion. Je conclus de tout ce qui précède que rien ne s'oppose à ce que le Conseil propose à S.E. d'adopter le projet dont il s'agit et d'en autoriser l'exécution, mais qu'avant il importe de recommander que l'on fasse subir au plan et à l'élévation, les modifications propres à obéir aux inconvénients que j'ai signalés plus haut, c'est-à-dire de recommander que l'on diminue le nombre de portes, qu'on réduise la largeur de certaines, qu'on place les latrines là où on a indiqué un charbonnier afin de les aérer, que la cloison qui séparera le corps de garde du bureau d'octroi soit assez épaisse pour que l'on n'y soit point incommodé du bruit de ce corps de garde, et surtout qu'on supprime l'article 2 du cahier des charges. Je suis d'avis en outre qu'il soit proposé à S.E. d'ordonner que la construction du bâtiment dont il s'agit soit adjugée à forfait et non sur des séries de prix. C'est un moyen de prévenir tout changement et d'être certain que le montant de l'adjud.on ne sera pas dépassé. J'en réfère aux lumières du Conseil.

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le Conseil adopte les conclusions du rapporteur, néanmoins il croit devoir observer, comme - bon conseil qu'il serait peut-être préférable de placer le corps de garde et le Bureau d'Octroi - sur le travers et non sur la largeur du bâtiment ; alors ce bâtiment pourrait être moins épais - ce qui tournerait au profit des rues latérales qui acquéreraient un peu plus de largeur.

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Rapport de M. + de Gisors, concernant la construction d'un corps de garde et d'un Bureau d'Octroi à St. Etienne Le corps de garde de la garde nationale et le Bureau d'Octroi de la ville de St. Etienne sont présentement et provisoirement établis dans des localités louées par elle, savoir 1200fr. pour le Bureau d'Octroi et 500f. pour le corps de garde. Au dire d'un rapport de M. + Pascal Mavire de St. Etienne ; le local actuel du corps de garde est si désagréable et si incommode que MM. les officiers forment des réclamations continuelles que l'administration a reconnu être très fondées et auxquelles elle a fait droit en s'occupant de la construction d'un autre corps de garde. Selon le même rapport, il n'est pas moins nécessaire de retirer le B.au d'Octroi du local où il n'est que précairement. On a imaginé de le réunir au corps de garde dans un bâtiment projeté à l'une des extrémités d'une place die Font Rollin aboutissant à l'un des angles de la place royale, disposition qui est indiquée par un plan de masse que je mets sous les yeux du Conseil et au sujet de laquelle 11 propriétaires riverains ont adressé à M. le maire des observations tendantes à prouver qu'il résulterait beaucoup d'inconvénients de construire un bâtiement sur l'emplacement désigné et surtout un bâtiment destiné à un corps de garde et à un B.au d'Octroi. + M. le maire a fait à ces observations des réponses que le Conseil municipal de St. Etienne a trouvé satisfaisantes puisque dans la séance du 24 janvier de la présente, après avoir pesé toutes les considérations de commodes et d'incommodes, il a approuvé avec le choix de l'emplacement les plans du bâtiment et le mode de paiement de sa construction, mode dont je n'occupe point le Conseil, cette partie de l'affaire n'étant point de sa compétence. Cette approbation du Conseil municipal étant appuyée de celles de M. le Préfet, de M. + le Four Préfet, il semblerait que ce Conseil n'a point à donner d'avis sur le choix de l'emplacement ; c'est bien là mon opinion. Mais cependant en prenant en considération celle des observations qui porte sur l'inconvénience qui doit résulter du rétrécissement et de l'encombrement de la voie publique par l'effet de l'établissement du B.au d'Oxctroi qui nécessitera le stationnement des voitures des bêtes de somme pour attendre qu'on ait rempli les formalités de l'Octroi, j'ai cru devoir faire remarquer au Conseil que les deux rues qui resteraient entre les maisons particulières et le bâtiment projetté n'auraient chacune qu'environ 7 m. de largeur, ce qui est bien peu pour des passages près desquels et dans lesquels, selon les observations des réclamants, 14 ou 15 voitures et 30 à 40 mulets seront obligés de stationner à la fois pendant des heures entières deux fois par semaine. Pour prévenir cet inconvénient ne serait-il pas convenable de préscrire que l'on ne donne au bâtiment projeté que 8m. d'épaiss.r au lieu de 10, sauf à le tenir plus long. Il résulterait de cette modification que chaque rue aurait de largeur 1 m. de plus, ce qui obvierait efficacement à l'inconvénient des embarras. Au reste j'ai l'honneur de soumettre cette proposition à la délibération du Conseil et passe à l'examen du projet qui est présenté par un plan et une élévation, auxquelles pièces est joint un devis montant à 9,600f. le tout dressé par M. + Walgabio + arch.te. À ces plans et devis est annexé un cahier de charges des projets de bref de l'adjud.on + x. Cette pièce a été dressée par M. + Pascal maire de la ville. Voici le résultat de l'examen que j'ai fait de ces plans, devis et cahier de charges que je mets sur le bureau. Du plan et de l'élévation. Je m'abstiendrai de faire la description du plan parceque la déstination des pièces est écrite sur chacune d'elle et que la distribution peut être saisie d'un seul coup d'oeil. Je me borne donc à faire remarquer que les portes de communication dans les chambres destinées au contrôle et au dépôt de l'Octroi et à la chambre de l'offier et au violon sont beaucoup trop larges et qu'il suffit que leur largeur de baie ait 75 à 80 centim.res au lieu de 1m25 qu'on leur a donné ; que les latrines seraient sans jour, sans air et conséquemment très incommodes et insalubre ; qu'en pratiquant deux portes dans la chambre de l'officier, on a oublié qu'il fallait pouvoir y placer un lit et qu'on n'a ménagé aucun moyen de chauffer cette chambre dans la saison rigoureuse ; qu'il n'y a pas de nécessité qu'il y ait deux portes dans chacun des réduits destinés au contrôle et au dépôt de l'Octroi ; que l'attique qui surmonte le portique de l'élévation est inutile et de mauvais goût, et enfin que le corps de garde n'étant séparé que par une cloison fort mince, le bruit qui s'y sera inévitablement génerait singulièrement le travail du Bureau d'Octroi. Du devis. Le bâtiment projeté sera établi sur des murs de fondation posés d'une part sur les reins d'une voûte qui couvre une petite rivière dite Fureus, et d'autre part transversalement sur cette voûte ; Les murs en élévation seront en brique. Les cloisons de séparation dites galandages seront aussi en brique de champ ravalée des deux côtés. Les retraites, socles, piédroits, arcades, dès, marches, feuils, appuits, bancs, dallages et autres ouvrages de cette sorte, seront en pierre de taille. Il est bien dit que tous les parvis intérieurs du bâtiment seront enduit en mortier de chaux. Dans les parrois les plafonds sont sans doute compris mais on n'a pas une mention de la charpente de ces plafonds. La charpente du comble sera ne bois de sapin et la couverture en tuile creuse. La menuiserie et la serrurerie sont énoncées et détaillées un peu sommairement mais au total le devis est rédigé d'une manière satisfaisante pour ce qui est des principaux ouvrages du précis desquels on a justifié par de forts détails bien établis. Du cahier des charges. Le cahier des charges dressé par M. le maire dit art. 2 que l'administration pourra supprimer telle partie des travaux adjugés qu'elle jugera convenable, elle pourra de même en ordonner en remplacement ou en augmentation, et l'adjud.re sera tenu d'exécuter ponctuellement les ordres qui lui seront donner à cet égard. Je pense que cet article doit être tout à fait supprimé parcequ'on doit croire que l'admi nistration, en adoptant le plan dont il s'agit, a dû avant se rendre compte qu'ils rempliraient le but proposé, et qu'en ordre, lorsque ces plans auront été approuvés et adoptés par S.E., on ne doit y apporter aucun changement sans en avoir avant obtenu une autorisation spéciale et formelle, autrement les formalités de l'approbation ministérielle seraient sans objet et conséquemment illusoires. Conclusion. Je conclus de tout ce qui précède que rien ne s'oppose à ce que le Conseil propose à S.E. d'adopter le projet dont il s'agit et d'en autoriser l'exécution, mais qu'avant il importe de recommander que l'on fasse subir au plan et à l'élévation, les modifications propres à obéir aux inconvénients que j'ai signalés plus haut, c'est-à-dire de recommander que l'on diminue le nombre de portes, qu'on réduise la largeur de certaines, qu'on place les latrines là où on a indiqué un charbonnier afin de les aérer, que la cloison qui séparera le corps de garde du bureau d'octroi soit assez épaisse pour que l'on n'y soit point incommodé du bruit de ce corps de garde, et surtout qu'on supprime l'article 2 du cahier des charges. Je suis d'avis en outre qu'il soit proposé à S.E. d'ordonner que la construction du bâtiment dont il s'agit soit adjugée à forfait et non sur des séries de prix. C'est un moyen de prévenir tout changement et d'être certain que le montant de l'adjud.on ne sera pas dépassé. J'en réfère aux lumières du Conseil.

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Rapport de M. - de Gisors, concernant l'établissem.t des eaux thermales du Mont. D'or. En mars 1814 j'ai eu l'honneur de faire au Conseil un rapport concernant un projet d'édifice thermal pour l'établissement des eaux minérales du Mont d'Or. À ce rapport j'avais joint une esquisse indicatrice des réductions dont ce projet était susceptibles, et je conclus à ce qu'il devait être recomposé conformém.t à cette esquisse que le Conseil approuva en adoptant mes conclusions. Mais S.E. ne voulut rien arrêter sur cette affaire avant d'avoir sut son objet des renseignements plus positifs que ceux contenus aux pièces jointes aux plans qu'il était question de modifier et de simplifier. En conséq.ce elle mme donna mission d'aller recueillir ces renseignements sur les lieux et le 26 janvier 1815 j'eût l'honneur de lui rendre compte de cette mission par un rapport qui fait partie du dossier que je mets sur le bureau. L'examen des localités me donna lieu de reconnaître que les documents contenus aux pièces qui étaient jointes aux plans pour la modification desquels j'avais donné une esquisse étaient très exact. Ce même examen me fit connaître aussi que la nature et la configuration du sol sur lequel on projète un édifice thermal et la position de diverses sources commandaient d'étendre en largeur le moins possible ses dépendances, autant par économie que pour ne point courir le risque de détourner ou de perdre tout ou partie de certaines de ces sources. De plus la vue des mazures et chaumières qui composent le village du Mont D'or, au milieu du site le plus agreste, m'a confirmé dans l'opinion que j'avais émise dans mon rapport de 1814, que dans un gite aussi sauvage tout luxe d'architecture ne présenterait qu'une disparité choquante avec ces misérables habitations. D'après ce compte rendu de ma mission, S.E. demandé, conformément à l'avis du Conseil, que la rectification et la réduction du projet fut opérée d'après mon esquisse en prenant en considération la nécessité d'étendre en largeur le moins possible l'édifice et les dépendances. Les plans ainsi rectifiés furent de nouveau soumis à l'examen du Conseil qui n'était pas encore satisfaits de plusieurs élévations proposées pour le bâtiment principal me chargea de tracer l'esquisse d'un parti plus simple et plus caractéristique. J'eût l'honneur de lui soumettre plusieurs dessins, et ce fut à celui que je remets sous les yeux qu'il donna la préférence en adoptant d'ailleurs les conclusions d'un nouveau rapport que je fit le 6 mars 1815, sur le projet et rectifié, mais dont l'élévation était à recomposer. Il est nécessaire que je rappelle ici textuellement ces conclisions Conclusions du rapport du 6 mars 1815. 1° Disposer les plans du vestibule et de la salle de réunion de manière à ce qu'ils puissent produire une élévation à peu près conforme à mon esquisse ci-jointe. 2° faire en sorte que le sol des cabinets de bains, soit de plein pied avec celui de la grande salle qui en est le vestibule, sauf à placer ailleurs les réservoirs indiqués sous le pavé de cette salle, par exemple à droite et à gauche du pavillon où sont les baignoires ou cuves des eaux bouillonnantes ; 3° ne point voûter le cabinet de bains et n'élever les murs qui les séparent que jusque et compris l'imposte des petites arcades qui sont les portes de ces cabinets. 4° éclairer plus avantageusement la cage de l'escalier. 5° ne faire la niche au fond du vestibule, qu'autant que les rues représenterait par de trop grandes difficultés d'exécution. 6° pratiquer des cabinets d'aisance dans le voisinnage de la salle de réunion (cela me paraît possible dans les cages des petits escaliers). 7° faire droit au surplus à ce qui est dit dans mon rapport d'avril 1814 relativement à la distribution et à la réparation des différentes eaux, soit pures, soit mitigées. 80 dresser un devis descriptif et estimatif des ouvrages conformém.t aux plans déjà rectifiés, et d'après les nouvelles modifications et améliorations à proposées, lesquels devis seraient adressés à S.E. dans le plus bref délai avec les plans, coupes et élévations dessinées sur une échelle plus grande que celle des dessins que nous examinons. 9° dans le cas où il y aurait urgence de commencer les travaux, les dessins ci-joints pouvant à la rigueur suffire pour la rédaction d'un devis il n'y a pas de nécessité absolue d'en produire sur une plus grande échelle et qu'en conséquence dans ce cas d'urgence, il y aurait lieu de se borner à demander le devis. 10° et enfin rien ne me semble s'opposer à ce que S.E. autorise déjà à présent l'estimation des maisons à acquérir pour l'exécution du projet, lesquelles ont été évaluées à 70,000f. dans le décompte qui termine le devis annexé aux premiers plans, dépense qui serait sans doute réduite, en adoptant ce que j'ai eu l'honneur de proposer à ce sujet à S.E. dans le compte que je lui ai rendu de ma mission au Mont D'or. Nota. Ce compte est joint aux pièces qui sont sur le bureau. Le Conseil ayant approuvé ces conclusions et S.E. les ayant adoptés, MM. - Ledru et Cournon auteurs du projet à qui elles ont été communiquées, pour faire droit à ce qu'elles comportaient, ont fait subir à leur travail les modifications requises et l'on soumis à M. le Préfet qui l'a transmis à S.E. le 12 mars dernier avec des notes et un rapport particulier de MM. - Ledru et Cournon concernant leur projet. Ces pièces ont été envoyées par S.E. à l'épreuve du Conseil le 26 dec. - mois. Voici le résultat de celui que j'en ai fait. - MM. - Ledru et Cournon, dans leur rapport joint à leurs dessins opposent que les plans du vestibule et de la salle de réunion ont été disposés de manière à produire l'élévation dont j'avais donné l'esquisse ; mais que pour obtenir cette élévation dans les justes dimensions de cette esquisse, on serait dans la nécessité de baisser le sol de 70 c.tres opération contre laquelle on ne rencontrerait peut être des difficultés insurmontables à cause de la dureté et de la déclivité du sol du village. Que dans cette appréhension et par d'autres raisons secondaires qu'il serait superflu de rapporter ici, ils proposent un autre élévation susceptible d'éprouver des variantes dans ses proportions sans perdre de son harmonie, variations auxquelles ils supposent que la mienne ne ne se prêterait pas ; et qu'au surplus celle qu'ils proposent de lui substituer, en diffère très peu. Qu'ainsi que cela avait été demandé ; ils ont mis le sol des cabinets de niveau avec celui de la grand salle qui en est le vestibule. Qu'ils ont observé ce qui avait été recommandé, relativement aux réservoir sous cette salle et aux murs qui séparent les cabinets de bains ; Que la cage du grand escalier sera mieux éclairée qu'elle ne l'eût été par les 1ères dispositions. Que la niche du fond du vestibule ayant été reconnue inutile, n'est pas comprise au devis quoique les dessins l'indiquent. Qu'en général ils ont scrupuleusement observé tout ce qui leur avait été prescrit ce dont on peut se convaincre en prenant connaissance d'un tableau explicatif qu'ils ont joint aux plans, et dans lequel on trouvera des développements qui seront faciles à saisir, en les approchant des articles y relatifs. Dans le même rapport, MM. - Ledru et Cournon ont apposé leur opinion relativement à l'exécution du projet en renvoyant toutefois pour de plus amples détails à trois mémoires dont j'ai primordialement rendu compte au Conseil et dans lequel ils ont donné : 1° Des notions sur la nature et l'administration des eaux, sur la nécessité de leur établissement et l'esprit dans lequel il devrait être composé. 2° la description topographique du village, l'état actuel de l'établissement au Mont-d'Or ; la capacité des sources, leur usage et leur propriété. L'opinion de MM. - Ledru et Cournon concernant l'exécution du projet étant développée d'une mémoire peu susceptible d'analyse, je vais donner au Conseil lecture de la partie de leur rapport où elle est consignée (Ici cette lecture.) Maintenant que le Conseil a une connaissance entière de tout ce qui pouvait fixer son opinion sur les observations et les propositions de MM. - Ledru et Cournon, je vais lui soummettre quelques objectifs sur les uns et les autres. Observations du rapporteur. Au sujet de celle qui a déterminé MM. - Ledru et Cournon à proposer une élévation qui diffère un peu de celle que mon esquisse présente, j'observe que par l'étude, celle-ci serait tout comme la leur susceptible d'éprouver des variations dans ses proportions pour perdre de son harmonie, si la nature du sol commandait les variations, et que les proportions dans lesquelles je trouve l'élévation que mon esquisse présente, n'étaient pas tellement commandées (par cela seul que ce n'est qu'une esquisse) qu'elle ne dussent subir aucune modification en étudiant définitivement le projet. Néanmoins comme la façade que MM. - Ledru et Cournon proposent au lieu de celle dont j'ai donné une simple esquisse, ne semble porter aussi le caractère convenable à l'édifice dont il s'agit, et que le petit changement qui résulte de cette variante ne nuit aucunement aux dispositions des plans du rez-de-chaussée et du 1er. étage, et qu'elle procurera même quelqu'avantage sous le rapport de la commodité et pour la construction, j'estime qu'il y a lieu d'adopter celle des deux élévations proposées par MM. - Ledru et Cournon qui diffère un peu de mon esquisse, et le considérer comme non avenue celle qui n'est que le dessin rendu de cette esquisse. On a vu que M. le médecin de l'établissement présumait que les eaux chaudes en parcourait les conduites qui les porteraient aux baignoires se refroidiraient assez pour y arriver à un degré de chaleur convenable à des bains mitigés ; on supposait que les conduites des sources d'eaux froides non minérales indiquées dans les plans comme devant les amener dans les bains à mitiger, seraient inutiles et qu'on n'avait point compris en conséquence dans le devis, les ouvrages nécessaires à l'établissement de ces conduites pour l'eau froide. Comme ce n'est que d'après une présomption qu'on a fait cette suppression dans le devis, et que dans le cour même que ces eaux froides ne seraient pas nécessaires à la mitigation des eaux chaudes, elles doivent toujours être fort utiles pour d'autres rapports à l'établissement et aux personnes qui y sont et seront attachées, il me semble qu'on devra rétablir dans le devis cet objet de dépense qui ne peux être bien considérable comparativem.t à toutes celles à faire pour l'exécution générale du projet. Par raison d'économie on propose de construire en maçonnerie de moëllon ou cailloux enduits de mortier, les retraites ou sules des cabinets et autres parties qui doivent toucher le sol. Ce serait une économie sans doute, mais que l'on regretterait bientôt, car bientôt dans des lieux constamment mouillés par des eaux qui par leur nature doivent être plus destructrices que d'autres, ces constructions de maçonnerie seraient dégradées et occasionneraient des dépenses en réparations annuelles qui absorberaient en très peu de temps les économies qu'on aurait faites sur la différence de la valeur d'une construction en pierre de taille avec celle d'une construction en moëllon ou cailloux. Je pense donc qu'on doit placer au niveau du sol de la grande salle et des cabinets auxquels elle donnera entrée, au moins une assise courante en pierre de taille sous tous les murs, piliers et piédroits quelqu'ils soient, et qu'on doit faire de même au droit du sol de la galerie basse et de l'enceinte où les sources bouillonnantes se trouvent. Il me reste à parler du devis. Le Conseil comprendrait difficilement ce que j'ai à dire de ce devis si je ne rappelait pas avant les propositions que j'ai faites dans le compte rendu de ma mission au Mont D'or, pour parvenir à l'exécution de l'édifice pour porter aucun préjudice aux intérêts des propriétaires des habitations à détruire pour faire place aux constructions projetées. Je vais donc donner lecture de la partie de ce compte dans laquelle ces propositions sont consignées. (Ici cette lecture) Des raisons de convenances locales et d'intérêt pour l'établissement, raisons déduites dans le rapport de MM. - Ledru et Cournon et dont le Conseil a connaissance par la lecture de la partie de ce rapport où elles sont décrites, les ont porté à faire dans leur devis un article séparé des dépenses nécessaires à l'exécution du pavillon qui doit contenir les sources bouillonnantes. Cet article présente une dépense de 28,175f.57c. dans laquelle figure une somme de 12000f. montant de l'évaluation aperçue de deux petites maisons à bâtir pour être données en toute prorpiété - conformém.t à mes propositions, aux popriétaires des étages qui sont actuellem.t au dessus des bâtiments des sources bouillonnantes, et à celui d'une maison désignée au plan de masse sous le n° 1er, localité à détruire pour la construction du pavillon. On a omis d'ajouter au montant de cet article de 28,175f.57c. le vingtième de cette somme pour honoraires des architectes. Ce 20e étant de 1408f.75c. le montant de l'article serait de 29,584f.32c. Après avoir ainsi établi cet article de dépense par lequel on aurait à commencé, on a continué à donner les détails des ouvrages à faire en outre pour la construction totale de l'édifice, en rappelant dans ce 2e article ici la somme du 1er afin de présenter le montant général de la dépense qu'occasionnera cette construction totale. Ce 2e article se compose donc du montant du 1er, moins la dépense de 12000f. à laquelle on a estimé les 2 petites maisons à bâtir pour les propriétaires des constructions à démolir pour l'exécution du pavillon énoncé dans ce 1er article, et des ouvrages que ce premier ne comprend pas, le tout s'élevant à ... 187,648f.50c. On ajoute à cette somme 1° Son 20e pour honoraires à ... 9,382.42. 2° Pour un conducteur, un inspecteur et un appareilleur à 1000f. par an et qu'on suppose devoir être employés pend.t 3 ans ... 9,000.00/ 3° Pour indemnité aux architectes pour projets non acceptés et frais de voyage au Mont D'or ... 1,800.00. À cette somme qui n'est que le montant de l'estimation de tous les ouvrages pour la construction de l'édifice, compris les honoraires des architectes, les appoin tements de trois agents secondaires, et les frais de voyages et indemnités, on a ajouté : 1° Pour la construction de 13 petites maisons à bâtir pour être données à des propriétaires en échange de leurs habitations qui sont à détruire pour la construction de l'édifice, habitations désignées au plan de masse sous les n°2,3,4,5,6,7,8,9,11,12,13,14,15,17, la somme de 78,000,00. 2° Pour indemnité, d'une cave indiquée au plan sous le n° 7 ... 1500.00. 3° Pour l'acquisition de quelques emplacements non bâtis ... 1,500.00. 4° Pour les 2 maisons à bâtir pour être données aux propriétaires des constructions et des bâtiments désignés au plan sous les n°1er et 7 ... 1,200.00. Dépense totale pour l'édifice ... 300,830f.92c. Le 3e article du devis se compose des ouvrages à faire pour la promenade destinée aux malades et des indemnités pour les terrains nécessaires à son exécution. Les ouvrages compris les honoraires de l'architecte montent à ... 4,455f.97. Et les indemnités à ... 1,250.00. Ce qui produit ... 5,705.97. A quoi ajoutant le montant des dépenses à faire pour l'exécution de l'édifice thermal, lequel montant est de ... 300,830.92. On a pour total général ... 306,536f.89c. - MM. - Ledru et Cournon dans leur souscription mise au bas du devins dont je viens de présenter les résultats, ont opposé que bien que les ouvrages soient estimés d'après des documents reccueillis autant exactement que possible, il sera à propos, lorsque le projet sera définitivement adopté, de faire des expériences sur l'extraction des matériaux et sur leur main d'oeuvre au Mont D'or afin de ne pas exposer le Gouvernement ni les entrepreneurs à être jetés dans la vague d'une estimation présumée. On ne doit donc considérer les devis qu'ils présentent aujourd'hui que comme le maitre d'ouvrages dont l'évaluation n'est que présumée. On ne doit considérer le devis qu'ils présentent aujourd'hui que comme le maître d'ouvrages dont l'évaluation n'est que présumée (répétition dans le document d'archive) ; et comme celle des 13 maisons à bâtir pour être données aux propriétaires des habitations à détruire pour faire place à l'édifice thermal, n'a pu être basée sur la valeur de ces habitations qui restent encore à estimer par une expertise régulière, l'estimation à 306,536f.89c. de la dépense générale pour l'exécution du projet et de la dépendance, n'est réellement qu'un aperçu propre seulement à faire préparer les ressources pécuniaires pour cette exécution, soit à la fois, soit partiellement. Néanmoins le travail que présente le maitre des ouvrages étant dressé d'une manière à faire penser qu'il est autant exact que possible, j'en ai fait un examen qui m'a confirmé dans cette opinion. Je n'ai donc qu'à applaudir à ce travail. J'ajoute à mes observations relatives à la dépense générale, que c'est inconsidérément qu'on a porté en ligne de compte de cette dépense. 1° Des frais d'Inspecteur et de Conducteur qui sont toujours au compte de l'architecte et compris dans le 20e qui lui est alloué pour ses honoraires. 2° Des frais d'appareilleur qui sont à la charge de l'Entrepreneur. Je pense donc que ces objets de dépenses ne doivent pas figurer dans celles à prévoir. Quant aux indemnités pour projets opérations préliminaires et frais de voyage déjà faits et à faire dans le cours des travaux par les architectes, elles me semblent très modérés. On reste on devra les comprendre lors du devis définitif dans une somme à valoir pour dépenses impossibles à prévoir, et elles seront demandées sur un mémoire particulier qui en temps et lieux sera réglé par qui de droit. Conclusions. Je conclus de tout ce qui précède qu'il y a lieu d'approuver le projet tel qu'il a été rectifié conformément aux derniers avis du Conseil, c'est-à-dire, tels que les plans et devis portant date du 28 février de la présente, le développent, en adoptant de préférence l'élévation qui a été substituée à celle que présentait l'esquisse que j'avais donnée. Qu'on doit comprendre dans le devis définitif les ouvrages à faire pour conduire dans l'établissement les eaux froides qu'on a présumé sans raison bien fondées devoir être mutilées au service de cet établissement. Qu'il doit être recommandé que les murs, piliers et piédroits de la grande salle et des cabinets ; ceux du pavillon des sources bouillonnantes ; ceux du pavillon des sources bouillonnantes (répétition dans le document d'archive) ; ceux du vestibule soient érigés au droit de leurs sols respectifs sur une assise courante en pierre de taille. Que le devis annexé aux d. plans ne doit être considéré quant à la dépense qu'il présente que comme un aperçu propre à faire préparer les ressources précuniaires pour l'exécution générale du projet de ses dépendances. Que lorsqu'on aura fait les expériences proposées pour être à même de connaître exactemen le prix des ouvrages, on aura à appliquer ces prix à ceux compris au devis et à dresser un cahier des charges propre à l'adjud.on des ouvrages. Que ces mêmes ouvrages sont suceptibles d'être exécutés en différents temps en trois parties, savoir : 1° Le pavillon qui doit contenir les sources bouillonnantes et les deux petites maisons à donner en échange aux propriétaires à déposséder pour l'exécution de ce pavillon. 2° Le coût de bâtiment construit contenant la grande salle et les cabinets des bains, et les maisons à donner aussi en échange aux quatre propriétaires dont les habitations occupent les emplacements où sera a corps de bâtiment. 3° La partie antérieure de l'édifice et les maisons à bâtir et à donner à d'autres propriétaires des emplacements et maisons sur lesquels cette partie de bâtiment et la place publique aqui la précédera sera projetée. 4° Et enfin la promenade et les dépendances. Qu'avant tout on doit faire procéder à l'estimation des immeubles compris dans la circonscription du projet et des places et rues environnantes. Que lorsque cette estimation aura été régulièrem.t et authentiquement faite, acceptée par les propriétaires et approuvée par S.E., il soit dressé des plans et devis des maisons à donner en échange à ces propriétaires, en observant de concenvoir ces plans tellement qu'une maison représente exactement la vlaeur de l'immeuble pour lequel elle devra être donnée en échange. Que le devis ne doit comprendre aucun frais pour inspecteur et conducteur des travaux, cet objet de dépense étant à payer par l'architecte sur le 20e des dépenses qui lui sera lloué à titre d'honoraires ; qu'il doit en être de même pour les appareilleurs qui doivent être au compte de l'adjud.on, et que quant aux indemnités pour projets opérations préliminaires et frais de voyage des architectes, on devra les comprendre dans une somme à valoir pour dépenses impossibles à prévoir et demandées en temps et lieux dans un mémoire particulier qui sera réglé par qui de droit d'après des pièces justificatives. J'ai l'honneur de soumettre tout ce que defour(?) à la délibération du Conseil et d'en référer à son avis.

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M. - de Givors ayant tout prévu dans son rapport, le Conseil n'a rien à y ajouter que son adoption - en invitant à ce que copie en soit adressée aux autorités locales pour faire droit aux observations - qui s'y trouven renfermées.

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+ F/21/2490 +
+ Séance du 16 mai 1816 + + +
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Rapport de M. + de Gisors, concernant l'établissem.t des eaux thermales du Mont. D'or. En mars 1814 j'ai eu l'honneur de faire au Conseil un rapport concernant un projet d'édifice thermal pour l'établissement des eaux minérales du Mont d'Or. À ce rapport j'avais joint une esquisse indicatrice des réductions dont ce projet était susceptibles, et je conclus à ce qu'il devait être recomposé conformém.t à cette esquisse que le Conseil approuva en adoptant mes conclusions. Mais S.E. ne voulut rien arrêter sur cette affaire avant d'avoir sut son objet des renseignements plus positifs que ceux contenus aux pièces jointes aux plans qu'il était question de modifier et de simplifier. En conséq.ce elle mme donna mission d'aller recueillir ces renseignements sur les lieux et le 26 janvier 1815 j'eût l'honneur de lui rendre compte de cette mission par un rapport qui fait partie du dossier que je mets sur le bureau. L'examen des localités me donna lieu de reconnaître que les documents contenus aux pièces qui étaient jointes aux plans pour la modification desquels j'avais donné une esquisse étaient très exact. Ce même examen me fit connaître aussi que la nature et la configuration du sol sur lequel on projète un édifice thermal et la position de diverses sources commandaient d'étendre en largeur le moins possible ses dépendances, autant par économie que pour ne point courir le risque de détourner ou de perdre tout ou partie de certaines de ces sources. De plus la vue des mazures et chaumières qui composent le village du Mont D'or, au milieu du site le plus agreste, m'a confirmé dans l'opinion que j'avais émise dans mon rapport de 1814, que dans un gite aussi sauvage tout luxe d'architecture ne présenterait qu'une disparité choquante avec ces misérables habitations. D'après ce compte rendu de ma mission, S.E. demandé, conformément à l'avis du Conseil, que la rectification et la réduction du projet fut opérée d'après mon esquisse en prenant en considération la nécessité d'étendre en largeur le moins possible l'édifice et les dépendances. Les plans ainsi rectifiés furent de nouveau soumis à l'examen du Conseil qui n'était pas encore satisfaits de plusieurs élévations proposées pour le bâtiment principal me chargea de tracer l'esquisse d'un parti plus simple et plus caractéristique. J'eût l'honneur de lui soumettre plusieurs dessins, et ce fut à celui que je remets sous les yeux qu'il donna la préférence en adoptant d'ailleurs les conclusions d'un nouveau rapport que je fit le 6 mars 1815, sur le projet et rectifié, mais dont l'élévation était à recomposer. Il est nécessaire que je rappelle ici textuellement ces conclisions Conclusions du rapport du 6 mars 1815. 1° Disposer les plans du vestibule et de la salle de réunion de manière à ce qu'ils puissent produire une élévation à peu près conforme à mon esquisse ci-jointe. 2° faire en sorte que le sol des cabinets de bains, soit de plein pied avec celui de la grande salle qui en est le vestibule, sauf à placer ailleurs les réservoirs indiqués sous le pavé de cette salle, par exemple à droite et à gauche du pavillon où sont les baignoires ou cuves des eaux bouillonnantes ; 3° ne point voûter le cabinet de bains et n'élever les murs qui les séparent que jusque et compris l'imposte des petites arcades qui sont les portes de ces cabinets. 4° éclairer plus avantageusement la cage de l'escalier. 5° ne faire la niche au fond du vestibule, qu'autant que les rues représenterait par de trop grandes difficultés d'exécution. 6° pratiquer des cabinets d'aisance dans le voisinnage de la salle de réunion (cela me paraît possible dans les cages des petits escaliers). 7° faire droit au surplus à ce qui est dit dans mon rapport d'avril 1814 relativement à la distribution et à la réparation des différentes eaux, soit pures, soit mitigées. 80 dresser un devis descriptif et estimatif des ouvrages conformém.t aux plans déjà rectifiés, et d'après les nouvelles modifications et améliorations à proposées, lesquels devis seraient adressés à S.E. dans le plus bref délai avec les plans, coupes et élévations dessinées sur une échelle plus grande que celle des dessins que nous examinons. 9° dans le cas où il y aurait urgence de commencer les travaux, les dessins ci-joints pouvant à la rigueur suffire pour la rédaction d'un devis il n'y a pas de nécessité absolue d'en produire sur une plus grande échelle et qu'en conséquence dans ce cas d'urgence, il y aurait lieu de se borner à demander le devis. 10° et enfin rien ne me semble s'opposer à ce que S.E. autorise déjà à présent l'estimation des maisons à acquérir pour l'exécution du projet, lesquelles ont été évaluées à 70,000f. dans le décompte qui termine le devis annexé aux premiers plans, dépense qui serait sans doute réduite, en adoptant ce que j'ai eu l'honneur de proposer à ce sujet à S.E. dans le compte que je lui ai rendu de ma mission au Mont D'or. Nota. Ce compte est joint aux pièces qui sont sur le bureau. Le Conseil ayant approuvé ces conclusions et S.E. les ayant adoptés, MM. + Ledru et Cournon auteurs du projet à qui elles ont été communiquées, pour faire droit à ce qu'elles comportaient, ont fait subir à leur travail les modifications requises et l'on soumis à M. le Préfet qui l'a transmis à S.E. le 12 mars dernier avec des notes et un rapport particulier de MM. + Ledru et Cournon concernant leur projet. Ces pièces ont été envoyées par S.E. à l'épreuve du Conseil le 26 dec. + mois. Voici le résultat de celui que j'en ai fait. + MM. + Ledru et Cournon, dans leur rapport joint à leurs dessins opposent que les plans du vestibule et de la salle de réunion ont été disposés de manière à produire l'élévation dont j'avais donné l'esquisse ; mais que pour obtenir cette élévation dans les justes dimensions de cette esquisse, on serait dans la nécessité de baisser le sol de 70 c.tres opération contre laquelle on ne rencontrerait peut être des difficultés insurmontables à cause de la dureté et de la déclivité du sol du village. Que dans cette appréhension et par d'autres raisons secondaires qu'il serait superflu de rapporter ici, ils proposent un autre élévation susceptible d'éprouver des variantes dans ses proportions sans perdre de son harmonie, variations auxquelles ils supposent que la mienne ne ne se prêterait pas ; et qu'au surplus celle qu'ils proposent de lui substituer, en diffère très peu. Qu'ainsi que cela avait été demandé ; ils ont mis le sol des cabinets de niveau avec celui de la grand salle qui en est le vestibule. Qu'ils ont observé ce qui avait été recommandé, relativement aux réservoir sous cette salle et aux murs qui séparent les cabinets de bains ; Que la cage du grand escalier sera mieux éclairée qu'elle ne l'eût été par les 1ères dispositions. Que la niche du fond du vestibule ayant été reconnue inutile, n'est pas comprise au devis quoique les dessins l'indiquent. Qu'en général ils ont scrupuleusement observé tout ce qui leur avait été prescrit ce dont on peut se convaincre en prenant connaissance d'un tableau explicatif qu'ils ont joint aux plans, et dans lequel on trouvera des développements qui seront faciles à saisir, en les approchant des articles y relatifs. Dans le même rapport, MM. + Ledru et Cournon ont apposé leur opinion relativement à l'exécution du projet en renvoyant toutefois pour de plus amples détails à trois mémoires dont j'ai primordialement rendu compte au Conseil et dans lequel ils ont donné : 1° Des notions sur la nature et l'administration des eaux, sur la nécessité de leur établissement et l'esprit dans lequel il devrait être composé. 2° la description topographique du village, l'état actuel de l'établissement au Mont-d'Or ; la capacité des sources, leur usage et leur propriété. L'opinion de MM. + Ledru et Cournon concernant l'exécution du projet étant développée d'une mémoire peu susceptible d'analyse, je vais donner au Conseil lecture de la partie de leur rapport où elle est consignée (Ici cette lecture.) Maintenant que le Conseil a une connaissance entière de tout ce qui pouvait fixer son opinion sur les observations et les propositions de MM. + Ledru et Cournon, je vais lui soummettre quelques objectifs sur les uns et les autres. Observations du rapporteur. Au sujet de celle qui a déterminé MM. + Ledru et Cournon à proposer une élévation qui diffère un peu de celle que mon esquisse présente, j'observe que par l'étude, celle-ci serait tout comme la leur susceptible d'éprouver des variations dans ses proportions pour perdre de son harmonie, si la nature du sol commandait les variations, et que les proportions dans lesquelles je trouve l'élévation que mon esquisse présente, n'étaient pas tellement commandées (par cela seul que ce n'est qu'une esquisse) qu'elle ne dussent subir aucune modification en étudiant définitivement le projet. Néanmoins comme la façade que MM. + Ledru et Cournon proposent au lieu de celle dont j'ai donné une simple esquisse, ne semble porter aussi le caractère convenable à l'édifice dont il s'agit, et que le petit changement qui résulte de cette variante ne nuit aucunement aux dispositions des plans du rez-de-chaussée et du 1er. étage, et qu'elle procurera même quelqu'avantage sous le rapport de la commodité et pour la construction, j'estime qu'il y a lieu d'adopter celle des deux élévations proposées par MM. + Ledru et Cournon qui diffère un peu de mon esquisse, et le considérer comme non avenue celle qui n'est que le dessin rendu de cette esquisse. On a vu que M. le médecin de l'établissement présumait que les eaux chaudes en parcourait les conduites qui les porteraient aux baignoires se refroidiraient assez pour y arriver à un degré de chaleur convenable à des bains mitigés ; on supposait que les conduites des sources d'eaux froides non minérales indiquées dans les plans comme devant les amener dans les bains à mitiger, seraient inutiles et qu'on n'avait point compris en conséquence dans le devis, les ouvrages nécessaires à l'établissement de ces conduites pour l'eau froide. Comme ce n'est que d'après une présomption qu'on a fait cette suppression dans le devis, et que dans le cour même que ces eaux froides ne seraient pas nécessaires à la mitigation des eaux chaudes, elles doivent toujours être fort utiles pour d'autres rapports à l'établissement et aux personnes qui y sont et seront attachées, il me semble qu'on devra rétablir dans le devis cet objet de dépense qui ne peux être bien considérable comparativem.t à toutes celles à faire pour l'exécution générale du projet. Par raison d'économie on propose de construire en maçonnerie de moëllon ou cailloux enduits de mortier, les retraites ou sules des cabinets et autres parties qui doivent toucher le sol. Ce serait une économie sans doute, mais que l'on regretterait bientôt, car bientôt dans des lieux constamment mouillés par des eaux qui par leur nature doivent être plus destructrices que d'autres, ces constructions de maçonnerie seraient dégradées et occasionneraient des dépenses en réparations annuelles qui absorberaient en très peu de temps les économies qu'on aurait faites sur la différence de la valeur d'une construction en pierre de taille avec celle d'une construction en moëllon ou cailloux. Je pense donc qu'on doit placer au niveau du sol de la grande salle et des cabinets auxquels elle donnera entrée, au moins une assise courante en pierre de taille sous tous les murs, piliers et piédroits quelqu'ils soient, et qu'on doit faire de même au droit du sol de la galerie basse et de l'enceinte où les sources bouillonnantes se trouvent. Il me reste à parler du devis. Le Conseil comprendrait difficilement ce que j'ai à dire de ce devis si je ne rappelait pas avant les propositions que j'ai faites dans le compte rendu de ma mission au Mont D'or, pour parvenir à l'exécution de l'édifice pour porter aucun préjudice aux intérêts des propriétaires des habitations à détruire pour faire place aux constructions projetées. Je vais donc donner lecture de la partie de ce compte dans laquelle ces propositions sont consignées. (Ici cette lecture) Des raisons de convenances locales et d'intérêt pour l'établissement, raisons déduites dans le rapport de MM. + Ledru et Cournon et dont le Conseil a connaissance par la lecture de la partie de ce rapport où elles sont décrites, les ont porté à faire dans leur devis un article séparé des dépenses nécessaires à l'exécution du pavillon qui doit contenir les sources bouillonnantes. Cet article présente une dépense de 28,175f.57c. dans laquelle figure une somme de 12000f. montant de l'évaluation aperçue de deux petites maisons à bâtir pour être données en toute prorpiété + conformém.t à mes propositions, aux popriétaires des étages qui sont actuellem.t au dessus des bâtiments des sources bouillonnantes, et à celui d'une maison désignée au plan de masse sous le n° 1er, localité à détruire pour la construction du pavillon. On a omis d'ajouter au montant de cet article de 28,175f.57c. le vingtième de cette somme pour honoraires des architectes. Ce 20e étant de 1408f.75c. le montant de l'article serait de 29,584f.32c. Après avoir ainsi établi cet article de dépense par lequel on aurait à commencé, on a continué à donner les détails des ouvrages à faire en outre pour la construction totale de l'édifice, en rappelant dans ce 2e article ici la somme du 1er afin de présenter le montant général de la dépense qu'occasionnera cette construction totale. Ce 2e article se compose donc du montant du 1er, moins la dépense de 12000f. à laquelle on a estimé les 2 petites maisons à bâtir pour les propriétaires des constructions à démolir pour l'exécution du pavillon énoncé dans ce 1er article, et des ouvrages que ce premier ne comprend pas, le tout s'élevant à ... 187,648f.50c. On ajoute à cette somme 1° Son 20e pour honoraires à ... 9,382.42. 2° Pour un conducteur, un inspecteur et un appareilleur à 1000f. par an et qu'on suppose devoir être employés pend.t 3 ans ... 9,000.00/ 3° Pour indemnité aux architectes pour projets non acceptés et frais de voyage au Mont D'or ... 1,800.00. À cette somme qui n'est que le montant de l'estimation de tous les ouvrages pour la construction de l'édifice, compris les honoraires des architectes, les appoin tements de trois agents secondaires, et les frais de voyages et indemnités, on a ajouté : 1° Pour la construction de 13 petites maisons à bâtir pour être données à des propriétaires en échange de leurs habitations qui sont à détruire pour la construction de l'édifice, habitations désignées au plan de masse sous les n°2,3,4,5,6,7,8,9,11,12,13,14,15,17, la somme de 78,000,00. 2° Pour indemnité, d'une cave indiquée au plan sous le n° 7 ... 1500.00. 3° Pour l'acquisition de quelques emplacements non bâtis ... 1,500.00. 4° Pour les 2 maisons à bâtir pour être données aux propriétaires des constructions et des bâtiments désignés au plan sous les n°1er et 7 ... 1,200.00. Dépense totale pour l'édifice ... 300,830f.92c. Le 3e article du devis se compose des ouvrages à faire pour la promenade destinée aux malades et des indemnités pour les terrains nécessaires à son exécution. Les ouvrages compris les honoraires de l'architecte montent à ... 4,455f.97. Et les indemnités à ... 1,250.00. Ce qui produit ... 5,705.97. A quoi ajoutant le montant des dépenses à faire pour l'exécution de l'édifice thermal, lequel montant est de ... 300,830.92. On a pour total général ... 306,536f.89c. + MM. + Ledru et Cournon dans leur souscription mise au bas du devins dont je viens de présenter les résultats, ont opposé que bien que les ouvrages soient estimés d'après des documents reccueillis autant exactement que possible, il sera à propos, lorsque le projet sera définitivement adopté, de faire des expériences sur l'extraction des matériaux et sur leur main d'oeuvre au Mont D'or afin de ne pas exposer le Gouvernement ni les entrepreneurs à être jetés dans la vague d'une estimation présumée. On ne doit donc considérer les devis qu'ils présentent aujourd'hui que comme le maitre d'ouvrages dont l'évaluation n'est que présumée. On ne doit considérer le devis qu'ils présentent aujourd'hui que comme le maître d'ouvrages dont l'évaluation n'est que présumée (répétition dans le document d'archive) ; et comme celle des 13 maisons à bâtir pour être données aux propriétaires des habitations à détruire pour faire place à l'édifice thermal, n'a pu être basée sur la valeur de ces habitations qui restent encore à estimer par une expertise régulière, l'estimation à 306,536f.89c. de la dépense générale pour l'exécution du projet et de la dépendance, n'est réellement qu'un aperçu propre seulement à faire préparer les ressources pécuniaires pour cette exécution, soit à la fois, soit partiellement. Néanmoins le travail que présente le maitre des ouvrages étant dressé d'une manière à faire penser qu'il est autant exact que possible, j'en ai fait un examen qui m'a confirmé dans cette opinion. Je n'ai donc qu'à applaudir à ce travail. J'ajoute à mes observations relatives à la dépense générale, que c'est inconsidérément qu'on a porté en ligne de compte de cette dépense. 1° Des frais d'Inspecteur et de Conducteur qui sont toujours au compte de l'architecte et compris dans le 20e qui lui est alloué pour ses honoraires. 2° Des frais d'appareilleur qui sont à la charge de l'Entrepreneur. Je pense donc que ces objets de dépenses ne doivent pas figurer dans celles à prévoir. Quant aux indemnités pour projets opérations préliminaires et frais de voyage déjà faits et à faire dans le cours des travaux par les architectes, elles me semblent très modérés. On reste on devra les comprendre lors du devis définitif dans une somme à valoir pour dépenses impossibles à prévoir, et elles seront demandées sur un mémoire particulier qui en temps et lieux sera réglé par qui de droit. Conclusions. Je conclus de tout ce qui précède qu'il y a lieu d'approuver le projet tel qu'il a été rectifié conformément aux derniers avis du Conseil, c'est-à-dire, tels que les plans et devis portant date du 28 février de la présente, le développent, en adoptant de préférence l'élévation qui a été substituée à celle que présentait l'esquisse que j'avais donnée. Qu'on doit comprendre dans le devis définitif les ouvrages à faire pour conduire dans l'établissement les eaux froides qu'on a présumé sans raison bien fondées devoir être mutilées au service de cet établissement. Qu'il doit être recommandé que les murs, piliers et piédroits de la grande salle et des cabinets ; ceux du pavillon des sources bouillonnantes ; ceux du pavillon des sources bouillonnantes (répétition dans le document d'archive) ; ceux du vestibule soient érigés au droit de leurs sols respectifs sur une assise courante en pierre de taille. Que le devis annexé aux d. plans ne doit être considéré quant à la dépense qu'il présente que comme un aperçu propre à faire préparer les ressources précuniaires pour l'exécution générale du projet de ses dépendances. Que lorsqu'on aura fait les expériences proposées pour être à même de connaître exactemen le prix des ouvrages, on aura à appliquer ces prix à ceux compris au devis et à dresser un cahier des charges propre à l'adjud.on des ouvrages. Que ces mêmes ouvrages sont suceptibles d'être exécutés en différents temps en trois parties, savoir : 1° Le pavillon qui doit contenir les sources bouillonnantes et les deux petites maisons à donner en échange aux propriétaires à déposséder pour l'exécution de ce pavillon. 2° Le coût de bâtiment construit contenant la grande salle et les cabinets des bains, et les maisons à donner aussi en échange aux quatre propriétaires dont les habitations occupent les emplacements où sera a corps de bâtiment. 3° La partie antérieure de l'édifice et les maisons à bâtir et à donner à d'autres propriétaires des emplacements et maisons sur lesquels cette partie de bâtiment et la place publique aqui la précédera sera projetée. 4° Et enfin la promenade et les dépendances. Qu'avant tout on doit faire procéder à l'estimation des immeubles compris dans la circonscription du projet et des places et rues environnantes. Que lorsque cette estimation aura été régulièrem.t et authentiquement faite, acceptée par les propriétaires et approuvée par S.E., il soit dressé des plans et devis des maisons à donner en échange à ces propriétaires, en observant de concenvoir ces plans tellement qu'une maison représente exactement la vlaeur de l'immeuble pour lequel elle devra être donnée en échange. Que le devis ne doit comprendre aucun frais pour inspecteur et conducteur des travaux, cet objet de dépense étant à payer par l'architecte sur le 20e des dépenses qui lui sera lloué à titre d'honoraires ; qu'il doit en être de même pour les appareilleurs qui doivent être au compte de l'adjud.on, et que quant aux indemnités pour projets opérations préliminaires et frais de voyage des architectes, on devra les comprendre dans une somme à valoir pour dépenses impossibles à prévoir et demandées en temps et lieux dans un mémoire particulier qui sera réglé par qui de droit d'après des pièces justificatives. J'ai l'honneur de soumettre tout ce que defour(?) à la délibération du Conseil et d'en référer à son avis.

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M. + de Givors ayant tout prévu dans son rapport, le Conseil n'a rien à y ajouter que son adoption + en invitant à ce que copie en soit adressée aux autorités locales pour faire droit aux observations + qui s'y trouven renfermées.

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- F/21/2490 -
- Séance du 13 juin 1816 - - -
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Séance du 13 juin +

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Séance du 13 juin Rapport de M. - de Gisorsconcernant les dispositions provisoires à faire - aux bains du Mont-D'or - M. le Préfet du Puy-de-Dôme a exposé à S.E. dans une lettre en date du 25 mai dernier - que les cabinets des bains, les seuls dans lesquels on peux jusqu'à présent faire usage des - eaux thermales du Mont D'or, sont non seulement insiginifiants quant au nombre, mais - encore que les cloisons qui les séparent ne sont point à l'abri des dégradations qu'entraîne - une indécente curiosité. - Afin d'obrier à ce double inconvénient M. le Préfet propose qu'il soit construit au dessus des - bains actuels cinq cabinets exclusivement réservés à l'usage des dames. - Il pense aussi qu'il est nécessaire d'établir des latrines dans le voisinnage de ces bains. - Il expose qu'il y a urgence d'exécuter ce qu'il propose avant la saison des eaux qui - approche, à défaut de quoi on pourrait appréhender que le voisinage d'autres bains fit - déserter ceux du Mont D'or. - Il ajoute qu'une partie des objets de l'ébalissement provisoire qu'il propose pourra servir - lors de la construction de l'édifice projeté en grand. - Les propositions de M. le Préfet sont accompagnées : - 1° D'observations faites par M. Helat Ingénieur qui n'est pas l'auteur du grand - projet adopté par S.E., et au sujet duquel j'ai été envoyé au Mont D'or. - 2° De deux feuilles de plans, coupes et élévations et d'un devis descriptif et estimatif - présentant une dépense de 2583f.97c. compris les honoraires de M. Helat suupportés au - 1/20 du montant des travaux. - Avant de parler du projet de M. Helat je ne peux m'empêcher de témoigner mon - étonnement de le voir chargé de dispositions provisoires qui auraient pu être liées à l'exécution + de Gisorsconcernant les dispositions provisoires à faire + aux bains du Mont-D'or + M. le Préfet du Puy-de-Dôme a exposé à S.E. dans une lettre en date du 25 mai dernier + que les cabinets des bains, les seuls dans lesquels on peux jusqu'à présent faire usage des + eaux thermales du Mont D'or, sont non seulement insiginifiants quant au nombre, mais + encore que les cloisons qui les séparent ne sont point à l'abri des dégradations qu'entraîne + une indécente curiosité. + Afin d'obrier à ce double inconvénient M. le Préfet propose qu'il soit construit au dessus des + bains actuels cinq cabinets exclusivement réservés à l'usage des dames. + Il pense aussi qu'il est nécessaire d'établir des latrines dans le voisinnage de ces bains. + Il expose qu'il y a urgence d'exécuter ce qu'il propose avant la saison des eaux qui + approche, à défaut de quoi on pourrait appréhender que le voisinage d'autres bains fit + déserter ceux du Mont D'or. + Il ajoute qu'une partie des objets de l'ébalissement provisoire qu'il propose pourra servir + lors de la construction de l'édifice projeté en grand. + Les propositions de M. le Préfet sont accompagnées : + 1° D'observations faites par M. Helat Ingénieur qui n'est pas l'auteur du grand + projet adopté par S.E., et au sujet duquel j'ai été envoyé au Mont D'or. + 2° De deux feuilles de plans, coupes et élévations et d'un devis descriptif et estimatif + présentant une dépense de 2583f.97c. compris les honoraires de M. Helat suupportés au + 1/20 du montant des travaux. + Avant de parler du projet de M. Helat je ne peux m'empêcher de témoigner mon + étonnement de le voir chargé de dispositions provisoires qui auraient pu être liées à l'exécution du projet général et définitif dont la rédaction occupe depuis plusieurs années, MM. - Ledru et - Cournon, le 1er architecte de mérite résidant à Clermont, le 2e Ing.r en chef du dép.t habitant + Ledru et + Cournon, le 1er architecte de mérite résidant à Clermont, le 2e Ing.r en chef du dép.t habitant la même ville. MM. - Ledru et Cournon auraient-ils démérités ? Je me plais à en douter - d'autant plus que tout récemment ils viennent de soumettre à S.E. les moyens de - commencer partiellement l'éxécution du grand projet, moyens au sujet desquels j'ai - fait mon rapport favorable le 16 mai dernier. Il y a lieu de croire que M. le Préfet a - perdu de vue ou qu'on lui laissé ignorer que le travail recommandable et considérable + Ledru et Cournon auraient-ils démérités ? Je me plais à en douter + d'autant plus que tout récemment ils viennent de soumettre à S.E. les moyens de + commencer partiellement l'éxécution du grand projet, moyens au sujet desquels j'ai + fait mon rapport favorable le 16 mai dernier. Il y a lieu de croire que M. le Préfet a + perdu de vue ou qu'on lui laissé ignorer que le travail recommandable et considérable auquel MM. - Ledru et Cournon se sont livrés depuis longtemps pour l'établissement - du Mont D'or est un titre qui doit les faire considérer comme les architectes de ces - établissements, et que dans cette circonstance l'auteur des dispositions temporaires - soumises aujourd'hui à l'examen du Conseil semble empiéter sur les droits de son - chef et sur ceux d'un homme de mérite qui est bien en état de concevoir un provisoire - qui aurait pu se lier au définitif beaucoup mieux que ce que l'on propose. + Ledru et Cournon se sont livrés depuis longtemps pour l'établissement + du Mont D'or est un titre qui doit les faire considérer comme les architectes de ces + établissements, et que dans cette circonstance l'auteur des dispositions temporaires + soumises aujourd'hui à l'examen du Conseil semble empiéter sur les droits de son + chef et sur ceux d'un homme de mérite qui est bien en état de concevoir un provisoire + qui aurait pu se lier au définitif beaucoup mieux que ce que l'on propose. Si je peux me permettre ici cette digression en faveur de MM. - Ledru et Cournon, c'est que je pense - que si d'une part, nous sommes par nos fonctions appelés à provoquer des réprimandes - contre les architectes qui prévariquent, d'autre part, la justice veut que nous nous - constituons les défenseurs des droits de ceux qui sont recommandables par leur talent et - leur probité, et que l'équité qui règle constamment les choix du Conseil l'engagera sans doute + Ledru et Cournon, c'est que je pense + que si d'une part, nous sommes par nos fonctions appelés à provoquer des réprimandes + contre les architectes qui prévariquent, d'autre part, la justice veut que nous nous + constituons les défenseurs des droits de ceux qui sont recommandables par leur talent et + leur probité, et que l'équité qui règle constamment les choix du Conseil l'engagera sans doute à proposer à S.E. de se faire rendre compte des raisons qui ont pu faire charger M. - Helat + Helat d'un travail qui de droit appartenait à MM. - Ledru et Cournon. - Quoiqu'il en puisse être, visés ce que ce travail comporte. - Il s'agit d'établir pour les dames cinq cabinets de bains dans une pièce du rez-de- - chaussée d'une maison très voisine des sources, pièce qu'on louerait à cet effet 240f. par an. - La feuille n°1er présentant très clairement la disposition de ces cabinets et de leurs dépendances, - je m'abstiens d'en faire la description à laquelle d'ailleurs je suppose en donnant lecture au - Conseil de la pièce A ci-jointe qui est la partie descriptive du devis et de la pièce B qui - comprend les observations de l'auteur du projet. - (Ici cette lecture) - Je ne vois rien dans ce projet qui soit susceptible d'observation si non la position des baignoires - qui placées en longueur contre ces cloisons de séparation exigeraient des retours de tuyaux - dont on n'aurait pas besoin en posant ces baignoires le long du mur où ces cloisons - aboutissent. Ce petit changement produira quelqu'économie dans la dépense; - On a vu que les cabinets de latrines seraient établis sur le ruisseau qui traverse le village et qu'ils - seraient construits de manière à être annuellem.t démolies et emmagasinées lors de la mauvaise - saisons. - Ces latrines figurées sur la feuille n°2 se composeraient de cinq cabinets isolés qui - présentent chaque la forme d'une guérite qui serait fermée dans toute la hauteur. Ces - guérites seraient placées sur un bâtis de charpente et fixées du pied dans des entailles - indiquées au plan dans les longueurs du bâtis. L'idée de ces guérites me semble heureuse, - mais elle présente un parti plus dispendieux que ne l'aurait été une série construite de - cabinets pratiqués sous un seul et même toît. Toutefois comme des cabinets ainsi - disposés se démonteraient et s'emmagasineraient avec plus de difficulté que des guérites, je pense - que ce dernier parti doit être adopté. - Le détail descriptif et estimatif du devis étant bien détaillé et les ouvrages estimés à des - prix qui me semblent n'être pas exagérés, je pense que le Conseil peut sans inconvénient - proposer à S.E. d'autoriser la mise en adjud.on des ouvrages conformém.t aux plans coupes et - élévations présentés par les feuilles n°1 et 2 ci-jointes sauf à ordonner qu'il soit fait droit - à mes observations relatives à la position des baignoires. - C.F. Il est à regretter que M. - Bertrand médecin des eaux n'ait pas donné son avis - sur les dispositions provisoires dont il s'agit. Signé Guy de Gisors.

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Le Conseil suppose que ce petit projet a été dressé par M. - Helat Ing.r d'apèrs l'agrément de - M. - Cournon son chef direct qui aura omis de le revétir de son visa. Quoiqu'il en soit ce projet est bien - et peut être soumis à l'approbation de son escellence en communiquant aux autorités locales - les observations du rapport comme son Conseil, notamment celle relative aux baignoires - qu'il renvoie à la prudence des autorités poour être établies de la manière qu'elles jugeront le plus - favorable.

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+ Ledru et Cournon. + Quoiqu'il en puisse être, visés ce que ce travail comporte. + Il s'agit d'établir pour les dames cinq cabinets de bains dans une pièce du rez-de- + chaussée d'une maison très voisine des sources, pièce qu'on louerait à cet effet 240f. par an. + La feuille n°1er présentant très clairement la disposition de ces cabinets et de leurs dépendances, + je m'abstiens d'en faire la description à laquelle d'ailleurs je suppose en donnant lecture au + Conseil de la pièce A ci-jointe qui est la partie descriptive du devis et de la pièce B qui + comprend les observations de l'auteur du projet. + (Ici cette lecture) + Je ne vois rien dans ce projet qui soit susceptible d'observation si non la position des baignoires + qui placées en longueur contre ces cloisons de séparation exigeraient des retours de tuyaux + dont on n'aurait pas besoin en posant ces baignoires le long du mur où ces cloisons + aboutissent. Ce petit changement produira quelqu'économie dans la dépense; + On a vu que les cabinets de latrines seraient établis sur le ruisseau qui traverse le village et qu'ils + seraient construits de manière à être annuellem.t démolies et emmagasinées lors de la mauvaise + saisons. + Ces latrines figurées sur la feuille n°2 se composeraient de cinq cabinets isolés qui + présentent chaque la forme d'une guérite qui serait fermée dans toute la hauteur. Ces + guérites seraient placées sur un bâtis de charpente et fixées du pied dans des entailles + indiquées au plan dans les longueurs du bâtis. L'idée de ces guérites me semble heureuse, + mais elle présente un parti plus dispendieux que ne l'aurait été une série construite de + cabinets pratiqués sous un seul et même toît. Toutefois comme des cabinets ainsi + disposés se démonteraient et s'emmagasineraient avec plus de difficulté que des guérites, je pense + que ce dernier parti doit être adopté. + Le détail descriptif et estimatif du devis étant bien détaillé et les ouvrages estimés à des + prix qui me semblent n'être pas exagérés, je pense que le Conseil peut sans inconvénient + proposer à S.E. d'autoriser la mise en adjud.on des ouvrages conformém.t aux plans coupes et + élévations présentés par les feuilles n°1 et 2 ci-jointes sauf à ordonner qu'il soit fait droit + à mes observations relatives à la position des baignoires. + C.F. Il est à regretter que M. + Bertrand médecin des eaux n'ait pas donné son avis + sur les dispositions provisoires dont il s'agit. Signé Guy de Gisors.

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Le Conseil suppose que ce petit projet a été dressé par M. + Helat Ing.r d'apèrs l'agrément de + M. + Cournon son chef direct qui aura omis de le revétir de son visa. Quoiqu'il en soit ce projet est bien + et peut être soumis à l'approbation de son escellence en communiquant aux autorités locales + les observations du rapport comme son Conseil, notamment celle relative aux baignoires + qu'il renvoie à la prudence des autorités poour être établies de la manière qu'elles jugeront le plus + favorable.

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- F/21/2492 -
- Séance du 25 novembre 1816 - - -
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Rapport de M. de Gisors. - Le 19 mai dernier, j'ai eu l'honneur de faire au Conseil un rapport concernant la - constr.on d'un corps de garde et d'un bureau d'Octroi à St. Etienne. Les conclusions de ce rapport - furent qu'il y avait lieu à rpoposer à S.E. d'adopter le projet et d'en autoriser l'exécution - mais qu'avant tout on aurait à réduire à 8m. l'épaisseur des bpatiments auxquel on en avait - donné 10 sauf à le tenir plus long, à diminuer le nombre des portes, à réduire la largeur - de certaines d'elles, placer les latrines là où je l'ai indiqué à donner plus d'épaisseur à la - cloison séparant le corps de garde du Bureau d'Octroi ; à supprimer l'art. 2 du cahier des - charges, enfin à faire l'adjud.on à forfait et non sur des séries de prix d'ouvrages. - Le Conseil tout en adoptant ces conclisions fit observer qu'il était peut-être préférable de - placer le corps de garde et le Bureau d'Octroi sur le travers et non sur la longueur du - bâtiment. - M. le Préfet de la Loire à qui mes conclusions et l'avis du Conseil ont été communiqué - par S.E. lui a fait des obs.on sur l'opinion particulière du Conseil. Ces obs.on sont - consignées dans une lettre du 9 x.bre dernier de laquelle je vais donner lecture (Ici cette lecture). - Il paraît que des raisons de convenances locales s'opposent à ce que l'on adopte la propo.on - de placer le corps de garde et le Bureau d'Octroi sur le travers du bâtiment. Mais qu'on est - disposé à faire droit à ce que comportent mes conclisions du rapport rpécité. Rien ne s'oppose - donc plus à ce que S.E. autorise la mise en adjud.on à forfait des ouvrages nécessaires à l'exécution - de l'édifice dont il s'agit, d'après le nouveau cahier des charges qui m'a semblé ne rien laisser - à deviner. Toutefois on aurait avant de procédert à cette adjud.on à faire dresser de nouveaux - plans modifiés conformém.t aux observations consignées dans mon rapport du 13 mai dernier, - lequel seraient les seuls à communiquer à des soumissionnaires attendu que ceux qui ont été - adoptés l'objet de ce rapport ne présentant pas fidelem.t ce qu'il s'agit d'éxécuter, pourraient les - induire en erreur et fournir par suite matière à contestation. Tel est mon avis que j'ai - l'honneur de soumettre à la délibération du Conseil. Signé de Gisors.

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Adopté.

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+ F/21/2492 +
+ Séance du 25 novembre 1816 + + +
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Rapport de M. de Gisors. + Le 19 mai dernier, j'ai eu l'honneur de faire au Conseil un rapport concernant la + constr.on d'un corps de garde et d'un bureau d'Octroi à St. Etienne. Les conclusions de ce rapport + furent qu'il y avait lieu à rpoposer à S.E. d'adopter le projet et d'en autoriser l'exécution + mais qu'avant tout on aurait à réduire à 8m. l'épaisseur des bpatiments auxquel on en avait + donné 10 sauf à le tenir plus long, à diminuer le nombre des portes, à réduire la largeur + de certaines d'elles, placer les latrines là où je l'ai indiqué à donner plus d'épaisseur à la + cloison séparant le corps de garde du Bureau d'Octroi ; à supprimer l'art. 2 du cahier des + charges, enfin à faire l'adjud.on à forfait et non sur des séries de prix d'ouvrages. + Le Conseil tout en adoptant ces conclisions fit observer qu'il était peut-être préférable de + placer le corps de garde et le Bureau d'Octroi sur le travers et non sur la longueur du + bâtiment. + M. le Préfet de la Loire à qui mes conclusions et l'avis du Conseil ont été communiqué + par S.E. lui a fait des obs.on sur l'opinion particulière du Conseil. Ces obs.on sont + consignées dans une lettre du 9 x.bre dernier de laquelle je vais donner lecture (Ici cette lecture). + Il paraît que des raisons de convenances locales s'opposent à ce que l'on adopte la propo.on + de placer le corps de garde et le Bureau d'Octroi sur le travers du bâtiment. Mais qu'on est + disposé à faire droit à ce que comportent mes conclisions du rapport rpécité. Rien ne s'oppose + donc plus à ce que S.E. autorise la mise en adjud.on à forfait des ouvrages nécessaires à l'exécution + de l'édifice dont il s'agit, d'après le nouveau cahier des charges qui m'a semblé ne rien laisser + à deviner. Toutefois on aurait avant de procédert à cette adjud.on à faire dresser de nouveaux + plans modifiés conformém.t aux observations consignées dans mon rapport du 13 mai dernier, + lequel seraient les seuls à communiquer à des soumissionnaires attendu que ceux qui ont été + adoptés l'objet de ce rapport ne présentant pas fidelem.t ce qu'il s'agit d'éxécuter, pourraient les + induire en erreur et fournir par suite matière à contestation. Tel est mon avis que j'ai + l'honneur de soumettre à la délibération du Conseil. Signé de Gisors.

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Adopté.

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- F/21/2493 -
- Séance du 15 janvier 1816 - - -
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Rapport de M. - Rondelet sur l'état des travaux de la nouvelle - église de la ville de Mâcon, département de Saône-et-Loire. - (Voir : au 4 janv. 1816, n°5). +

+ F/21/2493 +
+ Séance du 15 janvier 1816 + + +
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Rapport de M. + Rondelet sur l'état des travaux de la nouvelle + église de la ville de Mâcon, département de Saône-et-Loire. + (Voir : au 4 janv. 1816, n°5). Dans un rapport précédent, M. - Rondelet rendit compte de l'état des travaux et du décompte de la dépense restant - à faire, estimée par M. le Préfet devoir s'élever à 14,198f.40c. et indépendamment d'une autre dépense pour divers objets - relatifs à l'église et que le Préfet n'avait pu comprendre dans le décompte, attendu que les plans et devis n'avaient + Rondelet rendit compte de l'état des travaux et du décompte de la dépense restant + à faire, estimée par M. le Préfet devoir s'élever à 14,198f.40c. et indépendamment d'une autre dépense pour divers objets + relatifs à l'église et que le Préfet n'avait pu comprendre dans le décompte, attendu que les plans et devis n'avaient pas encore été prdoduits ; M. - Gisors les présente aujourd'hui, ils constituent en 19 feuilles de dessin et 9 devis formant - une dépense totale de 37,200f. Il reste encore pour compléter les dessins et devis des objets nécessaires à l'entier - achèvement de l'église qui consistent en chapelle accessoires ce qui occasionnera encore une dépense assez considérable ; + Gisors les présente aujourd'hui, ils constituent en 19 feuilles de dessin et 9 devis formant + une dépense totale de 37,200f. Il reste encore pour compléter les dessins et devis des objets nécessaires à l'entier + achèvement de l'église qui consistent en chapelle accessoires ce qui occasionnera encore une dépense assez considérable ; mais observe M. - Gisors : le culte pouvant s'exercer sans ces accessoires il n'y a pas d'inconvénient à retarder - l'envoi des pièces y relatives. M. - Rondelet termine son rapport en observant que cet Insp.r - g.al réclame sous ses honoraires un provisoire - de 1,000f. et qu'il y a lieu à ce que le Ministre approuve cette demande ainsi que tout ce qui a rapport au projet.

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Le Conseil observe, sur la partie d'art, que l'abat voie de la chaire à prêcher ne fut pas en vpûte mais au - plafond, du reste il adopte l'avis et les conclusions du rapporteur.

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+ Gisors : le culte pouvant s'exercer sans ces accessoires il n'y a pas d'inconvénient à retarder + l'envoi des pièces y relatives. M. + Rondelet termine son rapport en observant que cet Insp.r + g.al réclame sous ses honoraires un provisoire + de 1,000f. et qu'il y a lieu à ce que le Ministre approuve cette demande ainsi que tout ce qui a rapport au projet.

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Le Conseil observe, sur la partie d'art, que l'abat voie de la chaire à prêcher ne fut pas en vpûte mais au + plafond, du reste il adopte l'avis et les conclusions du rapporteur.

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- F/21/2493 -
- Séance du 15 février 1816 - - -
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Rapport de M. - Rondelet sur lles travaux indispensables à faire, pour l'achèvement de l'église de Mâcon ; - département de Saône-et-Loire. - (Voir : au 7 x.bre 1815, n°376). +

+ F/21/2493 +
+ Séance du 15 février 1816 + + +
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Rapport de M. + Rondelet sur lles travaux indispensables à faire, pour l'achèvement de l'église de Mâcon ; + département de Saône-et-Loire. + (Voir : au 7 x.bre 1815, n°376). D'après l'exposé des faits M. - Rondelet conclut à ce que le dossier de cette affaire soit remis à M. - Gisors - afin q'uil l'examine et donne les éclaircissements nécessaires, ce que le conseil adopte.

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+ Rondelet conclut à ce que le dossier de cette affaire soit remis à M. + Gisors + afin qu’il l'examine et donne les éclaircissements nécessaires, ce que le conseil adopte.

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Rapport de M. - Gisors faisant suite à celui de M. - Rondelet, sur l'église du Mâcon ; - du quel il déduit la conséquence qu'il est nécessaire qu'un inspecteur général se rende sur les lieux pour - établir d'une manière positive le décompte des travaux exécutés.

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Rapport de M. + Gisors faisant suite à celui de M. + Rondelet, sur l'église du Mâcon ; + du quel il déduit la conséquence qu'il est nécessaire qu'un inspecteur général se rende sur les lieux pour + établir d'une manière positive le décompte des travaux exécutés.

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Le Conseil reconnaît la nécessité d'aller sur les lieux afin d'y recueillir très exactement tous les renseignements +

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Le Conseil reconnaît la nécessité d'aller sur les lieux afin d'y recueillir très exactement tous les renseignements possibles sur la comptabilité dont il s'agit ; mais il pense que c'est à M. - de Gisors lui-même à faire cette démarche, - non comme inspecteur général des bâtiments civils ; mais comme étant l'architecte de l'édifice et par celà - le responsable de la rectitude des décomptes de la dépense que son exécution a occasionnée. Considérant d'ailleurs - qu'il importe qu'il donne lui-même sur les lieux les explications conenvables à l'exécution de que présentent les - 19 dessins qu'il a récemment produit pour le mobilier de l'église, est d'avis que ce voyage à Mâcon est doublement nécessaire - Le Conseil croit devoir saisir cette occasion de représenter à S.E. ; que les rapports qui lui ont été faits par l'un de ses + de Gisors lui-même à faire cette démarche, + non comme inspecteur général des bâtiments civils ; mais comme étant l'architecte de l'édifice et par celà + le responsable de la rectitude des décomptes de la dépense que son exécution a occasionnée. Considérant d'ailleurs + qu'il importe qu'il donne lui-même sur les lieux les explications conenvables à l'exécution de que présentent les + 19 dessins qu'il a récemment produit pour le mobilier de l'église, est d'avis que ce voyage à Mâcon est doublement nécessaire + Le Conseil croit devoir saisir cette occasion de représenter à S.E. ; que les rapports qui lui ont été faits par l'un de ses membres (M. - Garrez), à diverses époques, relativement à la comptabilité des grands et nombreux travaux - commencés dans la ville de Montbrison, lui ayant donné à connaître que cette importante comptabilité, laisse + Garrez), à diverses époques, relativement à la comptabilité des grands et nombreux travaux + commencés dans la ville de Montbrison, lui ayant donné à connaître que cette importante comptabilité, laisse beaucoup à désirer, il conviendrait, peut-être de profiter du voyage de M. - de Gisors, à Mâcon, pour le charger - comme inspecteur de prendre, à à Montbrison même, tous les renseignements nécessaires à l'éclaircissement de que - cette même comptabilité à laissé observer et d'incertain surtout de rendre compte dans quel état ont été laissés ses - constructions commencées dans le dépôt de mendicité ; les prisons, le palais de justice, l'hôtel de la préfecture, la - caserne de gendarmerie et t.es constructions faites dans un désordre tel qu'on a été dans la nécessité de destituer - l'architecte qui était chargé de leur direction.

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- + de Gisors, à Mâcon, pour le charger + comme inspecteur de prendre, à à Montbrison même, tous les renseignements nécessaires à l'éclaircissement de que + cette même comptabilité à laissé observer et d'incertain surtout de rendre compte dans quel état ont été laissés ses + constructions commencées dans le dépôt de mendicité ; les prisons, le palais de justice, l'hôtel de la préfecture, la + caserne de gendarmerie et t.es constructions faites dans un désordre tel qu'on a été dans la nécessité de destituer + l'architecte qui était chargé de leur direction.

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- F/21/2493 -
- Séance du 13 mai 1816 - - -
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Rapport de M. - de Gisors concernant la construction d'un corps de garde et d'un bureau d'octroi à St. Etienne - Loire. - (Voir : au 9 avril 1816 n°153). - Ces deux établissements sont provisoirement dans deux locaux loués 1700f. on propose de les reporter dans un autre bâitmeent projeté à l'une des - extrémités d'une place, dite Font Rollin, près de la place royale, emplacement approuvé par les autorités après avoir consulté sur le commodo et +

+ F/21/2493 +
+ Séance du 13 mai 1816 + + +
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Rapport de M. + de Gisors concernant la construction d'un corps de garde et d'un bureau d'octroi à St. Etienne - Loire. + (Voir : au 9 avril 1816 n°153). + Ces deux établissements sont provisoirement dans deux locaux loués 1700f. on propose de les reporter dans un autre bâitmeent projeté à l'une des + extrémités d'une place, dite Font Rollin, près de la place royale, emplacement approuvé par les autorités après avoir consulté sur le commodo et incommodo M. - Gisors, mettant les plans sous les yeux du Conseil, observe qu'il est à propos de recommander que l'on diminue le nombre de portes et - la largeur de certaines d'entr'elles. Qu'on place les latrines là où on a indiqué un charbonner afin de les aérer. Que la cloison qui sépare le - corps de garde du B.au d'octroi soit assez épaisse pour que l'on n'y soit point incommodé du bruit de ce corps de garde et afin qu'on supprime - l'art. 2 du cahier des charges, attendu qu'on ne peut apporter de changmeent à aucun plan adopté par le Ministre sans l'autorisation - spéciale et formelle de S.E.

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Le Conseil adopte les conclusions du rapporteur, néanmoins il croit devoir faire observer, comme bon conseil, qu'il serait peut-être - préférable de placer le corps de garde et le bureau d'octroi sur le travers et non sur la largeur du bâtiment, alors ce bâtiment pourrait être - moins épais, ce qui tournerait au profit des rues latérales qui requéreraient un peu plus de largeur. - Séance levée à 4 heures. - Guy de Gisors Rondelet - Garrez Hurtus - (+2 signatures illsiibles)

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+ Gisors, mettant les plans sous les yeux du Conseil, observe qu'il est à propos de recommander que l'on diminue le nombre de portes et + la largeur de certaines d'entr'elles. Qu'on place les latrines là où on a indiqué un charbonner afin de les aérer. Que la cloison qui sépare le + corps de garde du B.au d'octroi soit assez épaisse pour que l'on n'y soit point incommodé du bruit de ce corps de garde et afin qu'on supprime + l'art. 2 du cahier des charges, attendu qu'on ne peut apporter de changmeent à aucun plan adopté par le Ministre sans l'autorisation + spéciale et formelle de S.E.

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Le Conseil adopte les conclusions du rapporteur, néanmoins il croit devoir faire observer, comme bon conseil, qu'il serait peut-être + préférable de placer le corps de garde et le bureau d'octroi sur le travers et non sur la largeur du bâtiment, alors ce bâtiment pourrait être + moins épais, ce qui tournerait au profit des rues latérales qui requéreraient un peu plus de largeur. + Séance levée à 4 heures. Guy de Gisors + Rondelet Garrez + Hurtus + (+2 signatures illsiibles)

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- F/21/2493 -
- Séance du 16 mai 1816 - - -
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Rapport de M. - de Gisors concernant l'établissement des eaux thermales du Mont-D'or - Puy-de-Dôme. - (Voir : au 27 mars 1816, n° 126). +

+ F/21/2493 +
+ Séance du 16 mai 1816 + + +
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Rapport de M. + de Gisors concernant l'établissement des eaux thermales du Mont-D'or - Puy-de-Dôme. + (Voir : au 27 mars 1816, n° 126). Avant d'entrer en matière sur ce qui fait aujourd'hui le sujet de l'examen du Conseil, M. - Gisors rappelle l'exposé des rapports faits en mars - 1814 et le 26 janvier 1815 au Ministre, au sujet de sa mission pour prendre des renseignements sur les lieux et d'après lesquels il proposait - des rectifications aux projets. IL rappelle à ce sujet les concliusions de son rapport du 6 mars 1815 approuvées par le Conseil. Ces rectifications et + Gisors rappelle l'exposé des rapports faits en mars + 1814 et le 26 janvier 1815 au Ministre, au sujet de sa mission pour prendre des renseignements sur les lieux et d'après lesquels il proposait + des rectifications aux projets. IL rappelle à ce sujet les concliusions de son rapport du 6 mars 1815 approuvées par le Conseil. Ces rectifications et conclusions ayant été communiquées à M. - Ledru et Cournon, auteurs du projet, ces M.rs. ont fait subir à leur travail mes modifications - requises joignant un rapport à leurs dessins déposés aujourd'hui sur le B.au par le rapporteur qui observe, 1° au sujet de deux élévations + Ledru et Cournon, auteurs du projet, ces M.rs. ont fait subir à leur travail mes modifications + requises joignant un rapport à leurs dessins déposés aujourd'hui sur le B.au par le rapporteur qui observe, 1° au sujet de deux élévations de la façade proposée par les auteurs dont l'une est dressée d'après une esquisse du rapporteur, que celle présentée par M.rs. - Ledru et - Cournon remplissant d'un côté le but qu'il s'était proposé et de l'autre offrant quelqu'avantage sous le rapport de la commodité et pour la - construction, estime qu'il y a lieu d'adopter celle des deux élévations qui diffère un peu de son esquisse. 2° Qu'il serait à rpopos de rétablir - dans le devis l'objet de dépense relative à la conduite des eaux froides dont le médecin des eaux ne doute pas de l'utilité ; mais que le - rapporteur croit propre à être employé à tout autre objet si elles deviennent intuiles pour mitiger les eaux chaudes. 3° Qu'il serait - peut-être dangereux de chercher de l'économie en construisant en moëllons ou cailloux enduits en mortier les socles des cabinets qui - doivent toucher le sol que la nature des eaux tendrait à détruire promptement ; qu'il serait en conséq.ce préférable de construire en - pierre de taille. Passant ensuite à l'examen du devis dont le total, par apperçu, s'élève à 306,536f. comprenant d'une part 12,000f. - pour reconstruire deux petites maisons de propr.res destinées à être abattues et 78,000f. d'autre part pour 13 autres semblables maisons - à construire, ce que le rapporteur fait sentir devoir être beaucoup plus avantageux que si on donnait une valeur représentative du - produit de ces maisons qui se bornent l'une dans l'autre sur le pied de 10 et 12 pr. 0/0. Il fait observer que les frais d.insp.r et de - conducteur qui sont toujours au compte de l'architecte ne doivent pas être compris dans ce devis, non plus que les frais d'appareilleur qui - sont à celui de l'entrepreneur, du reste ce qui concerne les inemnités pour projet et opérations préliminaires lui ont paru fort modérés. - De tout ce que dessus il conclut à ce que le projet, rectifié suivant les observations du Conseil, soit approuvé ; qu'on comprennen au devis les - ouvrages à faiore pour la conduite des eaux froides. Que tout sole sol soit en pierre de taille. Qu'un devis exact et un cahier de charges - soient dressés. Que les ouvrages soient exécutés en trois parties ainsi que le rapporteur les divises et qu'avant tout on procède à l'ésti - mation des immeubles compris dans la circonscription du projet et des places et rues environnnantes.

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M. - Gisors ayant tout prévu dans son rapport, le Conseil n'a rien à y ajouter que son adoption, en invitant à ce que copie en soit - adressée aux autorités locales pour faire droit aux observations qui s'y trouvent renfermées.

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+ Ledru et + Cournon remplissant d'un côté le but qu'il s'était proposé et de l'autre offrant quelqu'avantage sous le rapport de la commodité et pour la + construction, estime qu'il y a lieu d'adopter celle des deux élévations qui diffère un peu de son esquisse. 2° Qu'il serait à rpopos de rétablir + dans le devis l'objet de dépense relative à la conduite des eaux froides dont le médecin des eaux ne doute pas de l'utilité ; mais que le + rapporteur croit propre à être employé à tout autre objet si elles deviennent intuiles pour mitiger les eaux chaudes. 3° Qu'il serait + peut-être dangereux de chercher de l'économie en construisant en moëllons ou cailloux enduits en mortier les socles des cabinets qui + doivent toucher le sol que la nature des eaux tendrait à détruire promptement ; qu'il serait en conséq.ce préférable de construire en + pierre de taille. Passant ensuite à l'examen du devis dont le total, par apperçu, s'élève à 306,536f. comprenant d'une part 12,000f. + pour reconstruire deux petites maisons de propr.res destinées à être abattues et 78,000f. d'autre part pour 13 autres semblables maisons + à construire, ce que le rapporteur fait sentir devoir être beaucoup plus avantageux que si on donnait une valeur représentative du + produit de ces maisons qui se bornent l'une dans l'autre sur le pied de 10 et 12 pr. 0/0. Il fait observer que les frais d.insp.r et de + conducteur qui sont toujours au compte de l'architecte ne doivent pas être compris dans ce devis, non plus que les frais d'appareilleur qui + sont à celui de l'entrepreneur, du reste ce qui concerne les inemnités pour projet et opérations préliminaires lui ont paru fort modérés. + De tout ce que dessus il conclut à ce que le projet, rectifié suivant les observations du Conseil, soit approuvé ; qu'on comprennen au devis les + ouvrages à faiore pour la conduite des eaux froides. Que tout sole sol soit en pierre de taille. Qu'un devis exact et un cahier de charges + soient dressés. Que les ouvrages soient exécutés en trois parties ainsi que le rapporteur les divises et qu'avant tout on procède à l'ésti + mation des immeubles compris dans la circonscription du projet et des places et rues environnnantes.

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M. + Gisors ayant tout prévu dans son rapport, le Conseil n'a rien à y ajouter que son adoption, en invitant à ce que copie en soit + adressée aux autorités locales pour faire droit aux observations qui s'y trouvent renfermées.

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- F/21/2493 -
- Séance du 13 juin 1816 - - -
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Rapport de M. de Gisors (lu par M. - Mory) concernant les Bains du Mont-D'or - Puy-de-Dôme. - (Voir : au 6 juin 1816, n° 239). - Une lettre de M. le Préfet, du 25 mai, expose que les 4 cabinets, les seuls dont on puisse faire usage des eaux, sont non seulement - insignifiants, quant au nombre ; mais que les cloisons qui les séparent ne mettent point à l'abri des dégradations - qu'entraine une indécente curiosité. Pour obrier à ce double inconvénient il propose de construire au dessus des cabinets - actuels, cinq cabinets exclusivement réservés aux femmes et d'établir en outre des latrines dans le voisinage de ces bains. - Un devis descriptif et estimatif portant la dépense à 2,583f. tout compris, accompagné de plans, coupes et élévations, sont aisémment - coupressdre les constructions et distributions qu'on projète ; le rapporteur n'y trouve matière à autre observation que - celle relative à la position des baignoires qui, par leur position en longueur, exigent des tuyaux dont on pourrait se - dispenser, en mettant ces baignoires parallèlement au mur. Il remarque aussi que le parti d'établir des guérites pour - latrines serait plus dispendieux qu'une série de cabinets établis sous un seul et même toît. Mais avant tout il observe - que les dispsoitions provisoires projetées sont présentées par un autre Ing.r que ceux qui ont dressé le projet g.al, il lui - semble que ces Ing.r chefs, auteurs du dernier, recomandables par leurs talents et leurs probité auraient dû être chargés - d'un travail qui semble leur appartenir de droit.

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Le Conseil suppose que ce petit projet a été dressé par M. - Letrot, Ing.r, d'après l'agrément de M. - Cournom, Ing.r - en chef du dép.t, sous chef direct, qui aura omis de le revêtir de son visa. Quoiqu'il en soit ce projet est bien et il peut - être soumis à l'approbation de S.E. ; en communiquant aux autorités locales les observations du rapporteur, comme bon - conseil, particulièrement celle relative aux baignoires qu'il renvoie à la prudence des d. autorités pour petre exécutées de la - manière qu'elles jugeront la plus favorable.

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+ F/21/2493 +
+ Séance du 13 juin 1816 + + +
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Rapport de M. de Gisors (lu par M. + Mory) concernant les Bains du Mont-D'or - Puy-de-Dôme. + (Voir : au 6 juin 1816, n° 239). + Une lettre de M. le Préfet, du 25 mai, expose que les 4 cabinets, les seuls dont on puisse faire usage des eaux, sont non seulement + insignifiants, quant au nombre ; mais que les cloisons qui les séparent ne mettent point à l'abri des dégradations + qu'entraine une indécente curiosité. Pour obrier à ce double inconvénient il propose de construire au dessus des cabinets + actuels, cinq cabinets exclusivement réservés aux femmes et d'établir en outre des latrines dans le voisinage de ces bains. + Un devis descriptif et estimatif portant la dépense à 2,583f. tout compris, accompagné de plans, coupes et élévations, sont aisémment + coupressdre les constructions et distributions qu'on projète ; le rapporteur n'y trouve matière à autre observation que + celle relative à la position des baignoires qui, par leur position en longueur, exigent des tuyaux dont on pourrait se + dispenser, en mettant ces baignoires parallèlement au mur. Il remarque aussi que le parti d'établir des guérites pour + latrines serait plus dispendieux qu'une série de cabinets établis sous un seul et même toît. Mais avant tout il observe + que les dispsoitions provisoires projetées sont présentées par un autre Ing.r que ceux qui ont dressé le projet g.al, il lui + semble que ces Ing.r chefs, auteurs du dernier, recomandables par leurs talents et leurs probité auraient dû être chargés + d'un travail qui semble leur appartenir de droit.

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Le Conseil suppose que ce petit projet a été dressé par M. + Letrot, Ing.r, d'après l'agrément de M. + Cournom, Ing.r + en chef du dép.t, sous chef direct, qui aura omis de le revêtir de son visa. Quoiqu'il en soit ce projet est bien et il peut + être soumis à l'approbation de S.E. ; en communiquant aux autorités locales les observations du rapporteur, comme bon + conseil, particulièrement celle relative aux baignoires qu'il renvoie à la prudence des d. autorités pour petre exécutées de la + manière qu'elles jugeront la plus favorable.

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- F/21/2493 -
- Séance du 25 novembre 1816 - - -
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Rapport de M. - Gisors sur la construction d'un bureau d'octroi - et d'un corps de garde, à St. Etienne - Loire. - (Voir : au 30-8.bre 1816, n° 497). - Ce petit projet, vu dans la séance du 13 mai d.er, avait déjà été adopté, sauf quelques modifications que le rapport.r - rappelle. Il donne lecture de la lettre du Préfet de la Loire, à ces observations. On voit d'après cette lettre qu'on est - disposé à faire droit à une partie ; mais que des raisons locales qu'on fait connaître s'opposent à ce que cet - établissement soit placé dans le travers du bâtiment où on le projete, ainsi que le Conseil l'avait proposé. Ce projet - ne laissant plus rien à désirer, le rapporteur pense qu'il peut-être approuvé par le M.tre, ce que le Conseil adopte.

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+ F/21/2493 +
+ Séance du 25 novembre 1816 + + +
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Rapport de M. + Gisors sur la construction d'un bureau d'octroi + et d'un corps de garde, à St. Etienne - Loire. + (Voir : au 30-8.bre 1816, n° 497). + Ce petit projet, vu dans la séance du 13 mai d.er, avait déjà été adopté, sauf quelques modifications que le rapport.r + rappelle. Il donne lecture de la lettre du Préfet de la Loire, à ces observations. On voit d'après cette lettre qu'on est + disposé à faire droit à une partie ; mais que des raisons locales qu'on fait connaître s'opposent à ce que cet + établissement soit placé dans le travers du bâtiment où on le projete, ainsi que le Conseil l'avait proposé. Ce projet + ne laissant plus rien à désirer, le rapporteur pense qu'il peut-être approuvé par le M.tre, ce que le Conseil adopte.

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- F/21/2494 -
- Séance du 3 février 1817 - - -
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Rapport de MM. - Rondelet, Garrez et de Gisors, commissaires du Conseil, sur +

+ F/21/2494 +
+ Séance du 3 février 1817 + + +
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Rapport de MM. + Rondelet, Garrez et de Gisors, commissaires du Conseil, sur des honor. et frais réclamés par MM. - de la Barre, Peyre Neveu, Vaudoyer et Blondel - arch. à Paris pour des projets de lycées. - Dans la séance du 14 janvier dernier le Conseil des B.C. nous ayant nommés commissaires, + de la Barre, Peyre Neveu, Vaudoyer et Blondel + arch. à Paris pour des projets de lycées. + Dans la séance du 14 janvier dernier le Conseil des B.C. nous ayant nommés commissaires, à l'effet de lui rendre compte des projets non exécutés faits par MM. - Vaudoyer, la Barre, Peyre Neuveu + Vaudoyer, la Barre, Peyre Neuveu et Blondel - arch. à Paris pour l'établ.t de lycées sur plusieurs emplacements de Paris et sur des - honor. et frais qui peuvent lui être dus à ce sujet, nous allons avoir l'honneur de lui exposer le - résultat et l'examen que nous avons fait de ce projet et des pièces écrites qui ont été renvoyées au - Conseil, ainsi que des renseig.t que nous avons pris pour remplir notre mission. - Le 28 8.b dernier M. le directeur g.al des t. p. de Paris a adressé à M. le Secrét.re du Conseil des B.C. - pour en faire part au Conseil, une lettre exposant : + arch. à Paris pour l'établ.t de lycées sur plusieurs emplacements de Paris et sur des + honor. et frais qui peuvent lui être dus à ce sujet, nous allons avoir l'honneur de lui exposer le + résultat et l'examen que nous avons fait de ce projet et des pièces écrites qui ont été renvoyées au + Conseil, ainsi que des renseig.t que nous avons pris pour remplir notre mission. + Le 28 8.b dernier M. le directeur g.al des t. p. de Paris a adressé à M. le Secrét.re du Conseil des B.C. + pour en faire part au Conseil, une lettre exposant : Que MM. - Blondel, Vaudoyer et Peyre Neuveu ont fait à S.E. une demande d'honor. et déboursés + Blondel, Vaudoyer et Peyre Neuveu ont fait à S.E. une demande d'honor. et déboursés pour leurs projets de lycées dont il adresse les devis au Conseil, ainsi que ceux de M. - de la Barre - arch. qui, pour n'avoir rien demandé, n'en doit pas moins être compris dans la décision à intervenir - sur cet honor. et frais accessoires. - Qu'en décret du 15 g.b 1811 avait ordonné l'établ.t de 4 nouveaux lycées à Paris et l'agrand.t de - deux de ceux existants et dont l'étendue ne permettait pas qu'on y admit des pensionnats. - Qu'il fut fait des recherches très multipliés pour les uns et les autres ; mais que ces recherches + de la Barre + arch. qui, pour n'avoir rien demandé, n'en doit pas moins être compris dans la décision à intervenir + sur cet honor. et frais accessoires. + Qu'en décret du 15 g.b 1811 avait ordonné l'établ.t de 4 nouveaux lycées à Paris et l'agrand.t de + deux de ceux existants et dont l'étendue ne permettait pas qu'on y admit des pensionnats. + Qu'il fut fait des recherches très multipliés pour les uns et les autres ; mais que ces recherches furent faites en majeure partie par M. - Guignet - arch. qui exécute la constr. du lycée du collège d'Harcourt. - Qu'un décret du 21 mars 1812, assigna pour les lycées à établir, le Collège d'Harcourt, la M.e de - Ste. Croix, rue de Charonne, le pensionnat Parmentier rue des forts, et l'ancienne abbaye St. Martin. - L'agrand.t de deux autres fut en même temps ordonné, et des ordres furent donnés pour préparer les - projets. + Guignet + arch. qui exécute la constr. du lycée du collège d'Harcourt. + Qu'un décret du 21 mars 1812, assigna pour les lycées à établir, le Collège d'Harcourt, la M.e de + Ste. Croix, rue de Charonne, le pensionnat Parmentier rue des forts, et l'ancienne abbaye St. Martin. + L'agrand.t de deux autres fut en même temps ordonné, et des ordres furent donnés pour préparer les + projets. Qu'il chargea de ce travail préparatoire, M.rs. - Guignet, Blondel, Peyre Neveu, Vaudoyer et la Barre qui, + Guignet, Blondel, Peyre Neveu, Vaudoyer et la Barre qui, par une décision minist.lle du 27 8.b. 1813 furent nommés arch.es de ces lycées savoir, M. - Guignet, de celui + Guignet, de celui d'Harcourt, M. - Blondel, de celui de Ste. Croix, M. - Vaudoyer, de celui du pensionnat Parmentier, M. - Peyre Neveu + Blondel, de celui de Ste. Croix, M. + Vaudoyer, de celui du pensionnat Parmentier, M. + Peyre Neveu de celui de l'abbaye St. Martin, et M. - la Barre de celui Charlemagne. - Que de tous ces projets, celui du lycée d'Harcourt a été seul complétem.t dressé et suivi d'ép.on + la Barre de celui Charlemagne. + Que de tous ces projets, celui du lycée d'Harcourt a été seul complétem.t dressé et suivi d'ép.on celui du lycée de Ste. Croix, a été plus étudié que les 3 autres ; l'arch. - M. - Blondel, y a en plus fait quelques - trav. provisoires, peu importants pour l'établ.t temporaires de militaires isolés, mais que toutefois ses projets, ainsi + M. Blondel, y a en plus fait quelques + trav. provisoires, peu importants pour l'établ.t temporaires de militaires isolés, mais que toutefois ses projets, ainsi que ceux de MM. - Peyre, la Barre et Vaudoyer ne peuvent être considérés que comme des esquisses. + Peyre, la Barre et Vaudoyer ne peuvent être considérés que comme des esquisses. Que M. - Peyre n'a pas été obligé de lever les plans de l'abbaye St. Martin, en ce qu'ils existaient - déjà, et que, comme son projet a été abandopnné le 1er, il n'a pas été dans le cas de pousser son travail - aussi loin que ses confrères. - M. le directeur g.al ajoute qu'en proposant au Ministre MM. - Blondel, la Barre et Vaudoyer à la - Direction des trav. du marché St.: Germain, de la Bourse et du marché des Carmes qui l'exécutent, il - considéra ces nominations comme dédommagem.t de l'inexecution de leurs projets de lycée abandonnés, + Peyre n'a pas été obligé de lever les plans de l'abbaye St. Martin, en ce qu'ils existaient + déjà, et que, comme son projet a été abandopnné le 1er, il n'a pas été dans le cas de pousser son travail + aussi loin que ses confrères. + M. le directeur g.al ajoute qu'en proposant au Ministre MM. + Blondel, la Barre et Vaudoyer à la + Direction des trav. du marché St.: Germain, de la Bourse et du marché des Carmes qui l'exécutent, il + considéra ces nominations comme dédommagem.t de l'inexecution de leurs projets de lycée abandonnés, et qu'il avait préparé un pareil dédommagem.t en proposant au Ministre de charger M. - Peyre de - la direction du bâtim.t des boucheries à ajouter au marché St. Martin, mais dont l'exécu.on est ajournée - indéfiniment. - Il laisse à la sagesse du Conseil à décider jusqu'à quel point ces circonstances particulières - peuvent être prises en consid.on dans la fixation des indemnités demandées, et qu'il préf dans - le temps, devoir se réduire au remboursem.t des fais que ces MM. avaient été dans le cas de faire. - M. le directeur g.al invite le Conseil à s'occuper de ce rapport le plus tôt possible et à le lui adresser - en lui renvoyant les pièces. + Peyre de + la direction du bâtim.t des boucheries à ajouter au marché St. Martin, mais dont l'exécu.on est ajournée + indéfiniment. + Il laisse à la sagesse du Conseil à décider jusqu'à quel point ces circonstances particulières + peuvent être prises en consid.on dans la fixation des indemnités demandées, et qu'il préf dans + le temps, devoir se réduire au remboursem.t des fais que ces MM. avaient été dans le cas de faire. + M. le directeur g.al invite le Conseil à s'occuper de ce rapport le plus tôt possible et à le lui adresser + en lui renvoyant les pièces. À sa lettre étaient jointes le rouleaux des projets de MM. - la Barre, Blondel, Peyre et Vaudoyer - plus une pétition de ces 3 derniers adressés adressés le 15 février à S.E. exposant : + la Barre, Blondel, Peyre et Vaudoyer + plus une pétition de ces 3 derniers adressés adressés le 15 février à S.E. exposant : Que, comme M. - Guignet, ils ont levé les plans par étage et pris les nivellement dans leurs emplacements - respectifs, à travers les difficultés que comportaient des localités irrégulières et habitées. - Qu'ils ont fait les opération spréparatoires d'estim.on des propriétés à acquérir et fait divers projets sur - chaque localité, en utilisant les bâtiments qui en étaient susceptibles. Qu'ils en ont dressé les estimations - desquelles il résulterait que chaque lycée devait aller à une dépense moyenne de 2,000,000f. - Que ce travail personnel de plus d'un an pour chacun, leur en plus occasionné de fortes dépenses - dont ils n'ont reçu aucun remboursement. - Que les trav.x qui leur ont été confiés depuis ne peuvent être compter sur celui de leurs projets - de lycées, chacun comportant ses honor. particuliers. - Ils invoquent l'art. 11 du règlement du 18 8.b 1808 pour la fixation de leurs honor. et citent des - exemples de son application à de nombreux projets étrangers à ceux-ci. Ils rappellent aussi - l'avis du Conseil des B.C. du 12 Pluvioise an 8, approuvé par le Ministère de l'Intérieur, et ils - terminent par proposer qu'il leur soit alloué à chacun 6,000f. pour honor. et frais relatifs à ces - projets de lycées. + Guignet, ils ont levé les plans par étage et pris les nivellement dans leurs emplacements + respectifs, à travers les difficultés que comportaient des localités irrégulières et habitées. + Qu'ils ont fait les opération spréparatoires d'estim.on des propriétés à acquérir et fait divers projets sur + chaque localité, en utilisant les bâtiments qui en étaient susceptibles. Qu'ils en ont dressé les estimations + desquelles il résulterait que chaque lycée devait aller à une dépense moyenne de 2,000,000f. + Que ce travail personnel de plus d'un an pour chacun, leur en plus occasionné de fortes dépenses + dont ils n'ont reçu aucun remboursement. + Que les trav.x qui leur ont été confiés depuis ne peuvent être compter sur celui de leurs projets + de lycées, chacun comportant ses honor. particuliers. + Ils invoquent l'art. 11 du règlement du 18 8.b 1808 pour la fixation de leurs honor. et citent des + exemples de son application à de nombreux projets étrangers à ceux-ci. Ils rappellent aussi + l'avis du Conseil des B.C. du 12 Pluvioise an 8, approuvé par le Ministère de l'Intérieur, et ils + terminent par proposer qu'il leur soit alloué à chacun 6,000f. pour honor. et frais relatifs à ces + projets de lycées. Depuis, M. la Barre - arch. a adressé au Conseil des B.C. une posé du travail auquel il s'est livré - pour parvenir à mettre son projet de lycée au point où on le voit, du temps qu'il y a employé - personnellem.t , des difficultés qu'il a éprouvées dans la levée de ses plans en mauvaise saison et des - frais auxquels cela l'a engagé. Il se borne à demander 3000f. pour ses honor. et déboursés. - D'après une 1ère conférence que nous eûmes à ce sujet, l'un de nous ayant demandé à M. le - direcreur g.al des renseig.t sur les devis et estimations auxquels MM. Vaudoyer, Peyre et Blondel - annoncent s'être livrés concernant ces projets de lycées ; par une lettre en réponse du 23 g.b dernier - M. le directeur g.al a annoncé au Conseil qu'il n'y avait en à ce projet que des évaluations approximatives - de dépenses qu'on ne pouvait considérer comme des devis ni comme des estimations régulières. Il a fait + arch. a adressé au Conseil des B.C. une posé du travail auquel il s'est livré + pour parvenir à mettre son projet de lycée au point où on le voit, du temps qu'il y a employé + personnellem.t , des difficultés qu'il a éprouvées dans la levée de ses plans en mauvaise saison et des + frais auxquels cela l'a engagé. Il se borne à demander 3000f. pour ses honor. et déboursés. + D'après une 1ère conférence que nous eûmes à ce sujet, l'un de nous ayant demandé à M. le + direcreur g.al des renseig.t sur les devis et estimations auxquels MM. Vaudoyer, Peyre et Blondel + annoncent s'être livrés concernant ces projets de lycées ; par une lettre en réponse du 23 g.b dernier + M. le directeur g.al a annoncé au Conseil qu'il n'y avait en à ce projet que des évaluations approximatives + de dépenses qu'on ne pouvait considérer comme des devis ni comme des estimations régulières. Il a fait remettre en même temps au Conseil un rouleau additionnel de dessins relatifs au projet de M. - la Barre - nous les avons réunis à ceux de cet arch.e précédemmen.t envoyés au Conseil. Plus M. le directeur g.al a envoyé + la Barre + nous les avons réunis à ceux de cet arch.e précédemmen.t envoyés au Conseil. Plus M. le directeur g.al a envoyé envoyé (répétition dans le document d'archive) au Conseil 2 rapports de M. - Peyre relatifs à des recherches multipliées qu'il a été chargé de faire - concernant des remplacements de lycées. Nous en rendront compte en parlant des projets de cet arch.e. - Après la citation et extrait de ces pièces décrites, nous allons exposer au Conseil le travail auquel se + Peyre relatifs à des recherches multipliées qu'il a été chargé de faire + concernant des remplacements de lycées. Nous en rendront compte en parlant des projets de cet arch.e. + Après la citation et extrait de ces pièces décrites, nous allons exposer au Conseil le travail auquel se sont livrés MM. - la Barre, Peyre, Blondel et Vaudoyer, tant d'après les dessins qui en ont été adressés aui - Conseil par M. le directeur g.al, que d'après des communications officieuses de minutes que nous ont - faits ces MM. et les conférences que nous avons eût avec M. le directeur g.al et avec eux pour nous - éclairer dans l'avis qui nous est demandé. - Nous mettons tous les dessins et renseig.t sur le bureau. + la Barre, Peyre, Blondel et Vaudoyer, tant d'après les dessins qui en ont été adressés aui + Conseil par M. le directeur g.al, que d'après des communications officieuses de minutes que nous ont + faits ces MM. et les conférences que nous avons eût avec M. le directeur g.al et avec eux pour nous + éclairer dans l'avis qui nous est demandé. + Nous mettons tous les dessins et renseig.t sur le bureau. Projets de M. - la Barre sur le local des anciens Jésuites - Rue St. Antoine à présent Lycée Charlemagne. - Les premiers dessins adressés au Conseil sont 1° Deux plans g.aux, en masse de ce lycée, avec distinction - par des teintes diverses, des propriétés contingues à acquérir pour lui donner des extensions convenables. - 2° Le plan détaillé du rez-de-chaussée de ce lycée auquel on laisse son ancienne entrée ingrate à droite + la Barre sur le local des anciens Jésuites + Rue St. Antoine à présent Lycée Charlemagne. + Les premiers dessins adressés au Conseil sont 1° Deux plans g.aux, en masse de ce lycée, avec distinction + par des teintes diverses, des propriétés contingues à acquérir pour lui donner des extensions convenables. + 2° Le plan détaillé du rez-de-chaussée de ce lycée auquel on laisse son ancienne entrée ingrate à droite de l'église, où on ajoute quelq. - constr. neuves, on change quelq. distrib. On y utilise pour les dépendances + constr. neuves, on change quelq. distrib. On y utilise pour les dépendances du lycée les maisons à acquérir à l'angle des rues Percées et des Prêtres St. - Fant, pour changement. - 3° Quatre plans g.aux et détaillés du rez-de-chaussée, des 1er 2e et 3e étages, d'un 2e projet de lycée dans - lequel l'auteur établit une entrée plus développée par la rue St. Antoine Il y suppose la démolition - des maisons à acquérir rue des Prêtres et percée, et y substitue des bâtiments neufs et des cours - en cherchant à faire disparaître l'irrégularité originelle du terrain. - Les 6 autres dessins, adressés depuis au Conseil par M. le directeur g.al sont des plans coupes et élévations - en grand de l'état actuel des anciennes prorpiétés des grands Jésuites et des maisons à y réunir par + Fant, pour changement. + 3° Quatre plans g.aux et détaillés du rez-de-chaussée, des 1er 2e et 3e étages, d'un 2e projet de lycée dans + lequel l'auteur établit une entrée plus développée par la rue St. Antoine Il y suppose la démolition + des maisons à acquérir rue des Prêtres et percée, et y substitue des bâtiments neufs et des cours + en cherchant à faire disparaître l'irrégularité originelle du terrain. + Les 6 autres dessins, adressés depuis au Conseil par M. le directeur g.al sont des plans coupes et élévations + en grand de l'état actuel des anciennes prorpiétés des grands Jésuites et des maisons à y réunir par acquisiitons ; ou des côtés et un tracé soigné indiquent le travail auquel M. - la Barre s'est livré et les - frais qu'il a du fair epour la levée des bâtiments irréguliers et habités. - Le Conseil pourra penser, comme nous que ce n'est qu'après des études et des soins mutlipliés que - cet arch.e a pu amener ce dernier projet au point de maturité où on le voit. + la Barre s'est livré et les + frais qu'il a du fair epour la levée des bâtiments irréguliers et habités. + Le Conseil pourra penser, comme nous que ce n'est qu'après des études et des soins mutlipliés que + cet arch.e a pu amener ce dernier projet au point de maturité où on le voit. Projets de M. - Peyre Neveu sur l'ancienne abaye St. Martin. - Présentem.t conservatoire des arts et métiers. - Ce projet est présenté 1° par un plan g.al et deux plans détaillés, l'un du rez-de-chaussée, l'autre - du 1er étage de cette immense abbaye avec de nouvelles distributions pour l'adapter à un lycée. 2° - par deux autres plans g.aux et détaillés du rez-de-chaussée et du 1er étage, avec de nouvelles distrib.on présentant - quelq. variantes aux précédentes soit comme études préparatoires, soit comme changement ou rectif.on à celles-ci. - Comme l'auteur a été dispensé de lever les plans, ainsi que l'annonce M. le directeur g.al, et comme - nos renseig.t nous l'indiquent égalem.t, on voit qu'il a du se livrer à des études multipliées pour adapter - à un lycée du 1er ordre des bâtiments construits dans l'origine pour une toute autre destination, auxquels - ila projeté des comptes additionnelles que les rejoints et le programmes ont du lui préfaire. - Indépend.t de ce travail, M. - Peyre a fait deux rapports avec plans annexés en avril et août 1811 - sur des emplacements qu'il a été autorisé à chercher dans Paris, pour choisir le plus convenable à - des lycées. Il a visité 2 anciens lycées, l'abbaye aux Bois, l'abbaye St. Martin, les anciennes minimes, les + Peyre Neveu sur l'ancienne abaye St. Martin. + Présentem.t conservatoire des arts et métiers. + Ce projet est présenté 1° par un plan g.al et deux plans détaillés, l'un du rez-de-chaussée, l'autre + du 1er étage de cette immense abbaye avec de nouvelles distributions pour l'adapter à un lycée. 2° + par deux autres plans g.aux et détaillés du rez-de-chaussée et du 1er étage, avec de nouvelles distrib.on présentant + quelq. variantes aux précédentes soit comme études préparatoires, soit comme changement ou rectif.on à celles-ci. + Comme l'auteur a été dispensé de lever les plans, ainsi que l'annonce M. le directeur g.al, et comme + nos renseig.t nous l'indiquent égalem.t, on voit qu'il a du se livrer à des études multipliées pour adapter + à un lycée du 1er ordre des bâtiments construits dans l'origine pour une toute autre destination, auxquels + ila projeté des comptes additionnelles que les rejoints et le programmes ont du lui préfaire. + Indépend.t de ce travail, M. + Peyre a fait deux rapports avec plans annexés en avril et août 1811 + sur des emplacements qu'il a été autorisé à chercher dans Paris, pour choisir le plus convenable à + des lycées. Il a visité 2 anciens lycées, l'abbaye aux Bois, l'abbaye St. Martin, les anciennes minimes, les Jaconbins rue St. Dominique, la M.e de M. - Dubois Loiseau rue Plumet, celle de l'Inst.on LeMoine - au Roule. Il a indiqué par de smasses au plan, les constructions à y faire et a donné une idée - approximative de leur dépense. Ces plans nous ont été communiqués par M. le directeur g.al par - déplacement. + Dubois Loiseau rue Plumet, celle de l'Inst.on LeMoine + au Roule. Il a indiqué par de smasses au plan, les constructions à y faire et a donné une idée + approximative de leur dépense. Ces plans nous ont été communiqués par M. le directeur g.al par + déplacement. Projets de M. - Blondel sur l'ancien couvet de Ste. Croix, rue Charonne. - Cet arch.e a présenté - son travail 1 ° en 4 plans du rez-de-chaussée, du 1er du 2e et du 3é étage et quatre variantes de - nouvelles façades du projet de lycée qu'il a fait sur ce couvent, en utilisant les anciens bâtiments - et en y ajoutant de nouvelles constructions proportionnées aux besoins et au programme qui a du - lui être donné. 2° un plan du rez-de-chaussée avec trois élévations et coupes de ce couvent - dans son ancien état. Et un procès-verbal d'estimation des matériaux à provenir des démolitions - à y faire et à délivrer en compte au besoin. 3° un plan g.al en masse et 5 plans détaillés indiquant - divers projets essayés sur ce couvent, avec plus ou moins d'extension en bâtisses neuves et par conséquent - en dépenses. Quatre de ces plans retracent à peu près, seulement à plus petite échelle, les 4 - énoncés à l'art. 1er. - Nous n'avons rien vu dans ce travail de relatif au placement de militaires isolés. M. le + Blondel sur l'ancien couvet de Ste. Croix, rue Charonne. + Cet arch.e a présenté + son travail 1 ° en 4 plans du rez-de-chaussée, du 1er du 2e et du 3é étage et quatre variantes de + nouvelles façades du projet de lycée qu'il a fait sur ce couvent, en utilisant les anciens bâtiments + et en y ajoutant de nouvelles constructions proportionnées aux besoins et au programme qui a du + lui être donné. 2° un plan du rez-de-chaussée avec trois élévations et coupes de ce couvent + dans son ancien état. Et un procès-verbal d'estimation des matériaux à provenir des démolitions + à y faire et à délivrer en compte au besoin. 3° un plan g.al en masse et 5 plans détaillés indiquant + divers projets essayés sur ce couvent, avec plus ou moins d'extension en bâtisses neuves et par conséquent + en dépenses. Quatre de ces plans retracent à peu près, seulement à plus petite échelle, les 4 + énoncés à l'art. 1er. + Nous n'avons rien vu dans ce travail de relatif au placement de militaires isolés. M. le directeur g.al et M. - Blondel nous ont déclaré que ce qui avait été fait à ce sujet se réduisait à - très peu de chose et ne devait être en aucune consid.on dans l'appréciation qui nous est - demandée. M. - Blondel nous a communiqué officieusem.t et nous avons fait voir au Conseil quelques - dessins d'études qui se rattahcent à ceux sus désignés. Nous les avons remis à cet arch.e. - Son travail dont nous venons de rendre compte, indique suffisamm.t les études auxquelles il a - du se livrer pour amener ses projets au point où on les voit, les difficultés et les frais qui ont dû - résulter de la levée des anciens bâtiments et de l'appréciation des matériaux à démolir. + Blondel nous ont déclaré que ce qui avait été fait à ce sujet se réduisait à + très peu de chose et ne devait être en aucune consid.on dans l'appréciation qui nous est + demandée. M. + Blondel nous a communiqué officieusem.t et nous avons fait voir au Conseil quelques + dessins d'études qui se rattahcent à ceux sus désignés. Nous les avons remis à cet arch.e. + Son travail dont nous venons de rendre compte, indique suffisamm.t les études auxquelles il a + du se livrer pour amener ses projets au point où on les voit, les difficultés et les frais qui ont dû + résulter de la levée des anciens bâtiments et de l'appréciation des matériaux à démolir. Projets de M. - Vaudoyer au pensionnat Parmentier des forts. - Les desisns envoyés officiellem.t au Conseil sont au nombre de 3 présentant : - 1° un plan du rez-dehcaussée de ce pensionnat dans son état actuel avec le projet de quelq. constr.on - additionnelles pour un lycée peu important. - 2° un plan détaillé du rez-de-chaussée et un du 1er étage, où, en sacrifiant une partie des anciens bâtiments, - on en projette d'autres très étendus pour obtenir un lycée d'un ordre sup.r à celui projetté d'abord. - M. - Vaudoyer nous a commiuniqué officieusem.t et nous avons mis sous les yeux du Conseil 2 volumineux - rouleaux de dessins accessoires aux précédents. - Dans l'un sont des minutes de plans coupes et élévations de ce pensionnat où l'on voit les côtés et - opérations de la levée. Plus des minutes d'étendues préparatoires des 2 projets remis à la direction et dans - des calques sont dans ce rouleau. - Dans l'autre sont 4 plans à grande échelle de cette maison, avec des projets d'étude, accompagnés - de six élévations et coupes en divers sens. Presque tous ces dessins sont en mise au net. - Nous y avons trouvé aussi des études de plans de deux projets de lycée, pensés sur l'hôtel de la - Rochefoucauld rue de Seine. Mais M. le directeur nous a déclaré que le Conseil n'avait à s'occuper que - des projets sur le pensionnat parmentier. + Vaudoyer au pensionnat Parmentier des forts. + Les desisns envoyés officiellem.t au Conseil sont au nombre de 3 présentant : + 1° un plan du rez-dehcaussée de ce pensionnat dans son état actuel avec le projet de quelq. constr.on + additionnelles pour un lycée peu important. + 2° un plan détaillé du rez-de-chaussée et un du 1er étage, où, en sacrifiant une partie des anciens bâtiments, + on en projette d'autres très étendus pour obtenir un lycée d'un ordre sup.r à celui projetté d'abord. + M. + Vaudoyer nous a commiuniqué officieusem.t et nous avons mis sous les yeux du Conseil 2 volumineux + rouleaux de dessins accessoires aux précédents. + Dans l'un sont des minutes de plans coupes et élévations de ce pensionnat où l'on voit les côtés et + opérations de la levée. Plus des minutes d'étendues préparatoires des 2 projets remis à la direction et dans + des calques sont dans ce rouleau. + Dans l'autre sont 4 plans à grande échelle de cette maison, avec des projets d'étude, accompagnés + de six élévations et coupes en divers sens. Presque tous ces dessins sont en mise au net. + Nous y avons trouvé aussi des études de plans de deux projets de lycée, pensés sur l'hôtel de la + Rochefoucauld rue de Seine. Mais M. le directeur nous a déclaré que le Conseil n'avait à s'occuper que + des projets sur le pensionnat parmentier. Nous avons remis ces deux rouleaux à M. - Vaudoyer. - Observ. et avis de la Comm.on - Les projets dont nous venons de rendre compte et les opérations nécessaires pour y aprvenir ont été duement autorisées. - Il est juste d'indemniser leurs auteurs de leur travail personnel et des frais qu'ils ont du faire à - ce sujet. - La base prescrite au Conseil en pareil cas est la décision Ministérielle du 20 août 1811 confirmée par - l'org.on du consul et du M.R.. des 1er 8.b 1812 à laquelle il fut attaché depuis lors pour les nombreuses - estimations de ce genre qui lui ont été demandées. - C'est d'après cette base et nonobstant toutes les consid.on particulières alléguées dans le cour de ce rapport - que la Comm.on estime que MM. les arch.es qui ont fait ces projets seront équitablement indemnisés - de tout honor. et frais y relatifs savoir : - M. - la Barre pour une somme de ... 3000f. - M. Blondel pouir une de ... 2,700. - M. - Vaudoyer pour celle de ... 2,500. + Vaudoyer. + Observ. et avis de la Comm.on + Les projets dont nous venons de rendre compte et les opérations nécessaires pour y aprvenir ont été duement autorisées. + Il est juste d'indemniser leurs auteurs de leur travail personnel et des frais qu'ils ont du faire à + ce sujet. + La base prescrite au Conseil en pareil cas est la décision Ministérielle du 20 août 1811 confirmée par + l'org.on du consul et du M.R.. des 1er 8.b 1812 à laquelle il fut attaché depuis lors pour les nombreuses + estimations de ce genre qui lui ont été demandées. + C'est d'après cette base et nonobstant toutes les consid.on particulières alléguées dans le cour de ce rapport + que la Comm.on estime que MM. les arch.es qui ont fait ces projets seront équitablement indemnisés + de tout honor. et frais y relatifs savoir : + M. + la Barre pour une somme de ... 3000f. + M. Blondel pouir une de ... 2,700. + M. Vaudoyer pour celle de ... 2,500. et M. - Peyre pour une somme de ... 2000. - Total ... 10,200f. + Peyre pour une somme de ... 2000. + Total ... 10,200f. Les travaux que M. - Blondel a pu diriger à Ste. Croix pour des militaires isolés lui seront payés, sous - le rapport de ses honor. et enfin, ainsi qu'il est d'usage pour les autres trav. publics de Paris. - Tel est l'avis de la Comm.on ; elle a l'honneur d'en référer au ConseiL Signé Rondelet, Garrez, - Guy de Gisors.

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Le Conseil a, sous obs.on, adopté la base d'après laquelle la comm.on a fixé les travaux a allouer - à chacun des arch. sus-mentionnés.

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+ Blondel a pu diriger à Ste. Croix pour des militaires isolés lui seront payés, sous + le rapport de ses honor. et enfin, ainsi qu'il est d'usage pour les autres trav. publics de Paris. + Tel est l'avis de la Comm.on ; elle a l'honneur d'en référer au ConseiL Signé Rondelet, Garrez, + Guy de Gisors.

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Le Conseil a, sous obs.on, adopté la base d'après laquelle la comm.on a fixé les travaux a allouer + à chacun des arch. sus-mentionnés.

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- F/21/2495 -
- Séance du 29 mai 1816 - - -
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Rapport de M. - de Gisors concernant des estimations de terrains et maisons - à acquérir au Mont D'or. - En 8.b 1814, j'ai été chargé par S.E. de me rendre au Mont D'or afin d'y visiter les sources des - eauxminérales et les localités où les malades en font usage, et de me concerter avec M. le Préfet et - M. Ledru - arch.e au sujet des modifications à faire subir aux plans qu'il avait dressés pour la - construction d'un édifice thermal dans cette commune quoique cette mission ne me chargeât pas de - m'occuper des moyens spéculatifs pour leur exécution, je pensais que je ne m'en serait acquité que - imparfaitement si j'avais négligé de présenter les idées que la connaissance des lieux me suggérat - qui avaient pour objet de parvenir à former l'utile établi.e dont il s'agissait sans porter préjudice - aux intérêts des particuliers dont les habitations doivent nécessairement être détruites pour l'ex.on des - projets. J'eût donc l'honneur de soumettre ces idées à S.E. dans un rapport du 26 janvier 1815 où - je me suis suis exprimé ainsi qu'il suit : - Les projets qui seront définitivem.t adoptés par S.E. présenteront nécessairmeent quelqu'ils soient - des dispositions relative aux places et rues du village, dispositions qui, d'une part, comporteront en partie - des terrains dépendants des propriétés à acquérir et d'autres terrains qui sont vacants et communaux, - et d'autre part, laisseront disponibles plusieurs parties de ces emplacements, lesquelles sont susceptibles - d'être cédées à dire d'experts aux prorpéitaires qu'il faudra déposséder de leurs immeubles pour l'ex.on - du projet. La valeur de chacune des parties à céder à ces propriétaires, serait déduite sur le prix - de l'estimation de chacune des prorpiétés à acquérir. Cette estimation serait faite par des experts de - manière à déterminer la valeur intrinsèque de l'immeuble et sa valeur vénale. - S.E. - Monsig.r, va connaître la raison de cette double estimation. - Pour l'exécution du projet quelqu'il soit, il faudra, je le répète, détruire plusieurs maisons qui - sont intrinsèquement de peu de valeur, mais qui par les revenus qu'elles produisent ont une assez - grande valeur vénale. S'il fallait que le Gouvernem.t achetât en raison de cette valeur, il - indemniserait leur prop.re bien au delà de ce qu'il aurait à débourser par les prop.res suivants - car il leur serait légitimem.t du une indemnité qui pût leur procurer des revenus égaux à ceux - que leur maison leur produisent actuellem.t, polus un dédommagement pour le temps pendant - lequel ils seraient privés de ces revenus, tandis qu'il y a moyen de leur donner la faculté surérogatoire - de les augmenter sans que la valeur vénale de leur propriétés leur soit remboursée sur le pied de - ces revenus qui sont généralement de 10 à 12% par an, quoiqu'elles ne constituent pour la plupart que - dans des massures. Si autrmeent on devait donner des indemnités supputées à ce taux de revenu, le - Gounvernem.t pourrait payer de 20 à 24,000f. ce qui intrinsèquement vaudrait à peine 10,000f. J'ai donc dit - dans ses intérêts, soumettre à S.E. les 2 propo.on suivantes dont l'une est dans le cas om les propiétaires feraient - eux-mêmes reconstruire leurs maisons et l'autre dans celui où le Gouvernem.t se chargerait de cette - reconstr.on. - Dans l'un ou l'autre cas l'estimation des maisons à acquérir pour l'ex.on de l'établ.t et de ses - dépendances, et à celle des places et rues adjacentes serait faite de leur valeur brute et de leur valeur - vénale en comprenant dans chacune de ces estimations, celle du terrain que ces maisons et leur - dépendances occupent. Ces deux estimations bien déterminées et ratifiées par les propriétaires on leur - donnerait l'option entre ces deux propositions ici, savoir de bâtir par eux-mêmes ou de laisser bâtir - par le Gouvernement leurs maisons sur des terrains à leur céder en toute prorpiété et d'après des plans - tellement conçus que ces nouvelles maisons en ne coûterait pas davantage que la valeur intrinsèque - de celles auxquelles elles suppléraient, produisient un revenu au moins égal à celui de celles à démolir - Dans le 1er cas on ne paierai aux propriétaires la valeur de leurs maisons qu'au prix de l'av.au com.t +

+ F/21/2495 +
+ Séance du 29 mai 1816 + + +
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Rapport de M. + de Gisors concernant des estimations de terrains et maisons + à acquérir au Mont D'or. + En 8.b 1814, j'ai été chargé par S.E. de me rendre au Mont D'or afin d'y visiter les sources des + eauxminérales et les localités où les malades en font usage, et de me concerter avec M. le Préfet et + M. Ledru + arch.e au sujet des modifications à faire subir aux plans qu'il avait dressés pour la + construction d'un édifice thermal dans cette commune quoique cette mission ne me chargeât pas de + m'occuper des moyens spéculatifs pour leur exécution, je pensais que je ne m'en serait acquité que + imparfaitement si j'avais négligé de présenter les idées que la connaissance des lieux me suggérat + qui avaient pour objet de parvenir à former l'utile établi.e dont il s'agissait sans porter préjudice + aux intérêts des particuliers dont les habitations doivent nécessairement être détruites pour l'ex.on des + projets. J'eût donc l'honneur de soumettre ces idées à S.E. dans un rapport du 26 janvier 1815 où + je me suis suis exprimé ainsi qu'il suit : + Les projets qui seront définitivem.t adoptés par S.E. présenteront nécessairmeent quelqu'ils soient + des dispositions relative aux places et rues du village, dispositions qui, d'une part, comporteront en partie + des terrains dépendants des propriétés à acquérir et d'autres terrains qui sont vacants et communaux, + et d'autre part, laisseront disponibles plusieurs parties de ces emplacements, lesquelles sont susceptibles + d'être cédées à dire d'experts aux prorpéitaires qu'il faudra déposséder de leurs immeubles pour l'ex.on + du projet. La valeur de chacune des parties à céder à ces propriétaires, serait déduite sur le prix + de l'estimation de chacune des prorpiétés à acquérir. Cette estimation serait faite par des experts de + manière à déterminer la valeur intrinsèque de l'immeuble et sa valeur vénale. + S.E. + Monsig.r, va connaître la raison de cette double estimation. + Pour l'exécution du projet quelqu'il soit, il faudra, je le répète, détruire plusieurs maisons qui + sont intrinsèquement de peu de valeur, mais qui par les revenus qu'elles produisent ont une assez + grande valeur vénale. S'il fallait que le Gouvernem.t achetât en raison de cette valeur, il + indemniserait leur prop.re bien au delà de ce qu'il aurait à débourser par les prop.res suivants + car il leur serait légitimem.t du une indemnité qui pût leur procurer des revenus égaux à ceux + que leur maison leur produisent actuellem.t, polus un dédommagement pour le temps pendant + lequel ils seraient privés de ces revenus, tandis qu'il y a moyen de leur donner la faculté surérogatoire + de les augmenter sans que la valeur vénale de leur propriétés leur soit remboursée sur le pied de + ces revenus qui sont généralement de 10 à 12% par an, quoiqu'elles ne constituent pour la plupart que + dans des massures. Si autrmeent on devait donner des indemnités supputées à ce taux de revenu, le + Gounvernem.t pourrait payer de 20 à 24,000f. ce qui intrinsèquement vaudrait à peine 10,000f. J'ai donc dit + dans ses intérêts, soumettre à S.E. les 2 propo.on suivantes dont l'une est dans le cas om les propiétaires feraient + eux-mêmes reconstruire leurs maisons et l'autre dans celui où le Gouvernem.t se chargerait de cette + reconstr.on. + Dans l'un ou l'autre cas l'estimation des maisons à acquérir pour l'ex.on de l'établ.t et de ses + dépendances, et à celle des places et rues adjacentes serait faite de leur valeur brute et de leur valeur + vénale en comprenant dans chacune de ces estimations, celle du terrain que ces maisons et leur + dépendances occupent. Ces deux estimations bien déterminées et ratifiées par les propriétaires on leur + donnerait l'option entre ces deux propositions ici, savoir de bâtir par eux-mêmes ou de laisser bâtir + par le Gouvernement leurs maisons sur des terrains à leur céder en toute prorpiété et d'après des plans + tellement conçus que ces nouvelles maisons en ne coûterait pas davantage que la valeur intrinsèque + de celles auxquelles elles suppléraient, produisient un revenu au moins égal à celui de celles à démolir + Dans le 1er cas on ne paierai aux propriétaires la valeur de leurs maisons qu'au prix de l'av.au com.t de celles qu'ils feriaent construire. À cet effet ces constr.on seraient soumise à la surveillance avec des arch.es de l'établ.t thermal. - Dans le 2e cas, les prorpéitaires ne devant nullement itnervenir dans ces constr.on, elles seraient - sous la conduite et la direction des mêmes arch.tes. - Afin de rendre plus sensible les avantages qui résulteraient de mes propositions, je vais, Monseg.r - les appuyer d'un exemple : - Soit une maison à démolir dont la valeur intrinsèque compris terrain et dépendance soit de 10,000f. - et tout le produit, fort de 1200f. ainsi que cela est au village du Mont D'or à cause de l'insuffisance - du nombre de logements propres aux malades qui y viennent rpendre les eaux. Une telle maison est - communément mal distribuée et n'offre que des galets où on ne parivent que fort incommodémment - et fort malproprement. Il est hors de doute qu'une distrib.on bien entendue sur des surfaces moins - grandes, produirait des localités susceptibles d'être louées beaucoup plus clairement encore que celle - de la maison louée 1200f. Or si avec moins de constructions on peut obtenir un égal revenu, on se - persuadra aisément que la somme de 10,000f. valeur intrinsèque de la maison prise pour exemple - suffira de recette pour en bâtir une d'un produit plus élevé que le sien. Il est donc évident que le - Gouvernem.t peut indemniser avec 10,000f. d'un revenu de 1200f. ou rétablir un tel revenu. - Telles furent les propositions que j'ai eu l'honn.r de faire à S.E. dans le rapport par lequel je - lui ai rendu compte de ma mission au Mont D'or. Il paraît que S.E. a jugé a oriois de prévoir - l'ex.on de ce qu'elles comportaient, car par une lettre du 29 b. 1816, M. le Préfet du Puy-de-Dôme - annonce que d'après les bases qu'elles établissaient, il a fait procéder aux estimations des - bâtiments et terrains à acquérir pour d'une part, construire sur ces terrains et sur les emplacements occupés - par ces bâtiments, l'édifice thermal dont les plans ont été définitivem.t adoptés le 21 janv. 1816 et - pour d'autre part former une promenade publique et redresser les rues et chemins du village - en sorte que si les prop.res des maisons et emplacements compris dans cette estimation veulent - reconstruire par eux-mêmes, ils devront suivre les plans qu'on leur tracera et ne recevront de fonds - qu'au fur et à mesure de l'avancement des travaux et qu'autrmeent ce sera le Gouvernement - qui fera exécuter ces reconstructions avec les fonds dont la quantité est deéterminée par les dites - estimations et établis les indemnités à allouer à chacun de ces propriétaires. Ces estimations - ont été faites pour les maisons, en les considérant comme si elles étaient à bâtir, et on à ensuite - défalqué sur leur valeur ainsi étalbie, celle des matériaux, moyen d'évaluation qui a semblé à - juste titre à M. le Préfet être le plus efficace pour éviter toute plainte de légion de la part des - vendeurs et pour les indemniser amplement de l'incommodit.é d'un changem.t d'habitation. - Les propriétés que l'ex.on du projet doit comprendre, sont indiquées en jaune et par des n° sur un - plan du village qui présente aussi la masse de l'édifice thermal lavée en rouge foncée et tous les - lots de terrains sur lesquels seront à bâtir les maisons qui doivent suppléer à celles à démolir. Ces - lots sont distingués par une teinte rouge pâle et par des n° écrits doublement à l'encre noire et rouge, - sur le même plan en une légende explicative des lettres et du n° qu'il porte et indication des échanges - à faire et des procès-verbaux qui les concernent. Ces procès-verbaux sont au nombre de 21. Il en est - un 22e qui comprend l'estimation de l'emplacement n°9 qu'on avait d'abord mis au nombre de ceux - à donner en échange aux prorpiétaires à déposséder ; mais celui de la M.on cotée S sur le plan du - village est qui n'est pas dans ce cas, ayant demandé à acquérir cet emplacem.t afin que cette + Dans le 2e cas, les prorpéitaires ne devant nullement itnervenir dans ces constr.on, elles seraient + sous la conduite et la direction des mêmes arch.tes. + Afin de rendre plus sensible les avantages qui résulteraient de mes propositions, je vais, Monseg.r + les appuyer d'un exemple : + Soit une maison à démolir dont la valeur intrinsèque compris terrain et dépendance soit de 10,000f. + et tout le produit, fort de 1200f. ainsi que cela est au village du Mont D'or à cause de l'insuffisance + du nombre de logements propres aux malades qui y viennent rpendre les eaux. Une telle maison est + communément mal distribuée et n'offre que des galets où on ne parivent que fort incommodémment + et fort malproprement. Il est hors de doute qu'une distrib.on bien entendue sur des surfaces moins + grandes, produirait des localités susceptibles d'être louées beaucoup plus clairement encore que celle + de la maison louée 1200f. Or si avec moins de constructions on peut obtenir un égal revenu, on se + persuadra aisément que la somme de 10,000f. valeur intrinsèque de la maison prise pour exemple + suffira de recette pour en bâtir une d'un produit plus élevé que le sien. Il est donc évident que le + Gouvernem.t peut indemniser avec 10,000f. d'un revenu de 1200f. ou rétablir un tel revenu. + Telles furent les propositions que j'ai eu l'honn.r de faire à S.E. dans le rapport par lequel je + lui ai rendu compte de ma mission au Mont D'or. Il paraît que S.E. a jugé a oriois de prévoir + l'ex.on de ce qu'elles comportaient, car par une lettre du 29 b. 1816, M. le Préfet du Puy-de-Dôme + annonce que d'après les bases qu'elles établissaient, il a fait procéder aux estimations des + bâtiments et terrains à acquérir pour d'une part, construire sur ces terrains et sur les emplacements occupés + par ces bâtiments, l'édifice thermal dont les plans ont été définitivem.t adoptés le 21 janv. 1816 et + pour d'autre part former une promenade publique et redresser les rues et chemins du village + en sorte que si les prop.res des maisons et emplacements compris dans cette estimation veulent + reconstruire par eux-mêmes, ils devront suivre les plans qu'on leur tracera et ne recevront de fonds + qu'au fur et à mesure de l'avancement des travaux et qu'autrmeent ce sera le Gouvernement + qui fera exécuter ces reconstructions avec les fonds dont la quantité est deéterminée par les dites + estimations et établis les indemnités à allouer à chacun de ces propriétaires. Ces estimations + ont été faites pour les maisons, en les considérant comme si elles étaient à bâtir, et on à ensuite + défalqué sur leur valeur ainsi étalbie, celle des matériaux, moyen d'évaluation qui a semblé à + juste titre à M. le Préfet être le plus efficace pour éviter toute plainte de légion de la part des + vendeurs et pour les indemniser amplement de l'incommodit.é d'un changem.t d'habitation. + Les propriétés que l'ex.on du projet doit comprendre, sont indiquées en jaune et par des n° sur un + plan du village qui présente aussi la masse de l'édifice thermal lavée en rouge foncée et tous les + lots de terrains sur lesquels seront à bâtir les maisons qui doivent suppléer à celles à démolir. Ces + lots sont distingués par une teinte rouge pâle et par des n° écrits doublement à l'encre noire et rouge, + sur le même plan en une légende explicative des lettres et du n° qu'il porte et indication des échanges + à faire et des procès-verbaux qui les concernent. Ces procès-verbaux sont au nombre de 21. Il en est + un 22e qui comprend l'estimation de l'emplacement n°9 qu'on avait d'abord mis au nombre de ceux + à donner en échange aux prorpiétaires à déposséder ; mais celui de la M.on cotée S sur le plan du + village est qui n'est pas dans ce cas, ayant demandé à acquérir cet emplacem.t afin que cette maison S qui est en bon état et cri(?) on a formé un établ.t - maître et agréable aux personnes qui - prennent les eaux du Mont D'or, ne puisse pas être masquée par d'autres constructions, il a été fait - cette estimation de cet emplacem.t afin de le céder à ces prop.res qui l'acquérera pour la somme - de 1220f. valeur à laquelle elle a porté. Les 21 autres procès-verbaux élèvent ensemble à 90,403f.55. - la valeur des prorpiétés à acquérir pour être démolies. C'est sur la tenant de toutes ces pièces que le - Conseil est consulté. J'en ai fait l'examen dont voici le résultat. - La base g.ale de toutes ces estimations des maisons a consisté à regarder les matéiraux dont elles - sont construires comme étant neufs et nouvellem.t mis en oeuvre sauf à déduire de leur - évaluation totale, leur valeur réelle après la démol.on déduction faite des frais qu'elle occasionnera - du déchet et des avaries qu'il éprouveront, enfin des frais de déménagement des particuliers, lesdits - matériaux devant rester à ces particuliers s'ils consentent à reconstruire eux-mêmes, ou dans le cas - contraire, être donnés à l'entrep.r de ces constructions à faire alors par le Gounvernem.t. - Ces procès-verbaux sont donc des espèces de mémoires très détaillés sur le montant desquel on a fait - les jurd. réductions. Ils sont terminés chacun par un devis qui détermine le montant de l'indemnité - stipule l'abandon des matériaux de démolition et la donation en toute propriété de l'avancement - sur lequel chaque maison doit être reconstruite ; enfin fixe les dimensions et la situation de ces - emplacem.t. Ce travail judicieusement établi est fait avec beaucoup de méthode et de clarté et - me semble mériter toute confiance. - Aux surdits vingt deux procès-verbaux est joint une délib.on du Conseil M.al de la Commune du - Mont D'or par laquelle elle consent à la cession ou aliénation des terrains vacants qui lui - appartiennent et dont l'emploi est indispensable soit pour l'ex.on du bât. thermal, soit - pour la reconstr.on des maisons à acquérir et à démolir. - À la suite de chacun des procès-verbaux, MM. les experts ont établis la demande de leurs - honor. et frais de voyage et en vacations. Les frais de voyages sont portés à .. 325f.00. + maître et agréable aux personnes qui + prennent les eaux du Mont D'or, ne puisse pas être masquée par d'autres constructions, il a été fait + cette estimation de cet emplacem.t afin de le céder à ces prop.res qui l'acquérera pour la somme + de 1220f. valeur à laquelle elle a porté. Les 21 autres procès-verbaux élèvent ensemble à 90,403f.55. + la valeur des prorpiétés à acquérir pour être démolies. C'est sur la tenant de toutes ces pièces que le + Conseil est consulté. J'en ai fait l'examen dont voici le résultat. + La base g.ale de toutes ces estimations des maisons a consisté à regarder les matéiraux dont elles + sont construires comme étant neufs et nouvellem.t mis en oeuvre sauf à déduire de leur + évaluation totale, leur valeur réelle après la démol.on déduction faite des frais qu'elle occasionnera + du déchet et des avaries qu'il éprouveront, enfin des frais de déménagement des particuliers, lesdits + matériaux devant rester à ces particuliers s'ils consentent à reconstruire eux-mêmes, ou dans le cas + contraire, être donnés à l'entrep.r de ces constructions à faire alors par le Gounvernem.t. + Ces procès-verbaux sont donc des espèces de mémoires très détaillés sur le montant desquel on a fait + les jurd. réductions. Ils sont terminés chacun par un devis qui détermine le montant de l'indemnité + stipule l'abandon des matériaux de démolition et la donation en toute propriété de l'avancement + sur lequel chaque maison doit être reconstruite ; enfin fixe les dimensions et la situation de ces + emplacem.t. Ce travail judicieusement établi est fait avec beaucoup de méthode et de clarté et + me semble mériter toute confiance. + Aux surdits vingt deux procès-verbaux est joint une délib.on du Conseil M.al de la Commune du + Mont D'or par laquelle elle consent à la cession ou aliénation des terrains vacants qui lui + appartiennent et dont l'emploi est indispensable soit pour l'ex.on du bât. thermal, soit + pour la reconstr.on des maisons à acquérir et à démolir. + À la suite de chacun des procès-verbaux, MM. les experts ont établis la demande de leurs + honor. et frais de voyage et en vacations. Les frais de voyages sont portés à .. 325f.00. Le nombre des vacations qui est de 175 1/2 demandées à 12f. - chaq. pour les deux - experts qui ont opéré conjointem.t et contradictoirem.t montent à ... 2,106.00. - Ce qui produit un total de ... 2,491f.00. - Ce total n'est porté qu'à 2323f. dans la lettre de M. le Préfet qui propose de la réduire à 1900f. + chaq. pour les deux + experts qui ont opéré conjointem.t et contradictoirem.t montent à ... 2,106.00. + Ce qui produit un total de ... 2,491f.00. + Ce total n'est porté qu'à 2323f. dans la lettre de M. le Préfet qui propose de la réduire à 1900f. en supputant dit ce magistrat, 2 vacations par jour à 6f. - chaq. 6 dostes à raison de 5fr. en - 30 jours de séjour à 20f., le tout pour chaq. expert. Je fais remarquer que d'après cette estimation - la somme à revenir à MM. les experts serait de 1992f. Les bases sur lesquelles M. le Préfet a établi - son calcul me paraissant très bonne, je pense qu'elles peuvent être adoptées, mais que l'erreur de - ce calcul doit être rétablie, c'est-à-dire qu'au lieu de 1900f. C'est de 1992f. que l'on doit faire compte à MM. les - experts. - Je conclus de ce qui précède que le Conseil doit proposer à S.E. : - 1° d'homologuer les 22 procès-verbaux dont il vient d'être question et d'autoriser l'ex.on des opérations - et transférant droits auxquelles ils se rapportent. - 2° d'allouer à MM. les experts une somme de 1992f. pour leurs honor. - J'ai l'honneur de soumettre ces conl. à la délib.on du Conseil. Signé Guy de Gisors.

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Le Conseil partage sur tous les points l'avis du rapp.r et adopte ses conclusions.

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+ chaq. 6 dostes à raison de 5fr. en + 30 jours de séjour à 20f., le tout pour chaq. expert. Je fais remarquer que d'après cette estimation + la somme à revenir à MM. les experts serait de 1992f. Les bases sur lesquelles M. le Préfet a établi + son calcul me paraissant très bonne, je pense qu'elles peuvent être adoptées, mais que l'erreur de + ce calcul doit être rétablie, c'est-à-dire qu'au lieu de 1900f. C'est de 1992f. que l'on doit faire compte à MM. les + experts. + Je conclus de ce qui précède que le Conseil doit proposer à S.E. : + 1° d'homologuer les 22 procès-verbaux dont il vient d'être question et d'autoriser l'ex.on des opérations + et transférant droits auxquelles ils se rapportent. + 2° d'allouer à MM. les experts une somme de 1992f. pour leurs honor. + J'ai l'honneur de soumettre ces conl. à la délib.on du Conseil. Signé Guy de Gisors.

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Le Conseil partage sur tous les points l'avis du rapp.r et adopte ses conclusions.

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- F/21/2495 -
- Séance du 23 juin 1817 - - -
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Rapport de M. Gisors. - D'après l'avis du Conseil donné sur deux rapports faits sur ce suivent par moi concernant la - construct.on projetée d'un pavillon devant contenir un bureau d'octroi et un corps de garde à - S. Etienne, S.E. le 11 x.b. g les plans devis et cahier de charges dressés pour cette constr.on qui - a été adjugée en mars de la présente à 8950 f. - Fend.on les préluin.res de cette adj.on il s'est élevé de la part de quelq. habitants de S. Etienne, des - récl.ons contre la position du bât. l'une de ces récl.ons - f.tes au nom de plusieurs riverains de +

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Rapport de M. Gisors. + D'après l'avis du Conseil donné sur deux rapports faits sur ce suivent par moi concernant la + construct.on projetée d'un pavillon devant contenir un bureau d'octroi et un corps de garde à + S. Etienne, S.E. le 11 x.b. g les plans devis et cahier de charges dressés pour cette constr.on qui + a été adjugée en mars de la présente à 8950 f. + Fend.on les préluin.res de cette adj.on il s'est élevé de la part de quelq. habitants de S. Etienne, des + récl.ons contre la position du bât. l'une de ces récl.ons + f.tes au nom de plusieurs riverains de cette place, avait pour objet d'obtenir que le bât.t fût le plus possib. du côté de l'Orient - sans - offre de contribuer alors pour une somme de 2,000 f. aux frais de sa construct.on ; et en outre de défrayer - la ville des frais de location du bureau d'octroi pend.t un trimestre pour l'indemniser du retard - que pourrait apporter à cette constr.on l'examen de cette prop.on. Cette demande a été accompagnée - d'un plan indiquant la position proposée et celle à laquelle ce serait substituée. - Nonobstant les avantag. que cette prop.on présentait sous le rapport de l'économie, le Conseil - M.al l'a rejetée dans sa séance du 29 avril g.er, mais M. le Préfet n'approuve pas carefus, attendu, dit-il - qu'une idée pend.t d'une économie de 2000 f. présentée dans les intérêts de la commune, il lui paraît que - le bât. dont il s'agit serait placé plus avantageusem.t là où les pétitionn.res le demandent, - que dans le lieu où on a primitivem;t projetté de le construire. C'est sur ce changem.t de position - que M. le Préfet consulte aujourd'hui S.E. qui en demande au Conseil son avis. Pour en donner un - en parfaite connaissance de cause, il faudrait avoir vu les localités ; mais l'inspection du - plan que je mets sur le bureau, on est porté à se ranger de l'avis de M. le Préfet, en n'admettant - pas toutefois le perron circulaire indiqué vers le quai du frand moulin, parce que ce perron - anticiperait trop sur la voie publiq. déjà peut étendue en ce lieu. Au reste afin que le Conseil - puisse lui-même fixer son opinion sur les jeunes bases qui lui sont présentées, je vais lui donner - lecture de l'extrait des registres des délibér.ons du Conseil M.al de S. Etienne (ici cette lecture.) - Le Conseil peut donc maintenant peser les raisons déduites par les autorités locales pour et - contre la position proposée. Celles dont on a appuyé le refus d'adopter cette nouvelle propos.on, me - semblent n'être pas décisives et je les trouve même bien faibles en les comparant avec le double - avantage qu'obitendrait de la position ultérieurem.t proposée et qui me paraît susceptible d'être + sans + offre de contribuer alors pour une somme de 2,000 f. aux frais de sa construct.on ; et en outre de défrayer + la ville des frais de location du bureau d'octroi pend.t un trimestre pour l'indemniser du retard + que pourrait apporter à cette constr.on l'examen de cette prop.on. Cette demande a été accompagnée + d'un plan indiquant la position proposée et celle à laquelle ce serait substituée. + Nonobstant les avantag. que cette prop.on présentait sous le rapport de l'économie, le Conseil + M.al l'a rejetée dans sa séance du 29 avril g.er, mais M. le Préfet n'approuve pas carefus, attendu, dit-il + qu'une idée pend.t d'une économie de 2000 f. présentée dans les intérêts de la commune, il lui paraît que + le bât. dont il s'agit serait placé plus avantageusem.t là où les pétitionn.res le demandent, + que dans le lieu où on a primitivem;t projetté de le construire. C'est sur ce changem.t de position + que M. le Préfet consulte aujourd'hui S.E. qui en demande au Conseil son avis. Pour en donner un + en parfaite connaissance de cause, il faudrait avoir vu les localités ; mais l'inspection du + plan que je mets sur le bureau, on est porté à se ranger de l'avis de M. le Préfet, en n'admettant + pas toutefois le perron circulaire indiqué vers le quai du frand moulin, parce que ce perron + anticiperait trop sur la voie publiq. déjà peut étendue en ce lieu. Au reste afin que le Conseil + puisse lui-même fixer son opinion sur les jeunes bases qui lui sont présentées, je vais lui donner + lecture de l'extrait des registres des délibér.ons du Conseil M.al de S. Etienne (ici cette lecture.) + Le Conseil peut donc maintenant peser les raisons déduites par les autorités locales pour et + contre la position proposée. Celles dont on a appuyé le refus d'adopter cette nouvelle propos.on, me + semblent n'être pas décisives et je les trouve même bien faibles en les comparant avec le double + avantage qu'obitendrait de la position ultérieurem.t proposée et qui me paraît susceptible d'être adoptée de préférence à la 1er. - faux égard à des considér.ons - g.ales qui dans ce cas présent ne me - semblent pas d'une grande importance. Au reste j'ai l'honn.r de soumettre cette opinion à la - délib.on du Conseil et d'en référer à son avis. Signé Guy de Gisors.

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Le Conseil est d'avis d'adopter la propo.on de M. le préfet avec la modif.on apportée par le rapp.r..

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+ faux égard à des considér.ons + g.ales qui dans ce cas présent ne me + semblent pas d'une grande importance. Au reste j'ai l'honn.r de soumettre cette opinion à la + délib.on du Conseil et d'en référer à son avis. Signé Guy de Gisors.

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Le Conseil est d'avis d'adopter la propo.on de M. le préfet avec la modif.on apportée par le rapp.r..

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- Séance du 28 août 1817 - - -
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Rapport de M. Rondelet. - S.E. renvoie à l'examen du Conseil un projet (plan et devis) pour des trav.x d'améliorations à exécuter - au marché aux chev.x de Paris. - Le projet concerté entre M. le Préfet du Dép.t et M. le Préfet de Police a été transmis à S.E. par le - 1er de ces magistrats, avec prière de vouloir bien en autoriser l'ex.on. - Les motifs des prop.ons de MM. les préfets étant exposés et développés avec les plus grands détails dans - la lettre de M. le Préfet du Dép.t, je ne puis mieux faire connaître le projet au Conseil qu'en transcrivant - littéralem.t ici, cette lettre en tout ce qui concerne les trav.x. - Extrait de la lettre de M. le Préfet du Dép.t. - J'ai reconnu avec M. le Ministre de l'Etat Préfet de Police que le marché aux chev.x avait besoin de plusieurs - améliorations importantes. Divers particuliers nous ont offert de les entreprendre en se chargeant de - l'exploitation du marché, mais après de mûres réflexions nous avons pensé qu'il convenait que la - ville opérât directem.t, d'autant plus que les dépenses que l'on aura faites autoriseront très - naturellem.t la perception d'une taxe sur les chevaux, ânes, chevres et beaux vendus au marché, taxe - peu onéreuse au commerce et dont le produit annuel d'un recouvrement très facile est évalué par - M. le Préfet de Police lui-même à 40 ou 41 000 f. - En effet Mopnseig.r, le marché aux chev.x dans son état actuel offre plusieurs grands inconvénients. - Les p.paux sont le défaut de pavage dans la plus grande partie, l'irrégularité du profil du terrain - trop en pente du côté de la rive du marché, trop de niveau vers les boulevards, et l'insuffisance du - nombre des poteaux d'attache, ainsi que l'irrégularité des lignes sur lesquelles ils sont plantés comme au hazard. - Les améliorations projetées, Monseig.r, ont été d'abord généralem.t indiquées par M. le Préfet de - Police, et ensuite à la vue d'un plan dressé par mon ordre, ce magistrat les a développées, d'après les +

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Rapport de M. Rondelet. + S.E. renvoie à l'examen du Conseil un projet (plan et devis) pour des trav.x d'améliorations à exécuter + au marché aux chev.x de Paris. + Le projet concerté entre M. le Préfet du Dép.t et M. le Préfet de Police a été transmis à S.E. par le + 1er de ces magistrats, avec prière de vouloir bien en autoriser l'ex.on. + Les motifs des prop.ons de MM. les préfets étant exposés et développés avec les plus grands détails dans + la lettre de M. le Préfet du Dép.t, je ne puis mieux faire connaître le projet au Conseil qu'en transcrivant + littéralem.t ici, cette lettre en tout ce qui concerne les trav.x. + Extrait de la lettre de M. le Préfet du Dép.t. + J'ai reconnu avec M. le Ministre de l'Etat Préfet de Police que le marché aux chev.x avait besoin de plusieurs + améliorations importantes. Divers particuliers nous ont offert de les entreprendre en se chargeant de + l'exploitation du marché, mais après de mûres réflexions nous avons pensé qu'il convenait que la + ville opérât directem.t, d'autant plus que les dépenses que l'on aura faites autoriseront très + naturellem.t la perception d'une taxe sur les chevaux, ânes, chevres et beaux vendus au marché, taxe + peu onéreuse au commerce et dont le produit annuel d'un recouvrement très facile est évalué par + M. le Préfet de Police lui-même à 40 ou 41 000 f. + En effet Mopnseig.r, le marché aux chev.x dans son état actuel offre plusieurs grands inconvénients. + Les p.paux sont le défaut de pavage dans la plus grande partie, l'irrégularité du profil du terrain + trop en pente du côté de la rive du marché, trop de niveau vers les boulevards, et l'insuffisance du + nombre des poteaux d'attache, ainsi que l'irrégularité des lignes sur lesquelles ils sont plantés comme au hazard. + Les améliorations projetées, Monseig.r, ont été d'abord généralem.t indiquées par M. le Préfet de + Police, et ensuite à la vue d'un plan dressé par mon ordre, ce magistrat les a développées, d'après les bases d'un rapport spécial de M. - Huzard qui s'est d'ailleurs concerté avec l'arch.te que j'avais choisi. - Ces améliorations reconnues nécessaires consisteront p.palem.t. - 1° Dans le nivellem.t de la superficie du marché sur deux pentes longitudinales et opposées dont - le point culminant placé à 90m. environ du boulevard servira de départ, savoir pour la 1ère qui vers - l'ouest ira sur une long.r de 212m. Se raccorder au pavé de larue du marché aux chevaux ; et pour - la 2e. pente qui descendant à l'est sur un développem.t de 90m. ira se confondre avec le niveau des - courtes allées du boulevard. - 2° Dans le dressement d'un profil g.al en travers qui disposera le plan en deux pentes latérales - uniformes, destinées à l'exposition des chev.x et séparées par une double chaussée pour la course en - montant et en descendant. - 3° Dans l'établ.t sur toute la long.r du marché de 3,4,5 ou 6 rangs de barrières (selon l larg.r - du terrain), la barrière du milieu servant à diviser la chaussée en 2 parties et les autres servant - d'attache pour les chev.x. - 4° Dans la plantation de 4 lig. d'arbres formant deux avenues et destinées à remplacer les arbres - actuels que la formation des nouvelles pentes fera disparaître. - 5° Dans l'établ.t de deux barrières à fermeture mobile sur le boulevard à l'est et la rue du marché - à l'ouest. - 6° Dans la préparation de quelq. emplacements particuliers déstinés à l'exposition et à la vente tant des - chev.x suspectés ou à équarrir, que des ânes, chèvre, des charettes et : - 7° Enfin dans le pavage en pavé des rebut de tours l'emplacement du marché. - Les avantages qu'on doit attendre de ces trav.x sont manifestes. Les pentes réglées et le sol nivvelé et pavé - assureront enfin l'entier écoulem.t des eaux sur ce terrain qui, jusqu'à présent est presque toujours - resté humide et fangeux ; les 2 chaussés du milieu offriront un champ libre pour essayer les chev.x et les - faire courir ou tirer, monter ou descendre ; les divers rangé de barrières fourniront des attaches pour 560 - chev.x placés de la manière que les marchands trouvent la plus commode et la plus favorable. Les - ouvertures envisagées dans toutes les barrières, même dans celles qui diviseront la chaussée faciliteront la - circulation, enfin toutes les convenances désirabl. pour les marchands et pour le public seront réunies dans - l'établ.t ainsi recomposé. - Ces différents trav.x sont détaillés, Monseig.r dans un devis rédigé avec soin et qui m'a été présenté + Huzard qui s'est d'ailleurs concerté avec l'arch.te que j'avais choisi. + Ces améliorations reconnues nécessaires consisteront p.palem.t. + 1° Dans le nivellem.t de la superficie du marché sur deux pentes longitudinales et opposées dont + le point culminant placé à 90m. environ du boulevard servira de départ, savoir pour la 1ère qui vers + l'ouest ira sur une long.r de 212m. Se raccorder au pavé de larue du marché aux chevaux ; et pour + la 2e. pente qui descendant à l'est sur un développem.t de 90m. ira se confondre avec le niveau des + courtes allées du boulevard. + 2° Dans le dressement d'un profil g.al en travers qui disposera le plan en deux pentes latérales + uniformes, destinées à l'exposition des chev.x et séparées par une double chaussée pour la course en + montant et en descendant. + 3° Dans l'établ.t sur toute la long.r du marché de 3,4,5 ou 6 rangs de barrières (selon l larg.r + du terrain), la barrière du milieu servant à diviser la chaussée en 2 parties et les autres servant + d'attache pour les chev.x. + 4° Dans la plantation de 4 lig. d'arbres formant deux avenues et destinées à remplacer les arbres + actuels que la formation des nouvelles pentes fera disparaître. + 5° Dans l'établ.t de deux barrières à fermeture mobile sur le boulevard à l'est et la rue du marché + à l'ouest. + 6° Dans la préparation de quelq. emplacements particuliers déstinés à l'exposition et à la vente tant des + chev.x suspectés ou à équarrir, que des ânes, chèvre, des charettes et : + 7° Enfin dans le pavage en pavé des rebut de tours l'emplacement du marché. + Les avantages qu'on doit attendre de ces trav.x sont manifestes. Les pentes réglées et le sol nivvelé et pavé + assureront enfin l'entier écoulem.t des eaux sur ce terrain qui, jusqu'à présent est presque toujours + resté humide et fangeux ; les 2 chaussés du milieu offriront un champ libre pour essayer les chev.x et les + faire courir ou tirer, monter ou descendre ; les divers rangé de barrières fourniront des attaches pour 560 + chev.x placés de la manière que les marchands trouvent la plus commode et la plus favorable. Les + ouvertures envisagées dans toutes les barrières, même dans celles qui diviseront la chaussée faciliteront la + circulation, enfin toutes les convenances désirabl. pour les marchands et pour le public seront réunies dans + l'établ.t ainsi recomposé. + Ces différents trav.x sont détaillés, Monseig.r dans un devis rédigé avec soin et qui m'a été présenté par M. - Lahure - archi.te, avec les profils, nivellements, plans et détails qui y sont joints. La dépense est - évaluée 71,000 f. maximum, probablem.t elle n'excedera pas 68,000 f. parce que l'arch.te a, par précaution, un - peu forcé les prix de détail et parce que son devis est fait avec un soin net qu'on peut considérer une - addition de 6449 f. 50 c. pour dépenses imprévues, comme devant rester sans objet. - Avis du rapp.r. - Tels sont les développements présentés par M. le Préfet du Dép.t à l'appui du projet d'amélior.on proposé. - En voyant le plan on reconnaît les dispos.on annoncées. Le devis est égalem.t conforme à ce que M. le - Préfet a dit, et ces pièces d'après l'examen que j'en ai fait, ne m'ont paru susceptibles d'aucune observations. - En conséqu.ce et d'après toutes les considér.ons mises en avant par M. le Préfet du Dép.t, je suis d'avis qu'il y a - lieu à proposer à S.E. l'approb.on du projet. Signé Rondelet.

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Adopté.

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+ Lahure + archi.te, avec les profils, nivellements, plans et détails qui y sont joints. La dépense est + évaluée 71,000 f. maximum, probablem.t elle n'excedera pas 68,000 f. parce que l'arch.te a, par précaution, un + peu forcé les prix de détail et parce que son devis est fait avec un soin net qu'on peut considérer une + addition de 6449 f. 50 c. pour dépenses imprévues, comme devant rester sans objet. + Avis du rapp.r. + Tels sont les développements présentés par M. le Préfet du Dép.t à l'appui du projet d'amélior.on proposé. + En voyant le plan on reconnaît les dispos.on annoncées. Le devis est égalem.t conforme à ce que M. le + Préfet a dit, et ces pièces d'après l'examen que j'en ai fait, ne m'ont paru susceptibles d'aucune observations. + En conséqu.ce et d'après toutes les considér.ons mises en avant par M. le Préfet du Dép.t, je suis d'avis qu'il y a + lieu à proposer à S.E. l'approb.on du projet. Signé Rondelet.

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Adopté.

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- F/21/2496 -
- Séance du 20 octobre 1817 - - -
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Rapport de M. Rondelet. - MM. et Collgèues. Vous savez que dans une des séances du Conseil, M. le Directeur des B.C. de Paris lui - a donné en communication un projet relatif à l'établ.t d'une salle en amphithéâtre destinée aux cours - publics des langues au Collège de France. - Quoique là communication de ce projet au Conseil, n'ait pas été faite comme il est d'usage par - l'intermédiaire des bureaux du Ministère, marche dont il me semble que le Conseil ne peut pas - s'éloigner. Néanmoins j'ai pensé devoir me rendre sur les lieux, pour prendre connaissance de l'ensemble - et des détails du projet afin d'en faire un rapport préliminaire au Conseil. +

+ F/21/2496 +
+ Séance du 20 octobre 1817 + + +
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Rapport de M. Rondelet. + MM. et Collgèues. Vous savez que dans une des séances du Conseil, M. le Directeur des B.C. de Paris lui + a donné en communication un projet relatif à l'établ.t d'une salle en amphithéâtre destinée aux cours + publics des langues au Collège de France. + Quoique là communication de ce projet au Conseil, n'ait pas été faite comme il est d'usage par + l'intermédiaire des bureaux du Ministère, marche dont il me semble que le Conseil ne peut pas + s'éloigner. Néanmoins j'ai pensé devoir me rendre sur les lieux, pour prendre connaissance de l'ensemble + et des détails du projet afin d'en faire un rapport préliminaire au Conseil. En conséq.ce je me suis transporté au Collège de France assisté de M. - Vaudoyer - arch.te de cet établ.t qui - m'a fait premièrem.t connaître, que les élèves de ce collège beaucoup trop nombreux pour le local - particulièreme.t affecté aux cours publics de langues ont adressé à la chambre des députés, une - réclamation qui a été adressée à S.E. pour y faire droit. - Et que M. le directeur des B.C. de Paris invite à faire un rapport sur ces objets, ayant visité les localités, - a chargé M. l'arch.te de dresser un projet de salle en amphithéâtre, dans l'ancienne salle des actes - aujourd'hui sans usage. - On a reconnu que la salle actuelle des langues contenant 190 places était notivem.t insuffisante pour le - grand nombre d'élèves qui suivent les cours et qu'une partie de ces élèves était obligée de se retirer faute de places. - Cette salle n'étant pas suceptib. d'agrand.t il a été proposé par l'arch.te, d'accord avec M. les administrés et - professeurs du Collège et M. le directeur des B.C. de disposer un nouvel amphithéâtre dans l'ancienne salle des actes. - Dans son état actuel cette salle à 18m. de long, 9m. de large et 10m50 de haut. Elle est décorée d'un ordre - de colonnes ioniques engagées dans les murs, surmontées d'une voussure terminée et s'éclaire par une lanterne en attique. - Ces dimensions ayant été reconnues trop vastes pour l'étendue de la voix de MM. les professeurs, on propose de la - réduire aux proportions suivantes, savoir à 12m. de long sur 8 de large et 8 de haut. - Ces réductions s'opèrent 1° En raccourcissant la salle dans ses deux pignons par 2 cloisons à plomb des faces - de l'attique. 2° Par des cloisons pratiquées sur les grands côtés à plomb de la grande saillie de la corniche - actuelle. 3° Par un plancher établi à 2m.60 d'élévation au dessus du sol actuel. - Les avantages que l'on se propose d'obtenir par ces dispositions sont p.palem.t ceux suivants. - 1° L'élévation du plancherôte toute humidité, rend la salle plus saine, réduit le vaisseau de cette salle à une - dimmension plus proportionnée à l'étendue de la voix des professeurs. Cette élévation du plancher est, dit-on, - obligé, pour conserver un passage en dessous conduisant à l'une des cours du Collège qui n'a pas d'autres - issue, elle facilite les moyens de chauffer la salle par les dessous par des conduits et bouches de chaleur - sans avoir l'incommodité des tuyaux de poële. Cette élévation procure en outre des magasins pour serrer - du bois et autres provisions. 2° Le raccourcissement sur le pignon de l'entrée donne à la suite du vestibule, une - antichambre et 2 escaliers, l'un à droite pour MM. les élèves, l'autre à gauche pour MM. les professeurs, étant - une donnée rigoureuse que MM. les professeurs aient une entrée particulière et séparée de celle des élèves. 3° Le - raccourcissement sur le pignon du fond procure une tribune particulière, avec un cabinet attenant, le tout - désiré par MM. les professeurs pour recevoir des étrangers ou des personnes de distinction, un escalier particulier - monte à cette tribune et descend dessous la salle pour en faciliter le service. 4° Le rétrécissem.t sur la - larg.r de la salle, obligé par les saillies des corniches donne, d'un côté le renfoncem.t de la chaire du professeur, - et procure de l'autre côté un renfoncement corridor dégageant aux escaliers qui conduisent les élèves - aux vormitoires des angles, servant à l'exposition de l'amphithéâtre. - Ces réductions de proportions sont établies en cloisons légères au droit des plus grandes saillies, demandera à - déguiser sans l'altérer l'architecture actuelle de cette salle et à substituer des membres d'architecture plus - légère et plus d'accord avec la simplicité et la proportion du vaisseau réduit. - La salle ancienne des Langues conterait 190 places seulement. Celle projetée contient 400 places sur plan - est en amphithéâtre sans marches dans les vomitoires, mais sur un plan incliné comme les parterre de théâtre ; - ce qui est plus simple et plus économique. - Quant à la dépense aucun devis n'est joint aux pièces. On y donne seulem.t pour aperçu et pour prix - de comparaison, un amphithéâtre de même proportion, qui vient d'être exécuté par M. Viel à l'Hôtel-Dieu et - qui a coûté 30,000 f. L'arch.te afirme que l'amphithéâtre du Collège de France pourra coûter la même somme. - M. - Vaudoyer m'a fait remarquer qu'en construisant cet amphithéâtre, il sera urgent de consolider - la salle destinée à le contenir, salle abandonnée depuis longtemps et qui a besoin de fortes répara.ons. - Nous en avons visité toutes les parties, mêmes les combles et nous avons reconnu : - Que le grand mur de costière de gauche et celui du pignon du fond étant mitoyen, on n'y a appuyé - aucune des voussures et on les a doublé par des contremonts, ce qui les a singulièrem.t consolidés, mais + Vaudoyer + arch.te de cet établ.t qui + m'a fait premièrem.t connaître, que les élèves de ce collège beaucoup trop nombreux pour le local + particulièreme.t affecté aux cours publics de langues ont adressé à la chambre des députés, une + réclamation qui a été adressée à S.E. pour y faire droit. + Et que M. le directeur des B.C. de Paris invite à faire un rapport sur ces objets, ayant visité les localités, + a chargé M. l'arch.te de dresser un projet de salle en amphithéâtre, dans l'ancienne salle des actes + aujourd'hui sans usage. + On a reconnu que la salle actuelle des langues contenant 190 places était notivem.t insuffisante pour le + grand nombre d'élèves qui suivent les cours et qu'une partie de ces élèves était obligée de se retirer faute de places. + Cette salle n'étant pas suceptib. d'agrand.t il a été proposé par l'arch.te, d'accord avec M. les administrés et + professeurs du Collège et M. le directeur des B.C. de disposer un nouvel amphithéâtre dans l'ancienne salle des actes. + Dans son état actuel cette salle à 18m. de long, 9m. de large et 10m50 de haut. Elle est décorée d'un ordre + de colonnes ioniques engagées dans les murs, surmontées d'une voussure terminée et s'éclaire par une lanterne en attique. + Ces dimensions ayant été reconnues trop vastes pour l'étendue de la voix de MM. les professeurs, on propose de la + réduire aux proportions suivantes, savoir à 12m. de long sur 8 de large et 8 de haut. + Ces réductions s'opèrent 1° En raccourcissant la salle dans ses deux pignons par 2 cloisons à plomb des faces + de l'attique. 2° Par des cloisons pratiquées sur les grands côtés à plomb de la grande saillie de la corniche + actuelle. 3° Par un plancher établi à 2m.60 d'élévation au dessus du sol actuel. + Les avantages que l'on se propose d'obtenir par ces dispositions sont p.palem.t ceux suivants. + 1° L'élévation du plancherôte toute humidité, rend la salle plus saine, réduit le vaisseau de cette salle à une + dimmension plus proportionnée à l'étendue de la voix des professeurs. Cette élévation du plancher est, dit-on, + obligé, pour conserver un passage en dessous conduisant à l'une des cours du Collège qui n'a pas d'autres + issue, elle facilite les moyens de chauffer la salle par les dessous par des conduits et bouches de chaleur + sans avoir l'incommodité des tuyaux de poële. Cette élévation procure en outre des magasins pour serrer + du bois et autres provisions. 2° Le raccourcissement sur le pignon de l'entrée donne à la suite du vestibule, une + antichambre et 2 escaliers, l'un à droite pour MM. les élèves, l'autre à gauche pour MM. les professeurs, étant + une donnée rigoureuse que MM. les professeurs aient une entrée particulière et séparée de celle des élèves. 3° Le + raccourcissement sur le pignon du fond procure une tribune particulière, avec un cabinet attenant, le tout + désiré par MM. les professeurs pour recevoir des étrangers ou des personnes de distinction, un escalier particulier + monte à cette tribune et descend dessous la salle pour en faciliter le service. 4° Le rétrécissem.t sur la + larg.r de la salle, obligé par les saillies des corniches donne, d'un côté le renfoncem.t de la chaire du professeur, + et procure de l'autre côté un renfoncement corridor dégageant aux escaliers qui conduisent les élèves + aux vormitoires des angles, servant à l'exposition de l'amphithéâtre. + Ces réductions de proportions sont établies en cloisons légères au droit des plus grandes saillies, demandera à + déguiser sans l'altérer l'architecture actuelle de cette salle et à substituer des membres d'architecture plus + légère et plus d'accord avec la simplicité et la proportion du vaisseau réduit. + La salle ancienne des Langues conterait 190 places seulement. Celle projetée contient 400 places sur plan + est en amphithéâtre sans marches dans les vomitoires, mais sur un plan incliné comme les parterre de théâtre ; + ce qui est plus simple et plus économique. + Quant à la dépense aucun devis n'est joint aux pièces. On y donne seulem.t pour aperçu et pour prix + de comparaison, un amphithéâtre de même proportion, qui vient d'être exécuté par M. Viel à l'Hôtel-Dieu et + qui a coûté 30,000 f. L'arch.te afirme que l'amphithéâtre du Collège de France pourra coûter la même somme. + M. + Vaudoyer m'a fait remarquer qu'en construisant cet amphithéâtre, il sera urgent de consolider + la salle destinée à le contenir, salle abandonnée depuis longtemps et qui a besoin de fortes répara.ons. + Nous en avons visité toutes les parties, mêmes les combles et nous avons reconnu : + Que le grand mur de costière de gauche et celui du pignon du fond étant mitoyen, on n'y a appuyé + aucune des voussures et on les a doublé par des contremonts, ce qui les a singulièrem.t consolidés, mais le mur de costières de droite qui n'a que 10 - centim. d'ép.r et qui a été percé il y a 12 ans, de 9 petites arcades - est trop faible pour résister à la poussée de l'attique en l'anterne dont l'encorbellem.t fait boucler - le mur de côté de la cour. La charge en porte à faux, de cet attique a enfoncé tous les cheneaux qui la - pourtournnent et a détruit toutes les pentes, de sorte que les eaux sans écoulement pénètrent dans les intérieurs en - y causant de grandes dégradations. Les croisées basses et perpendiculaires de cet attique entourrées de murs très élevés - ne paraissent pas suffisantes pour éclairer convenablem.t le nouvel amphithéâtre. - Dans cet état de choses M. l'arch.te croit nécessaire et propose de refaire le mur sur la cour en lui donnant - une plus forte épaisseur, ou par économie et pour conserver ce mur, de le fortifier par 3 éparons bien fondés. - D'éloigner par des cuillières sous les descentes et par des ruisseaux biens faits, les eaux de ce grand comble - qui se répandent dans les fondations. De renouveler tous les cheneaux et de les rétablir avec de fortes pentes qui - éloignent toutes les eaux de l'intérieur des combles. De pratiquer une lanterne directe suivant le plan incliné - du comble pour mieux éclairer la salle. Enfin de réteblir convenablem.t tous les combles. - M. - Vaudoyer estime que ces répar.ons ne coûteront pas moins de 10,000 f. ce qui porte le total de la dépense - qui pourra résulter du projet à 40,000 f. Et il fait observer qu'on ne peut considérer ce travail comme une - dépense d'entretien ; mais qu'on doit la regarder comme une dépense de 1er établ.t à laquelle il serait nécessaire - d'appliquer un fond de 10,000 f. - Tel est le projet communiqué au Conseil. Les dessins en font connaître les dispositions en ce qui concerne - l'établ.t de la nouvelle salle en amphithéâtre. Quand au rétabl.t des murs et aux nouvelles dispos.ons des combles + centim. d'ép.r et qui a été percé il y a 12 ans, de 9 petites arcades + est trop faible pour résister à la poussée de l'attique en l'anterne dont l'encorbellem.t fait boucler + le mur de côté de la cour. La charge en porte à faux, de cet attique a enfoncé tous les cheneaux qui la + pourtournnent et a détruit toutes les pentes, de sorte que les eaux sans écoulement pénètrent dans les intérieurs en + y causant de grandes dégradations. Les croisées basses et perpendiculaires de cet attique entourrées de murs très élevés + ne paraissent pas suffisantes pour éclairer convenablem.t le nouvel amphithéâtre. + Dans cet état de choses M. l'arch.te croit nécessaire et propose de refaire le mur sur la cour en lui donnant + une plus forte épaisseur, ou par économie et pour conserver ce mur, de le fortifier par 3 éparons bien fondés. + D'éloigner par des cuillières sous les descentes et par des ruisseaux biens faits, les eaux de ce grand comble + qui se répandent dans les fondations. De renouveler tous les cheneaux et de les rétablir avec de fortes pentes qui + éloignent toutes les eaux de l'intérieur des combles. De pratiquer une lanterne directe suivant le plan incliné + du comble pour mieux éclairer la salle. Enfin de réteblir convenablem.t tous les combles. + M. + Vaudoyer estime que ces répar.ons ne coûteront pas moins de 10,000 f. ce qui porte le total de la dépense + qui pourra résulter du projet à 40,000 f. Et il fait observer qu'on ne peut considérer ce travail comme une + dépense d'entretien ; mais qu'on doit la regarder comme une dépense de 1er établ.t à laquelle il serait nécessaire + d'appliquer un fond de 10,000 f. + Tel est le projet communiqué au Conseil. Les dessins en font connaître les dispositions en ce qui concerne + l'établ.t de la nouvelle salle en amphithéâtre. Quand au rétabl.t des murs et aux nouvelles dispos.ons des combles et du jour rien n'en est indiqué sur les dessins ni dans le rapport de M. - Vaudoyer à M. le Directeur des B.C. - qui est la seule pièce écrite faisant partie du dossier. Ce que j'en ai exposé dans ce rapport résulte des + Vaudoyer à M. le Directeur des B.C. + qui est la seule pièce écrite faisant partie du dossier. Ce que j'en ai exposé dans ce rapport résulte des renseignements que M. - Vaudoyer m'a donné sur les lieux et d'une note particulière qu'il m'a remise. - D'après cet exposé, en considérant cette affaire sous le rapport de la marche qui aurait due être - suivie pour son renvoi au Conseil, je pense que pour que le Conseil donne un avis positif, il conviendrerait - que le projet lui soit renvoyé directem.t par S.E. ou par ses bureaux suivant l'usage ordinaire. - Et considérant le projet en lui-même, je fais remarquer qu'il préfont deux questions qui doivent être - examinées séparém.t savoir l'établ.t d'une nouvelle salle en amphithéâtre dans la grande salle et les - moyens de résaur.ons et de rétablt.t de cette dernière salle. - 1er Relativem.t à l'établ.t de la salle en amphithéâtre dans la grande salle je trouve que les dispos.ons - proposées par M. Vaudoyer pourraient en effet procurer un local convenable pour le cour des Langues - et qu'il pourrait contenir le nombre de places demandé : mais je crois important de remarquer que par ce - moyen on dénature entièrem.t et on perd la plus grande salle du Collège de France qui dans son état actuel - présente un grand vaisseau d'une architecture régulière et d'un bon effet. - Il me semble qu'il pourrait arriver des circonstances où l'on aurait à regretter d'avoir ainsi sacrifié un - local propre à de grandes réunions. C'est dans cette salle à ce que je crois, que se font ou que ce sont faites en - certaines circonstances les séances g.ales pour l'ouverture des cours. Un projet g.al qui supprime cette salle ne me - paraît pouvoir être adopté que d'après de mûres réflexions. Il faudrait surtout connaître par un procès-verbal de - délibéra.on l'avis de MM. les administrés et professeurs du Collège de France. - Peut-être y aurait-il moyen de former dans cette salle sans en dénaturer l'architecture par des cloisons mobiles se - plaçant et déplaçant à volonté pour en diminuer la longueur, une salle proportionnée au nombre d'auditeurs à - contenir, ce serait un moyen que M. l'arch.te pourrait étudier. - 2e. Relativem.t à la restaur.on et à la consolidation de la grande salle, je pense qu'il est à propos de s'occuper de - cette opération. Mais j'observe que les moyens de M. l'arch.te sont présentés d'une manière trop vague pour que l'on - puisse les juger avec connaissance de cause, toutefois je ne crois pas qu'il soit nécessaire de reconstruire le - mur de la cour, et les épreuves proposées par l'arch;te me semblent d'autant moins satisfaisantes qu'il y aurait - à craindre que ces constr.ons nouvelles entrainnassent les anciennes, lorsque leur tassement s'opérerait, en - considérant que les effets qui se manifestent sont produits par le poids de la lanterne en attique qui tend à - faire basculer les constr.ons formant les saillies des encorbellements des voussures, je pense qu'on pourrait remédier à - cet effet, soit en supprimant la lanterne et la suppléant par un toit à 2 pentes, suivant l'inclination de l'estrade. - Les voussures et dans lequels seraient ouverts les jours nécessaires soit en conservant la lanterne et réunnissant les - encorbellements des voussures opposées par des entraits placés au droit de chacun des petits trumeaux qui séparent les - fenêtres de la lanterne. Ce serait ainsi une étude que M. l'arch.te pourrait être invité à f.re. J'ai l'honneur d'en référer au Conseil. - Signé Rondelet.

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Le Conseil pense relativem.t à la 1ère question proposée par le rapport que c'est à l'adm.on à en - décider. Quant aux reste, le Conseil adopte toutes les propos.ons contenues dans ce rapport.

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+ Vaudoyer m'a donné sur les lieux et d'une note particulière qu'il m'a remise. + D'après cet exposé, en considérant cette affaire sous le rapport de la marche qui aurait due être + suivie pour son renvoi au Conseil, je pense que pour que le Conseil donne un avis positif, il conviendrerait + que le projet lui soit renvoyé directem.t par S.E. ou par ses bureaux suivant l'usage ordinaire. + Et considérant le projet en lui-même, je fais remarquer qu'il préfont deux questions qui doivent être + examinées séparém.t savoir l'établ.t d'une nouvelle salle en amphithéâtre dans la grande salle et les + moyens de résaur.ons et de rétablt.t de cette dernière salle. + 1er Relativem.t à l'établ.t de la salle en amphithéâtre dans la grande salle je trouve que les dispos.ons + proposées par M. Vaudoyer pourraient en effet procurer un local convenable pour le cour des Langues + et qu'il pourrait contenir le nombre de places demandé : mais je crois important de remarquer que par ce + moyen on dénature entièrem.t et on perd la plus grande salle du Collège de France qui dans son état actuel + présente un grand vaisseau d'une architecture régulière et d'un bon effet. + Il me semble qu'il pourrait arriver des circonstances où l'on aurait à regretter d'avoir ainsi sacrifié un + local propre à de grandes réunions. C'est dans cette salle à ce que je crois, que se font ou que ce sont faites en + certaines circonstances les séances g.ales pour l'ouverture des cours. Un projet g.al qui supprime cette salle ne me + paraît pouvoir être adopté que d'après de mûres réflexions. Il faudrait surtout connaître par un procès-verbal de + délibéra.on l'avis de MM. les administrés et professeurs du Collège de France. + Peut-être y aurait-il moyen de former dans cette salle sans en dénaturer l'architecture par des cloisons mobiles se + plaçant et déplaçant à volonté pour en diminuer la longueur, une salle proportionnée au nombre d'auditeurs à + contenir, ce serait un moyen que M. l'arch.te pourrait étudier. + 2e. Relativem.t à la restaur.on et à la consolidation de la grande salle, je pense qu'il est à propos de s'occuper de + cette opération. Mais j'observe que les moyens de M. l'arch.te sont présentés d'une manière trop vague pour que l'on + puisse les juger avec connaissance de cause, toutefois je ne crois pas qu'il soit nécessaire de reconstruire le + mur de la cour, et les épreuves proposées par l'arch;te me semblent d'autant moins satisfaisantes qu'il y aurait + à craindre que ces constr.ons nouvelles entrainnassent les anciennes, lorsque leur tassement s'opérerait, en + considérant que les effets qui se manifestent sont produits par le poids de la lanterne en attique qui tend à + faire basculer les constr.ons formant les saillies des encorbellements des voussures, je pense qu'on pourrait remédier à + cet effet, soit en supprimant la lanterne et la suppléant par un toit à 2 pentes, suivant l'inclination de l'estrade. + Les voussures et dans lequels seraient ouverts les jours nécessaires soit en conservant la lanterne et réunnissant les + encorbellements des voussures opposées par des entraits placés au droit de chacun des petits trumeaux qui séparent les + fenêtres de la lanterne. Ce serait ainsi une étude que M. l'arch.te pourrait être invité à f.re. J'ai l'honneur d'en référer au Conseil. + Signé Rondelet.

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Le Conseil pense relativem.t à la 1ère question proposée par le rapport que c'est à l'adm.on à en + décider. Quant aux reste, le Conseil adopte toutes les propos.ons contenues dans ce rapport.

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- F/21/2496 -
- Séance du 01 décembre 1817 - - -
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Rapport de M. Rondelet - S.E. renvoie à l'examen du Conseil un projet pour la constr.on d'une halle dans la ville de Joigny dép.t de l'Yonne. - Vu devis descriptif et estimatif et une feuille de dessin sont les pièces qui composent ce projet. - Lequel consiste dans la construction d'un bâtiment en appentir appuyé contre les murs d'une propriété particulière - sur la place du marché au blé. Ce bâtim.t doit avoir 4m. de larg.r sur 26 de long.r sans aucune division. - Dans la partie descriptive du devis est détaillée toute la construction tant pour ce qui concerne la maçonnerie que la - charpente et les fers ainsi que la couverture qui sera en ardoise. - Le détail estimatif porte la dépense à 2990 f. y compris la 1/20 pour honor. - D'après l'examen des pièces j'ai reconnu qu'elles sont convenablem.t détaillées et rédigée. En conséq.ce et attendu la - simplicité du plan, ainsi que le peu d'importance de ce projet, je ne le trouve susceptible d'aucune observations. - Et je suis d'avis qu'il peut être soumis à l'approb.on de S.E. en presorivant pour l'ex.en la voie d'adjud.on au bloc sur informissions +

+ F/21/2496 +
+ Séance du 01 décembre 1817 + + +
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Rapport de M. Rondelet + S.E. renvoie à l'examen du Conseil un projet pour la constr.on d'une halle dans la ville de Joigny dép.t de l'Yonne. + Vu devis descriptif et estimatif et une feuille de dessin sont les pièces qui composent ce projet. + Lequel consiste dans la construction d'un bâtiment en appentir appuyé contre les murs d'une propriété particulière + sur la place du marché au blé. Ce bâtim.t doit avoir 4m. de larg.r sur 26 de long.r sans aucune division. + Dans la partie descriptive du devis est détaillée toute la construction tant pour ce qui concerne la maçonnerie que la + charpente et les fers ainsi que la couverture qui sera en ardoise. + Le détail estimatif porte la dépense à 2990 f. y compris la 1/20 pour honor. + D'après l'examen des pièces j'ai reconnu qu'elles sont convenablem.t détaillées et rédigée. En conséq.ce et attendu la + simplicité du plan, ainsi que le peu d'importance de ce projet, je ne le trouve susceptible d'aucune observations. + Et je suis d'avis qu'il peut être soumis à l'approb.on de S.E. en presorivant pour l'ex.en la voie d'adjud.on au bloc sur informissions cachetées dans la forme adm.ve - ord.re. Signé Rondelet.

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Adopté.

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+ ord.re. Signé Rondelet.

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Adopté.

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- F/21/2497 -
- Séance du 21 avril 1817 - - -
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Rapport de M. - Morry concernant les greniers de réserve de Paris - Seine. - L'expédition n'en ayant pas été remise au secrétaire du Conseil, le procès verbal ne peut que - transmettre l'avis du Conseil ainsi conçu :

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Le Conseil ne peut qu'applaudir aux observations de M. le Rapporteur, sous le rapport de l'art, en - regrettant de voir attérer des dispositions et proporisitions primitives du rez-de-chaussée de ce grand - édifice et la suppression des sous poutres et asseliers qui avaient été combinés judicieusement pour - en empêcher le roulement. - Cette affaire a été adressée par M. le Directeur des travaux de Paris, de la part de S. ex.ce le - Conseil l'a renvoyé à M. le Directeur.

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+ F/21/2497 +
+ Séance du 21 avril 1817 + + +
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Rapport de M. + Morry concernant les greniers de réserve de Paris - Seine. + L'expédition n'en ayant pas été remise au secrétaire du Conseil, le procès verbal ne peut que + transmettre l'avis du Conseil ainsi conçu :

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+

Le Conseil ne peut qu'applaudir aux observations de M. le Rapporteur, sous le rapport de l'art, en + regrettant de voir attérer des dispositions et proporisitions primitives du rez-de-chaussée de ce grand + édifice et la suppression des sous poutres et asseliers qui avaient été combinés judicieusement pour + en empêcher le roulement. + Cette affaire a été adressée par M. le Directeur des travaux de Paris, de la part de S. ex.ce le + Conseil l'a renvoyé à M. le Directeur.

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- F/21/2497 -
- Séance du 29 mai 1817 - - -
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Rapport de M. - de Gisors concernant des estimations de maisons de terrains au Mont-D'or - Puy-de-Dôme - (voir au 1er mai 1817 n° 324) M. - de Gisors remet sous les yeux du Conseil les propositions soumises à S.E. dans son rapport du 26 janv. 1815 qui - rendait compte de sa mission au Mont-D'or. Par suite de ce rapport et des plans adoptés le 21 juin 1816, des - estimations de terrains à acquérir tant pour l'emplacement des bâtiments que de l'édifice thermal, que pour - former une promenade publique et redresser les rues et chemins du village ont été faites et sont contenues - dans 22 procès verbaux auxquels est joint un plan des localités pour petre examnié par le Conseil. Le - rapport.r rend compte du résultat de l'examen particulier qu'il en a fait ; ces procès verbaux, dit-il présentent - un travail judicieusement établi et fait avec une méthode et une clarté qui semblent mériter toute confiance. - Il conclut donc que S.E. peut autoriser l'ex.on des opérations et transmutations aux quelles se rapportent les 22 - procès verbaux qui présentent une dépense à faire de 91,795 f. et que la somme de 1992 f. réclamée pour les honoraires - des experts peut leur être allouée.

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Le Conseil partage sur tous les points de ce rapport l'avis et les conclusions du rapporteur.

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+ F/21/2497 +
+ Séance du 29 mai 1817 + + +
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Rapport de M. + de Gisors concernant des estimations de maisons de terrains au Mont-D'or - Puy-de-Dôme + (voir au 1er mai 1817 n° 324) M. + de Gisors remet sous les yeux du Conseil les propositions soumises à S.E. dans son rapport du 26 janv. 1815 qui + rendait compte de sa mission au Mont-D'or. Par suite de ce rapport et des plans adoptés le 21 juin 1816, des + estimations de terrains à acquérir tant pour l'emplacement des bâtiments que de l'édifice thermal, que pour + former une promenade publique et redresser les rues et chemins du village ont été faites et sont contenues + dans 22 procès verbaux auxquels est joint un plan des localités pour petre examnié par le Conseil. Le + rapport.r rend compte du résultat de l'examen particulier qu'il en a fait ; ces procès verbaux, dit-il présentent + un travail judicieusement établi et fait avec une méthode et une clarté qui semblent mériter toute confiance. + Il conclut donc que S.E. peut autoriser l'ex.on des opérations et transmutations aux quelles se rapportent les 22 + procès verbaux qui présentent une dépense à faire de 91,795 f. et que la somme de 1992 f. réclamée pour les honoraires + des experts peut leur être allouée.

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Le Conseil partage sur tous les points de ce rapport l'avis et les conclusions du rapporteur.

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- F/21/2497 -
- Séance du 29 mai 1817 - - -
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Rapport de M. - de Gisors concernantun bureau d'octroi à construire à St. Etienne - Loire. - (voir au 16 juin 1817, n°442) - Les plans et devis de ce projet ont déjà été approuvés par le M.tre l'adjud.on des travaux a été passée en mars d.er., - à 8,950 f. Plusieurs habitants réclament pour que ce petit bâtiment soit porté plus à l'orient sur la place où il est - projeté et offrent alors d'entrer pour 2000 f. dans la dépense et d'indemniser la ville pendant un trimestre, des - frais de location. Le Conseil municipal rejete ces offres. Suit l'exposé de ses motifs. M. le Préfet considérant - que la commune y bénéficie de 2000 f. et qu'en outre le bureau d'octreau sera lieux situé (voir le plan) croit +

+ F/21/2497 +
+ Séance du 29 mai 1817 + + +
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Rapport de M. + de Gisors concernantun bureau d'octroi à construire à St. Etienne - Loire. + (voir au 16 juin 1817, n°442) + Les plans et devis de ce projet ont déjà été approuvés par le M.tre l'adjud.on des travaux a été passée en mars d.er., + à 8,950 f. Plusieurs habitants réclament pour que ce petit bâtiment soit porté plus à l'orient sur la place où il est + projeté et offrent alors d'entrer pour 2000 f. dans la dépense et d'indemniser la ville pendant un trimestre, des + frais de location. Le Conseil municipal rejete ces offres. Suit l'exposé de ses motifs. M. le Préfet considérant + que la commune y bénéficie de 2000 f. et qu'en outre le bureau d'octreau sera lieux situé (voir le plan) croit cette proposition susceptible d'être acceptée. M. - de Gisors partage cette opinion en rejettant la construction d'un + de Gisors partage cette opinion en rejettant la construction d'un perron circulaire qui anticiperait trop sur la voie publique.

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Le Conseil est d'avis d'adopter la proposition de M. le Préfet avec la modification apportée par le - rapporteur.

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Le Conseil est d'avis d'adopter la proposition de M. le Préfet avec la modification apportée par le + rapporteur.

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- F/21/2497 -
- Séance du 10 juillet 1817 - - -
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Alignements des abords du Marché des Blancs manteaux. - Les faces latérales du bâtiment du marché seront isolées par des passages à ciel découvert qui auront - sept mètres de largeur et seront parallèles au nord du mur du bâtiment du marché, lesquels se raccorderont - avec les nouveaux alignements arrêtés pour les rues vieilles du temples et x. nommée. - Rue x... nommée.... - Communiquant de la rue des francs bourgeois à celle des rosiers, elle se trouve - située entre le bâtiment du marché et celui destiné aux boucheriers. - La largeur de cette nouvelle rue est fixée à dix mètres et sa largeur ne formera qu'un seul - alignement compris entre deux lignes parallèles. - La ligne formant le côté droit, en entrant par la rue des francs bourgeois, sera en prolongement et - même direction que le mur des arrières corps du bâtiment du marché. - La ligne formant le côté opposé lui sera parallèle à dix mètres de distance. - Ces deux lignes se raccorderont à droite et à gauche avec les alignements arrêtés pour les rues des - francs bourgeois et des rosiers. - N.ta Les parties de terrains A et B qui avancent reseront propriétés publiques. - Les faces latérales du bâtiment de la boucherie seront isolées par des passages à ciel découvert qui - auront huit mètres soixante quinze centimètres à leur entrée du côté nord de la rue x - et se ressèreront à six mètres cinquante centimètres aux points C et D. - Le côté droit, en entrant par la rue x ... sera formé de deux lignes dont - la première partira du nord de l'encoignure actuelle de cette rue et se terminera au coude existant C et - les deux.e se terminera à l'angle restant F, au fond du terrain. - Le côté opposé sera également formé de deux lignes, lesquelles seront à égales - distance du bâtiment de la boucherie, que le côté précédent. - Le fond du terrain sera conserrvé dans son obliquité actuelle. - Il résulterait un très grand avantage par la circulation du - marché et son arrivages d'ouvrir par mesure de grande voire un nouveau - passage à ciel découvert, presqu'en face de la rue des écouffer, lequel n'aurait que sept - mètres soixante dix centimètres d'ouverture compris dans la largeur de la - face de la maison n° 26. - Ce nouveau débouché est indiquée par des lignes ponctuées. - Séance levée à 4 heures 1/2. - Guy de Gisors, Rondelet, Peyre, + trois signatures illisibles.

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-

Le Conseil est d'avis d'adopter la proposition de M. le Préfet avec la modification apportée par le - rapporteur.

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+ F/21/2497 +
+ Séance du 10 juillet 1817 + + +
+ + +

Alignements des abords du Marché des Blancs manteaux. + Les faces latérales du bâtiment du marché seront isolées par des passages à ciel découvert qui auront + sept mètres de largeur et seront parallèles au nord du mur du bâtiment du marché, lesquels se raccorderont + avec les nouveaux alignements arrêtés pour les rues vieilles du temples et x. nommée. + Rue x... nommée.... + Communiquant de la rue des francs bourgeois à celle des rosiers, elle se trouve + située entre le bâtiment du marché et celui destiné aux boucheriers. + La largeur de cette nouvelle rue est fixée à dix mètres et sa largeur ne formera qu'un seul + alignement compris entre deux lignes parallèles. + La ligne formant le côté droit, en entrant par la rue des francs bourgeois, sera en prolongement et + même direction que le mur des arrières corps du bâtiment du marché. + La ligne formant le côté opposé lui sera parallèle à dix mètres de distance. + Ces deux lignes se raccorderont à droite et à gauche avec les alignements arrêtés pour les rues des + francs bourgeois et des rosiers. + N.ta Les parties de terrains A et B qui avancent reseront propriétés publiques. + Les faces latérales du bâtiment de la boucherie seront isolées par des passages à ciel découvert qui + auront huit mètres soixante quinze centimètres à leur entrée du côté nord de la rue x + et se ressèreront à six mètres cinquante centimètres aux points C et D. + Le côté droit, en entrant par la rue x ... sera formé de deux lignes dont + la première partira du nord de l'encoignure actuelle de cette rue et se terminera au coude existant C et + les deux.e se terminera à l'angle restant F, au fond du terrain. + Le côté opposé sera également formé de deux lignes, lesquelles seront à égales + distance du bâtiment de la boucherie, que le côté précédent. + Le fond du terrain sera conserrvé dans son obliquité actuelle. + Il résulterait un très grand avantage par la circulation du + marché et son arrivages d'ouvrir par mesure de grande voire un nouveau + passage à ciel découvert, presqu'en face de la rue des écouffer, lequel n'aurait que sept + mètres soixante dix centimètres d'ouverture compris dans la largeur de la + face de la maison n° 26. + Ce nouveau débouché est indiquée par des lignes ponctuées. + Séance levée à 4 heures 1/2. + Guy de Gisors, Rondelet, Peyre, + trois signatures illisibles.

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Le Conseil est d'avis d'adopter la proposition de M. le Préfet avec la modification apportée par le + rapporteur.

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- F/21/2497 -
- Séance du 29 août 1817 - - -
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Rapport de M. - Rondelet sur un projet d'amélioration du Marché aux chevaux à Paris - Seine. - (Voir au 14 août 1817, n° 565). - Ce projet concerté entre M. le Préfet du dép.t et M. le Préfet de police, est transmis à S.E. pour en faire bien connaître les détails - M. - Rondelet lit la lettre de M. le Préfet en tout ce qui concerne les travaux. Ce magistrat fait observer que moyennant une - légère taxe sur les bêtes vendues, la ville pourra retirer un reveni de 40 ou 45,000 f. sur une dépense à faire évaluée au maximum +

+ F/21/2497 +
+ Séance du 29 août 1817 + + +
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Rapport de M. + Rondelet sur un projet d'amélioration du Marché aux chevaux à Paris - Seine. + (Voir au 14 août 1817, n° 565). + Ce projet concerté entre M. le Préfet du dép.t et M. le Préfet de police, est transmis à S.E. pour en faire bien connaître les détails + M. + Rondelet lit la lettre de M. le Préfet en tout ce qui concerne les travaux. Ce magistrat fait observer que moyennant une + légère taxe sur les bêtes vendues, la ville pourra retirer un reveni de 40 ou 45,000 f. sur une dépense à faire évaluée au maximum à 71,000 f. Les plans dressés par M. - Lahure, architecte, ainsi que le devis sont parfaitement conforme au détail transmis par le + Lahure, architecte, ainsi que le devis sont parfaitement conforme au détail transmis par le Préfet, ces pièces ne lui ayant donné lieu à aucune observation. M. - Rondelet est d'avis que le tout peut être approuvé par S.E. ce + Rondelet est d'avis que le tout peut être approuvé par S.E. ce qui est adopté.

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- F/21/2497 -
- Séance du 25 septembre 1817 - - -
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Séance du 26 7.bre 1817. - Ouverte à midi 1/4. +

+ F/21/2497 +
+ Séance du 25 septembre 1817 + + +
+ + +

Séance du 26 7.bre 1817. + Ouverte à midi 1/4. Présents : MM. - Huertier, Vice-Président, Rondelet, Garrez, M. - Gauché, supplémant M. - Morry M. - de Gisors en mission. - Le se.re membre donne lecture du procès verbal de la précédente séance dont la rédaction est adoptée et signée. - Le sec.re donne lecture d'une note par laquelle le chef de la 2.de division rpévient le Conseil que la rue des - blancs manteaux a été nommée rue des hospitaliers St. Gervais et le nouveau marché : marché St. + Huertier, Vice-Président, Rondelet, Garrez, M. + Gauché, supplémant M. + Morry M. + de Gisors en mission. + Le se.re membre donne lecture du procès verbal de la précédente séance dont la rédaction est adoptée et signée. + Le sec.re donne lecture d'une note par laquelle le chef de la 2.de division rpévient le Conseil que la rue des + blancs manteaux a été nommée rue des hospitaliers St. Gervais et le nouveau marché : marché St. Gervails , il l'invite à faire établir ces noms sur le plan de Paris ; cette note est remise à M. - Chanot - pour exécuter le changement conformément aux intentions de S.E.

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+ Chanot + pour exécuter le changement conformément aux intentions de S.E.

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- F/21/2497 -
- Séance du 20 octobre 1817 - - -
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Séance du 20 8.bre 1817. - Ouverte à midi 1/4. +

+ F/21/2497 +
+ Séance du 20 octobre 1817 + + +
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Séance du 20 8.bre 1817. + Ouverte à midi 1/4. Présents : MM. - Huertier, Vice-Président, Rondelet et Garrez, M. - Gauché, supplémant M. - Morry M. - de Gisors en mission. - Le se.re membre donne lecture du procès verbal de la précédente séance dont la rédaction est adoptée et signée. + Huertier, Vice-Président, Rondelet et Garrez, M. + Gauché, supplémant M. + Morry M. + de Gisors en mission. + Le se.re membre donne lecture du procès verbal de la précédente séance dont la rédaction est adoptée et signée. Rapport de M. - Rondelet, sur le projet d'établissement d'une nouvelle pour - les cours publics des langues au Collège de France, à Paris - Seine. - La salle actuelle ayant été reconnue trop petite, ne contenant que 190 places, tandis qu'on en désire 400, et cette + Rondelet, sur le projet d'établissement d'une nouvelle pour + les cours publics des langues au Collège de France, à Paris - Seine. + La salle actuelle ayant été reconnue trop petite, ne contenant que 190 places, tandis qu'on en désire 400, et cette salle n'étant pas susceptible d'agrandissement, l'architecte, M. - Vaudoyer, a été invité à dresser le projet d'un nouvel - amphithéâtre dans l'ancienne grande salle des actes. Les dimensions de cette dernière ayant pary trop vaste pour - l'étendue de la voix, le projet est dressé de manière à opérer une réduction. - M. - Rondelet qui a visité les lieux en donne la description à l'appui des plans qu'il dépose sur le bureau - du Conseil. Il décrit les avantages qu'on se propose d'obtenir des nouvelles dispositions , fait connaître que des - réparations seront, avant tout, indispensables à faire au bâtiment de cette nouvelle salle ; donne, par aperçu - l'idée de la dépense que l'architecte présume de 30,000 f. pour l'amphithéâtre et 10,000 f. pour les réparations. - Il exprime son iqnuiétude sur les besoins que l'on pourrait avoir psotérieurement de cette grande salle que - l'on sacrifie à une nouvelle destination. Du reste il pense relativement à la restauration et à la reconsolidation - qu'il est à propos de s'en occuper et si sa nouvelle destination ne présente pas d'obstacles, il croit le projet - susceptible de quelques changements qu'il indique dans le cours de son rapport.

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Le Conseil pense relativement à la 1ère question posée par le rapporteur, que c'est à l'administration - à en décider. - Quant au reste, le Conseil adopte toutes les propositions contenues dans ce rapport.

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+ Vaudoyer, a été invité à dresser le projet d'un nouvel + amphithéâtre dans l'ancienne grande salle des actes. Les dimensions de cette dernière ayant pary trop vaste pour + l'étendue de la voix, le projet est dressé de manière à opérer une réduction. + M. + Rondelet qui a visité les lieux en donne la description à l'appui des plans qu'il dépose sur le bureau + du Conseil. Il décrit les avantages qu'on se propose d'obtenir des nouvelles dispositions , fait connaître que des + réparations seront, avant tout, indispensables à faire au bâtiment de cette nouvelle salle ; donne, par aperçu + l'idée de la dépense que l'architecte présume de 30,000 f. pour l'amphithéâtre et 10,000 f. pour les réparations. + Il exprime son iqnuiétude sur les besoins que l'on pourrait avoir psotérieurement de cette grande salle que + l'on sacrifie à une nouvelle destination. Du reste il pense relativement à la restauration et à la reconsolidation + qu'il est à propos de s'en occuper et si sa nouvelle destination ne présente pas d'obstacles, il croit le projet + susceptible de quelques changements qu'il indique dans le cours de son rapport.

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Le Conseil pense relativement à la 1ère question posée par le rapporteur, que c'est à l'administration + à en décider. + Quant au reste, le Conseil adopte toutes les propositions contenues dans ce rapport.

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- F/21/2497 -
- Séance du 20 octobre 1817 - - -
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Rapport de M. - Rondelet, sur la construction d'une partie de halle, à Joigny - Yonne - (Voir au 6 9.bre 1817, n° 727). - Le projet représenté par des plans, coupes et devis montant à 2990, consiste dans la construction d'un - appentis appuyé contre les murs d'une prorpiété particulière. Tout a semblé au rapporteur convenablement +

+ F/21/2497 +
+ Séance du 20 octobre 1817 + + +
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Rapport de M. + Rondelet, sur la construction d'une partie de halle, à Joigny - Yonne + (Voir au 6 9.bre 1817, n° 727). + Le projet représenté par des plans, coupes et devis montant à 2990, consiste dans la construction d'un + appentis appuyé contre les murs d'une prorpiété particulière. Tout a semblé au rapporteur convenablement rédigé et détaillé et n'être susceptible d'aucune observation , en conséq.ce le projet est adopté par le Conseil.

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