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Méthode basée sur l'action
Au sein de communecter, notre méthode de travail est basée sur l'action : on favorise plus l'action à la discussion.
Le schéma habituel étant : on prend une décision si une action est à faire ou non, et on fait l'action (parfois même on continue à faire une action qui ne fonctionne pas parce qu'on en a pris la décision). Cela peut prendre du temps en délibération et parfois les personnes effectuant l'action ne sont pas d'accord avec la décisions prises.
Le schéma que nous avons adopté est différent : on fait l'action, si elle marche (c'est à dire que des personnes continuent de faire l'action), l'action continue, sinon, elle s'arrête. Ainsi, la plupart du temps, pas besoin de prendre de décision, on favorise l'initiative individuelle.
A chaque fois que l'on fait quelque chose, c'est une action : prendre un objet, manger, regarder un arbre...
Au sein du commun, quand on parle d'action, on fait référence aux actions qui rentrent dans l'objectif de ce dernier: "créer la meilleure plateforme internet pour permettre à chaque personne de savoir ce qu'il se passe au sein de sa localité, et de pouvoir facilement contribuer aux projets et organisations de ce territoire."
Pour être plus rigoureux : Une action est une mise en mouvement d'une personne pour répondre à un but bien précis. Elle est facilement faisable et compréhensible, et peu coûteuse en temps. Elle est liée à des compétences bien spécifiques et parfois à un nombre de participants.
Une action c'est :
- Un objectif
- Des ressources :
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- qu'on va utiliser
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- qu'on va créer
- Des compétences
- Un nombre de participants
- Court dans le temps
Voici quelques exemples d'actions :
- coder une fonction
- publier un document
- écrire une page dans le wiki
- ...
Parfois l'échelle d'une action est trop petite pour organiser son travail. On préfèrera alors parler de mission. Une mission est composée de plusieurs actions qui répondent à l'objectif de la mission. La mission invoque, comme l'action, des compétences spécifiques et parfois aussi un nombre de contributeurs bien précis. A la différence de l'action, une mission est longue dans le temps.
Une mission c'est :
- Un objectif
- Des ressources :
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- qu'on va utiliser
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- qu'on va créer
- Des compétences
- Un nombre de contributeurs
- Composé de plusieurs actions
- Long dans le temps
Voici quelques exemples de mission :
- Implémenter un nouveau module au sein de Communecter
- Faire une campagne de communication
- Partir à la recherche de partenaires
- ...
On peut considérer que la mission est un petit commun, et que l'action est une petite mission. Les caractéristiques de ces 3 entités sont très similaires. Voici ce qu'est un commun :
- Un objectif
- Des ressources :
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- qu'on va utiliser et rendre pérenne
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- qu'on va créer et rendre pérenne
- Des compétences
- Un nombre de contributeurs
- Composé de plusieurs actions et missions
- Très long voire illimité dans le temps
Dans un commun, vous avez 3 niveaux d'abstraction :
- Le commun qui va réunir toutes les personnes qui veulent œuvrer pour son objectif.
- Les missions qui permettent de mettre en mouvement beaucoup de monde pour une durée longue et remplir un objectif ambitieux. Cet objectif est inclut dans l'objectif du commun.
- Les actions qui soit font partie d'une mission, soit sont indépendantes.
L'échelle d'une mission et d'une action ne sont pas les mêmes, mais leurs règles et la manière d'aborder leur documentation est exactement pareil.
Pour faciliter la contribution extérieure, votre action / mission doit respecter un certain nombre de règles, elle doit être :
Pour qu'on puisse facilement savoir si l'on peut contribuer ou non à une action / mission, il est bon de la taguer. Ces tags sont avant tout là pour voir quelles sont les thématiques en lien avec l'action.
Il faut aussi en définir les compétences, le nombre de contributeur/ices, et leur rôle s'ils en ont.
L'action doit être facilement compréhensible pour que chacun puisse savoir s'il a l'envie ou les compétence d'aider à accomplir cette action. C'est à dire que le nom de l'action doit être le plus court et le plus clair possible. Que dans la description de l'action le premier paragraphe puisse être lut en moins de 15 secondes et qu'il comporte très clairement l'objectif de l'action. On pourra ensuite dans les paragraphes suivant expliquer plus en profondeur comment on va effectuer l'action.
Votre action doit respecter les valeurs de l'open source, c'est à dire qu'elle doit être facile à copier, libre d'accès et historisée.
Pour faciliter sa réutilisation par des tiers personnes, il faut documenter tout ce que l'on fait. La Documentation d'une action doit permettre de répondre à la plupart des questions que se poseraient les personnes sur l'action :
- Comment faites vous l'action ?
- Quels outils utilisez vous ?
- Combien de temps cela vous prend-il ?
- Combien de personnes êtes vous pour faire cette action ?
- A-t-elle fonctionné ?
- ...
Globalement toutes les richesses créées pendant la réalisation de l'action (savoirs acquis, documents graphiques créés, objets fabriqués, ...) doivent être mis en commun de la manière la plus pertinente pour que chacun puissent les réutiliser.
Il ne doit pas y avoir de barrières fortes à la contribution de l'action. Les règles et barrières doivent être visibles très facilement dans la documentation de l'action.
Pour pouvoir facilement revenir en arrière, il faut historiser les tâches effectuées durant l'action. Historiser permettra toujours de revenir à une version antérieure de l'action qui fonctionnait.
État d'avancement (à faire, en cours, fait et poubelle) et date d'échéance pour savoir jusqu'à quand la tâche est valide (accepter de l'abandonner si l'échéance est dépassée)
La légitimité d'une action dépend de sa réutilisation et non des décisions de personnes non impliquées dans l'action. Alors faites, puis montrez et enfin peaufinez !
Il est important de ne pas avoir peur de faire des erreurs. L'historisation est là pour pouvoir revenir en arrière si besoin, et l'erreur est un processus important et nécessaire d'apprentissage par la pratique !
Si deux actions rentrent en collision, il est important de rappeler l'objectif principal pour trouver un terrain d'entente, afin de trouver un terrain d'entente qui n'est pas de faire son action, mais bien de parvenir à l'objectif final.
L'impossibilité de se mettre d'accord sur deux actions concurrentes doit amener à annuler les deux actions ou d'en créer une troisième qui s'inspire des actions concurrentes.
Pour lister vos actions, vous pouvez utiliser l'application open source wekan. Une action = une carte / Une mission = une étiquette.