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<title>Mon CV Web</title>
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<p id="titrearticle" class="center-align">A vos caméras … prêts ? Filmez !!</p>
<p class="grostexte">« Le cinéma est un art universel mais à la fin, ce sont toujours les Américains qu'on retient ». Non, je n'ai pas repris la phrase d'un célèbre réalisateur célèbre. Je me suis plutôt inspiré du footballeur anglais Gary Lineker qui, en mode rageux, se plaignait de la victoire de l'Allemagne sur les siens en demi-finale de la Coupe du Monde 90 en disant que le football était un sport qui se jouait à 11 mais qu'à la fin, les Allemands gagnaient toujours. On pourrait reprendre la même phrase pour le cinéma tant la machine hollywoodienne marche à plein régime. Pourtant, quand il s'agit de faire des films sur le sport, les USA ne sont pas les seuls à sortir leur épingle du jeu. Entre moments comiques et sérieux assumé, difficile de cerner les contours du sport au cinéma. Alors, 1 partout, balle au centre ?</br></br>
Parfois, face à l'écran, je me retrouve le c*l entre deux chaises. C'est terrible d'adorer le sport et de voir que son traitement au cinéma est souvent soit noir, soit blanc … D'un côté, de l'humour à gogo et bien potache presque au niveau des Tuche. De l'autre, du récit polissé et académique à souhait dont la tonalité te rappelle les heures les plus sombres d'une purge de notre bonne vieille Ligue 1 un dimanche après-midi à 15h. Mais soit ! Le plus important, c'est de passer un bon moment ...
Par exemple, si vous voulez vous payer une bonne tranche de rire, jetez un œil à Shaolin Soccer. Je vous rassure tout de suite : les Chinois ne seront pas champions du monde en 2022 avec ce style de jeu et les millions de billets verts qui coulent à flots en ce moment dans le championnat local n'y feront rien non plus … Non, dans ce cas-là, c'est surtout l'aspect comique des situations qui domine et qui vous fera sans doute tellement rire que les abdos auront travaillé intensément. Tout est chorégraphié à merveille et autant vous dire que les traditions ne se perdent pas dans le film mais on se rend tout de suite à l'évidence : Shaolin Soccer existe pour qu'on se fende la poire.</br></br>
Dans le même genre d'humour cocasse, précipitez-vous sur Dodgeball ! Même pas mal ! avec Ben Stiller et Vince Vaughn, notamment. Et là vous me direz : « mais la balle au prisonnier, ce n'est pas du sport !! ». Détrompez-vous ! Après avoir vu le film, vous transpirerez sans doute autant qu'après une bonne séance de badminton dans une salle non climatisée (et je parle en connaissance de cause !) à force de rire … Tout ceci est assumé mais on est en droit de se demander si finalement, le sport n'est pas qu'un prétexte au genre comique que se donne ce type de film.
Dans les deux cas cités, je ne parle pas de mauvais films mais plutôt du fait qu'il est difficile de mêler à la fois sérieux et humour. On se retrouve à voguer d'un côté comme de l'autre sans réellement joindre les deux camps. Parfois, c'est à nous de rechercher les différentes tonalités d'un film. Quand je me mets à repenser au film Les Seigneurs, cette comédie française qui nous narre cette épopée du petit poucet en Coupe de France qui affronte les clubs de l'élite, on se plaît à voir qu'on s'inspire de choses qui existent vraiment. La preuve : même dans une fiction, on se complaît à montrer que l'Olympique de Marseille galère autant face aux plus grands que face aux plus petits que soi …</br></br>
Lorsqu'on se plonge dans un registre beaucoup plus sérieux, on remarquera que ce sont les biopics qui raflent la mise. La plupart sont merveilleux et ne demandent qu'à être vus. Dans mon cas, je n'ai pu qu'être ému face à Victor Young Perez, ce boxeur juif tunisien champion du monde des poids-mouches au début des années 30 avant ce qui devait arriver lors de la guerre 39-45, lui qui a dû servir de « divertissement » et de défouloir sur les rings des camps pour les soldats allemands …
Je n'ai pu qu'adorer La Couleur de la Victoire, un biopic sur Jesse Owens, athlète Afro-Américain quadruple champion olympique aux JO de Berlin en 1936 et qui a déjoué toutes les idées racistes et suprémacistes d'un certain Adolf H. … Dans un autre style et si vous vous êtes déjà intéressés au golf, regardez Un parcours de légende, le récit incroyable de Francis Ouimet, le premier amateur à remporter l'U.S. Open en 1913, ou, si vous aimez le handball, Forever the moment, un film coréen qui raconte le parcours de l'équipe nationale féminine de handball qui a remporté la médaille d'argent aux Jeux Olympiques d'Athènes en 2004. Et là encore, tous ces films ont en commun ce sérieux et cette émotion à fleur à peau qui est belle à ressentir. Je reste admiratif et je ne me lasse pas de ce genre de film malgré tout.</br></br>
Heureusement, il existe quelques rares exceptions. Ces petites perles qui mêlent habilement fou rire et faits sérieux. De mon côté, je n'ai pu que rire et verser quelques larmes devant Eddie the Eagle, ce film qui racontait l'histoire d'Eddie Edwards, un sauteur à ski britannique, loser magnifique, athlète olympique arrivé bon dernier de sa discipline aux JO de Calgary en 1988, mais qui incarnait parfaitement le courage, la détermination et la volonté d'accomplir ses rêves. Un humour british qui fait mouche, une épopée à la hauteur du personnage et un Taron Egerton qui nous montre qu'il est fait pour ce genre qu'est le biopic. Je ne peux pas oublier aussi Rasta Rockett, indémodable du genre qui nous rappelle que l'on est capable de faire un film en restant à la fois drôle et sérieux !
Un film de sport, c'est avant tout une histoire. Un homme, une femme, une équipe. Qu'importe. Si elle nous embarque dans son monde et qu'elle nous satisfait, c'est bien là l'essentiel. Si elles donnent de l'optimisme, du courage ou de la volonté, ces histoires sont surtout porteuses d'espoir, à la manière d'un Zidane qui, en 98, avaient redonné la joie de vivre à tous les chauves de la planète. Alors rions, pleurons et vibrons ! Si ce n'est pas tout ça à la fois, remettons la balle en jeu et jouons les prolongations. Quoi qu'il en soit, le cinéma sera toujours vainqueur !</br></br>
Rachid. K</p>
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